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Fringale

Author: Fringale

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Bienvenue sur « Fringale », le podcast de la Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne. «Fringale » parce que la bibliothèque est le lieu de tous les délices, qu’elle répond à nos envies (voraces) d’imaginaires, d’émotions et de savoirs. Au programme : des créations sonores originales, des interviews sur les collections patrimoniales et des propositions liées aux évènements de la BCUL.
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24 Episodes
Reverse
Nsaku Ne Vunda, personnage inspiré du réel, naît vers 1583 aux abords du fleuve Kongo. Orphelin élevé par des missionnaires, il devient prêtre et est envoyé comme ambassadeur à Rome par son roi. Il ignore que son périple vers l’Europe passera par le Nouveau Monde et que le bateau sur lequel il s’apprête à embarquer est chargé de personnes réduites en esclavage. Introduction : Christine Le Quellec Cottier – Création sonore : M2CR – Jingle : Stéphane Blok – Enregistrement intro et mixage : Wagcom – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne Wilfried N’Sondé, « Un océan, deux mers, trois continents », 2018 © Actes SudHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Album sans famille » est un corpus d’images décrites où le photographe David Gagnebin-de Bons tente de reconstruire un lien d’apaisement et d’espoir avec le monde. Dans une langue riche et jalonnée d’indices, le récit fait émerger des scènes définitives et sensorielles. Introduction et réalisation : Chloé Dragna – Lecture : Marie Diologent – Jingle : Stéphane Blok – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne David Gagnebin-de Bons, « Album sans famille », Lausanne, art&fiction, 2022 © art&fictionHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pierrine Poget prend pour objet les carnets de rapport tenus entre 1952 et 1955 par la Sœur principale de l’Hôpital de Loëx, dans le canton de Genève. Par son écriture subtile, elle redouble le soin qu’a su déployer la religieuse auprès du petit monde qui l’entoure, et restitue par le contraste des temps, par une adresse pleine d’intelligence et de sensibilité à Sœur Lucie, toute la valeur de cette fondamentale présence à l’autre, la valeur de cette attention qui donne sens aux relations humaines. Introduction et réalisation : Chloé Dragna – Lecture : Marie Diologent – Jingle : Stéphane Blok – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne Pierrine Poget, « Carnets d’une veilleuse », Genève, MētisPresses, 2024 © MētisPressesHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C’est dans le cadre du Festival Histoire et Cité que la BCU Lausanne, co-organisatrice de l’édition lausannoise, a reçu l’autrice et artiste plasticienne française, Claudie Hunzinger, le 5 avril 2025. La thématique développée par le festival en 2025 est Animal. Et qui d’autre que cette femme exceptionnelle pour parler d’ensauvagement et de la limite poreuse entre humains et animaux ?La rencontre débute par une lecture de la metteuse en scène et comédienne Anne-Cécile Moser, qui lit des extraits tirés des trois derniers romans de Claudie Hunzinger : « Les grands cerfs », paru en 2019, « Un chien à ma table », Prix Fémina 2022 et « Il neige sur le pianiste » paru en 2024, tous 3 aux Editions Grasset. Vient ensuite la rencontre avec l’autrice, à qui Alexandra Weber Berney, médiatrice culturelle à la BCU Lausanne, a eu le plaisir de poser quelques questions avant de laisser la parole au public. Introduction : Alexandra Weber Berney – Jingle : Stéphane Blok – Mixage & enregistrement : Wagcom production – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne Claudie Hunzinger, « Les grands cerfs », « Un chien à ma table », « Il neige sur le pianiste, © Editions GrassetHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entre les deux rives d’un lac profond, Julien Burri révèle, dans ce récit envoûtant, le bouleversement de la séparation amoureuse. Un après-midi d’été, le narrateur traverse le lac à la nage et un autre homme, aimé, le regarde s’éloigner depuis le rivage. Commence alors une quête nourrie par la mémoire du cœur et les mouvements souterrains de la nature. Introduction et réalisation : Chloé Dragna – Lecture : Marie Diologent – Jingle : Stéphane Blok – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne Julien Burri, « La double nuit du lac », Lausanne, Editions