DiscoverZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet
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ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Author: ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes

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Découvrir au quotidien les enjeux de la technologie. Le podcast de la rédaction de ZDNet, pour les professionnels à la recherche d'infos pratiques et concrètes pour mieux comprendre le marché IT et telco et son influence sur les métiers.   
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C'est une décision qui fait grand bruit dans le monde de la tech. SAP, le géant allemand des progiciels, spécialiste de l'ERP, vient d'annoncer l'abandon de son objectif d'atteindre un effectif de 40% de femmes d'ici à 2030.Et cette décision intervient dans un contexte de pression venue d'outre-Atlantique. L'administration Trump est en effet vent debout contre les politiques de diversité dans les entreprises. Au point que l'entreprise allemande courbe l'échine. Je vous explique tout cela en trois points.Un revirement stratégique pour SAPSAP a en effet longtemps été considéré comme un pionnier en matière de diversité. Depuis 2011, l'entreprise s'était fixée des objectifs ambitieux pour augmenter la représentation des femmes dans ses effectifs et ses postes de direction.Ces efforts ont porté leurs fruits, avec plus de 35 % de femmes dans l'entreprise fin 2024.Cependant, sous la pression des nouvelles directives américaines, SAP a décidé de ne plus appliquer ces quotas. Aux États-Unis, l'entreprise emploie environ 17 000 personnes, soit 16 % de sa masse salariale. Et elle réalise là bas près d’un tiers de son chiffre d’affaires en 2024.Le business de SAP est donc touché par les nouvelles règles en matière d'emploi professées par la nouvelle administration américaine.La fin de la politique de diversité en entrepriseDès son retour à la Maison-Blanche, le président Donald Trump a en effet signé plusieurs décrets visant à interdire aux entreprises travaillant avec le gouvernement fédéral la mise en oeuvre de politiques de discrimination positive ou de diversité.Pour des entreprises comme SAP, qui collaborent étroitement avec l'administration américaine, il faut donc se conformer ou risquer de perdre des contrats importants.Cette tendance à la fin de l'équité s'étend au-delà des États-UnisD'autres grandes entreprises, tant américaines qu'européennes, revoient actuellement leurs politiques de diversité.Par exemple, le laboratoire suisse Roche a supprimé les objectifs de diversité au sein de sa filiale américaine. Et le groupe pharmaceutique Novartis a mis fin à ses « panels de diversité » pour les embauches aux États-Unis.Bien sûr, ces changements de politique de ressource humaine des entreprises soulève des questions sur leurs engagements réels envers la diversité et l'inclusion. A croire que ce qui compte, en définitive, c'est le sens du vent !Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une véritable avalanche. Les réseaux sociaux sont depuis quelques semaines envahis de visuels générés par l'IA. Qu'il s'agisse du désormais célèbre starter pack, de dessins d'humour au sens douteux, ou encore d'infographies boiteuses, tout un chacun pense être devenu un maître du prompt et devoir le montrer à ses congénères sur LinkedIn.Même les propriétaires des réseaux sociaux commencent à prendre des mesures pour vous éviter d'agoniser devant ses images insipides et trompeuses. A commencer par Pinterest, dont la valeur réside dans l'originalité des visuels qui y sont postés.Pinterest annonce dont un plan pour remettre un peu d'ordre dans son flux d'images, envahi par les contenus générés par intelligence artificielle.Deux nouvelles fonctionnalités viennent d'être lancées pour aider les utilisateurs à retrouver des épingles, les fameux pin de Pinterest, plus authentiques.L'étiquette "AI Modified"Désormais, Pinterest appose une mention "AI modified" sur les images qu'il détecte comme ayant été générées ou modifiées par une IA.Cette étiquette apparaît en bas à gauche lorsqu'on ouvre une épingle en grand. Pour identifier ces images, la plateforme analyse les métadonnées et utilise des classificateurs internes capables de repérer les contenus générés par IA, même sans marqueurs évidents.L'option "Voir moins"Une nouvelle fonctionnalité permet aux utilisateurs de réduire la quantité de contenus générés par IA qu'ils voient dans certaines catégories, comme la beauté et l'art.En cliquant sur le menu à trois points en bas à droite d'une épingle, on peut choisir de voir moins de contenus similaires, ce qui ajustera les recommandations futures.Rassurer sur la recherche de créativitéCes mesures répondent aux critiques des utilisateurs, notamment des artistes et designers, qui trouvent que les images générées par IA rendent difficile la recherche d'inspiration.Les nouvelles fonctionnalités visent aussi à offrir plus de transparence et de contrôle aux utilisateurs, tout en maintenant Pinterest comme une source fiable d'inspiration.Souhaitons que cela limite aussi la fougue des rois du prompt !Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, focus sur une décision judiciaire qui pourrait bouleverser le marché des bagues intelligentes. Enfin moi je préfère parler des bagues connectées.Voici que l'entreprise finlandaise Oura vient de remporter une première victoire juridique contre ses concurrents Ultrahuman et RingConn aux États-Unis.Et je vous explique tout cela en trois points.Pourquoi cette décision judiciaire ?Le 26 avril dernier, un juge de la Commission américaine du commerce international a conclu que les entreprises qui commercialisent les bagues connectées Ultrahuman et RingConn avaient enfreint les brevets déposés par Oura.Il faut dire que Oura est particulièrement regardant sur l'utilisation par la concurrence de ses technologies. L'an passé au lancement de la bague connectée de Samsung, la Galaxy Ring, un porte-parole de l'entreprise finlandaise avait commenté en disant être extrêmement vigilant sur les technologies utilisées par l'acteur coréen.Les technologies sous brevet en question incluent notamment le design à double coque, la batterie incurvée, ou encore l'intégration de capteurs de santé de nouvelle génération. Mais ce n'est pas tout.Le juge accuse Ultrahuman d'avoir falsifié des preuvesOui, au-delà de l'infraction aux brevets, le juge a pointé des pratiques douteuses de la part d'Ultrahuman. Il a notamment été révélé que l'entreprise avait falsifié des preuves concernant une usine de fabrication au Texas, en apposant son logo sur des installations tierces et en modifiant des documents internes.Cette tentative de tromperie a été sévèrement critiquée par le juge, qui a qualifié le PDG d'Ultrahuman de "non crédible" et a souligné un "manque de véracité" de l'entreprise.Quelles sont les conséquences de cette première décision pour le marché ?Si la décision finale, attendue dans les prochains mois, confirme cette décision de première instance, Ultrahuman et RingConn pourraient se voir interdire l'importation et la vente de leurs bagues aux États-Unis.Cela représenterait un coup dur pour ces entreprises, alors qu'Ultrahuman est en pleine levée de fonds de 120 millions de dollars pour soutenir son expansion.Et cela arrive même aux entreprises les plus puissantes. En janvier 2024, Apple avait du retirer le capteur d’oxygène sanguin de ses Apple Watch afin d’éviter qu’elles soient interdites à la vente. La raison ? Une violation de brevet revendiquée par l'entreprise Masimo. Depuis cette date, la fonctionnalité n'est pas reparue sur les montre d'Apple.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La publication des résultats trimestriels d'Apple la semaine dernière permet de faire le point sur la nouvelle politique douanière des Etats-Unis.Son PDG Tim Cook tire la sonnette d'alarme.L’entreprise s’attend à un choc de 900 millions de dollars dès le trimestre prochain. Voici ce qu’il faut retenir.Révision de la stratégie industrielleD'abord, les tensions commerciales entre les États-Unis et plusieurs pays, notamment la Chine, poussent Apple à revoir sa stratégie industrielle.Pour limiter les coûts liés aux droits de douane, Apple relocalise une partie de sa production. Résultat, la majorité des iPhones vendus aux États-Unis seront désormais fabriqués en Inde. Les iPads, Mac et AirPods viendront eux principalement du Vietnam.Cette relocalisation de la production des produits Apple a pour objectif de contourner les surtaxes imposées par les Etats-Unis aux produits importés de Chine.Une incertitude à partir de juin 2025Le second point, c'est que malgré cette réorganisation, l’incertitude reste grande. Tim Cook a indiqué ne pas pouvoir prédire l’évolution des tarifs douaniers au-delà du mois de juin.Car au mois de juin 2025, la suspension actuelle des « droits de douane réciproques » doit prendre fin.Ce flou complique les prévisions à moyen terme pour Apple, qui par ailleurs continue pourtant d’investir massivement sur le territoire américain. En 2025, plus de 19 milliards de dollars de puces seront achetés par Apple aux États-Unis, notamment en Arizona.Des doutes en Europe et la recherche de l'autonomie technologiqueEnfin, et c'est le troisième point, au-delà du commerce international, Apple fait aussi face un environnement économique et réglementaire incertain au-delà des foucades de Donald Trump.C'est le cas avec des changements réglementaires, notamment en Europe, du fait de la mise en place de la loi sur les marchés numériques, dite loi DMA. Elle impose plus d’ouverture à Apple, notamment sur l’App Store.Mais Apple travaille fort pour rester compétitif. Apple mise sur l’intelligence artificielle avec son service Apple Intelligence, qui semble stimuler les ventes de l’iPhone 16.Et la marque à la pomme développe aussi ses propres modems et puces pour gagner toujours plus en autonomie technologique.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, direction la French Tech, avec une annonce importante.La startup française Doctolib à encore réduit ses pertes en 2024 et vise la rentabilité cette année assure Les Echos.Voici ce qu’il faut retenir de la situation de la licorne française en trois points.La carte de la transparencePremier point, Doctolib joue enfin la carte de la transparence en publiant pour la première fois ses résultats financiers.Avec un revenu annuel récurrent de 348 millions d'euros, en hausse de 22,5 % sur un an, l'entreprise parvient à réduire son Ebitda négatif, passant de 87 à un peu moins de 54 millions d'euros.Il faut dire que Doctolib a levé beaucoup d'argent ces dernières années. Son dernier tour de table connu remonte à 2022 et s'élevait à 500 millions d'euros.Mais l'objectif est affiché. La société compte bien devenir rentable cette année. Il s'agirait d'une première depuis sa création en 2013.Le modèle économique reste centré sur les professionnels de santé99 % du chiffre d'affaires provient de la vente de logiciels aux soignants, médecins, kinés, chirurgiens, et seulement 1 % de la promotion de campagnes de santé publique.Alors pourquoi les praticiens achètent autant Doctolib ? Et bien parce que grâce à sa suite logicielle, Doctolib promet de réduire