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Les Podcasts de LUDOMAG

Les Podcasts de LUDOMAG
Author: Les Podcast de LUDOMAG
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© Eric Fourcaud @Ludomag.com
Description
Tous les 15 jours LUDOMAG reçoit un acteur du numérique éducatif. Qu'il soit chercheur, enseignants, chef d'établissement,ou fondateur d'une Edtech, on découvre avec lui une problèmatique du moment où une expérience de vie liée au thème de prédilection du magazine. Ce podcast est animé par Eric Fourcaud, responsable de la publication.
42 Episodes
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Laurent Di Pasquale est Professeur de sciences humaines dans l’enseignement secondaire décrit sa pédagogie comme profondément positiviste, humaine, innovante et numérique. Ses débuts dans l’enseignement spécialisé (école du chêneux à Amay) l’ont obligé à faire preuve de créativité dans ses pratiques et à intégrer des outils numériques afin de répondre aux besoins spécifiques des élèves.
A l’Athénée Royal de l’Air Pur de Seraing, où il a, ensuite, intégré la réalité virtuelle dans le cadre d’un cours de géographie ou la réalisation de vidéos sur fond vert. Double lauréat école numérique 2019, il initie la cellule numérique de son établissement et devient référent pédagogique pour la formation de l’utilisation de la plateforme Office 365.
Sensible au partage des pratiques numériques, il crée une page Facebook dédiée à l’Ed.Tech, où il publie des conseils et des exemples d’outils ou d’activités innovantes. Il fait aussi partie de l’équipe de formateur TICE de l’eduLAB de Gosselies.
Aujourd'hui on évoque avec lui une expérience de sensibilisation aux usages des Intelligences Articifielles génératives en classe qu'il a effectué avec ses élèves ; comprendre les biais, les limites, les dangers ce ces nouveaux outils qui vont inonder les salles de classes et les pratiques des élèves et des enseignants dans un futur proche.
Aujourd’hui nous recevons, Valérie Fournier et Maxime Becquet, enseignants en premier degré et ERUN dans l’académie de Lille avec qui nous allons parler du projet « M@G et Mi@m! des émissions WebTV réalisées par des élèves des cycles 1 à 3 »
Bonjour Valérie Fournier et Maxime Becquet,
Ils ont tous les deux utilisé le numérique en classe et aujourd’hui de par votre fonction d’ErUn détaché à 100% chacun dans votre circonscription votre rôle est de transmettre les usages aux autres collègues dans l’académie de Lille. On parle des circonscriptions Arras 1 & Arras ASH (Maxime) et la circonscription de Hesdin & Saint-Pol (Valérie)
Alors aujourd’hui on va évoquer un projet que vous avez présenté à LUDOVIA cet été qui s’articule autour du développement des compétences langagières, de l’Éducation aux Médias et à l’Information et du Parcours Citoyen via la création et l’animation d’une WebTV en classe.
Ces projets en sont pour certain à leur 4ème rentrée, donc non peut dire que l’on va pouvoir avoir du recul. Alors pouvez vous nous en dire plus, détailler la démarche peut-être au début, ce programme faisait-il partie d’un projet académique plus vaste ?…
histoire une expérience sur une école d’ARRAS, on parlait bcp de youtubeur à l’époque..d’où l’idée de travailler sur ces compétences langagière, appui de l’IEN et de la DANE pour le fond vert. puis 9 classes et travailler sur le sujet. et dég la doc.
le projet a été ouvert à toutes les classes .
Les objectifs du projet de Web TV était et sont multiples :
- favoriser l’expression orale et écrite
- encourager les recherches documentaires, - aiguiser l’esprit critique,
- découvrir différents médias d’information, - travailler en coopération,
- développer la confiance en soi.
Les deux ERUN :
- forment les enseignants,
- accompagnent les classes dans la réalisation des reportages,
- mettent à disposition des documentations pédagogiques et des tutoriels,
- filment les présentateurs et réalisent le montage final de l’émission.
Le M@G est aujourd’hui dans sa 4e saison, avec 30 classes participantes et plus de 30 émissions.
2 élèves animent l’émission d’environ 12 minutes et présentent entre 6 et 8 reportages entièrement réalisés par les participants.
Réalisation d’un reportage par un groupe d’élèves (2 à 3) :
- choix et soumission d’un sujet au comité de rédaction.
- recherches d’informations, vérifications et indication
- Les sources - rédaction d’un reportage,
- recherche d’illustrations libres de droits
- entraînement oral
- enregistrement vidéo de la présentation
- montage vidéo.