La Veilleuse, 2023 © Editions La VeilleuseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Poète, critique d’art, traductrice, Édith Boissonnas (1904-1989) a laissé une œuvre impertinente qui cherche continuellement dans le langage les attaches de l’élémentaire. Elle adresse plus de 600 lettres d’amour, entre 1938 et 1968 à Jean Paulhan, directeur de la « Nouvelle Revue française », son amant et mentor. Introduction et réalisation : Chloé Dragna – Lecture : Marie Diologent – Jingle : Stéphane Blok – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne Dominique Kunz Westerhoff, Daniel Maggetti et Muriel Pic (dir.), « Édith Boissonnas. L’écriture à l’état brut », Genève, MētisPresses, 2019 © MētisPressesHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Peu de textes témoignent avec autant de force de l’expérience de l’internement et du poids de l’angoisse. Par une écriture lyrique et limpide, puissante et à vif, Crisinel mène le lecteur dans la prison hallucinée de son propre chaos. « Alectone »nous met aux prises avec la folie, son impact sur la réalité, sa beauté et sa tragédie. Introduction et réalisation : Chloé Dragna – Lecture : Marie Diologent – Jingle : Stéphane Blok – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne Edmond-Henri Crisinel, « Alectone », Editions Allia, 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans les courts récits d’Adelheid Duvanel, véritables miniatures, tout est là, dès le début, dense, compact, ramassé. Tout se passe comme si l’on se trouvait en présence de petits instantanés photographiques, de tranches de vie dont l’interprétation serait à rechercher dans le hors champ, le non-dit. À vies minuscules textes miniatures, où prose et poésie s’entremêlent dans une chorégraphie d’une poignante intensité. Introduction et réalisation : Chloé Dragna – Lecture : Marie Diologent – Jingle : Stéphane Blok – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne Adelheid Duvanel, « La Maison disparue », Saint-Denis, éditions Corti, 2023 © éditions CortiHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le roman raconte les aventures d’Ismaël, marin embarqué sur le baleinier « Pequod » dirigé par le capitaine Achab. Celui-ci est obsédé par Moby Dick, un cachalot blanc géant qui lui a arraché sa jambe lors d’une expédition passée. Depuis, il n’a qu’une idée en tête : chasser et tuer l’animal. La création sonore est introduite par Boris Vejdovsky, maître d’enseignement et de recherche en littérature et culture américaine à l’UNIL, qui discute notamment de la traduction du texte par Philippe Jaworski. En collaboration avec le Centre de traduction littéraire de Lausanne Introduction : Camille Lüscher et Alexandra Weber Berney – Interview : Francesco Biamonte – Création sonore : M2CR – Jingle : Stéphane Blok – Mixage : Adrien Hoffet – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne Herman Melville, « Moby-Dick ou le Cachalot », éditions et trad. de l’anglais (Etats-Unis) par Philippe Jaworski © Editions GallimardHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une enfant soupçonnée de sorcellerie d'une part, l'évocation de la nature magique d'un Valais à la fraîcheur et à la sauvagerie primitives de l'autre : « Emerentia 1713 » figure parmi les pages les plus émouvantes que Corinna Bille ait écrites, « véritablement chair de ma chair » commentait l'autrice. L’épisode commence avec une interview de Jérôme Meizoz, suivie de la diffusion d’une création sonore réalisée par M2CR (20:03). Interview : Alexandra Weber Berney et Jérôme Meizoz – Enregistrement et mixage : Adrien Hoffet – Création sonore : M2CR – Jingle : Stéphane Blok – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – LausanneHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans son troisième roman, l’autrice française Sylvie Tanette met en scène une toute petite île perdue dans la Méditerranée. À travers la voix d’un très vieil homme, on découvre un territoire et ses habitant·es. Certain·es y vivent depuis très longtemps, d’autres arrivent à peine. C’est le cas de Benjamin, jeune réfugié qui marquera les esprits à tout jamais.L’épisode commence avec une interview de Sylvie Tanette, suivi de la diffusion d’une création sonore réalisée par M2CR (29:32). Interview : Alexia Ryf – Enregistrement et mixage : Adrien Hoffet – Création sonore : M2CR – Jingle : Stéphane Blok – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne © Sylvie Tanette, « Maritimes. Une histoire méditerranéenne », éditions Grasset, 2021Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