de 50 % le temps administratif des soignants. Et aussi d’augmenter de 20 à 30 % le nombre de rendez-vous possibles.Des chiffres qui permettent à Pierre Vergnes, le directeur financier de Doctolib, de, je cite, « tordre le cou à quelques fantasmes. Certains nous voient déjà comme l'équivalent d'un Gafam ou n'ont jamais compris exactement comment nos revenus sont créés ».Oui, Doctolib ce sont des revenus récurrents d'abonnement logiciel, pas de la publicité.L’innovation reste au cœur de la stratégie de la startupDoctolib investit massivement dans l'intelligence artificielle, avec une équipe de plus de 100 spécialistes, et prévoit de lancer une dizaine d'outils d'IA cette année.Par exemple, la société travaille sur la génération automatique de courriers médicaux ou encore un assistant téléphonique intelligent.En parallèle, la société souhaite aussi devenir un véritable compagnon de santé pour les patients grâce à des contenus personnalisés et vérifiés.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, on s'intéresse à une annonce stratégique de l'entreprise chinoise Huawei.Elle s'apprête à lancer ses propres alternatives aux cartes graphiques de Nvidia pour alimenter les infrastructures d'IA.Le travail de Huawei est fait sous contrainteD'abord, il faut bien comprendre que le travail de Huawei est fait sous contrainte. De nombreuses entreprises internationales subissent en effet des restrictions imposées par les Etats-Unis contre le marché chinois.Par exemple, le géant de l'infrastructure d'IA Nvidia ne peut pas véritablement vendre ses puces d'IA en Chine. C'est dans ce contexte que Huawei riposte.Dès ce mois de mai, l'entreprise lance ses propres serveurs et cartes équipés du processeur maison Ascend 910C.Cette puce est moins puissante que la puce H100 de Nvidia, donc la commercialisation est interdite en Chine par les Etats-Unis.Mais intégré dans des superclusters de calcul, ces puces sont capables de dépasser les performances des derniers modèles de Nvidia.Mieux, cet été, Huawei prévoit de frapper encore plus fort avec une nouvelle puce, nommée Ascend 920. Et cette puce est censée rivaliser directement avec le célèbre H100 de Nvidia.Des performances impressionnantes. mais une consommation élevéeSecond point, il faut noter que la puce Ascend 910C propose des performances impressionnantes. Mais sa consommation est élevée.Le GPU Ascend 910C atteint une puissance de 780 TeraFLOPS. C’est environ 60 % des capacités d'une puce H100. Mais Huawei compense en multipliant le nombre de processeurs dans ses serveurs AI CloudMatrix 384. Résultat : une vitesse de calcul 1,7 fois supérieure au dernier cluster Nvidia !Petit bémol, la consommation électrique explose, avec 559 kilowatt heure, contre seulement 145 pour Nvidia.Le mystère de la fabricationEnfin, il faut noter que la manière dont Huawei est parvenu à fabriquer cette nouvelle puce est un mystère.En effet, une question intrigue. Comment Huawei parvient-il à produire des puces aussi avancées malgré l'embargo imposé par les américains sur les équipements européens de fabrication de puces, dont le néerlandais ASML.Une enquête révèle que des circuits auraient été fabriqués en secret via l'entreprise TSMC, à Taïwan, à travers un réseau complexe de courtiers et d'intermédiaires. Washington menace même TSMC d'une amende record de 1 milliard de dollars pour avoir indirectement travaillé pour Huawei.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un développement important dans le procès Google qui a lieu en ce moment aux Etats-Unis. La grande question est qui donc va croquer Chrome, le navigateur internet de l'entreprise accusée de position monopolistique.Yahoo, OpenAI et Perplexity sont désormais dans les starting blocks pour racheter le navigateur de bureau et mobile, qui domine le marché.Alors pourquoi cet intérêt soudain pour l'une des technologies les plus dominantes du web ? Voici les trois points à retenir.Des conséquences majeures pour GoogleL'entreprise fait face à un procès antitrust aux États-Unis pour abus de position dominante dans la recherche en ligne.Le ministère de la Justice estime que Google empêche la concurrence en entretenant un monopole. Une des solutions envisagées par les autorités, une solution radicale, serait de forcer Google à vendre Chrome.Bien sûr, cette décision pourrait avoir des conséquences profondes sur l'ensemble du secteur. A commencer par aiguiser les appétits d'OpenAI et de Yahoo.Plusieurs acteurs intéressés par un rachat de ChromeFace à cette possibilité de démantèlement, plusieurs acteurs du secteur se montrent en effet intéressés par un éventuel rachat de Chrome.Yahoo a exprimé son intérêt pour acquérir le navigateur, le qualifiant de "stratégique" pour l'avenir du web. Et si Yahoo met la main sur Chrome, il s'agirait d'une très surprenante revanche. Il y a des années en effet, c'est Yahoo qui dominait le monde de la recherche en ligne, avant de se faire damer le pion par Google.Mais OpenAI, la société derrière ChatGPT, est aussi intéressée. Lors du procès, son directeur des produits, Nick Turley, a confirmé sa volonté d'acquérir Chrome, afin d'intégrer davantage de capacités d'intelligence artificielle à l'expérience de navigation.Si OpenAI s'empare de Chrome, il s'agirait alors d'une véritable passation de pouvoir. Jugez plutôt : la jeune pousse s'emparerait du joyau de Google alors que ce même Google patine depuis des mois dans ses efforts de concurrencer ChatGPT sur l'IA générative.Une véritable bataille à venir pour dominer le webMais le plus important, c'est que ces manœuvres préfigurent d'une véritable bataille à venir pour dominer le web dans les années à venir. Cette affaire n'est pas qu'une simple question financière. Les ambitions derrière ce rachat sont énormes.Perplexity, une autre startup d'IA qui rêve de s'emparer de Chrome, et OpenAI voient le navigateur un vecteur essentiel pour distribuer leurs technologies de recherche à base d'IA.La concurrence pour ce rachat sera rude, surtout que Google n'a pas dit son dernier mot.