Mi@M est une émission culinaire, autour d’un légume ou d’un fruit de saison, et présentée par un avatar
1 à 2 classes travaillent sur les séquences de l’émission :
une présentation du fruit ou du légume,
la réalisation d’une recette commentée
1 classe en CP, 1 classe en IME
Commençons par le commencement, comment formez-vous les enseignants dans les classes, in situ, pendant la réalisation des émissions, une formation avant la classe est-elle organisée ?
avant la formation technique on s’appuie surtout sur les contes pédagogique du projet, expliquer qu’il y a liberté pour développer le projet, …présentation de la partie technique pour qu’il voit ce qu’il peuvent intégrer ou laisser au ERUN.
Les usages et impacts de la méthode avec quelques exemples :
Lecture documentaire
- découvrir différents supports (journaux, magazines, livres, web)
- compréhension
- enrichissement du lexique
Rédaction des sujets :
- choisir les informations
- organiser ses propos
- réinvestir des différentes compétences langagières travaillées en classe
Recherche des informations et illustrations
- apprendre à relever et vérifier ses sources
- comprendre les droits d’usage des supports (licences C.C)
Présentation vidéo
- fluence et éloquence
• Utilisation d’outils flexibles gratuits et multi-plateformes
- Devenir autonome et réinvestir les compétences acquises dans d’autres projets futurs
Aujourd’hui nous recevons, Marc Simon, enseignant en premier degré et ERUN à l’Ecole Clair de Lune à Wingersheim dans le bas Rhin avec qui nous allons parler d’un projet « de réalité virtuelle pour apprendre à porter secours»
Vous avez utilisé le numérique en classe et aujourd’hui de par votre fonction d’ErUn détaché à 50% votre rôle est de transmettre les usages aux autres collègues dans l’académie de Strasbourg , dans la circonscription de Strasbourg 5
Alors aujourd’hui on va évoquer un projet que vous avez présenté à LUDOVIA qui s’intitule « la réalité virtuelle pour apprendre à porter secours », il s’agit d’une tentative d’usage de la réalité virtuelle dans un cadre pédagogique d’enseignement à de jeunes enfants (CM2 - cycle 3) des apprentissages à la sécurité, dans un domaine appelé “Apprendre à Porter Secours (APS)” Pouvez vous nous en dire plus et détailler la démarche, ce projet fait-il partie d’un programme académique, fait en collaboration avec un acteur local ?
Ce projet est une tentative d’usage de la réalité virtuelle dans un cadre pédagogique d’enseignement à de jeunes enfants (CM2 - cycle 3) des apprentissages à la sécurité, dans un domaine appelé “Apprendre à Porter Secours (APS)”. Il ne s’agit pas de remplacer l’apprentissage des notions de l’APS, qui reste traditionnel, mais venir en complément dans la phase de validation des connaissances. J’ai toujours trouvé, ainsi que mes élèves, très peu réaliste et peu convaincante cette image photocopiée décrivant une maison à l’intérieur de laquelle il fallait désigner toutes les situations domestiques dangereuses.
À ce stade la réalité virtuelle permettrait une mise en situation quasi-réelle des enfants pour les inviter à exécuter les gestes et attitudes apprises. La RV deviendrait un outil d’évaluation.
Notre projet se situe à la fin d’une séquence développant la compétence “l’élève qui se protège et protège autrui”. Il consiste en la mise en œuvre d’une séance qui se fera sous la forme d’une mise en situation par le biais de la réalité virtuelle. L’environnement virtuel consiste en une maison à l’intérieur de laquelle l’élève doit se déplacer, repérer des situations dangereuses et répondre à des questions afin de les mettre en sécurité.
Cet environnement a été conçu avec la plateforme « CoSpaceEdu »
L’intégration de plusieurs outils numériques
La plateforme « CoSpaceEdu » a permis la conception de l’environnement virtuel, les interactions avec les objets de l’environnement sont programmées avec du codage par blocs (Scratch). Cette partie a été effectuée par mes soins. Mais il est tout à fait possible que les élèves y participent. L’environnement produit est utilisable aussi bien avec un visiocasque que sur un écran d’ordinateur. (lien https://edu.cospaces.io/XZF-CGM )
Les questionnaires ont été conçus avec le générateur de questionnaire la « Quizinière » de Canopé. Chaque élève a répondu aux différents questions par le biais de l’application.
Des casques de réalité virtuelle avec leurs contrôleurs (Meta Quest 2) ont permis l’immersion dans l’environnement virtuel. et il faut un Wifi de qualité pour le transfert entre le casque et l’ordinateur.
La réplicabilité du projet :
Le cœur de l’expérimentation est l’environnement virtuel, celui-ci est conçu sur une plateforme qui permet son partage via un lien. Il est donc tout à fait envisageable de partager et de de co-construire un environnement à plusieurs mains.
