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Retour de mission - CCFD-Terre Solidaire

Retour de mission - CCFD-Terre Solidaire
Author: CCFD-TERRE SOLIDAIRE
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© CCFD TERRE-SOLIDAIRE
Description
Retour de mission : le temps d'un café, transportons-nous à l'autre bout du monde et découvrons une ONG de solidarité internationale de l'intérieur.
Dans ce mini podcast, nous demandons aux salariés ou aux bénévoles qui partent visiter les projets de solidarité internationale soutenus par le CCFD-Terre Solidaire de raconter une rencontre, une anecdote ou un événement marquant.
Le temps d'un café, asseyez-vous sous des parapluies avec un groupe de femmes de Madagascar, immergez-vous au sein d'une cérémonie maya, ou découvrez la vie les pieds dans l'eau d'un village indonésien déjà soumis à la montée des eaux dû au réchauffement climatique.
Au fil de ces courts récits, c'est un monde blessé qui se dessine, mais surtout des rencontres qui se nouent. De ces échanges qui vous marquent et vous donnent envie de continuer à vous battre pour un monde plus juste.
Première ONG française de solidarité internationale et de développement, le CCFD-Terre Solidaire agit depuis 60 ans aux côtés de celles et ceux qui luttent quotidiennement contre toutes les causes de la faim et qui font face aux injustices du modèle de développement actuel. Chaque année, il soutient plus de 400 projets initiés par des organisations locales dans 60 pays.
Ecoutez ces récits émouvants, surprenants et parfois inattendus.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce mini podcast, nous demandons aux salariés ou aux bénévoles qui partent visiter les projets de solidarité internationale soutenus par le CCFD-Terre Solidaire de raconter une rencontre, une anecdote ou un événement marquant.
Le temps d'un café, asseyez-vous sous des parapluies avec un groupe de femmes de Madagascar, immergez-vous au sein d'une cérémonie maya, ou découvrez la vie les pieds dans l'eau d'un village indonésien déjà soumis à la montée des eaux dû au réchauffement climatique.
Au fil de ces courts récits, c'est un monde blessé qui se dessine, mais surtout des rencontres qui se nouent. De ces échanges qui vous marquent et vous donnent envie de continuer à vous battre pour un monde plus juste.
Première ONG française de solidarité internationale et de développement, le CCFD-Terre Solidaire agit depuis 60 ans aux côtés de celles et ceux qui luttent quotidiennement contre toutes les causes de la faim et qui font face aux injustices du modèle de développement actuel. Chaque année, il soutient plus de 400 projets initiés par des organisations locales dans 60 pays.
Ecoutez ces récits émouvants, surprenants et parfois inattendus.
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37 Episodes
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Le temps d'un café, découverte de Delcy Medina, coordinatrice de la province autonome Charagua Iyambae en Bolivie.Robin Villemaine est chargé de programme agroécologie et souveraineté alimentaire au CCFD-Terre solidaire. Il revient d'une mission en Bolivie, marquée par sa rencontre avec une leadeuse guarani. Bolivie : l'autonomie indigène, un long chemin vers la reconnaissanceDepuis plusieurs décennies, les peuples indigènes de Bolivie revendiquent une reconnaissance accrue de leurs droits et un contrôle plus effectif sur leurs territoires ancestraux. Inscrit dans la Constitution de 2009, le processus d'autonomisation des communautés indigènes constitue une avancée majeure dans la construction d’un État plurinational respectueux de sa diversité. Toutefois, sa mise en œuvre reste semée d’embûches.Une reconnaissance inscrite dans la ConstitutionDepuis 2009, la Bolivie se définit comme un "État unitaire plurinational communautaire", reconnaissant le droit des peuples autochtones à l’autodétermination. Cette réforme leur permet de former des gouvernements autonomes, fondés sur leurs propres normes et traditions, dans le cadre d’une gestion démocratique et collective.Le processus d’accès à l’autonomie se fait en plusieurs étapes : consultation populaire, rédaction d’un statut d’autonomie et approbation par référendum. Les premières expériences pilotes, comme celles menées à Charagua Iyambae et Uru Chipaya, témoignent des défis mais aussi des avancées de cette transformation institutionnelle.Des défis persistantsLa mise en place effective des autonomies indigènes rencontre plusieurs obstacles, comme la lenteur administrative et les résistances politiques à la décentralisation du pouvoir. Les gouvernements locaux peinent souvent à obtenir les ressources nécessaires pour exercer pleinement leurs compétences.Par ailleurs, les tensions entre la protection des territoires autochtones et les intérêts économiques nationaux restent vives. L’exploitation des ressources naturelles crée des conflits entre les communautés et l’État, qui cherche à maximiser les revenus issus de ces secteurs stratégiques. Le manque de consultation préalable alimente un sentiment de méfiance parmi les peuples indigènes. Pour creuser ce sujet, nous vous recommandons l'épisode Bolivie, l'indicible annonce.A propos du podcast :"Retour de mission" est un podcast du CCFD-Terre Solidaire qui, le temps d'un café, vous transporte de l'autre bout du monde et vous dévoile les coulisses d'une ONG de solidarité internationale.Suivez les actualités du CCFD-Terre Solidaire sur son site internet, Facebook, Instagram, Linkedin, TikTok.Réalisatrice : Sidonie HadouxChargée de production : Lili PayantExtraits sonores : La luz de la sombra: la autonomía guaraní de Bolivia - WGIAtubeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le temps d'un café, partons à la découverte du travail de notre partenaire mauritanien Citoyennes, Citoyens Debout (CCD).De retour de mission en Mauritanie, Émilie Pesselier, chargée de mission partenariat migrations au CCFD-Terre Solidaire, partage son expérience et les enjeux rencontrés sur le terrain. Dans un contexte de renforcement des contrôles aux frontières, elle revient sur le travail mené par l'association partenaire Citoyennes, Citoyens Debout (CCD) et les initiatives locales en faveur des personnes migrantes.La Mauritanie est un point de passage très emprunté par les personnes migrantes qui souhaitent rejoindre l'Europe, notamment via les routes maritimes menant aux îles Canaries. Ces derniers mois, de nombreux drames ont émaillé ces trajets, avec des naufrages et des disparitions en mer. Parallèlement, la Mauritanie fait face à une pression croissante de l'Union Européenne et de l'Espagne pour renforcer les contrôles migratoires.CDD, UN ACTEUR ENGAGÉ SUR LE TERRAIN"L'un des objectifs de cette mission était de rencontrer les partenaires locaux, notamment l'association mauritanienne Citoyennes, Citoyens Debout (CCD), soutenue par le CCFD-Terre Solidaire depuis plusieurs années", explique Emilie Pesselier. CCD travaille sur des projets liés à la cohésion sociale, au développement local et, plus récemment, aux migrations. Depuis un an, une antenne a été ouverte à Sélibabi, une ville frontalière avec le Mali et le Sénégal.SELIBABI, UN POINT DE PASSAGE SUR LA ROUTE DES MIGRATIONS"La visite de l'antenne de CCD à Sélibaby a permis d'observer de près les initiatives mises en place par le partenaire pour accompagner les personnes migrantes, raconte Emilie. L'association développe un dispositif d'accueil et d'écoute, tout en menant des actions de sensibilisation et de cohésion sociale". Lors de