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si vos données et vos serveurs étaient hébergées dans le métro parisien et le RER ?Connect Grand Paris, une filiale de la RATP, la Régie autonome des transports parisiens, lance une nouvelle offre d'hébergement nommée Edge Hosting.Qu'est-ce que cette solution a à offrir ? Voici trois points clés à retenir.65 gares du Grand Paris Express deviennent des datacentersD'abord, la promesse du fournisseur est d'assurer proximité et donc optimisation des performances. Et voici comment.Les salles serveur qui vont accueillir les données des clients sont situées dans 65 gares du Grand Paris Express, c'est à dire les 5 nouvelles lignes de RER qui doivent être construites pour 2030.Par ailleurs, l’« Edge Hosting » repose sur une infrastructure réseau reliée par la fibre optique.De quoi réduire la latence et donc de garantir une meilleure réactivité. Oui parce que le terme Edge fait référence à la notion de mise à proximité des clients de la puissance de calcul.Souveraineté et sécurité des donnéesEnsuite, la RATP promet souveraineté des données et sécurité.L'« Edge Hosting » est 100 % français et conforme aux normes européennes assure l'hébergeur.Au delà de la sécurité physique et de l'hébergement sur le territoire national, ce modèle garantit, dit la RATP, une disponibilité continue, et avec une garantie de rétablissement, on dit GTR, en moins de 4 heures.Flexibilité et sur-mesureEnfin, la promesse est aussi de faire de la flexibilité et du sur-mesure.L’offre s’adapte aux besoins spécifiques des opérateurs Télécom, des PME et ETI, des ESN et des collectivités locales d’Île-de-France, promet la RATP.Côté flexibilité, l'hébergeur promet des des solutions modulables, comme des baies personnalisables et des alimentations flexibles, mais aussi côté réseau des services complémentaires comme la Fibre Optique Noire ou la connectivité Ethernet.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ça y est, les agents d'intelligence artificielle entrent dans la salle de classe.Aux Etats-Unis, la société Kira AI vient de lancer une toute nouvelle plateforme d’apprentissage personnalisée pour les élèves du primaire et du secondaire.Alors l'IA va-t-elle devenir un assistant à part entière dans les écoles. Je vous explique tout ceci en trois points.Une plateforme 100 % IAD'abord, l'initiative dont je vous parle est une plateforme 100 % IA, mais conçue spécifiquement pour l’école.Contrairement à d'autres outils qui ajoutent de l’IA sur des systèmes déjà existants, Kira intègre l’intelligence artificielle directement dans chaque étape du parcours éducatif.Planification des cours, gestion administrative, aide à la notation ou encore suivi des progrès des élèves, l'ensemble de la vie pédagogique est pris en compte par la plateforme. Le but est d'accompagner les élèves sur mesure, et de libérer du temps pour les enseignants.Une réponse aux défis des enseignantsCar cette IA se veut avant tout une réponse aux défis des enseignants.Kira promet d’aider les enseignants à éviter l’épuisement professionnel. Comment ? Grâce à des agents capables de corriger automatiquement les devoirs, de vérifier le plagiat, et même de détecter les élèves en difficulté.L’enseignant peut alors intervenir plus rapidement, sans se noyer dans la paperasse. Le résultat espéré est de parvenir à des classes plus équilibrées et donc à des élèves mieux suivis.Cette technologie est déjà à l'essaiEnfin, et c'est peut être le plus intéressant, cette technologie est déjà à l'essai.Kira est déjà utilisée dans certaines écoles du Tennessee, un état des Etats-Unis.Des enseignants en informatique, la première discipline ou la solution a été déployée, affirment y gagner des heures précieuses tout en améliorant les résultats de leurs élèves. Et Kira n’en reste pas là. La plateforme s’ouvre désormais aux matières littéraires et aux sciences humaines.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, nous explorons l'ascension spectaculaire de ChatGPT Search en Europe et les défis réglementaires qui l'accompagnent.D'abord, il faut noter une croissance fulgurante pour ChatGPT Search, qui est l'outil de recherche en ligne du chatbot d'IA générative d'OpenAI, le très célèbre ChatGPT.L'engouement des EuropéensJugez plutôt : en l'espace de six mois, ChatGPT Search a quadruplé son nombre d'utilisateurs actifs mensuels dans l'Union européenne. Ces utilisateurs sont passés d'un peu plus de 11 millions à un peu plus de 41 millions en à peine deux trimestres.Cette progression rapide reflète l'engouement des Européens pour une recherche en ligne plus naturelle et conversationnelle, contrastant avec les méthodes traditionnelles surchargées de publicités et sont les résultats sont souvent illisibles.Mais cette appétence des européens pour ce nouvel outil de recherche intéresse désormais les régulateurs européens qui encadrent les activités numériques en Europe dans le cadre du Digital Services Act.ChatGPT Search s'approche du seuil des 45 millions d'utilisateurs mensuelsCar avec l'explosion de l'usage de cet outil de recherche en France et en Europe, ChatGPT Search s'approche du seuil des 45 millions d'utilisateurs mensuels. Et au-delà de ce seuil, ce service