Discover
Kazoo - Le P∞dcast.

Kazoo - Le P∞dcast.
Author: Kazoo - Le P∞dcast.
Subscribed: 2Played: 16Subscribe
Share
© Camille Faure
Description
Kazoo - Le P∞dcast c'est, chaque mois, une conversation entre Camille Faure, fondatrice de Kazoo, et un·e entrepreneur·e dont le projet fait écho à notre vision et à nos valeurs.
Ici on parlera économie circulaire, économie de l'usage, et de tous ces nouveaux modèles business qui cherchent des moyens de nous aider à consommer positif.
Ici on parlera économie circulaire, économie de l'usage, et de tous ces nouveaux modèles business qui cherchent des moyens de nous aider à consommer positif.
30 Episodes
Reverse
400 millions de valises sont vendues chaque année dans le monde. Cela représente plusieurs millions de tonnes de plastique. 84% des valises endommagées ne sont jamais réparées et 78% des consommateurs ne pensent pas qu'une valise soit recyclable.
Oui, nous avons tous déjà dû jeter une valise à cause d’une roue ou d’une poignée cassée, sans pouvoir la réparer.
Venant de cette industrie, Julien Ehret était bien conscient du problème. Et c’est précisément pour cela qu'il a voulu créer une valise éco-conçue. Concrètement, cela veut dire considérer dès le départ l'ensemble du cycle de vie de la valise, et chercher à minimiser les émissions de CO2 à chaque étape.
Donc entre autres, c'est choisir la rendre solide, permettre son entière réparation et prendre en charge son recyclage pour qu’elle ne soit plus jamais un déchet enfoui !
Si vous avez envie de comprendre, concrètement, ce que c'est qu'une démarche d'éco-conception, cet épisode est pour vous.
Un échange passionnant qui permet d'aller au-delà des idées reçues sur la "durabilité" !
Beebs, c'est l'application pour acheter et revendre TOUT ce que vous achetez pour vos enfants, depuis leur naissance, jusqu'à l'adolescence.
Vêtements, puériculture, mobilier, jouets (coucou les cartes Pokemon !), livres, consommables bébé (par exemple, les couches !)… Ce ne sont pas les affaires qui manquent !
Morgan et Arsène, les deux cofondateurs, deviennent papas à un mois d'intervalle en 2019. Ils comprennent que quand on a un enfant, on achète beaucoup de choses ... pour s'en servir très peu.
Lancée en 2020, la plateforme est déjà un carton : il y a aujourd'hui plus d'1 million d'utilisateurs et d'utilisatrices. Et plus d'1,2 million d'articles en vente au moment où on enregistrait.
En rendant les prix plus abordables (jusqu'à 80% moins cher que du neuf), Beebs aide les parents de tous milieux à rester dans le game des besoins de leurs enfants — même si ce besoin, c'est parfois une figurine Pat'Patrouille ! Tiens, mais ce ne serait pas une bonne porte d'entrée pour les éduquer à réfléchir à l'impact de leur consommation dès le plus jeune âge, ça ?
Excellente écoute ! 😉
Saviez-vous qu’il se jetait en Île-de-France 55 000 lave-linges par mois ?
Depuis 2018, Murfy lutte contre la production de déchets électroménagers en créant de l’emploi local, qualifié, et non délocalisable, avec l’ambition de le faire à grande échelle.
Murfy a été créée par 5 copains d’école ou de prépa en 2018, réunis par une envie, celle de créer une boîte qui avait du sens d’un point de vue social et environnemental. Ils se sont intéressés au sujet des déchets, et en particulier des déchets parmi les plus polluants que l’on produit aujourd’hui : les déchets électroménagers.
“On n’arrivait pas à comprendre pourquoi c’était plus intéressant d’acheter un produit fabriqué à l’autre bout du monde, plutôt que de faire intervenir un technicien pour faire réparer son appareil en panne.”
C’est le point de départ de Murfy.
Murfy, aujourd’hui, c’est un service de réparation à domicile, une Académie qui forme des réparateurs en réinsertion professionnelle, et une offre d’appareils reconditionnés pour tous ceux dont l’appareil ne peut pas être réparé.