Il faut parfois parler l’anglais pour l’entraide sur la plateforme « CoSpaceEdu » 2/ 3 euros par mois, pour que les élèves puissent construire, c’est un peu plus de budget également. Les casques sont aujourd’hui uj peu cher, mais les DRANES sont souvent équipées et ont une politique de prêt. (modèle utilisé 350 euros)
Aujourd’hui nous recevons, Laurence Géri, enseignante en premier degré et ERUN des circonscription d’Aubagne et La Ciotat avec qui nous allons parler d’un projet « du FabLab des Calanques»
Laurencer a utilisé le numérique en classe et aujourd’hui de par sa fonction d’ERUN détachée à 100% son rôle est de transmettre les usages aux autres collègues dans l’académie de Aix-Marseille, et notamment dans ces deux circonscription.
On va évoquer un projet que Laurence Géri a présenté à LUDOVIA qui s’intitule « le FabLab des Calanques », il s’agit au démarrage de l'ambition de réaliser l’étude de la Faune et de las Flore des Calanques grâce à une tablette numérique qui sen terminera par l’utilisation d’un véritable laboratoire numérique.
Pouvez vous nous en dire plus et détailler la démarche, ce projet fait-il partie d’un programme académique, fait en collaboration avec la Mairie de la Ciotat ?
Objectif était l'étude de la faune et de la flore des calanques « sensoriellement » sous la forme d'un Jeux de piste grâce à l’ipad. Sortie en nature avec prise d’informations (sons, images…) avec l’ipad.
Travail avec des loupes numériques et l’ipad pour étudier la faune et flore microscopique du bord de mer. Travail sur le paysage en extérieur grâce à l’ipad.
Création par groupe d’un animal inventé, création de sa fiche d’identité et présentation filmée sur fond vert dans le milieu de vie de l’animal. Création en arts visuels de cet animal à partir de deux animaux existants.
Dessin et impression 3D de l’animal inventé. Le suivi du projet est effectué tout le long de l’année sur un livre numérique book creator. (Trace…)
Création d’une visite virtuelle du parc.
Passage du virtuel au réel tout au long du projet. Invention d’un animal, projet pluridisciplinaire, intervention, découverte de l’imprimante 3D,
Puis tout ceci s'est transformé en la création d'un véritable "Fablab numérique" grâce à la disponibilité de deux salles de classes dédiées aux activités numériques, pour cause de déprise démographique dans la circonscription.
Les usages et impacts du Fablab et des activités mises en place avec quelques exemples :
et notamment l'ambition de faire monter en compétences les autres profs.
Utilisation de l’ipad en tant qu’outils « couteau suisse » , les élèves ont découvert plusieurs utilisations de l’outil numérique même en extérieur.
- « Garde mémoire » et production d’écrit avec book cretor (texte, image, son…)
- Film sur fond vert avec touchcast studio
- Dessin 3d avec gravity sketch et/ou thinkercad
- Impression 3D
- Observation du microscopique en nature avec les easyscopes et xploview.
- Jeux de pistes avec pegaselab
- Découverte de visite virtuelle.
L’intégration de plusieurs outils numériques disponibles dans le Fablab, ouverture aux autres classes de la ville,
Le budget de la ville a permis tout ça, l’organisation entre les écoles avec transport scolaire et proximité de mon lieu de travail et les bus gratuit
L’approche pédagogique inclusive / Numérique responsable
Dans le livre de restitution book creator, les consignes sont écrites et orales, des activités avec des tâches variées. (Dessiner, déplacer des étiquettes, enregistrer du sons…) Les élèves peuvent taper le texte de leur production ou le dicter à la tablette. Pour la compréhension, possibilité permanente toute l’année de revenir sur les connaissances antérieures. Travail de groupe, tutorat, collaboration. Les élèves travaillent à leur rythme grâce à l’outil numérique.
liberté de l’élève donnée par le fablabs ça facilite les choses, les classes Ulysse et simplifié par le numérique pour les besoins particulier.
Aujourd’hui nous recevons, Jean-baptiste Ferrer, enseignants en premier degré et ERUN dans l’académie de Montpellier avec qui nous allons parler d’un projet « d’accompagnement individualisé numérique »
Bonjour jean-Baptiste ferrer,
Vous avez utilisé le numérique en classe et aujourd’hui de par votre fonction d’ErUn détaché à 100% votre rôle est de transmettre les usages aux autres collègues dans l’académie de Montpellier, et notamment dans la circonscription de Carcassonne .
Alors aujourd’hui on va évoquer un projet que vous avez présenté à LUDOVIA qui concerne l’accompagnement individualisé au numérique avec le numérique, il s’agit de réaliser un accompagnement personnalisé des enseignants et qui plus est pendant le temps de classe. Pouvez vous nous en dire plus et détailler la démarche, cet accompagnement est-il volontaire, fait-il partie d’un programme académique, comment identifiez-vous le public ?
L’idée de cette démarche est un accompagnement personnalisé en fonction du niveau numérique de l’enseignant (découverte du copier/coller en raccourci clavier, usage efficient d’un logiciel de VPI, utilisation de la tablette comme visualiseur nomade…) mais aussi en fonction de la pratique de classe. Tous les enseignants n’enseignent pas de la même façon. L’idée n’est pas de modifier leur pratique mais de montrer comment l’outil numérique peut améliorer celle-ci.