numérique serait classé en Europe comme une "très grande plateforme en ligne".Cette catégorie définie par le Digital Services Act de l'UE implique des obligations, comme des audits externes, de la transparence algorithmique, ou encore le partage de données avec les chercheurs.Et en cas de non-conformité, OpenAI pourrait faire face à des amendes allant jusqu'à 6 % de son chiffre d'affaires mondial.La fiabilité des résultats reste un défi majeurEnfin, il faut noter que la fiabilité des résultats reste un défi majeur pour l'outil de recherche en ligne d'OpenAI.Oui, malgré sa popularité, ChatGPT Search présente des lacunes en matière de précision. Une étude récente montre que 67 % des résultats de recherche sont incorrects ou mal attribués.Cette tendance à fournir des réponses erronées, souvent avec assurance, soulève des préoccupations quant à la fiabilité de l'outil, en particulier dans un contexte où la désinformation prospère.Malgré cela, ChatGPT Search grignote des parts de marché. En septembre 2024, 8 % des internautes préféreraient utiliser ChatGPT plutôt que Google comme moteur de recherche principal. Mais pour le moment, Google reste le roi incontesté de la recherche en ligne. Simplement, on peut se demander maintenant jusque à quand.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un petit mystère qui nous vient des Etats-Unis. Souvenez-vous. En janvier dernier, lors de la prise de pouvoir du nouveau président Donald Trump, tout le gratin des Gafam était présent, de Jeff Bezos à Mark Zuckerberg. Ils avaient même payé pour être là. Et leur espoir bien sûr était de voir la nouvelle administration se montrer bienveillante à leur endroit.Et patatra, rien ne se passe comme prévu. Les autorités américaines mettent la pression en ce moment même via des procès contre Google et Meta. Ces entreprises font face à des procès antitrust majeurs. Commençons par ce qui arrive à Google.Google sous le risque d'un démantèlementLe Département de la Justice américain accuse l'entreprise d'entretenir un monopole illégal sur la recherche en ligne. Et les mesures envisagées pour faire cesser cela sont tout à fait radicales.Il pourrait s'agir de la vente forcée du navigateur Chrome, qui génère environ 35 % des recherches. Ou encore la fin des accords d'exclusivité avec des fabricants d'appareils qui mettent en avant le moteur de recherche de Google sur leurs machines.Car le ministère de la justice américain estime que ces pratiques renforcent indûment la position dominante de Google.Meta sous pressionEt dans le même temps, Meta est mis sous pression pour ses acquisitions passées dans le monde des réseaux sociaux.Meta est en effet poursuivi par la Federal Trade Commission pour ses rachats d'Instagram en 2012 et de WhatsApp en 2014.La FTC argue que ces acquisitions visaient surtout à éliminer la concurrence. Là aussi de quoi créer un monopole sur les réseaux sociaux. Et des courriels de Mark Zuckerberg, cité par l'accusation, révèlent des préoccupations sur la cannibalisation de Facebook par Instagram, et une volonté de contrôler ces plateformes pour construire un monopole.Les Gafam se sont-ils acheté de l'influence pour rien ?Alors, tout cet argent dépensé par les Gafam pour soutenir Trump n'a-t-il servi à rien ?Malgré des dons importants des dirigeants de la tech au comité d'investiture de Donald Trump, force est de constater que l'administration actuelle maintient une ligne dure contre les monopoles technologiques.Andrew Ferguson, le président de la FTC, a déclaré que son rôle est de je cite "protéger les Américains des monopoles et des fraudes", et ce indépendamment des affiliations politiques des entreprises concernées. De plus, Gail Slater, nommée à la tête de la division antitrust du Département de la Justice, a exprimé son intention de s'attaquer aux pratiques anticoncurrentielles, notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on parle d’une petite révolution attendue du côté de l'opérateur Free Mobile avec l’arrivée imminente de la version du système d'exploitation iOS 18.5 sur iPhone.Une mise à jour qui pourrait bien simplifier la vie de nombreux abonnés. Elle permettra enfin de transformer une carte SIM physique en carte SIM virtuelle et embarquée, que l'on nomme eSIM. Et ce en quelques clics seulement. Je vous explique tout cela en trois points.Free Mobile a pris son tempsPremier point, Free Mobile a pris son temps.À partir de l'iPhone 14, commercialisé en 2022, Apple a complété l'emplacement de la carte nano SIM par la technologie eSIM.Mais côté Free, si l’eSIM est proposée aux nouveaux clients depuis fin 2020, il fallait jusqu’ici débourser 10 € pour passer de la SIM physique à sa version dématérialisée.Conversion automatique d’une carte SIM en eSIMMais ça, c’était avant. Avec iOS 18.5, Apple introduit deux fonctionnalités clés que Free semble prêt à activer.D'une part, le transfert rapide d’eSIM. Mais surtout la conversion automatique d’une carte SIM en eSIM, et ce directement depuis les réglages de l’iPhone.La promesse de l'opérateur, c'est que l’opération sera ultra simple. Il suffira d’aller dans la section Réglages puis Données cellulaires pour choisir l’option “Convertir en eSIM”.Plus besoin donc de passer par le service client ou de patienter pour recevoir une nouvelle carte. Le tout sera fait en quelques secondes, de manière fluide, directement sur l’appareil.Démocratiser l’eSIMEt enfin, troisième point, cette nouveauté pourrait bien démocratiser l’eSIM.Elle permet non seulement un gain de place dans les smartphones – un avantage crucial pour intégrer des composants plus performants – mais elle rapproche aussi Apple de son objectif : proposer un jour des iPhone 100 % eSIM à l’échelle mondiale, comme c’est déjà le cas aux États-Unis.D’ailleurs, Free Mobile rejoint Orange et SFR qui offrent déjà ces options, laissant Bouygues comme le dernier opérateur majeur à ne pas encore suivre le mouvement.