 Dans le cadre de la 8e édition du Festival Histoire et Cité qui traitait du thème de l’alimentation, la BCU Lausanne, co-organisatrice de l’édition lausannoise, a proposé un évènement autour de la grossophobie. Deux autrices sont réunies pour une rencontre autour de leur livre respectif : Ananda Devi avec son roman Manger l’autre, paru chez Grasset en 2018 et Gabrielle Deydier qui a écrit le premier essai sur la grossophobie en France, On ne naît pas grosse, paru en 2017 aux Editions Goutte d’or. La rencontre débute par une mise en lecture de la metteuse en scène Anne-Cécile Moser, avec la comédienne Laure Lehmann et le musicien Stéphane Vecchione (01:56). La discussion est menée par Alexia Ryf, médiatrice culturelle à la BCU Lausanne, un moment fort en émotion après le coup de poing de cette lecture (52:04).  Rencontre enregistrée le 1er avril 2023.  Introduction : Alexandra Weber Berney – Création sonore : M2CR – Jingle : Stéphane Blok – Mixage : Adrien Hoffet – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – LausanneHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Monique Saint-Hélier, romancière par excellence du temps et de la mémoire, est née à la Chaux-de-Fonds en 1895. Proche de Rilke, mais aussi de Jean Paulhan, elle passe toute sa vie d’auteure à Paris alitée et malade. Elle construit une œuvre immense, inachevée, qu’on appelle « le cycle des Alérac ». C’est une ample chronique tournée vers le passé, qui met en scène des personnages, avec au centre la famille Alérac, dont les destins se croisent et se répètent. Ses romans nous plongent dans un univers disparu où les jeunes filles de 20 ans vont au bal en escarpins dorés, à bord d’une calèche et vivent dans des demeures aristocratiques où d’anciennes famille, au passé prestigieux, essaient de survivre.  Introduction : Alexandra Weber Berney – Création sonore : M2CR – Jingle : Stéphane Blok – Mixage : Adrien Hoffet – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 2020, la nouvelle de Mélanie Fievet, « Un point au large », remporte le premier Prix de l’Ailleurs. Créé en 2017 par la Maison d’Ailleurs et l’Université de Lausanne, il s’agit du premier prix littéraire suisse dédié à la science-fiction (plus d’infos dans l’épisode précédent). Le texte est publié dans le recueil « Après! le monde bouleversé » publié par les éditions Hélice Hélas à Vevey.  Bibliographie : Prix de l’Ailleurs 2020, « Après ! Le monde bouleversé », Hélice Hélas, 2020.  Introduction : Alexia Ryf – Création sonore : M2CR – Jingle : Stéphane Blok – Mixage : Adrien Hoffet – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Myriam Jouhar, responsable de la Documentation vaudoise à la BCUL, accueille Frédéric Jaccaud, conservateur à la Maison d’Ailleurs, et Jean-François Thomas, responsable de la collection « Cavorite et calabi-yau » chez Hélice Hélas à Vevey. Les thèmes abordés dans cet épisode sont : la scène littéraire de SF vaudoise et romande ; le travail d’édition et la remise du Prix de l’Ailleurs ; la recherche académique sur le genre et la constitution d’un musée autour de la collection de Pierre Versins.  Bibliographie : Pierre Versins, « Encyclopédie de l'utopie, de la science-fiction et des voyages extraordinaires », L'Âge d'homme, 1972 ; Jean-François Thomas, « Défricheurs d'imaginaire : une anthologie historique de science-fiction suisse romande », Bernard Campiche Editeur, 2009 ; Elena Avdija et Jean-François Thomas, « Futurs insolites : laboratoire d'anticipation helvétique », Hélice Hélas, 2016 ; Charles-Ferdinand Ramuz, « Présence de la mort », 1922 ; Prix de l’Ailleurs 2022, « Obsolescence », Hélice Hélas, 2022 ; Bernard Fischli, « Les voyages sans retour : trilogie », Hélice Hélas, 2018-2021 ; Philippe Testa, « L’obscur », Hélice Hélas (2020) et Gallimard (2022) ; Olivier Sillig, « Les limbes de Bzjeurd », Hélice Hélas, 2021 et « Gavroche 21.68 », Hélice Hélas, 2018 ; Stéphane Bovon, « Gérimont », 2013-2022 ; Georges Panchard, « Forteresse », 2005 ; François Rouiller, « Métaquine », L’Atalante, 2016 ; Laurence Suhner, « QuanTika », L’Atalante, 2021 ; Caroline Meyer, « Les mystères d'Aezdria », ISCA, 2020 Introduction : Alexia Ryf – Entretien : Myriam Jouhar – Prise de son, montage, mixage : Adrien Hoffet – Jingle : Stéphane Blok – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Qui est Ramuz pour vous ? Un souvenir d’école lointain et ennuyeux ? Ou le grand écrivain qui continue à influencer la littérature et les artistes contemporains en 2022 ?  