La plus-value de cet accompagnement est aussi son moment, tout se passe sur le temps de classe, les enseignants ne se forment pas en dehors des temps institutionnels.
Toute la compétence de l’ERUN est mise en avant pour plusieurs raisons :
S’adapter aux compétences numériques de l’enseignant observé.
Adapter le numérique aux différentes matières pour permettre une plus-value aux apprentissages.
Accompagner les collègues sur un temps dédié pour que le numérique rentre dans les classes.
Ce projet est lié aux contraintes de remplacement difficile. Il est au plus près des pratiques des collègues et répond à leurs attentes. Tout le travail de l’ERUN est d’être au plus près de la ZPDP du collègue pour passer d’un niveau d’utilisation du numérique A vers un niveau numérique B ou B+ (Cf. Modèle SAMR).
Question subsidiaire, combien de séances sont nécessaires pour arriver à un objectif, d’ailleurs l’objectif est-il fixé ensemble avec l’enseignant « formé » au démarrage ?
Les usages et impacts de la méthode avec quelques exemples :
Les usages sont vraiment différents en fonction des observations réalisées lors de la première visite de classe. Les impacts sont une pratique du numérique développée dans les classes. La pratique enseignante mais aussi la pratique « élève » est aussi mise en avant.
L’intégration de plusieurs outils numériques disponibles dans la classe, prêt entre classe, on s’adapte aussi ?
Tous les outils numériques disponibles dans les établissements sont alors mis en avant. Cela peut passer par un usage du VPI, d’un « visualiseur » mais aussi de tablettes ou d’ordinateurs.
L’approche pédagogique inclusive / Numérique responsable
Si l’occasion se pose, la démonstration d’usage numérique inclusif est mise en avant. Les applications du cartable fantastique, les outils d’accessibilité propres aux tablettes peuvent servir d’outil d’aide pour les élèves ou les enseignants.
ll est aussi possible de proposer de « reconditionner » des ordinateurs anciens pour qu’ils puissent être utilisés par les élèves (cf. Primtux).Suite logicielle pour rénover les « ordinosaures ».
On fait ensuite un bilan avec l’enseignant, quelques temps après, proposer une suite car il y a 3 séances où l’on s’engage (analyse, je mène la séance, on l’a fait à deux, tu l’a fait tout seul)
Bienvenue dans les podcasts de LUDOMAG, saison 4 « des Projets dans ma Classe »,
Aujourd’hui nous recevons Audran le Baron Directeur du Numérique pour l’Education au Ministère de l’éducation nationale avec qui nous allons parler de « stratégie »
A l’heure de la rentrée, il était effectivement nécessaire de parler aussi de stratégie et de ce qui est mis en place par la Direction du Numérique pour l’Education, la DNE et peut-être aussi ce qui est attendu pour 2024.
Comme on le sait, il y a un nouveau Ministre qui a été nommé au début de cet été, avec une équipe en partie renouvelée, cela change t’il la donne pour le numérique en éducation et sur les orientations de la DNE pour la rentrée ?
Pour cette saison 4 nous nous intéressons au projets dans les classes, que propose la DNE pour les enseignants dans ce domaine ? de la formation, des outils, quels impacts cette stratégie peut-elle avoir sur les projets en classe ?
telles sont les questions posées lors de ce podcast.
Bienvenus dans les Podcast de LUDOMAG, aujourd’hui nous vous proposons une petite digression ou une petite incartade dans notre saison 3 sur les filles et le numérique et évoquer un problème plus large en parlant de culture et de citoyenneté numériques, qui nous le verrons engage également la problématique des stéréotypes et la place des filles dans le numérique. et nous sommes pour en parler avec Anne Chiardola de la Direction du Numérique pour l’Education
On rappelle qu’Anne Chiardola est Inspectrice de l’Éducation Nationale-Docteure Qualifiée en Sciences de l’éducation et de la formation, Cheffe de bureau adjointe de l’accompagnement des usages et de l’expériences utilisateur à la Direction du numérique pour l’éducation/DGESCO
Avant de parler de la « Charte pour l’éducation à la culture et à la citoyenneté numériques » pouvons nous parler du contexte, pourquoi proposer une charte ? Quelle nécessité, quelles pratiques ou « travers » s’il en est on imposé un travail de réflexion sur sur le sujet ? Qui sont les partenaires de ces travaux ?
La charte pour l'éducation à la culture et à la citoyenneté numériques a été pensée dans la lignée des réflexions portées ces dernières années par : le Conseil de l'Europe, le Grenelle de l'éducation et les États généraux du numérique pour l'éducation. La Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL), l'Autorité publique française pour la régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) et le service Clémi de l'opérateur Réseau Canopé ont accompagné le ministère chargé de l'éducation dans l’élaboration de ce document. La rédaction de cette Charte a fait l’objet de plusieurs concertations avec de nombreux représentants de la communauté éducative L’éducation à la culture et à la citoyenneté numériques est un enjeu majeur pour permettre à chacune et chacun d’exercer une citoyenneté éclairée dans un monde où le numérique est de plus en plus présent.