la mission, des rencontres ont été organisées avec des personnes migrantes pour recueillir leurs témoignages sur les obstacles qu'elles rencontrent, notamment les interpellations par les forces de l'ordre et les restrictions de circulation. Mais ces échanges ont aussi mis en lumière les formes de solidarité à l'œuvre : l'implication des habitants et des réseaux de familles d'accueil, ainsi que des activités communautaires comme des tournois de football organisés par CCD pour renforcer le lien social."Malgré la situation tendue, cela donne de l'énergie de voir toutes les dynamiques de solidarité qui se mettent en place", conclue Émilie.A propos du podcast :"Retour de mission" est un podcast du CCFD-Terre Solidaire qui, le temps d'un café, vous transporte de l'autre bout du monde et vous dévoile les coulisses d'une ONG de solidarité internationale.Suivez les actualités du CCFD-Terre Solidaire sur son site internet, Facebook, Instagram, Linkedin, TikTok.Réalisatrice : Sidonie HadouxChargée de production : Lili Payant Photo de couverture : Émilie PesselierHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le temps d'un café, rendons-nous à la conférence annuelle du Mouvement pour les Alternatives et la Solidarité en Asie du Sud-Est (MASA).En novembre dernier, Marion Poirot, chargée de mission Asie du Sud-Est au CCFD-Terre Solidaire, s'est rendue à Pangandaran, sur la côte sud de Java Ouest en Indonésie, pour participer à la cinquième conférence annuelle du Mouvement pour les Alternatives et la Solidarité en Asie du Sud-Est (MASA).UN RÉGIONALISME SOLIDAIRE FACE AU MODÈLE NÉOLIBÉRALLe MASA, créé il y a quelques années, vise à encourager des dynamiques alternatives en Asie du Sud-Est, en mettant l'accent sur des initiatives politiques, économiques et culturelles portées par les populations locales."C'est un mouvement qui est assez large, précise Marion Poirot. L’idée de ce mouvement, c'est aussi de documenter les différentes initiatives qui sont existantes."UNE UNION PAYSANNE AU CŒUR DE LA LUTTE AGRAIREPour la première fois, la conférence annuelle s'est tenue en dehors des Philippines, soulignant ainsi l'élargissement de son influence régionale. C'est l'Union des agriculteurs et des agricultrices de Pasundan (Serikat Petani Pasundan - SPP) qui a accueilli cet événement. Fondée officiellement dans les années 2000, mais issue de mouvements de lutte agraire initiés par des étudiants de Java Ouest dans les années 1990, l'Union regroupe aujourd'hui 70 villages membres. Une économie coopérative et des villages dynamiquesLors de la conférence, les participants ont eu l'occasion de visiter plusieurs initiatives locales. Parmi celles-ci, la rencontre avec le groupe des femmes leaders de l'Union a été très marquante pour Marion. Ces femmes ont partagé leur parcours, témoignant de l'évolution de villages autrefois pauvres vers des communautés plus dynamiques et autonomes. Grâce à des activités économiques coopératives, l'Union a notamment réussi à développer un réseau de 13 écoles.Le rôle essentiel des femmes dans la transformation socialeL'engagement des femmes au sein de l'Union est remarquable. L'une des jeunes leaders a exprimé sa fierté de participer à l'Académie de la réforme agraire, un programme visant à promouvoir le rôle des femmes. Elle a souligné que les hommes ont dû reconnaître la place essentielle que les femmes ont prise. Une autre participante a raconté comment elle avait été élevée au sein de l'Union et comment elle élève désormais ses propres enfants dans cette dynamique, illustrant ainsi la transmission intergénérationnelle de l'engagement communautaire.A propos du podcast :"Retour de mission" est un podcast du CCFD-Terre Solidaire qui, le temps d'un café, vous transporte de l'autre bout du monde et vous dévoile les coulisses d'une ONG de solidarité internationale.Suivez les actualités du CCFD-Terre Solidaire sur son site internet, Facebook, Instagram, Linkedin, TikTok.Réalisatrice : Sidonie HadouxChargée de production : Lili Payant Vignette : Roberta ValerioMusique : Sunda Java Gamelan Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le temps d’un café, immersion au Liban avec les « Tres Marias » et leur groupe de soutien aux travailleuses migrantes et aides de maison.Danielle Kemajou est chargée de mission administrative et financière au CCFD-Terre Solidaire. Elle est partie au Liban pour une mission de suivi de projet avec le partenaire libanais MADA, soutenu financièrement par le CCFD-Terre Solidaire. A cette occasion, Danielle a rencontré le groupe communautaire des Tres Marias. Dans ce nouvel épisode de « Retour de mission », elle nous partage la rencontre marquante avec ces trois femmes engagées.Les Tres Marias [de leurs trois prénoms Marie] sont philippines. Elles travaillent depuis plusieurs années au Liban comme aides de maison. Alors que le Liban est traversé depuis 2019 par une succession de crises politiques, systémiques, économiques et financières, « les Tres Marias se sont aperçues que le sort des travailleuses migrantes était très dur, raconte Danielle. Il faut savoir qu’au Liban, plusieurs communautés de travailleuses migrantes viennent avec le système de la kafala. »Le système de la kafala ne prévoit ni quota d’heures de travail ni salaire minimum. Les employées de maison sont parfois maltraitées par leurs employeurs. Elles ne peuvent pas changer d’emploi sans leur autorisation et sont soumises aux règles parfois liberticides des familles chez qui elles travaillent ou vivent (confiscation du passeport et du téléphone portable par exemple).Or après la crise, plusieurs familles n’arrivaient plus à subvenir aux besoins de leurs aides de maison. « Certaines n’étaient plus nourries, certains documents n’étaient pas renouvelés. » Les Tres Marias ont alors commencé à distribuer des paniers de nourriture.C'est ici que l'association MADA, partenaire du CCFD-Terre Solidaire, entre en scène. En effet, MADA a été une des premières organisations libanaises à travailler dans la région du Akkar, au nord du pays. Elle y soutient notamment des projets en agroécologie, fer de lance de l’association. En parallèle, elle gère et alimente une plateforme de groupes communautaires à Beyrouth dont font partie les Tres Marias. L’association tente donc de créer des liens et de faire en sorte que des groupes tels que les Tres Marias puissent constituer leur panier d’aide alimentaire avec des produits récoltés en agroécologie par les paysans. A propos du podcast :"Retour de mission" est un podcast du CCFD-Terre Solidaire qui, le temps d'un café, vous transporte de l'autre bout du monde et vous dévoile les coulisses d'une ONG de solidarité internationale.Suivez les actualités du CCFD-Terre Solidaire sur son site internet, Facebook, Instagram, Linkedin, TikTok.Réalisatrice : Sidonie HadouxChargée de production : Anne-Isabelle Barthélémy Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le temps d’un café avec Charlotte Bertal Nasser, chargée de mission Europe-Syrie pour le CCFD-Terre SolidaireEn novembre 2024, Charlotte Bertal Nasser s’est rendue en Roumanie pour rencontrer les quatre partenaires roumains du CCFD-Terre Solidaire qui travaillent pour la défense des droits des Roms et la lutte contre l’antitsiganisme. Le contexte politique était alors marqué par la victoire de l’extrême droite au premier tour des élections présidentielles. Si le scrutin a ensuite été annulé et de nouvelles élections convoquées pour début mai, cette montée en puissance de l'extrême droite, confirmée récemment par