Un échange passionnant, durant lequel on a abordé, très concrètement, tous les défis à relever pour développer un modèle circulaire vertueux, à l’échelle.
Bonne écoute ! 😉
Petit Bateau, cette marque iconique, adorée des parents et des enfants. Ces vêtements qui se transmettent au sein d’une fratrie, et même d’une famille à l’autre, depuis des générations.
La durabilité est inscrite dans l’ADN de cette marque centenaire (130 ans cette année !), dont les usines sont toujours à Troyes. Elle est même fièrement affichée dans la signature de la marque : Liberté, Qualité, Durabilité.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la marque ne se contente pas d’affirmer, elle agit. Notamment, en se donnant un objectif ambitieux : en 2030, une pièce proposée sur 3 devra être issue de l’économie circulaire.
Pour cela, Petit Bateau accélère sur la seconde main, qui sera disponible sur le digital dès 2023, avec une expérience complètement intégrée au neuf. L’objectif : ne pas en faire un business “à part”, mais intégrer la seconde main à l’expérience Petit Bateau, que ce soit en boutique ou sur le site e- commerce.
Et puis, depuis l’automne 2022, Petit Bateau expérimente un service de location de vêtements pour les tout-petits, avec l’ambition, demain, d’élargir l’offre.
Avec Barbara, on a parlé d’Expérience Client unifiée, de fabrication française, et, une fois n’est pas coutume, d’un roman qui nous a beaucoup touchées, elle comme moi.
Bonne écoute ! 😉
“Si on partage des vélos sans problème, pourquoi ne pas aller plus loin ?” C’est en observant l'adoption fulgurante des services de vélos partagés dans les zones urbaines, que l'idée des Biens en Commun a germé chez Yann en 2017, alors qu’il travaillait encore chez EDF. Fin 2019, il décide de se jeter à l'eau, pour tester son idée sur le terrain.
Les Biens en Commun propose un service de location d’équipements du quotidien via des casiers connectés qui sont installés dans les halls d’entrée d’immeubles. L'ambition de cette entreprise de l’économie sociale et solidaire (ESS) est d’être à l’origine d’un changement dans la façon d’utiliser ses équipements du quotidien, pour un modèle de société plus durable.
Yann est convaincu que pour changer les habitudes de consommation du plus grand nombre, il faut proposer des solutions simples, qui ne sacrifient pas le confort de chacun (voire qui l'améliorent, idéalement). Le partage d'équipements, en logement collectif, est un bon moyen d'optimiser la production globale, sans perdre en qualité de vie, vous ne trouvez pas ?
Yann vous recommande le livre Voyage en misarchie d'Emmanuel Dockès.
Un échange sans concession, dans lequel on aborde en toute transparence l'impact carbone des solutions comme LBEC ou Kazoo.
Bonne écoute !
Que faire quand on a choisi de faire carrière dans la mode et qu'on réalise qu'elle n'est pas viable d'un point de vue environnemental et sociétal ? Plutôt que de rester les bras croisés, Ilhem et ses associés Camille et Maxime décident de fonder CrushOn, pour démocratiser la mode vintage.
Le déclic ? Ce chiffre : on peut habiller 5 générations entières sans produire de nouveaux vêtements, mais juste en réutilisant ceux déjà existants sur la planète.
Une fois qu'on s'est dit cela, comment rendre le vintage cool et accessible ? Tout le monde ne vit pas à côté d'une friperie, ni n'a envie de passer des heures à scroller sur Vinted.Et tout le monde n'a pas le savoir-faire pour chiner les bonnes pièces, les réparer, les upcycler, et les mettre en valeur.
Voilà pourquoi CrushOn est une marketplace qui met en relation des professionnels de la mode vintage et des particuliers.
Ilhem vous conseille le livre Patronnes d'Élodie Andriot, qui l'a beaucoup inspiré.
Un échange joyeux, où l'on parle de chemise à fleurs et de trench Burberry.
Une chose est sûre, il va vous donner envie d'aller chiner une pièce unique pour votre dressing.
Bonne écoute ! 😉
La loi AGEC, anti-gaspillage pour une économie circulaire, promulguée en février 2020, fixe des objectifs pour les restaurateurs pour sortir des emballages à usage unique.