Cette Charte s’inscrit pleinement dans la stratégie du numérique pour l’éducation présentée par le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse et s’appuie notamment sur le cadre de référence des compétences numériques issue des préconisations européennes Quels sont les Les grands axes de la charte ?
Quels sont les objectifs de mise en oeuvre par le Ministère et concrètement comment va t’il se passer dans les établissements, quels sont les attendus, y aura t’il des sessions, un engagement des élèves comme cela se passe pour la Laïcité ou le règlement intérieur de l’établissement ? Y aura t’il des prolongements dans le futur, après cette période d’appropriation, des actions prévues ? Dans le cadre de l’appropriation de cette Charte par des territoires, l'ensemble des membres de la communauté éducative est invité à répondre à ce court questionnaire afin de recueillir les impressions et les besoins de chacune et chacune et permettre ainsi la co-construction du futur espace de ressources qui sera prochainement associé à ce document.....
Aujourd’hui nous recevons Muriel BRUNET Responsable du programme éducation et numérique et pilote pour l’INRIA du programme et Equipement Prioritaire pour la Recherche en Enseignement Numérique dans le cadre de France 2030 avec qui nous allons encore une fois évoquer la place des femmes dans la tech et le numérique
Je disais en préambule de cette saison 3, que le sujet des femmes et du numérique semble parfois avoir une valeur relative… et leur nombre est assez faible relativement parlant avec le nombre d’homme aujourd’hui notamment dans les métiers de l’informatique. Dans ce secteur les stéréotypes de genre font toujours et visiblement effet !
Il y a quelques jours ont eu lieu les premières Assises Nationales de la féminisation des métiers et filières numériques où l’INRIA a participé . Initiées et portées par Femmes@Numérique, ces 1ères Assises Nationales de la féminisation des métiers et des filières du numérique, ont réuni plus de 360 personnes le 16 février dernier.
Cette première édition a t’elle rempli son objectif de porter la voie des forces vives engagées dans les enjeux de féminisation des métiers et filières du numérique auprès de pouvoirs publics ?
pour mémoire tu avais animé à une table ronde sur le sujet en aout dernier à LUDOVIA
J’avais relevé des constats ou des actions structurantes sur le sujet notamment en Occitanie: un groupe de travail sur les parcours genrés d’orientation a déterminé un plan d’actions avec 5 leviers dans la région académique Occitanie :
1- Pilotage volontariste du niveau national au niveau de l’établissement, en cohérence avec la politique interministérielle d’égalité femmes-hommes (volonté politique, label égalité filles-garçons, semaine de l’égalité autour du 8 mars)
2- Communication claire en direction des jeunes, via leurs médias (rôles modèles, sensibilisation des parents)
3- Orientation proactive du lycée à l’enseignement supérieur, avec des mesures incitatives et pragmatiques (avec un objectif cible de 30% de mixité minimum dans toutes les spécialités)
4- Pédagogie inclusive pour les filles et les garçons dans les programmes et dans la classe (valoriser les réussites des filles, travailler le Grand Oral comme levier de mise en confiance)
5- Formation initiale et continue des enseignants et des cadres (avec notamment une sensibilisation aux stéréotypes de genre pour les membres des jurys et les acteurs de l’orientation) Se donner l’objectif cible d’avoir d’ici 5 ans 30% de mixité dans toutes les spécialités et les filières en lycée pro, est ambitieux, peut-être va-t-il falloir passer par des quotas pour que ça bouge, en ayant en tête que les quotas ne sont pas des discriminations positives mais du rattrapage social. Cette année (2022 ) il y a eu 19% de filles en NSI en 1ère et 14% en terminale avec un taux d’abandon des filles plus important que celui des garçons entre les 2 classes.
On avait relevé également des solutions ou des ressources qui intègrent des volets sur le thème de l’égalité homme-femme en matière de numérique : le MOOC LearningLab pour former les enseignants de NSI de l’Inria comporte un volet “pédagogie de l’égalité”, Inria, le dossier “Les filles sensibilisées au numérique dès l’école : on avance !” Un ensemble de ressources et de dispositifs par Femmes@Numérique, et la Direction du numérique pour l’éducation , les vidéos “Numérique et mixité : Intéresser les filles aux sciences du numérique” Inria – Direction du numérique pour l’éducation et Isabelle Collet, Professeure à la section des sciences de l’éducation de l’Université de Genève où elle dirige l’équipe G-RIRE : Genre – Rapports intersectionnels, Relation éducative, les vidéos “La science a mauvais genre” sur Lumni France television
On parlera de tout ça et de la poltique interne de l'INRIA sur le recrutement et la place des femmes dans ces métiers si complexes de la robotique...