Car oui, Ramuz est une source d’inspiration pour les jeunes. 2 exemples récents, la jeune auteure Fanny Desarzens (née en 1993) a écrit un premier récit, Galel, qui s’inspire très fortement de Ramuz, aussi bien dans le style que dans le sujet qui met en scène l’amitié taiseuse de 3 guides de montagne. Ou le jeune bédéiste, Fabian Menor, né en 1997, qui a choisi le roman Derborence pour l’adapter en un très beau roman graphique, paru aux Editions Helvetiq en 2022. Du plus loin qu’on s’en souvienne et à son époque déjà, Ramuz suscite des réactions fortes. Accusé de « mal écrire », son style fait naître soit l’admiration totale, soit le rejet définitif. C’est le signe d’une écriture forte, moderne, qui ne laisse personne indifférent. La fille endormie, comme les autres nouvelles publiées dans ce recueil, est une nouvelle tardive, qui date de 1944 et sera publié dans le recueil Les Servants et autres nouvelles, en 1946, soit un an avant la mort de l’écrivain. Une note nous apprend que le manuscrit, datant du 18 novembre 1944, porte la mention « raté » en fin de texte. Ramuz, rongé par la maladie et qui sent sa fin approcher, porte un regard sévère et négatif sur sa production. Cette nouvelle détonne pourtant du reste du recueil – c’est en cela qu’elle est intéressante – et développe une rêverie érotique heureuse, nimbée de douceur et de sérénité.  Bibliographie : C.F. Ramuz, Le Lac aux demoiselles et autres nouvelles, Zoé poche, 2022 ; Stéphane Pétermann, Sentir vivre et battre le mot, Savoir Suisse 160, EPFL Press, 2019  Introduction : Alexandra Weber Berney – Création sonore : M2CR – Jingle : Stéphane Blok – Mixage : Adrien Hoffet – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transmis au fil des générations, les papiers de famille recèlent de nombreux écrits personnels : journaux intimes, chroniques, livres de comptes ou correspondances. Ces écrits non destinés à la publication prennent leur essor entre le 16e et le 18e siècle. De contenu et de format variés, ils ont un point commun : la place qu’y occupent les autres. Plus que la personnalité de celui ou celle qui tient la plume, ils dévoilent les relations que les scripteurs et scriptrices entretiennent avec leurs proches : liens communautaires, confessionnels, liens intergénérationnels, d’amour, d’amitié, liens économiques et, bien sûr, liens scripturaires. Car l’écriture elle-même est génératrice de liens. Non seulement par les lettres qu’on échange, mais à travers les recettes médicales recopiées au fil du temps, les cahiers de préceptes, sortes de testaments spirituels transmis au sein des familles, ou encore grâce aux chroniques locales, rédigées pour la postérité.  L’exposition « Papiers de famille, une histoire de liens (16e-18e siècles) », visible du 2 juin au 29 octobre 2022 à la BCU Lausanne, présente un choix d’écrits personnels tirés des archives de la Bibliothèque, pour la plupart encore inconnus, qui remettent en cause la lecture souvent très individualiste de telles sources et appellent à faire l’histoire autrement.  Entretien entre Danièle Tosato-Rigo, professeure d’histoire moderne à l’Université de Lausanne, et quatre invité.es : François-Joseph Ruggiu, professeur d’histoire moderne à la Faculté des lettres de Sorbonne-Université (00’59), Sylvie Mouysset, professeure d’histoire moderne à l’université Toulouse-Jean Jaurès (14’01), Philip Rieder, maître d’enseignement et de recherche à l’Institut Ethique-Histoire-Humanités de l’Université de Genève (36’45) et Sylvie Moret Petrini, chargée de cours à l’Université de Lausanne et responsable scientifique de la base de données egodocuments.ch (52’18).  Introduction : Alexia Ryf – Entretien : Danièle Tosato-Rigo – Prise de son, montage, mixage : Adrien Hoffet – Jingle : Stéphane Blok – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – LausanneHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 17 mars 2022, Corinne et Pascale Kramer étaient invitées pour une rencontre à la BCU Lausanne. Chaque année, le programme des évènements culturels de la bibliothèque se construit à partir d’une thématique. En 2022, c’est le thème des LIENS qui a été retenu. L’occasion était donc toute trouvée pour inviter les sœurs Kramer. Car en plus de partager un lien de parenté, les Vaudoises sont toutes les deux engagées dans une pratique artistique. Le dessin pour Corinne (https://www.corinnekramer.com/) et la littérature pour Pascale.  La rencontre commence avec le comédien Claude Thébert lisant des extraits de trois romans de Pascale Kramer : « Les Vivants », « Retour d’Uruguay » et « Une famille » (0’58). La discussion est menée par Alexandra Weber Berney, médiatrice culturelle à la BCUL (29’43).  Introduction : Alexia Ryf – Jingle : Stéphane Blok – Enregistrement : Sonomix –  Production : Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