Depuis le 1er janvier 2023, les restaurateurs ont interdiction de servir dans des contenants jetables lorsque les clients mangent sur place. Saviez-vous que 13 milliards d'emballages jetables sont générés chaque année ? Alors, même si la mesure ne concerne pour le moment pas la restauration à emporter, c'est déjà un premier pas important.
En 2018, Yasmine et Lucas décide de fonder La Consigne Greengo, avec un objectif simple : remettre au goût du jour le réemploi des contenants alimentaires dans la restauration, autrement dit, dire stop aux contenants à usage unique. Comment ? Grâce à une plateforme tech qui permet de gérer son parc de contenants réutilisables, et le système d'incentives pour les clients qui viennent rendre leurs contenants réutilisables. Ainsi, depuis plus de 4 ans, La Consigne Greengo accompagne ses clients dans leur transition du jetable vers un modèle durable d'emballages.
Yasmine a été très inspiré par la MAIF Impact.
Un épisode garanti zéro déchet, qui permet de comprendre pourquoi réemployer à grande échelle, ce n'est pas si simple.
Bonne écoute 😉
Depuis 2018, Decathlon a lancé plusieurs offres de location de matériel sportif : vélo enfant, vélo de ville, matériel de musculation ou de fitness, de randonnée ... Ces expériences ont confirmé que la location est un modèle vertueux sur le plan environnemental, tout en apportant la rentabilité économique essentielle au déploiement d'une nouvelle offre au sein d'un groupe comme Decathlon.
Yann Carré dirige l'équipe qui développe les outils permettant aux marques et aux pays de déployer des offres de location, qu'elles soient de courte durée (à l'heure, à la semaine) ou de moyenne ou longue durée (modèles de souscription). Après une phase de divergence, qui leur a permis, avec son équipe, de collecter et d'analyser des quantités de data, le temps est désormais à la convergence et au passage à l'échelle. Avec tous les défis que cela implique, tant en termes d'opérations, de change management, que de modèle financier.Un échange passionnant, rempli d'insights et de retours d'expérience.
Yann aime beaucoup se vider l'esprit avec le livre Vers l'abîme d'Edgar Morin.
Bonne écoute 😉
Lorsqu'un appareil de petit électroménager tombe en panne, il n'est que trop rarement réparé. Il y a de nombreuses explications à cela. Principalement, parce que la panne intervient souvent après la période de garantie (en moyenne dans les 3 à 4 ans après l'achat d'un appareil neuf), et que le coût de la réparation décourage le consommateur, qui préfère alors se tourner vers l'achat d'un nouvel appareil. Mais aussi, et cela même lorsque la panne intervient pendant la durée de garantie, parce qu'on manque cruellement de réparateurs de proximité. Et ce, particulièrement dans les grandes villes.
L'idée de RepareSeb vient de là : le groupe Seb voulait réimplanter un réparateur agréé dans Paris, qui n'en comptait plus un seul.
Aujourd'hui, RepareSeb, c'est cela et bien plus.
Car en plus d'être réparateur agréé sur l'ensemble des marques du groupe, RepareSeb reconditionne des appareils qui étaient auparavant mis au rebut. Des appareils issus de "pannes à la mise en service", qui sont en fait parfaitement fonctionnels dans 50% des cas ... !
Aussi (et peut-être avant tout), RepareSeb est une entreprise d'insertion qui accompagne des personnes éloignées de l'emploi vers un emploi durable.
Vous l'avez compris, on a parlé avec Olivier de nombreux sujets qui sont au coeur de notre engagement chez Kazoo. Je remercie vivement Olivier d'avoir partagé avec moi les coulisses de cette magnifique aventure qu'est RepareSeb. J'ai appris plein de choses, je ne doute pas que cet échange vous passionnera autant que moi.
Olivier adore se vider la tête avec le livre "Le médecin d'Ispahan" de Noah Gordon, et adore travailler avec "Le plan de transformation de l'économie française" en tête.
Bonne écoute 😉
Lorsque vous passez devant un bâtiment en démolition, en construction ou en rénovation, vous êtes-vous déjà demandé où partaient les matériaux détruits ? Et ceux utilisés pour reconstruire ? Aujourd'hui, on estime que seuls 1% des matériaux utilisés sur un chantier sont issus du réemploi.