Aujourd’hui nous recevons … Solenne Bocquillon- Le Goaziou fondatrice et CEO de SOFTKIDS une start-up dans la Edtech avec qui nous allons encore une fois évoquer la place des femmes dans la tech et le numérique
Je rappelle dans l’introduction de cette saison 3 du podcast de Ludomag que le sujet des femmes et du numérique semble parfois avoir une valeur relative… Pourquoi y a-t-il besoin de femmes dans le numérique ? Est-ce urgent ? Est-ce éthique d’écarter les femmes de la Tech ou dans le Numérique ? et Pourquoi ne sommes-nous pas tout autant préoccupés de la sous-représentation des hommes dans les métiers du « Care » ?
Par exemple Il est vrai que le nombre des femmes est assez faible « relativement parlant » en comparaison avec le nombre d’homme dans les métiers de l’informatique. Comme exemple (lu sur le site 01Net) en 2019 Les femmes ne représentent que 12% des effectifs des écoles d’ingénieur en informatique en moyenne en France, 10% à l’Université, 8% en BTS et DUT. Elles n’occupent que 15% des emplois techniques, ne sont que 11% dans la cybersécurité, 9% à la tête de start-up.*
Softkids est une plateforme de soutien scolaire qui a été fondée sur l’importance des Soft Kills » utiles dans le monde professionnel mais pas que non ?
On note sur le site de Softkids que le monde de demain sera volatil, incertain, complexe et ambigu, c’est tout un programme , et qu’en est-il pour les filles ?
Solenne Boquillon-LeGoaziou est également Secretaire générale de l'association Digital Ladies and Allies qui a sorti il y a 6 ans un livre blanc qui faisait le constat que la place des filles dans le numérique ça n’avançait pas voire …que ça emprait...
Nous allons voir pourquoi en sa compagnie ...
Aujourd’hui nous recevons … Aude Guéneau CEO de PLUME une start-up dans la Edtech avec qui nous allons encore une fois évoquer la place des femmes dans la tech et le numérique
Je disais en préambule que le sujet des femmes et du numérique semble parfois avoir une valeur relative… et leur nombre est assez faible relativement parlant avec le nombre d’homme aujourd’hui notamment dans les métiers de l’informatique. Dans ce secteur les stéréotypes de genre font toujours et visiblement effet !
A titre d’exemple ces statistiques extraites d’un enquête IFOP effectuée en décembre dernier pour le compte de Delta Business School que je livre cette semaine à nos auditeurs
On apprend dans cette enquête IFOP, que les filières liées à la technologie et à l’informatique attirent plus les garçons (18%) que les filles (2%), et que ces dernières sont trois fois plus nombreuses à vouloir s’orienter vers le médical et le paramédical (19% contre 6%)
De plus dans cette même enquête, les lycéennes interrogées expriment un degré de confiance en elles bien moins important (64%) que leurs homologues masculins (87%).
Ainsi on le dit et on le répète pour se projeter dans les métiers de la tech, les jeunes filles doivent voir réussir des femmes qui leur ressemblent et c’est pourquoi nous avons souhaité t’inviter Aude dans cette épisode de Podcast.
Alors si on parle d’Aude Guéneau, en tant qu’entrepreneuse de la tech, CEO de Plume une Edtech qui s’intéresse à la lecture chez les jeunes, passionnée par le management est-ce que cela suffit à cerner le personnage ? Oui et non !
On apprendra comment Aude s'investist au quotidien pour que la place des filles dans le monde des startup soit plus reconnue, car on ne le sait pas, mais pour financer et rechercher des fonds quand on est femme, c'est encore plus difficile !
Son expérience d’entrepreneuse de la tech la conforte cependant dans l’idée que les filles peuvent réussir dans la tech même si c’est plus compliqué pour elles. Quitte à engager une réflexion sur les quotas ?
Et pourquoi pas ?
Aujourd’hui nous recevons … Amélia Matar Cofondatrice de COLORI une start-up dans la Edtech avec qui nous allons encore une fois évoquer la place des femmes dans la tech et le numérique
Je précise dans l’introduction de cette saison 3 du podcast de Ludomag que le sujet des femmes et du numérique semble parfois avoir une valeur relative… et que le nombre des femmes est assez faible relativement parlant avec le nombre d’homme aujourd’hui notamment dans les métiers de l’informatique.
Pour mémoire, dans les années 50, les femmes représentaient 30 à 50% des effectifs dans le secteur de l’informatique. Leur rôle a d’ailleurs été prépondérant dans le développement des logiciels, de la programmation et du wifi. On l’a oublié mais le premier programme informatique a été créé par une femme, Ada Lovelace, en 1843. (Un peu d’histoire ça ne fait pas de mal) Puis peu à peu s’en est suivie une exclusion des femmes du secteur de la tech jusqu’à aujourd’hui.