l'entrée de deux partis roumains similaires au Parlement européen, ravive les souvenirs douloureux de l'holocauste et de la persécution des Juifs et des Roms menée par l’état roumain pendant la seconde guerre mondiale. Face à cette situation alarmante, les partenaires du CCFD-Terre solidaire ont partagé leurs inquiétudes avec la chargée de mission. Sensibiliser aux dangers de l’extrême droite« Les Roms sont la première minorité ethnique en Europe, et la première communauté discriminée de manière systémique », rappelle Charlotte Bertal Nasser.La situation politique actuelle en Europe, notamment la montée des partis d'extrême droite, représente une menace croissante pour la communauté rom. En Roumanie, pays particulièrement touché par cette dynamique, ces tensions se traduisent dans la peur d’un retour des politiques discriminatoires.C’est dans ce contexte que des partenaires, comme l’association de soutien à l’entrée à l'université des jeunes Roms, se battent pour offrir une perspective d’avenir aux nouvelles générations. Récemment, cette organisation a organisé une conférence en visio sur les risques liés à la montée de l'extrême droite, une initiative saluée par les communautés roms et leurs alliés. Suite à cette visio, Norbert, de l’Union des Etudiants Roms de Roumanie, a écrit un email à Charlotte Bertal Nasser pour relater les menaces dont ils avaient été victimes depuis.Ecoutez Charlotte Bertal Nasser raconter les inquiétudes de Norbert, de l'Union des étudiants roms de Roumanie. A propos du podcast :"Retour de mission" est un podcast du CCFD-Terre Solidaire qui, le temps d'un café, vous transporte de l'autre bout du monde et vous dévoile les coulisses d'une ONG de solidarité internationale.Suivez les actualités du CCFD-Terre Solidaire sur son site internet, Facebook, Instagram, Linkedin, TikTok.Réalisatrice : Sidonie HadouxChargée de production : Lili Payant Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le temps d’un café, direction le salar de Coipasa, au sud de la Bolivie Mathilde Brochard, chargée de mission Pays Andin pour le CCFD-Terre Solidaire, s'est rendue en Bolivie pour rencontrer les communautés autochtones menacées par l’industrie extractive. Lors de cette mission, elle assiste à une annonce qui va bouleverser l’avenir de la communauté des Chipayas, vivant dans le salar de Coipasa.À 3000 mètres d’altitude, au milieu du salar de Coipasa, un désert de sel situé dans la région au sud d’Oruro, la caravane d’acteurs qui accompagne le CCFD-Terre Solidaire rencontre les représentants des autorités Chipayas. Un des acteurs présents annonce aux représentants de la communauté que leur territoire a été cédé par le gouvernement bolivien à une entreprise extractive chinoise. « C’était un moment extrêmement triste, témoigne Mathilde. Je me souviens du silence et du regard du chef de la communauté : un regard d’une grande tristesse, désabusé, fatigué. »L’industrie minière, une catastrophe écologique pour la régionLa Bolivie est la première réserve de lithium au monde. « C’est un pays extrêmement dépendant du secteur extractif : 31 % des exportations proviennent des hydrocarbures, et environ 24 % du secteur minier », détaille la chargée de mission.La Bolivie, avec le Chili et l’Argentine, fait partie du « triangle d’or du lithium », où se concentre plus de 60% des réserves mondiales. Alors que la demande pour ce métal essentiel explose, notamment en Europe, où la France détient également une réserve importante dans l’Allier, les enjeux liés à l'extraction de lithium deviennent de plus en plus pressants. Cependant, cette quête de ressources ne se fait pas sans conséquences. Les peuples autochtones en Bolivie, dont les droits et les consultations préalables sont souvent négligés, se retrouvent au cœur d'une lutte pour la préservation de leur territoire et de leur mode de vie.Dans ce contexte, la mission en Bolivie du CCFD-Terre Solidaire était une réponse à une invitation d'un réseau allié, visant à organiser des échanges entre territoires sur l'impact de l'extraction de lithium. Cette initiative a permis de rassembler des partenaires boliviens, argentins, péruviens, et d'autres acteurs engagés, afin de sensibiliser sur les enjeux cruciaux liés à l'extraction de lithium et de défendre les droits des communautés autochtones. Écoutez Mathilde Brochard nous raconter ce moment intense.A propos du podcast :"Retour de mission" est un podcast du CCFD-Terre Solidaire qui, le temps d'un café, vous transporte à l'autre bout du monde et vous dévoile les coulisses d'une ONG de solidarité internationale.Suivez les actualités du CCFD-Terre Solidaire sur son site internet, Facebook, Instagram, X, Linkedin, TikTok.Réalisatrice : Sidonie HadouxChargée de production : Lili Payant Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le temps d’un café, départ pour Puy-en-Velay avec le partenaire Ivoirien Jeune Volontaire pour l'Environnement (JVE) Lise Corrège, stagiaire en communication au CCFD-Terre Solidaire, s'est rendue à Puy-en-Velay pour accompagner Nahounou Deleba, géographe et représentant du partenaire Jeune Volontaire pour l'Environnement (JVE). Avec les bénévoles du CCFD-Terre Solidaire, le partenaire est allé à la rencontre de plusieurs acteurs locaux, dont deux paysans boulangers.A quelques encablures de Puy-en-Velay, Nahounou Deleba est attendu par deux paysans boulangers. Ils produisent un pain "confectionné de A à Z" à la ferme, explique Lise, témoin de leur rencontre. Après avoir visité leur installation, les champs, la grange, les machines, les deux agriculteurs français demandent à Daleba son retour sur la visite. "Il a alors expliqué que certains agriculteurs ivoiriens avaient commencé à réfléchir au même processus : produire du pain en autosuffisance avec de la farine de manioc." La souveraineté alimentaire commence par le painFondée en 2008, JVE-Côte d'Ivoire est une ONG qui œuvre pour la souveraineté alimentaire, la défense des intérêts environnementaux et la résilience des communautés en Côte d'Ivoire. En Côte d'Ivoire, le prix des matières premières s'est envolé depuis les débuts de la guerre entre l'Ukraine et la Russie. Les importations de blé, venues d'Ukraine, se sont réduites. Nahounou Deleba explique aux artisans boulangers français que certains agriculteurs ivoiriens ont décidé d'utiliser la farine de manioc pour produire le pain. "Présent en abondance dans le pays, le manioc a été laissé de côté en faveur des céréales importées, explique Lise Corrège. En utilisant de nouveau cette plante pour faire de la farine, les boulangers locaux redeviennent autosuffisants pour produire leur pain". Ecoutez leur rencontre racontée par Lise Corrège, stagiaire en communication au CCFD- Terre Solidaire.A propos du podcast :"Retour de mission" est un podcast du CCFD-Terre Solidaire qui, le temps d'un café, vous transporte à l'autre bout du monde et vous dévoile les coulisses d'une ONG de solidarité internationale.Suivez les actualités du CCFD-Terre Solidaire sur son site internet, Facebook, Instagram, X, Linkedin, TikTok.Réalisatrice : Sidonie HadouxChargée de production : Anne-Isabelle Barthélémy Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le temps d’un café, découverte du rôle d'une chargée de mission cofinancement au CCFD-Terre Solidaire Lucile Pons est chargée de mission cofinancement. A l'automne 2024, elle s'est rendue à Lomé, au Togo, afin de rencontrer les 4 partenaires togolais engagés sur un projet en faveur de la liberté d'association et de réunion. Ce projet, prévu