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on parle d’un tournant décisif pour les iPhones d'Apple.La marque à la pomme serait enfin prête à se lancer dans le grand bain des smartphones pliants.Un projet qui mijote depuis des années, mais qui semble avoir franchi une étape clé avec l’aide inattendue de son concurrent Samsung.Une décision rare pour AppleApple aurait en effet choisi Samsung Display comme fournisseur exclusif pour les écrans OLED pliables de son futur iPhone.Une décision rare pour Apple, qui aime en général diversifier ses partenaires pour éviter toute dépendance.Mais là, pas le choix. Samsung serait tout simplement le seul à avoir réussi à produire des écrans pliables avec un pli presque invisible. Et c'est justement sur ce défi technique qu'Apple s'est longtemps cassé les dents dans la course au smartphone pliable.Les premiers prototypes fabriqués en févrierLe pli disgracieux au centre de l’écran, longtemps pointé du doigt sur les Galaxy Z Fold, les smartphones pliables de Samsung, aurait été quasiment éliminé grâce à des mois de travail entre Samsung Display et Amphenol, un spécialiste des charnières qui collabore aussi avec Apple.Résultat, les premiers prototypes fabriqués en février auraient enfin convaincu Cupertino.Apple mise donc sur une fiabilité technologique maximale… quitte à écarter des partenaires historiques comme LG ou BOE.Un prix hors norme, même pour un produit ApplePour le reste, l’iPhone pliable viserait clairement le très très haut de gamme. Et serait disponible en 2026.Sur la partie caractéristique, le smartphone serait équipé d'un écran OLED de 7,8 pouces une fois ouvert, et d'un écran secondaire de 5,5 pouces. Le capteur Face ID sous l’écran serait lui encore en phase de test.Côté prix, accrochez-vous. Il pourrait grimper entre 2 100 et 2 300 dollars. C’est environ 1 000 dollars de plus qu’un iPhone Pro Max, et 400 dollars au-dessus d’un Galaxy Z Fold 6. Surtout, Apple vendant ses smartphones bien plus cher en Europe qu'aux Etats-Unis, le prix des iPhones dans les Apple Store français devrait taquiner sans peine les 3000 euros.Un tarif qui s’explique par le positionnement ultra premium d’Apple, et par l’espoir que l’intégration logicielle avec iOS fasse la différence.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, focus sur la numérisation des services bancaires avec une plongée dans le tout nouveau rapport Digital Banking Experience Report 2025 signé Sopra Steria.Cette étude permet de mieux comprendre les grandes tendances qui redessinent l’expérience bancaire numérique.Le levier stratégique de la gestion des finances des clients en ligneLe document met avant tout l’accent sur une idée simple mais puissante. La capacité d’une banque à faciliter en ligne la gestion des finances de ses clients est devenue un levier stratégique et un avantage concurrentiel.Par exemple, Plus d’une banque sur deux enrichit ses services numériques pour aider les clients à mieux piloter leur budget.Ce sont ces actions stratégiques qui permettent aux banques de renforcer l’engagement et de fidéliser ses clients.Les modalités de paiement évoluent rapidement vers le numériqueLe second point c'est que les modalités de paiement évoluent rapidement vers le numérique.Le digital gagne du terrain partout en Europe, avec des taux d’adoption records, comme en Allemagne ou en Italie.Les banques misent sur les portefeuilles numériques, les offres de Buy Now, Pay Later, mais doivent aussi affronter des enjeux croissants de fraude. Et c'est cela qui les pousse à augmenter leurs budgets de cybersécurité.L’IA générative s’invite dans les parcours clientsEnfin, le troisième élément clé, c'est que l’IA générative s’invite dans les parcours clients.Elle permet aux banques d’améliorer leurs processus de conformité, de lutter contre la fraude et de personnaliser l’expérience utilisateur.Ainsi, plus de 60% des établissements bancaires s’attendent à augmenter de 10% ou plus leurs investissements dans l'IA générative. Mais attention, des questions éthiques et réglementaires subsistent.Parmi les autres enseignements du rapport, on trouve aussi la montée en puissance de offres de crypto-monnaies, surtout les stablecoin et le bitcoin, l’importance critique de la protection des données dans un contexte d’Open Banking, et l’intégration des critères ESG dans les offres bancaires.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on s’intéresse à une initiative d’OpenAI qui pourrait bien redéfinir la manière dont on évalue les modèles d’intelligence artificielle dans les secteurs professionnels.Il s'agit du programme OpenAI Pioneers.Des évaluations de modèle pour l'instant trop généralistesPremier point, OpenAI fait le constat que les évaluations actuelles de la performance des IA sont bien trop généralistes.Jusqu’ici, chaque lancement de modèle d'IA comme Llama de Meta, ChatGPT d'OpenAI ou Claude d'Anthropic s’accompagne de tests de performance standardisés.Mais ces tests ne reflètent pas les besoins spécifiques des industries comme la santé, le droit ou la finance.OpenAI veut donc combler ce vide en créant, avec l’aide des entreprises clientes, des critères d’évaluation sur mesure pour chaque secteur.Co-construction de benchmarks sectorielsVous l'aurez compris, OpenAI ne va pas faire cela tout seul. Le programme Pioneers implique