Pourtant pour se projeter dans les métiers de la tech, les jeunes filles ont besoin de voir réussir des femmes qui leur ressemblent. Ce qui nous amène aujourd’hui en la compagnie de Amlia Matar pour parler de ceci !
Par le conte et par le jeu, les enfants des ateliers COLORI manipulent les grandes notions informatiques, questionnent le fonctionnement des ordinateurs, échangent sur la place des écrans et sur l’empreinte écologique de la révolution numérique, et un peu plus que nous livre Amélia.
On apprendra aussi que Amélia est maman et qu'elle a écrit un roman qui retarce u peu se contexte de la place des femmes dans la société et dans l'éducation.
Roman : "Ainsi naissent les mamans » par Amélie Matar Edition Erolles - 200 pages
Aujourd’hui nous recevons … Anne-Charlotte Monneret, Directrice Générale de Edtech France.
Je disais en préalable de ce podcast que le sujet des femmes et du numérique semble parfois avoir une valeur relative… Pourtant en préparant l’émission ensemble nous avons vu à quel point les statistiques, les constats sont alarmants voire désorientant parfois bien que de nombreuses actions aient été mises en place en salle de classe ou ailleurs , et que malgré les politiques plus ou moins volontaristes, il reste toujours un plafond de verre pour les filles dès que l’on touche au numérique.
Alors nous allons voir pourquoi et surtout lister ensemble quelques actions ou propositions effectuées par les Edtech Françaises pour tenter de palier à ce déséquilibre…Mais avant, parlons de vous Anne-Charlotte, ….Directrice générale de EdtechFrance ce n’est pas rien non et pas neutre non plus ?
Anne-Charlotte Monneret est diplômée de science Po, un temps salarié dans la Tech en Espagne et puis enseignante en lettre, comment est-elle tu arrivée à Edtech France, quel vents l’on poussés vers ce secteur ? C'est ce que l'on va découvrir...
Dans un système éducatif français qui est très féminisé ; Un rapport du ministère de l’éducation nationale rappelait en mars 2020 que 70 % des enseignants était des femmes et, pour les personnels non enseignants, la part des femmes était de 77 %, alors la répartition des patrons des Edtech suit-elle cette tendance aujourd’hui, ou reste t’on toujours dans un monde de « Mecs» bercés dans le numérique, le code, la Tech ?
Cette lutte contre les stéréotypes reste t’elle nécessaire finalement dans le numérique, Y t’il un danger pour laisser le numérique aux garçons comme cela a été pendant de nombreuses années, quels impacts cela t’il sur notre quotidien ?
Autant de questions que nous posons à Anne-Charlotte Monneret Directruce Générale de Edtech France
Nous avons vu que des femmes agissent dans la Edtech, que nous rencontrerons d’ailleurs dans ce podcast prochainement. Ces femmes des Edtech sont-elles plus sensibles que d’autres à cette lutte contre les stéréotypes, agissent’elles en conséquence, sont-elles bien placées pour faire des propositions d’actions plus impactantes ? Sont-elles plus judicieuses astucieuses ? combatives ?
Nous vous souhaitons une bonne et agréable écoute ...
Bienvenus dans les Podcasts de Ludomag
Saison 3 : les filles et le numérique
Je m’appelle Eric Fourcaud, et je suis rédacteur en chef du magazine en ligne LUDOMAG dédié au numérique et aux nouvelles pédagogies avec le numérique dans l’éducation.
Le rapport “Faire de l’égalité filles-garçons une nouvelle étape dans la mise en oeuvre du lycée du XXIe siècle” remis au ministre en 2021 montre qu’il y a aujourd’hui un faible nombre de filles dans les spécialités Numérique, Sciences Informatiques et Sciences de l’ingénieur alors que ce n’est pourtant pas le cas en mathématiques.
Ce constat « préoccupant » a fait l’objet de plusieurs débats, tables rondes et réunions travail depuis la sortie du rapport.
Isabelle Collet, informaticienne, enseignante-chercheuse à l’université de Genève, revient dans un article :Après 40 ans de politiques « égalité » en éducation, avons-nous enfin abouti à la convention ultime ?, constate que malgré les actions entreprises, l’évolution est laborieuse et qu’on assiste même à des reculs, notamment suite à l’abandon des ABCD de l’égalité.
Par ailleurs, les référents égalité filles-garçons mis en place dans l’éducation Nationale n’ont pas l’impact escompté et il y a notamment trop peu d’implication des chefs d’établissement.
Dans ce contexte l’égalité filles-garçon est-elle vraiment un problème ?
Le sujet des femmes et des filles dans la tech semble avoir une importance relative.
Pourquoi y a-t-il besoin de femmes dans le numérique ?
Est-ce urgent ?
Est-ce éthique d’écarter les femmes ?