pour une durée de 4 ans, est cofinancé par l'Union européenne.Dans un contexte où la liberté d'association est de plus en plus restreinte au Togo, le CCFD-Terre Solidaire soutient un projet mené avec 4 partenaires dont SADD, SYNPHOT et UST. Ce projet vise à aider les associations et syndicats locaux à faire face à la répression, à observer les violations de leurs droits et à tenter de renouer le dialogue avec l'État. Cependant, les obstacles sont nombreux. Les autorités continuent d'imposer des restrictions aux syndicats et aux ONG, notamment par le biais de contrôles administratifs accrus et d'une répression ciblée.A l'automne 2024, une mission de suivi a été organisée. "L'objectif était de mieux comprendre les points bloquants tant sur le plan opérationnel, financier qu'administratif", explique Lucile Pons. Pour ce faire, un atelier de deux jours a rassemblé les quatre acteurs impliqués. "L'idée était de leur faire savoir qu'un projet peut évoluer, précise Lucile, certaines activités qui ont été prévues au moment de l'écriture du projet ne sont peut-être plus nécessaires, ou possibles. Ce n'est pas figé"Un enjeu de taillePar ailleurs, plusieurs rapports signalent une augmentation des cas d'intimidation et d'arrestations arbitraires de leaders syndicaux et associatifs. Malgré ces obstacles, certaines initiatives locales tentent de maintenir un dialogue avec les autorités pour promouvoir un cadre plus favorable à la liberté d'association. Toutefois, le climat général demeure marqué par la méfiance et la crainte de représailles.Quant à Lucile, elle insiste : "Je ne suis pas spécialiste du sujet de la liberté d'association au Togo. Cette expertise, ce sont les partenaires qui l'ont. Mon rôle est de venir détricoter avec eux les exigences des bailleurs, tout en leur montrant qu'ils peuvent faire évoluer le projet." Pour cela, elle avait prévu un atelier de deux jours. Si l'exercice pouvait sembler fastidieux, la surprise fut grande : les partenaires se sont montrés très enthousiastes et reconnaissants du travail accompli. Alors que l'on pouvait craindre un certain désintérêt, cet échange a permis de renforcer la cohésion et de redynamiser les efforts pour la liberté d'association au Togo.A propos du podcast :"Retour de mission" est un podcast du CCFD-Terre Solidaire qui, le temps d'un café, vous transporte à l'autre bout du monde et vous dévoile les coulisses d'une ONG de solidarité internationale.Suivez les actualités du CCFD-Terre Solidaire sur son site internet, Facebook, Instagram, X, Linkedin, TikTok.Réalisatrice : Sidonie HadouxChargée de production : Lili PayantHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le temps d'un café, rendez-vous au 10e congrès latino-américain d'agroécologieRobin Villemaine est chargé de programme agroécologie et souveraineté alimentaire au CCFD-Terre solidaire. En octobre 2024, il a assisté au 10e congrès latino-américain d’agroécologie, en présence d'une délégation de partenaires. Du 23 au 25 octobre 2024, San Lorenzo, au Paraguay, a accueilli ce 10e congrès, organisé par la Société Scientifique Latino-Américaine d’Agroécologie (SOCLA). C’était la première rencontre de ce type depuis la pandémie et l’émotion était palpable parmi les 700 participants venus de toute la région.L'agroécologie plus rentable que l'agriculture industrielleLe CCFD-Terre Solidaire a participé à cet événement avec une délégation du programme TAPSA, qui œuvre pour la promotion de pratiques agricoles durables et respectueuses des droits des paysans. "Ce qui est ressorti de ces évènements, c’est une affirmation claire de l’agroécologie comme solution viable pour faire face aux défis actuels", explique Robin Villemaine. "On voit des avancées très notables dans certains pays comme la Colombie, Cuba, le Brésil, et cela remotive ! Cela permet aussi d'actualiser nos connaissances, de parler avec des chercheurs, d'affiner nos méthodologies et nos objectifs" Une étude marquante présentée lors du congrès a particulièrement retenu l'attention de l'équipe. Cette étude compare une grande ferme mécanisée à une communauté de 271 familles. Les résultats sont éloquents : la communauté villageoise se révèle plus résiliente, autonome et offre une qualité de vie supérieure à ses membres. En termes économiques, elle génère un revenu de 1,1 million de dollars, contre 700 000 dollars pour la grande ferme. "L'étude donne des arguments très solides et très renseignés pour déconstruire des idéologies pro agro-industrie alors que cette dernière est une des causes de la crise écologique globale, détaille le chargé de programme, cela permet de remettre les choses à l'endroit."Des avancées toujours fragilesCependant, la situation au Paraguay est préoccupante. Le pays criminalise la paysannerie, mettant en péril les droits des agriculteurs et des communautés qui choisissent de défendre leurs terres et leurs modes de vie. Cette réalité souligne l’urgence d’un soutien accru aux initiatives agroécologiques et à la défense des droits des paysans.A propos du podcast :"Retour de mission" est un podcast du CCFD-Terre Solidaire qui, le temps d'un café, vous transporte à l'autre bout du monde et vous dévoile les coulisses d'une ONG de solidarité internationale.Suivez les actualités du CCFD-Terre Solidaire sur son site internet, Facebook, Instagram, X, Linkedin, TikTok.Réalisatrice : Sidonie HadouxChargée de production : Lili Payant Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le temps d’un café, partez dans la province de Camaguey à Cuba avec Pierre Lacombe, chargé de gestion financière au CCFD-Terre Solidaire. Pierre Lacombe s'est rendu à Cuba pour participer au bilan du projet CAPROCA qui s'est déroulé sur une durée de trois ans (2021 - 2024) dans la province de Camaguey. L'objectif de ce projet était d'accompagner la transition agroécologique, l’adaptation au changement climatique et l’insertion des jeunes et des femmes dans le secteur agricole.La mission débute à La Havane, par des réunions formelles avec les associations partenaires locales : l’Association Cubaine de Production Animale (ACPA) met en œuvre le projet en consortium avec le CCFD-Terre Solidaire, Oxfam France et le Secours Populaire français. Il bénéficie également du soutien financier de l’Agence Française de Développement.Le reste du voyage se passe à dix heures de route de la capitale, dans la Province de Camaguey, pour rencontrer les agriculteurs et agricultrices qui ont bénéficié du programme.La souveraineté alimentaire menacée par le changement climatique à CubaQuand Pierre Lacombe rencontre les agriculteurs et agricultrices de la Province de Camaguey, il n'a pas plu depuis plus d'un an. Les aléas climatiques angoissent les agriculteurs cubains qui doivent s'adapter. Le contexte social, économique et politique du pays est aussi un facteur de stress pour les populations. La délégation termine la visite d'une ferme quand une coupure d'électricité vient bousculer le programme de la journée. Ecoutez Pierre vous raconter comment les agriculteurs vont s'organiser pour pouvoir partager ensemble un moment convivial de restitution et de remerciements. A propos du podcast :"Retour de mission" est un podcast du CCFD-Terre Solidaire qui, le temps d'un café, vous transporte à l'autre bout du monde et vous dévoile les coulisses d'une ONG de solidarité internationale.Suivez les actualités du CCFD-Terre Solidaire sur son site internet, Facebook, Instagram, X, Linkedin, TikTok.Réalisatrice : Sidonie HadouxChargée de production : Anne-Isabelle