J'ai appris en enregistrant cet épisode avec Jean-Baptiste Duran, fondateur de Réempro, qu'il n'y a pas si longtemps, on "déconstruisait" pour pouvoir réemployer une bonne partie des matériaux. Puis, à partir des années 1960, on a désappris ce savoir-faire. Les bâtiments étaient démolis, les matéraiux industriels enfouis ou détruits, et remplacés par du neuf.
Alors Jean-Baptiste a décidé de fonder Réempro. Réempro est spécialisé dans le réemploi professionnel dans l'industrie et le bâtiment. Réempro propose de donner une seconde vie aux composants d'un bâtiment, des matériaux aux meubles, en les réemployant.
Un épisode concret, qui permet de comprendre pourquoi réemployer à grande échelle, ce n'est pas si simple. Avis aux amateurs, on a parlé moquette, brique, faux plafonds et mobilier de bureau !
Jean-Bapsite adore le livre sur le réemploi, écrit par une société belge, Rotor, ce qui explique tout le processus de réemploi.
Bonne écoute 😉
Lorsque vous achetez un matelas sur un site e-commerce ou en magasin, est-ce que vous avez déjà pensé à vous diriger vers un matelas reconditionné ?
Connaissez-vous, tout simplement, le cycle de vie d'un matelas ? J'ai appris en enregistrant cet épisode avec Camille Cordonnier, Directrice Générale France de SIMBA, que la majeure partie des matelas sont aujourd'hui enfouis, car la mousse est en général fabriquée dans un matériau non recyclable.
SIMBA c’est quoi ? C’est une DNVB spécialisée dans les matelas, qui utilise des matériaux écologiques, sans colorants ni matériaux lourds. Même si leur taux de satisfaction est très bon, il y a quand même des retours sur des matelas qui ont été extrêmement peu utilisés, parce que 80% de ces retours ont lieu à moins de 2 mois d'utilisation (la marque propose en effet 200 nuits d'essai). SIMBA récupère donc des matelas quasiment neufs, qui sont désormais reconditionnés pour être revendus.
C'est pour creuser les tenants et aboutissants de cette initiative que j'ai initialement invité Camille, et je n'ai pas été déçue. Elle m'a partagé les dessous de l'opération en détails, mais pas seulement. On a parlé mousse, ressorts, enfouissement, recyclage, récupération de matelas chez le particulier ou encore de podcasts sur France Culture.
Camille adore l'émision Les Pieds sur Terre sur France Culture pour moins penser à son quotidien.
Vous ne vous allongerez plus sur votre matelas comme avant !
Bonne écoute 😉
Pourquoi OMAJ ? Parce que le site veut rendre hommage aux vêtements qui existent déjà - et ses lettres de noblesse à la seconde main. En garantissant des pièces en bonne qualité. En offrant une expérience proche de celle d'un site e-commerce qui vend du neuf : pièces envoyées en un seul colis, possibillité de renvoyer un article qui ne vous va pas.
Sans perdre de vue les engagements des fondateurs : le retour, oui, mais aux frais du client vous limiter les comportements abusifs contre lesquels ils luttent.
Côté vendeur, là aussi, l'expérience est facilitée. Plus besoin de gérer la vente des pièces que vous ne portez plus une par une, vous expédiez une colis en une seule fois, et OMAJ s'occupe du reste. Le petit plus, c’est qu’après avoir vendu vos vêtements, vous pourrez soit récupérer l’argent sur votre compte, soit l’utiliser sur le site ou alors, en faire don à une association ! Plutôt cool non ?
Marine écoute énormément de podcasts, notamment dans la mode, comme "Nouveau modèle", "Le panier" ; et sur l'environnement comme "Green Little Club".
Bonne écoute ! 😉
On a beaucoup parlé ici de services permettant de louer, acheter ou revendre des produits de seconde main, mais rarement des emballages qui permettent à leurs clients d’expédier ou de recevoir ces produits. Oui, vous savez, ces tonnes de cartons qui envahissent nos poubelles jaunes.
Léa et Anne-Sophie ont créé Hipli avec l'ambition de remplacer tous ces emballages à usage (quasi) unique par des emballages réutilisables. Certains sites proposent ainsi, au moment de la commande, d'être livré dans un emballage Hipli.