une collaboration directe entre les chercheurs de la société et les entreprises participantes.Ensemble, ils vont co-construire des benchmarks sectoriels et adapter les modèles d’IA aux besoins métiers. Il s’agit donc d’un double objectif. D'une part instaurer une meilleure confiance du public envers ces systèmes, et aussi affiner la technologie.Le Reinforcement Fine-Tuning comme outil d'affinageEt ce travail sur la technologie est le troisième point important. Car le programme va utiliser une technique nommée le Reinforcement Fine-Tuning. Cette technique, abrégée en RFT, permet d’ajuster les modèles en fonction de cas d’usage bien précis.OpenAI aidera les entreprises à mettre en œuvre cette méthode, puis les accompagnera dans leur déploiement à grande échelle.En clair, OpenAI veut passer d’une IA généraliste à une IA vraiment utile pour les professionnels, en mettant en place un cadre d’évaluation robuste et adapté à chaque métier.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on parle d’un sujet aussi crucial que technique.Il s'agit de l’explosion de la consommation électrique des centres de données dopée par l’intelligence artificielle.Le premier rapport de l’Agence internationale de l’énergie sur l'IA, publié le 10 avril, tire la sonnette d’alarme.La demande électrique est en train d'exploserPremier point, la demande électrique est en train d'exploser.En 2024, les datacenters représentaient environ 1,5 % de la consommation mondiale d’électricité.Mais d’ici 2030, ce chiffre pourrait grimper à près de 3 %. Oui c'est le double, mais surtout il s'agit de l’équivalent de la consommation actuelle du Japon.L’essor fulgurant de l’IA générativeEt la raison de cette croissance incroyable, c'est l’essor fulgurant de l’IA générative, qui demande des capacités de calcul gigantesques.Résultat, la consommation d’électricité des datacenters pourrait passer d'un peu plus de 400 à près de 950 térawattheures en six ans. C’est tout à fait colossal.Les États-Unis, l’Europe et la Chine représentent déjà 85 % de cette consommation, et la croissance se concentrera surtout aux États-Unis.Un défi énergétique mais également écologiqueBien sûr, il s'agit d'un défi énergétique mais également écologique.Jugez plutôt, un seul centre de données de 100 mégawatts consomme autant qu’une agglomération de 100 000 foyers. Et demain, les plus grands centres de données atteindront une consommation vingt fois supérieure.Cela pose aussi un vrai problème de capacité du réseau électrique.Et côté émissions, la facture grimpe aussi. On passerait de 180 à 300 millions de tonnes de CO2 produites d’ici à 2035.Attention aux "effets rebond"Reste que cette explosion de l'IA pourrait aussi être porteuse d'opportunités.Si l’intelligence artificielle risque de faire bondir la demande d’énergie, elle pourrait aussi améliorer l’efficacité des réseaux. Et également réduire d’autres émissions. Comment ? Grâce à l’optimisation des systèmes.Mais l’AIE reste prudente. L’IA n’est pas une baguette magique dit l'organisation. Sans politiques publiques ambitieuses, les gains pourraient être annulés par les fameux "effets rebond", comme une surconsommation liée à la baisse des coûts.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y a quelques années le monde du numérique bruissait d'un terme anglo-saxon qui faisait saliver fournisseurs, société de services informatique et responsables de collectivités territoriales. Ce terme, c'était celui de smart city. La promesse de ces villes intelligentes étaient multiples, allant d'une meilleure sécurité urbaine à une meilleure efficacité de la dépense publique.Séduite, la ville de Toronto a confié en 2019 les clés du camion à Google. De quoi refroidir le secteur un an plus tard. Pourquoi ? Parce que Google avait fait main basse sur les données de la ville. Depuis, les promoteurs de la smart city se font plus discrets.Sauf Jacques Priol. Cet expert de la donnée publique conseille les collectivités territoriales sur leurs projets de territoires connectés. Des projets que l'on croise en France dans des villes comme Dijon ou Angers.Nous l'avons rencontré.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un projet ambitieux de l’Union européenne.Il s'agit de se libérer des géants américains et chinois du paiement, comme Visa, Mastercard, PayPal ou encore AliPay du côté de l'Empire du Milieu.Se passer des réseaux de paiement non européensPremier point, à l'heure de la guerre commerciale et tarifaire, il semble que les autorités européennes jugent que la dépendance aux entreprises étrangères spécialisées dans l'intermédiation du paiement est problématique.Et voici un exemple très concret pour comprendre ce qui chiffonne l'Europe.À chaque fois que vous utilisez votre carte Visa ou que vous réglez un achat via PayPal, vous passez par des réseaux qui ne sont ni européens ni souverains.Ces services sont américains, ou chinois dans le cas d’AliPay.C'est cette situation qui commence sérieusement à inquiéter Bruxelles, surtout dans un contexte de tensions géopolitiques et commerciales.La BCE prend les devantsEt c'est plus précisément la BCE, la Banque Centrale Européenne, qui prend les devants.Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale, a exprimé clairement sa volonté de bâtir une alternative européenne.L’objectif est de proposer un système de paiement local, sécurisé et indépendant, capable de concurrencer les géants actuels. Ce serait, selon ses mots, "un pas de plus vers l’indépendance économique de l’Europe".Vers un portefeuille numérique unifié en EuropeMais, et c'est le troisième point, se passer de Visa ou Mastercard n'est qu'un aspect de cette volonté d'indépendance européenne.Concrètement, l’Union européenne planche aussi sur un portefeuille numérique unifié.Celui-ci pourrait centraliser, sur nos smartphones, des documents comme la carte d’identité, le permis de conduire, mais aussi des moyens de paiement.Cette dynamique est déjà à l'œuvre en France où il est désormais possible de dématérialiser sur son smartphone sa carte d'identité, sa Carte Vitale, et prochainement son permis de conduire.Mais portée à l'échelle européenne, cette brique technologique pourrait accélérer l’intégration économique au niveau du Vieux Continent. Et rendre plus indépendant encore les européens des entreprises américaines et chinoises, qui proposent déjà des outils de stockage de documents dématérialisés.D’après les estimations du service de recherche du Parlement européen, une telle initiative pourrait générer jusqu’à 2800 milliards d’euros de PIB d’ici 2032.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Voici une nouvelle norme de connectique qui pourrait rebattre les cartes des ports cachés derrière vos écrans et sur le côté de vos ordinateurs portables. Oui, ce nouveau câble pourrait bien faire de l’ombre aux protocoles HDMI et DisplayPort, voire même au Thunderbolt.Son nom ? Le GPMI, pour General Purpose Media Interface. Et c’est la Chine qui le propose. Mais au delà de ce nouveau nom, c'est sa fiche technique qui impressionne.Le couteau suisse de la connectiqueLe GPMI, c’est un peu le couteau suisse de la connectique. Il propose une bande passante allant jusqu’à 192 Gigabits par seconde, soit quatre fois celle du HDMI 2.1. Et sa puissance peut grimper jusqu’à 480 watts.Conséquence, il pourrait remplacer à lui seul le HDMI, le USB-C, le DisplayPort et le Thunderbolt.Concrètement, il peut faire transiter de la vidéo 8K, alimenter un ordinateur portable haut de gamme, et transférer des données. Et tout cela avec un seul et même câble.Deux formats pour deux usagesMais le GPMI est tout de même décliné en deux formats pour correspondre à deux usages.La première version, appelée GPMI Type-C, utilise le même connecteur que l’USB-C. Il a une bande passante de 96 Gigabits par seconde et une puissance jusqu’à 240 watts.La seconde version, le GPMI Type-B, mise lui sur un connecteur propriétaire. Il sera probablement destiné aux usages professionnels ou industriels. Mais avec ses 192 Gigabits par seconde et ses 480 watts de puissance, c’est une véritable autoroute pour les données et l’énergie qui alimente les machines.Des ambitions géopolitiquesEnfin, et c'est peut être le plus important dans cette annonce, ce nouveau standard chinois affiche clairement des ambitions géopolitiques. Car derrière ce câble se cache aussi une stratégie.En développant leur propre norme, plus de 50 entreprises chinoises, réunies au sein de l’alliance SUCA, cherchent à se libérer de la domination des standards occidentaux. C’est aussi un moyen de soutenir leur industrie de la vidéo 8K.Mais attention, si le GPMI est prometteur, il reste aujourd’hui cantonné à la Chine. Et avec des normes européennes de plus en plus strictes, son adoption à l’international est loin d’être assurée.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, penchons-nous sur l'impact potentiel des nouvelles taxes douanières américaines sur le prix de votre prochain iPhone.La récente annonce de l'administration Trump concernant l'imposition de droits de douane supplémentaires inquiète en effet les clients grand public mais aussi les professionnels du secteur technologique.Explosion des taxes douanièresLes États-Unis ont instauré des tarifs de 54 % sur les importations en provenance de Chine.Et c'est en Chine que 90 % des produits Apple sont assemblés.Des droits de douane supplémentaires de 26 % et 46 % ont également été imposés respectivement à l'Inde et au Vietnam. Et ces deux autres pays sont très importants dans la chaîne de production d'Apple.Une hausse significative des coûts de production pour AppleCes augmentations tarifaires pourraient entraîner une hausse significative des coûts de production pour Apple.Si l'entreprise décide de répercuter ces coûts sur les clients, le prix de l'iPhone 16 Pro Max pourrait atteindre jusqu'à 2 300 dollars, selon certaines estimations.La tentation du VietnamPour atténuer l'impact de ces tarifs, Apple envisage plusieurs stratégies. Notamment le transfert d'une partie de sa production vers l'Inde et le Vietnam.Pourquoi ? Parce que ces pays sont plus susceptibles d'obtenir des exemptions tarifaires.L'analyste spécialisés dans l'économie d'Apple Ming-Chi Kuo estime que si la production en Inde atteint 30 % de l'approvisionnement mondial d'Apple, l'impact négatif sur les marges brutes d'Apple pourrait être réduit à environ 1 à 3 %.Guerre de tranchée commerciale entre américains et européensReste une très grande inconnue pour les clients français et européens d'Apple. Des clients qui sont d'ors et déjà fort maltraités par Apple. Jugez plutôt : l'iPhone 15 est vendu aux Etats-Unis, conversion effectuée, à 637 euros. En France il vous est vendu au tarif de 869 euros, soit 232 euros en plus.Et la guerre de tranchée commerciale qui débute entre américains et européens pourrait encore renchérir ce prix.De quoi faire véritablement exploser le prix des smartphones en France. A moins d'un retournement spectaculaire de situation. Un de plus.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Comments (1)

Adam zampa

Épisode incroyable qui est !! Découvrez maintenant plus sur le calculateur de TVA https://kdvhesaplamalar.com.tr/

Oct 31st
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