Barthélémy Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le temps d'un café avec Marion Tertre, chargée de mission partenariats Asie du Sud-Est pour le CCFD-Terre Solidaire, partez en Thaïlande au sein d'une communauté de jeunes Birmans en exil.Assis dans la vaste salle du premier étage de la maison du partenaire Nyaingjayè – un nom signifiant « paix » en birman, modifié ici pour préserver leur anonymat – de jeunes Birmans et Birmanes échangent joyeusement tout en savourant des plats typiques de leurs régions natales. Marion Tertre se trouve parmi eux. Ce moment informel offre une opportunité de tisser des liens humains avec le partenaire et ses bénéficiaires, loin des cadres protocolaires.Une mission en exilCette mission se déroule en Thaïlande, un pays voisin devenu refuge pour des millions de Birmans depuis le coup d’État militaire du 1er février 2021. Depuis cette date, le CCFD-Terre Solidaire ne peut plus accéder au territoire birman. Environ sept millions de réfugiés birmans vivent aujourd’hui en Thaïlande, la majorité en situation irrégulière. En l’absence de ratification par la Thaïlande de la Convention de Genève sur les réfugiés, aucune protection juridique n’est garantie à ces exilés.Février 2021 : le basculement en Birmanie« Lorsque la junte militaire a pris le pouvoir en février 2021, la population birmane s’est massivement soulevée, raconte Marion Tertre. Les manifestations pacifiques ont été brutalement réprimées dans le sang. Cette répression a entraîné une escalade, jusqu’à la guerre civile. Aujourd’hui, la quasi-totalité du territoire birman est une zone de guerre. »Nyaingjayè : un acteur résilient dans un contexte hostileMalgré les immenses défis, Nyaingjayè continue d’agir en Birmanie. Par le passé, l’organisation formait les jeunes à l’engagement militant. Désormais considérés comme une population à haut risque par la junte, la collaboration est quasi impossible.Face à cette situation, Nyaingjayè a redirigé son action vers les femmes, « moins suspectées par le régime ». Des ateliers dédiés à l’agroécologie sont organisés, répondant à l’urgence d’un pays frappé par la famine.A propos du podcast :"Retour de mission" est un podcast du CCFD-Terre Solidaire qui, le temps d'un café, vous transporte à l'autre bout du monde et vous dévoile les coulisses d'une ONG de solidarité internationale.Suivez les actualités du CCFD-Terre Solidaire sur son site internet, Facebook, Instagram, X, Linkedin, TikTok.Réalisatrice : Sidonie HadouxChargée de production : Lili Payant Musiques :Generation driven by Faith, du groupe de rap birman Acid dont le chanteur Zay Yar Thaw, militant politique, a été exécuté en juillet 2022 par la junteKaba Ma Kyei Bu, devenu hymne de la révolution de printempsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le temps d’un café, découverte du partenaire Rural Women's Assembly en Afrique du Sud Sarah Cupidon est chargée de gestion financière au CCFD-Terre Solidaire. Elle travaille sur le programme FACE, FÉMINISTES POUR DES ALTERNATIVES CLIMAT ET ENVIRONNEMENT. Ce programme est déployé sur 4 ans (2022-2026) dans 14 pays d’Afrique et en particulier en Afrique du Sud où Sarah s'est rendue pour rencontrer les associations soutenues par le CCFD Terre-Solidaire. Sur place, elle se rend dans un township de la banlieue de Robertson où elle rencontre six femmes bénévoles de l'association Rural Women's Assembly (RWA). Il y a 30 ans, les Sud-Africains votaient démocratiquement. Cette année, les élections générales du 29 mai dernier ont vu le parti de Nelson Mandela battu pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir le 30 juin 1994. Le 14 juin dernier, le président sortant Cyril Ramaphosa a été réélu au scrutin indirect avec un gouvernement d’union nationale - le Congrès national africain (ANC) a dû former une coalition avec l’Alliance démocratique, son principal adversaire. La situation est historique et la défiance envers l'ANC n'a jamais été aussi grande. Le nouveau gouvernement a 5 ans pour relever les défis que traversent le pays : crise économique, chômage de masse, insécurité, et corruption systémique.Ségrégation économique et défiance politique"Les pouvoirs publics n'ont fait aucun travail depuis 30 ans. La ségrégation économique est encore très présente malgré la fin de l'Apartheid. La région du Cap occidental est riche grâce à la ville du Cap qui concentre le capital économique mais en milieu rural, les populations sont pauvres. Le taux de chômage atteint 60 % dans certains endroits, c'est inimaginable", explique Sarah Cupidon. "Avec le projet on a un cœur de soutenir des initiatives porteuses d'alternatives, que ce soit sur le modèle agroécologique ou sur le changement social que demande la société sud-africaine, et notamment les femmes qui subissent énormément de violences économiques, politiques, sexistes et sexuelles ", poursuit la chargée de gestion financière. On vient renforcer leur capacité de structuration et leur donner les moyens financiers pour mener leurs projets : sortir de la pauvreté, sortir de la dépendance alimentaire et porter leur communauté comme elles le souhaitent".Désobéissance civile et résilience Dans le township de Pozani, dans la banlieue de Robertson, Sarah Cupidon rencontre une des 4 associations financées dans le cadre de FACE. Assises sous le seul arbre d'un terrain de 2 hectares, 6 femmes présentent leur exploitation, leur collection de semences anciennes et endémiques. Dans cette région de vignobles, et d'exploitations fruitières, les disparités économiques sont gigantesques entre les propriétaires et les travailleurs et travailleuses agricoles. Le travail est saisonnier, et extrêmement précaire. Sarah raconte que parmi les 6 femmes de l'association, seule une avait travaillé pendant l'année. Les femmes portent souvent seules les responsabilités. Leurs maris partent au Cap pour trouver du travail, et laissent les femmes porter la communauté, et la famille au village. Grâce à leur initiative, elles peuvent désormais nourrir la communauté et faire rentrer de l'argent par la vente de la production. Les podcast retours de mission, un rdv mensuel Première ONG française de solidarité internationale et de développement, le CCFD-Terre Solidaire agit depuis 60 ans aux côtés de celles et ceux qui luttent quotidiennement contre toutes les causes de la faim et qui font face aux injustices du modèle de développement actuel. Chaque année, il soutient plus de 400 projets initiés par des organisations locales dans 60 pays. Une série de podcasts réalisée par Sidonie Hadoux pour le CCFD-Terre Solidaire.Chargée de production : Anne-Isabelle Barthélémy