 L’écrivaine guadeloupéenne Maryse Condé, née en 1937, raconte qu’elle est tombée par hasard sur un livre évoquant Tituba, une femme Noire accusée de sorcellerie à Salem à la fin du 17e siècle. Elle ignore alors tout de son existence et tente d’en savoir plus, y compris auprès de collègues historiens. Elle réalise qu’il existe très peu d’informations à son sujet, probablement parce que personne ne s’intéresse à Tituba. Maryse Condé choisi donc de raconter son histoire dans un roman. « Moi, Tituba sorcière… Noire de Salem » paraît en 1986 aux éditions du Mercure de France.  Bibliographie : Maryse Condé, « Moi, Tituba sorcière… Noire de Salem », Mercure de France, 1986 – Dominique Aurelia, « Maryse Condé et la Créolité », Zist, #23 (https://www.zist.co/2018/09/25/maryse-conde-et-la-creolite/) – Laura Carvigan-Cassin, « Introduction à l’œuvre-monde de Maryse Condé », Laura Carvigan-Cassin éd., « Sans fards, mélanges en l'honneur de Maryse Condé », Presses universitaires des Antilles, 2018, pp. 15-26 – Jean-Georges Chali, « Maryse Condé : histoire et fiction. Le cas de Tituba la sorcière de Salem », Laura Carvigan-Cassin éd., « Sans fards, mélanges en l'honneur de Maryse Condé », Presses  niversitaires des Antilles, 2018, pp. 71-86 – Emmanuelle Vanborre, « Écrire en marge de la théorie littéraire », Noëlle Carruggi éd., « Maryse Condé. Rébellion et transgressions », Karthala, 2010, pp. 67-82 – Noëlle Carruggi, « Écrire en Maryse Condé. Entretien avec Maryse Condé. New York, 11 janvier 2009 », Noëlle Carruggi éd., « Maryse Condé. Rébellion et transgressions », Karthala, 2010, pp. 203-218 – Katia Gottin, « La voix « à venir » du sujet féminin dans le Nouveau monde : Conversation et énonciation dans Moi, Tituba sorcière… Noire de Salem », Nouvelles Études Francophones, Vol. 21, No. 1 (Printemps 2006), pp. 95-108  Introduction : Alexia Ryf – Création sonore : M2CR – Jingle : Stéphane Blok – Mixage : Adrien Hoffet – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
De 1942 à sa mort en 1960, la pianiste roumaine Clara Haskil a élu domicile à Vevey en Suisse. C’est ici qu’aidée par de fidèles ami·es elle bâtit sa carrière et sa réputation internationales. Mais avant ces années suisses, exister a été une question pour Clara Haskil. Exister en tant que pianiste. Gagner sa vie. Être reconnue. Exister en tant que femme juive à Paris pendant la Seconde Guerre mondiale. Exister encore après une opération par trépanation. Exister, enfin, en tant qu’étrangère en Suisse.   Ce combat, Clara Haskil l’a remporté, puisqu’aujourd’hui encore elle existe, par le biais de ses disques, par l’admiration que lui vouent tant de muscien·nes, d’auteur·es ou encore de peintres qui sans cesse la font revivre dans leurs propres créations.  L’exposition « Clara Haskil. Exister » qui lui est consacrée du 11 novembre 2021 au 7 mai 2022 à la BCU Lausanne la fait également revivre, en tant que femme privée et femme publique, en tant qu’artiste de génie, grâce aux documents conservés dans le fonds d’archives de la bibliothèque. Entretien entre Verena Monnier, responsable des Archives musicales à la BCUL, et Nancy Rieben, musicologue chargée d’enseignement au Département de musicologie de l'Université de Genève et professeure d’histoire de la musique à la Haute école de musique de cette même ville.  Musiques : Robert Schumann, Variations sur le nom d’Abegg en fa majeur op.1 (Clara Haskil, 1938) – Ludwig van Beethoven, Sonate pour violon et piano n°10 en sol majeur op.96 (Arthur Grumiaux et Clara Haskil, 1957)  Bibliographie : Jérôme Spycket, Clara Haskil, Lausanne, Payot, 1975 – Serge Kribus, Clara Haskil : préludes et fugues, Paris, L’avant-scène théâtre, 2017  Introduction : Alexia Ryf – Entretien : Verena Monnier – Prise de son, montage, mixage : Adrien Hoffet – Jingle : Stéphane Blok – Production : Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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