Comment ça marche ? Vous recevez alors votre produit dans un colis Hipli. Ensuite, il vous suffit de le plier et de le poster (le port est pré-payé). Une fois le colis récupéré par l’entreprise, il va être nettoyé puis remis en service. Chaque colis peut effectuer jusqu'à 100 aller-retours, et a moins d'impact qu'un colis carton dès la seconde utilisation !
En 2 ans, Hipli a convaincus des centaines d'entreprises e-commerce de proposer leurs colis. Les prochaines étapes : développer de nouveaux formats pour attaquer d'autres segments, et s'internationaliser. Hipli est déjà disponible en Belgique, et bientôt, dans d'autres pays d'Europe.
Un épisode passionnant, où Léa partage chaque étape de leur réflexion et de leur développement, des choix (parfois radicaux) qu'il a fallu faire pour rester fidèle à la vision de l'entreprise ... écoutez jusqu'au bout, ça vaut le coup !
Léa adore le livre "L'obsession sur service client" de Jonathan Lefèvre.
Si vous êtes passionné·e de sport outdoor, il y a fort à parier que vous vous sentez concerné·e par la préservation des espaces naturels ... s'équiper en seconde main est aujourd'hui un moyen concret d'éviter des émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, Edwige et Geoffroy ont fait le constat en 2020, qu'il n'existait pas de site où acheter leurs équipements en seconde main.
C'est ainsi qu'ils décident de fonder Barooders, la première marketplace de vêtements et d'équipements outdoor de seconde main.
Avec passion, ils ont rapidement rallié à leur cause des ambassadeurs emblématiques, et fédéré une communauté d'utilisateurs engagés.
Edwige est très inspirée par le livre "Lean methodology" qui incite constamment à faire des tests avant de se lancer.
Un épisode énergisant !
Let the people go surfing ... with second-hand equipments.
Geev a pour mission de rendre le don accessible à tous, partout, et tout le temps. Pour qu'on ait tous le réflexe de donner plutôt que de jeter, ou mettre aux encombrants. Et faire ainsi 2 heureux : le bénéficiaire du don, et la planète.
En quoi Geev est différent du Bon Coin ? Comment expliquer son succès depuis plus de 5 ans ? Hakim est revenu sur les différentes étapes du développement, depuis le MVP sur des groupes Facebook à l'application qu'est Geev aujourd'hui, avec 1 don réalisé toutes les 3 secondes, et son développement auprès des professionnels.
Un échange passionnant d'un point de vue tech (MVP, création d'un produit, acquisition des premiers utilisateurs, passage à l'échelle ...), que d'un point de vue impact (comment calculer l'impact d'un don vs l'achat d'un produit neuf ?).
Hakim a été beaucoup aidé dans ces début dans Geev par le livre "La discipline entrepreneuriale" par Bill Aulet.
Si passionnant qu'on a explosé la durée habituelle d'un épisode. Allez au bout, ça vaut le coup !
A la naissance de ma première fille, pour acheter tout l'équipement nécessaire (poussette, lit, lit parapluie, table à langer, transat ... ), il y avait globalement 2 options : acheter neuf, ou acheter sur le Bon Coin. Pas toujours super rassurant quand il s’agit de la sécurité et du confort de ton futur bébé (surtout quand c'est le premier et que tu ne réalises pas que ces magnifiques objets flambants neufs ne vont pas le rester longtemps).
C'est pour aider les parents à s'équiper de seconde main, que Yann Sigolis et son associé Harold Martin ont créé Biicou. Biicou permet d'acheter, aussi simplement que du neuf et en toute confiance, des produits de puériculture reconditionnés. Pour réconcilier sérénité et conscience environnementale.
Si vous vous demandez en quoi c'est compliqué de reconditionner une poussette, c'est que vous n'avez jamais essayé d'en démonter une. Ecoutez Yann en parler.
Yann est beaucoup inspiré par Gary Anssens qui a fondé Alltricks.
Bonne écoute !
Après avoir travaillé en Asie et constaté les ravages de la surconsommation en matière de production de déchets (entre autres), Aude et ses associés ont eu envie d'imaginer un système qui puisse faciliter le zéro déchet et le zéro gaspi dans l'alimentaire.