Le temps d’un café, immersion au Burundi dans un camp de déplacés pour un atelier de "masculinité positive"Samuel Pommeret était au Burundi et au Rwanda dans le cadre d’une mission avec le CCFD-Terre Solidaire. Au Burundi, il a a accompagné le Réseau Femmes et Paix, dans un camp de déplacés situé dans la banlieue de la capitale Bujumbura. Elles l'ont fait participer à un atelier de masculinité positive. Une expérience détonante, dont l'impact l'a marqué.Le Réseau Femmes et Paix est un partenaire soutenu par le CCFD Terre-Solidaire qui plaide pour que les femmes burundaises puissent accéder à leurs droits sociaux, économiques et culturels.« Les membres du réseau m'ont parlé de la situation des femmes déplacées, explique Samuel Pommeret. Elles m'ont expliqué que les discriminations basées sur le genre sont systémiques au Burundi. Mais dans les camps, les femmes déplacées sont exposées aux violences et aux discriminations de manière démultipliée. Elles m’ont proposé de travailler avec ces femmes et de trouver des solutions avec elles. »C’est dans cette optique que Samuel Pommeret accompagne le partenaire dans un camp de déplacés, non loin de la capitale, pour rencontrer des personnes ayant participé à leurs ateliers sur la masculinité positive.Samuel écoute alors les ressentis d’hommes ayant participé aux ateliers. Ces personnes témoignent d’un changement, d’un renouveau positif et d’une nouvelle cohésion dans la famille. « C’était touchant et déstabilisant d’entendre ces gens, de voir comment et pourquoi ils avaient accepté de rentrer dans cette dynamique alors que le Réseau Femmes et Paix ne proposent pas de dons matériels, mais uniquement un accompagnement au dialogue au sein des couples et de la communauté. »Trouver la paix au sein du foyer pour trouver la paix dans la communautéLe Réseau Femmes et Paix a pour défi de lancer un grand plan d’actions autour de la masculinité positive afin de pacifier les conflits dans les communautés. Pour les pionniers, ceux ayant acceptés de participer, la satisfaction est grande. Ils ont fait évoluer leur comportement au sein de leur couple et de leur famille. Ils ont accepté de prendre leurs responsabilités dans les tâches domestiques, ou de mieux partager les ressources au sein de la famille. Selon leurs témoignages, les conflits intrafamiliaux auraient diminué. Même s’ils sont parfois la risée d’autres hommes, les participants ont l’impression d’être des exemples.Des populations face à une extrême précaritéDans les camps de déplacés au Burundi, les conditions de vie sont extrêmement difficiles. Les résidents vivent des tentes, ou parfois des huttes construites en roseaux. La précarité est immense. Les espoirs sont minimes. Et la violence est omniprésente.La principale cause des déplacements dans la région sont les aléas climatiques : multiplication des pluies violentes et sècheresse. Ces aléas fragilisent fortement les communautés rurales. Dans le futur, les dérèglements climatiques ne feront qu’aggraver les déplacements de population et leurs conditions de vie dans les camps. Les podcast retours de mission, un rdv mensuel Première ONG française de solidarité internationale et de développement, le CCFD-Terre Solidaire agit depuis 60 ans aux côtés de celles et ceux qui luttent quotidiennement contre toutes les causes de la faim et qui font face aux injustices du modèle de développement actuel. Chaque année, il soutient plus de 400 projets initiés par des organisations locales dans 60 pays.Une série de podcasts réalisée par Sidonie Hadoux pour le CCFD-Terre Solidaire. Chargée de production : Anne-Isabelle Barthélémy Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le temps d’un café avec Sarah WOODROW PICOT, qui a assisté à une grand rassemblement féministe en Amérique latineEn novembre 2023, les chargé.e.s de mission Amérique Latine du CCFD-Terre Solidaire étaient au Salvador pour assister à l’EFLAC, l'Encuentro Feminista de Latinoamérica y el Caribe. «C’était un temps très fort», commente Sarah Woodrow Picot, chargée de la coordination des campagnes au CCFD-Terre Solidaire qui les a également accompagnés.Lors d’une des conférences, Sarah est interpellée par la douceur et la complicité de deux femmes qui viennent de prendre la parole. Darlene et Sara sont venues du Brésil pour participer aux Rencontres. Elles sont membres d’un partenaire historique du CCFD-Terre Solidaire, la Commission Pastorale pour la Terre. Avec émotions, elles parlent de leur engagement, de leurs inspirations et mettent en avant le lien entre leur combat pour les droits des femmes et la protection des ressources naturelles.La commission pastorale de la Terre est engagée sur les questions de défense des populations autochtones, sur les enjeux liés au droit de l’environnement dans la région. « C’est un de nos piliers en Amérique latine sur les questions de droit humain", précise Sarah Woodrow Picot.Une rencontre historique pour le CCFD-Terre SolidaireL'évènement était de taille : il a rassemblé plus de 1500 femmes venues de toute l’Amérique latine. Le CCFD-Terre Solidaire a profité de l’occasion pour organiser à la suite de la rencontre deux jours d’ateliers regroupant 50 organisations partenaires soutenues par le CCFD-Terre Solidaire. « Ce qui est historique ! » Ces deux jours d’ateliers ont permis de créer des échanges et des liens entre des partenaires de tout le continent.Lors d’un atelier, une énorme carte a été créé avec les femmes présentes. Chaque partenaire a été invité à travailler avec les partenaires de sa zone géographique afin d’inscrire les oppressions dont elles sont victimes, les luttes et les initiatives qu’elles portent. Le résultat a donné lieu à une très grande fresque représentative et créative du féminisme en Amérique Latine, un féminisme pluriel, aux multiples visages. « Un féminisme qui se vit dans les tripes, dans la chair », raconte Sarah, encore émue de son voyage. Une série de podcasts réalisé par Sidonie Hadoux pour le CCFD-Terre Solidaire. Chargée de production : Anne-Isabelle Barthélémy Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le temps d’un café avec Arnaud Grout de Beaufort, chargé de mission Moyen-Orient au CCFD Terre-Solidaire Fin septembre 2023, Arnaud Grout de Beaufort s’est rendu en Irak en mission pour le CCFD Terre-Solidaire. A Souleymanieh, une ville à la frontière avec l’Iran, dans la région du Kurdistan irakien, il a passé trois jours avec la communauté Deir Maryam al Adhra, partenaire du CCFD Terre-Solidaire. Originaire de Syrie, Deir Maryam al Adhra est installée à Suleymanieh depuis 2012, suite à son départ forcé du monastère Mar Moussa, au sud de Homs. Dans sa nouvelle ville d’accueil, la communauté s’engage pour faire vivre le dialogue interreligieux islamo-chrétien et améliorer les conditions de vie des personnes déplacées par les guerres. En 2017, elle ouvre une école de langues pour que les personnes déplacées puissent apprendre le kurde gratuitement et ainsi mieux s’intégrer à leur région d’accueil. L’école n’a cessé de se développer, et aujourd’hui on peut y apprendre aussi l’arabe et l’anglais.L'intégration par la langue et les artsPendant trois jours, le chargé de mission a assisté à plusieurs réunions et a participé à la vie quotidienne du monastère. Beaucoup des personnes de la communauté ont grandit avec le lieu, et le font vivre avec beaucoup d’entrain. L’enceinte de l’église a d’abord servi de refuge pour les personnes ayant fui l’Etat Islamique en 2014, puis le lieu s’est développé autour d’autres actions.En plus de l’école de langue, la communauté a mis sur pieds une école de théâtre, des cours de musique et une bibliothèque. Safa, la responsable du groupe de théâtre, est arrivé à 17 ans à Souleymanieh. Elle en a aujourd’hui 25. Arnaud nous raconte sa rencontre et les quelques mots qu’il a échangé avec elle. Une série de podcasts réalisé par Sidonie Hadoux pour le CCFD-Terre Solidaire. Chargée de production : Anne-Isabelle Barthélémy Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le temps d’un café avec Agathe Horvais, chargée de mission au CCFD Terre-Solidaire
Agathe Horvais s’est rendue au Cambodge afin de poursuivre le travail avec les partenaires dans le pays. Dans la province de Kratie et de Ratanakiri, au Nord-Est du pays, Agathe a rencontré des citoyennes et des citoyens qui ont rédigé un rapport sur les conséquences des barrages construits en amont du fleuve qui borde leurs villages.
C’est le partenaire FLO (Forests and Livelihood Organization) qui a lancé cette recherche-actions communautaires. Deux villages ont été concernés par la rédaction de ce rapport. Durant un processus de deux ans, les villageois et villageoises ont réaliser des entretiens, créer des questionnaires, cartographier les berges du fleuve pour y faire figurer les changements de la faune, de la flore, et de leurs pratiques.
Dans le rapport, on y trouve la liste des espèces de poissons en danger ou disparus, des données sur l’érosion des berges et sur les fluctuations des niveaux d’eau. Les rédacteurs et
rédactrices y font aussi état de leurs difficultés à cultiver, de la baisse de leurs revenus générés par la pêche et l’agriculture, et de l’exode rurale forcé.
« J’ai été admirative de leur connaissance très précise de la biodiversité de leur environnement».
Le Mékong est un écosystème riche, mais fragile et menacé. Pourtant 60 millions de personnes vivent grâce à lui. Au Cambodge, les populations qui vivent le long de son cours, subissent les conséquences directes des grands projets d’investissements menés en amont,
dans les pays voisins du Laos et de la Chine. Ces états ont lancé la construction de grands projets de barrages sans prendre en compte les enjeux pour les populations qui vivent en aval du fleuve.
Un travail collectif pour faire porter la voix des populations
Agathe assiste aux derniers ateliers. Il s’agit d’un temps de relecture et du moment de clôture du rapport. Les rédacteurs et rédactrices sont réunis dans la maison commune du village, une maison en bois surélevée qui donne sur le fleuve. Dans les deux villages, le groupe est majoritairement composé de femmes et compte une quinzaine de personnes. Elles sont fières de leur réalisation et savent que cet outil précieux pourra être utilisé pour organiser et défendre leurs modes de vie. Les communautés peuvent désormais faire entendre leurs voix.
Les podcast retours de mission, un rdv mensuel
Première ONG française de solidarité internationale et de développement, le CCFD-Terre Solidaire agit depuis 60 ans aux côtés de celles et ceux qui luttent quotidiennement contre toutes les causes de la faim et qui font face aux injustices du modèle de développement actuel. Chaque année, il soutient plus de 400 projets initiés par des organisations locales dans 60 pays.
Une série de podcasts réalisé par Sidonie Hadoux pour le CCFD-Terre Solidaire. Mixage : Aurélien Menu.
Chargée de production : Anne-Isabelle Barthélémy Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le temps d’un café avec Elodie Saiselet, drh au CCFD Terre-Solidaire
Elodie est partie aux Philippines, accompagner deux chargées de mission du CCFD Terre-Solidaire. C’était sa première mission sur le terrain. Cela faisait trois ans que les chargées de mission n’avaient pas pu aller dans le pays.
Lors d'une journée de présentation à Manille, Elodie rencontre Pablo Rosales, un des représentants du mouvement Pangisda, l'Alliance progressiste des pêcheurs artisans.
« Il s’est présenté en précisant qu’il utilisait le nom de famille de sa mère, cela donnait un premier aperçu de la mentalité de Pangisda. »
Pablo Rosales, taciturne pêcheur de 60 ans est un des fondateurs du mouvement. Initialement créé autour de la baie de Manille, le mouvement s’est étendu depuis dans tout le pays pour lutter et défendre les droits de la pêche artisanale face aux projets de construction des "réclamations", noms donnés aux constructions entreprises par le gouvernement philippin sur la mer. Elodie va ensuite l'accompagner en bateau dans la baie de Manille.
Dénoncer la bétonisation du littoral et l’exploitation intensive des fonds marins
La pêche traditionnelle est menacée. Plus de 90 % de la baie de Manille est le théâtre de constructions colossales comme la création d’îles artificielles et d’infrastructures imposantes censées attirer le tourisme de luxe.
Malgré les conséquences connues et dénoncées de ces projets sur l’environnement et les populations, le gouvernement philippin continue de multiplier ces investissements.
Un mouvement inclusif
« Si on pense à un mouvement de pêcheurs, on pense plutôt à un mouvement masculin or Pangisda regroupe des hommes, des femmes et des jeunes. Dès le départ, ils ont compris que la lutte ne pourrait aboutir que si elle intégrait toutes les personnes impactées ».
Les jeunes sont par exemple en charge de la communication sur les réseaux sociaux du mouvement. En 2019, Pangisda lance la coalition “Sauvons la Baie de Manille “ qui réunit des communautés de pêcheurs, des scientifiques et des organisations de la société civile.
Le regard de la drh : réfléchir au « soin » des partenaires et des salariés
La mission a aussi permis à Elodie d’avoir une compréhension plus fine de la réalité vécue par les chargées de mission et les partenaires. Elle a réfléchi à la manière de mieux accompagner ces derniers, de l’importance des temps de discussion après le travail, de l’écoute et du partage pour alléger les expériences vécues.
« C’est toute cette notion du soin qui est importante : le soin de nos partenaires, mais aussi le soin de nos salariés. En tant que Directrice des ressources humaines, cela est très important pour moi. »
Les podcast retours de mission, un rdv mensuel
Première ONG française de solidarité internationale et de développement, le CCFD-Terre Solidaire agit depuis 60 ans aux côtés de celles et ceux qui luttent quotidiennement contre toutes les causes de la faim et qui font face aux injustices du modèle de développement actuel. Chaque année, il soutient plus de 400 projets initiés par des organisations locales dans 60 pays.