Ils ont démarré leur croisade avec les repas pris hors domicile, au travail. Leur frigo connecté NU simplifie la vie des traiteurs pour tendre vers le zéro déchet et le zéro gaspi.
Il facilite l'utilisation de contenants réutilisables de 2 façons :
- Les acteurs de la restauration n'ont pas besoin de pucer les contenants : c'est le frigo (ou plutôt ses étagères) qui identifie les plats qui ont été choisis.
- Simplification de la logistique associée à la récupération des contenants réutilisables : une fois le plat dégusté, le contenant vide est redéposé dans un tiroir dédié dans le bas du frigo. Ainsi, quand le restaurateur vient livrer ses plats, il récupère les contenants utilisés pour les laver et les réutiliser.
Et pour optimiser l'offre et donc limiter le gaspillage, le frigo NU fournit des data lisibles aux restaurateurs, afin de limiter le gaspillage alimentaire.
D'abord adopté par de grandes entreprises en complément de la cantine, vous pourrez maintenant apercevoir ce beau frigo (car en plus il est beau) dans des espaces de coworking ou des hôtels.
Chez Kazoo, on aimerait bien que notre incubateur l'adope ;)
Aude est beaucoup inspirée par Jancovici et son dernier livre sur des actions concrètes de ce que pourrait faire pour la planète.
Bonne écoute !
Un "Label rouge" pour l'électroménager ?
Elsa et son associé Florent l’ont fait en créant le label LONGTIME®.
Utiliser nos appareils plus longtemps, d'accord, mais comment reconnaître, lorsqu'on est en magasin, ceux qui sont conçus pour durer ?
C'est d'abord pour aider les consommateurs à faire leur choix qu'ils ont voulu créer LONGTIME®.
Pendant 2 ans, en concertation avec les acteurs du secteur, ils élaborent le référentiel, composé de 41 critères, organisés autour de 3 piliers : conception robuste, réparabilité, support technique au consommateur en "après-vente".
Le label est attribué pour 3 ans, par un organisme de contrôle indépendant, à un produit (et non à un fabricant).
Aujourd'hui, Ethikis, la société coopérative et participative qui porte l'initiative LONGTIME®, accompagne également des fabricants qui souhaitent entrer dans une démarche d'éco-conception, ou renforcer une démarche déjà entamée.
Un échange passionnant où l'on touche du doigt la complexité d'évaluer la durabilité d'un bien manufacturé, et plus globalement l'impact de nos choix de consommation.
Bonne écoute !
Avec 2 mots d'ordre, Recycle & Reuse, &Repeat s'attaque au problème des contenants jetables dans la restauration à emporter.
Premier niveau de solution : récompenser les clients qui font l'effort de trier leurs contenants, afin d'augmenter le taux de recyclage de ces derniers. Il n'est aujourd'hui que de 15%, alors que 99% des emballages utilisés dans la restauration sont recyclables.
Deuxième niveau : proposer aux restaurateurs des contenants réutilisables adaptés à leurs problématiques. Le consommateur pourra venir rendre les contenants dans n'importe quel restaurant partenaire, afin qu'ils soient nettoyés et réutilisés.
Nicolas nous partage sans langue de bois l'étendue de la tâche qui s'offre à &Repeat, et détaille les solutions que &Repeat propose. Des solutions encore incomplètes, imparfaites, mais qui ont le mérite d'aller dans le bon sens ... et de nous sensibiliser à l'impact de nos commandes de poke bowls (exemple parmi d'autres 🥢) en termes de génération de déchet.
Bonne écoute 🎧
Vous aussi vous ne savez jamais quoi vous mettre le matin ? Pourtant votre garde-robe est loin d'être vide.
Ralph Mansour et son associé, en créant le Closet, ont trouvé une solution simple : la location de vêtements du quotidien. Ainsi, vous pouvez renouveler votre garde-robe au gré des saisons et des envies tout en limitant la surconsommation.
Il y a 7 ans, ils étaient les pionniers sur la location d'article de mode en France et maintenant ils se positionnent en tant que leader.
Nous avons parlé de reconditionnement, d'économie circulaire, de mode et de location.
Bonne écoute !