Une série de podcasts réalisé par Sidonie Hadoux pour le CCFD-Terre Solidaire. Mixage : Aurélien Menu.
Chargée de production : Anne-Isabelle Barthélémy Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le temps d’un café avec Anne-Isabelle Barthelemy qui revient des rives de la rivière Koshi en Inde
Anne-Isabelle Barthelemy s'occupe de l'animation éditoriale du site Internet du CCFD Terre-Solidaire. Elle est partie en reportage en Inde avec la photographe Anush Babajanyan, récompensée du Prix Photo Terre Solidaire 2023 pour son projet “Battered Wate rs“.
Accompagnées de l'organisation indienne KNM, elles sont allées au Nord-Est du pays, sur les rives de la rivière Koshi, l'un des affluents du Gange, à la rencontre de populations isolées. Les femmes rencontrées ce jour-là vivent avec leur famille sur des bancs de sable au milieu de la rivière. La chaleur est accablante. Les villages n’ont pas d’école, ni de médecin. Ils n’ont pas non plus l’électricité alors que des barrages hydroélectriques se trouvent en amont du fleuve. « Ces populations se sentent isolées, coupées de tous et abandonnées ».
Libérer la parole
Assise entourée d’une trentaine de femmes aux visages tristes, Anne-Isabelle s’apprête à leur poser des questions pour une interview quand l’une d’entre elle saisit l’occasion pour la taquiner. Les rires qui en suivent permettent de détendre l’atmosphère et de libérer la parole. C’est justement l’une des missions entreprises par le partenaire pour aider ces populations : leur donner la confiance pour s’exprimer, dénoncer leur situation et se faire entendre.
L’une de ces femmes commencent alors le récit d'une nuit de cauchemar où elle a dû sauver ses enfants de la montée subite des eaux.
Le temps d’un café, écoutez Anne-Isabelle vous raconter sa rencontre bouleversante dans ce nouvel épisode de notre mini podcast “Retour de mission, un café avec“
Dans cette émission, nous demandons aux salariés ou aux bénévoles qui reviennent de mission pour le CCFD-Terre Solidaire de nous raconter une rencontre ou un événement qui les a marqué.
Le temps d'un café, transportez vous à l'autre bout du monde. Asseyez-vous sous des parapluies avec un groupe de femmes de Madagascar, immergez-vous au sein d'une cérémonie maya, ou découvrez la vie les pieds dans l'eau d'un village indonésien déjà soumis à la montée des eaux du réchauffement climatique.
Première ONG française de solidarité internationale et de développement, le CCFD-Terre Solidaire agit depuis 60 ans aux côtés de celles et ceux qui luttent quotidiennement contre toutes les causes de la faim et qui font face aux injustices du modèle de développement actuel. Chaque année, il soutient plus de 400 projets initiés par des organisations locales dans 60 pays.
Une série de podcasts réalisé par Sidonie Hadoux pour le CCFD-Terre Solidaire. Mixage : Aurélien Menu.
Chargée de production : Anne-Isabelle BarthélémyHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un café avec : Laurine Gatefait, qui revient de mission en Centrafrique
Dans la ville de Boda, Laurine Gatefait a assisté à l'interview de deux anciens combattants de camps opposés qui l'a beaucoup marquée. Elle ne s'attendait pas à ce qu'ils ont dévoilé à la fin de l'interview.
En 2013 une guerre civile a déchiré la République Centrafricaine. La coalition Séléka, composée essentiellement de musulmans, a renversé le président François Bozizé, lequel s'est appuyé sur les milices Anti-balaka, à majorité chrétienne. Le conflit s'est transformé en affrontements inter-communautaires. Les deux camps ont commis des atrocités, faisant des milliers de victimes. Depuis le pays essaie de se relever doucement.
Laurine Gatefait, chargée de communication au CCFD-Terre Solidaire, a eu l'occasion d'accompagner une journaliste radio de RCF en reportage en Centrafrique.
Ensemble elles ont découvert les actions de la PIJCA, une organisation Interconfessionnelle qui travaille auprès de la jeunesse pour encourager le dialogue intercommunautaire et que nous soutenons sur place.
Le temps d’un café, écoutez Laurine vous raconter sa rencontre bouleversante dans ce nouvel épisode de notre mini podcast “Retour de mission, un café avec“
Dans cette émission, nous demandons aux salariés ou aux bénévoles qui reviennent de mission pour le CCFD-Terre Solidaire de nous raconter une rencontre ou un événement qui les a marqué.
Le temps d'un café, transportez vous à l'autre bout du monde. Asseyez-vous sous des parapluies avec un groupe de femmes de Madagascar, immergez-vous au sein d'une cérémonie maya, ou découvrez la vie les pieds dans l'eau d'un village indonésien déjà soumis à la montée des eaux du réchauffement climatique.
Première ONG française de solidarité internationale et de développement, le CCFD-Terre Solidaire agit depuis 60 ans aux côtés de celles et ceux qui luttent quotidiennement contre toutes les causes de la faim et qui font face aux injustices du modèle de développement actuel. Chaque année, il soutient plus de 400 projets initiés par des organisations locales dans 60 pays.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un café avec : Jules Girardet, qui revient de mission au Guatemala
Jules Girardet, chargé de mission au CCFD-Terre Solidaire pour la Mésoamérique, revient du Guatemala. Il est aller visiter une association soutenue par le CCFD-Terre Solidaire, Actoras de Cambio, qui travaille avec les femmes victimes de violences sexuelles.
Jules a pu participer à un atelier exceptionnel avec des femmes mayas consacré à la médecine traditionnelle. Le collectif développe une méthodologie de travail basé sur l'art. Un moment fort, très humain et porteur de joie dans le contexte pourtant très difficile vécu par ces femmes.
L'association a été créée à l'origine pour rompre le silence entourant les violences sexuelles commises à l’égard des femmes pendant le conflit armé au Guatemala il y a vingt ans. A cette époque le viol a été largement utilisé comme arme de guerre.
Actoras de cambio accompagne les femmes dans chaque étape de leur guérison et les aide à retrouver leur place dans la communauté.
Le temps d’un café, écoutez Jules Girardet dans ce nouvel épisode de notre mini podcast “Retour de mission, un café avec“
Dans cette émission, nous demandons aux salariés ou aux bénévoles qui reviennent de mission pour le CCFD-Terre Solidaire de nous raconter une rencontre ou un événement qui les a marqué.
Le temps d'un café, transportez vous à l'autre bout du monde. Asseyez-vous sous des parapluies avec un groupe de femmes de Madagascar, immergez-vous au sein d'une cérémonie maya, ou découvrez la vie les pieds dans l'eau d'un village indonésien déjà soumis à la montée des eaux du réchauffement climatique.
Première ONG française de solidarité internationale et de développement, le CCFD-Terre Solidaire agit depuis 60 ans aux côtés de celles et ceux qui luttent quotidiennement contre toutes les causes de la faim et qui font face aux injustices du modèle de développement actuel. Chaque année, il soutient plus de 400 projets initiés par des organisations locales dans 60 pays.
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