Pourquoi ne sommes-nous pas tout autant préoccupés de la sous-représentation des hommes dans les métiers du care ? Par exemple
C’est sur ces questions que Ludomag a choisi de porter la saison 3 de son Podcast et d’inviter tous les 15 jours des enseignants, des experts, des entrepreneuse des Edtech pour tenter de répondre à ces questions, et en s’inspirants de parcours de vie, d’envisager des actions dans ce domaine…
A très prochainement donc pour le premier épisode !
Nous sommes aujourd’hui avec Isabelle Jeanpert, Experte ados à Haut Potentiel et Pablo Co-auteurs du livre : « Parents d'ados à Haut Potentiel : les 80 clés dont on ne vous a jamais parlé ! »
Qu'on les appelle surdoués, précoces, zèbres... les "hauts potentiels" (HP) se voient souvent reprochés d'être "TROP" : trop penseurs, trop sensibles, trop émotifs, trop froids, trop calculateurs…
On rappelera brièvement ce qu’est un élève ou enfant à Haut Potentiel, comme cela se détecte et quand un enseignant a des doutes sur ce qu'il doit faire.
Dans le monde de l’enseignement, et la relation les enfants et élèves à Haut Potentiel, Dès l’entrée à l’école, ils se plaignent de s’ennuyer dès les premières heures assis, refusent d’apprendre leurs tables de multiplication…et puis devenu ados, cela se complique, pourtant l’adolescence des surdoués n’est quasiment jamais abordée par rapport à l’enfance et à la vie adulte.
On entend souvent « petit enfant, petits problèmes, grand enfant, grands problèmes », est-ce que « petit enfant HP, grands problèmes, grand enfant HP, immenses problèmes » ?
En publiant Parents d'ados à Haut Potentiel : les 80 clés dont on ne vous a jamais parlé !, Isabelle et Pablo Jeanpert que l’on reçoit aujourd’hui dans les podcast de LUDOMAG, souhaitent avant tout partager des clés, que chacun va mettre en pratique à son rythme. Pour adapter notre entretien à notre lectorat et nos auditeurs qui sont essentiellement des enseignants on choisira d’orienter nos questions en fonction.
Depuis la vulgarisation du haut potentiel et l’intérêt porté ces dernières années à ce sujet, beaucoup de gens ont compris qu’être surdoué n’était pas synonyme de réussite scolaire. Certains médias ont même réalisé des reportages en faisant la fameuse comparaison entre le HP qui réussit et saute x classes et le HP en échec scolaire.
Les parents d’enfants HP sont souvent désemparés lorsqu’il s’agit de gérer ce cataclysme tant redouté… et pour cause : l’adolescence des surdoués n’est quasiment jamais abordée par rapport à l’enfance et à la vie adulte.
Quand on parle d’adolescent on évoque le besoin de développer une énergie, un besoin de se défouler, on évoque aussi le numérique, le refuge dans son smartphone et les réseaux sociaux, c’est quelque chose d’important ? une aide ? des applications adaptées qui peuvent aider les élèves HP, le rapport à l’enseignants est parfois difficile ?
Difficultés méthodologiques, le casse-tête de l’orientation, la puberté précoce, la crise d’adolescence très spéciale, les chagrins d’amour mélodramatiques… il y a de quoi se perdre et y laisser des plumes.
Isabelle et Pablo Jeanpert sont passés par là, mais aussi par des événements bien plus graves : cycle infernal de harcèlement scolaire, dépression, absentéisme, pensées suicidaires, déscolarisation… Heureusement, la lumière au bout du tunnel a fini par arriver : harmonie familiale retrouvée, bac scientifique avec mention en candidat libre, épanouissement personnel et goût de la vie retrouvé.
Forts de leurs parcours et de ces multiples expériences, ils travaillent maintenant ensemble pour accompagner les ados à Haut Potentiel et les parents vivant dans le flou et l’incertitude. Avez vous prévu de proposer votre expertise à l’éducation nationale ? aux enseignants ?
Avec Isabelle et Pablo s'achève notre saison 2 des podcasts de LUDOMAG, on vous dit à bientôt à la rentrée poir une troisième saison !
Isabelle et pablo Jeanpert « Parents d'ados à Haut Potentiel : les 80 clés dont on ne vous a jamais parlé ! » 220 pages
Nous sommes aujourd’hui avec Marie Soulié, enseignante de français expérimentée, qui nous ouvre grand les portes de sa classe inversée !
Marie Soulié nous permet de découvrir depuis quelques semaines un livre, qui propose entre témoignage et conseils pratiques, de découvrir la classe inversée, découvrir son cheminement, ses essais et erreurs et les fonctionnements de sa "vraie" classe inversée. (et oui Marie Souié est une vraie enseignante et pas qu'un experte qui parcour le monde pour précher la bonne parole !)
On rappelle que Marie Soulié est enseignante à Orthez au Collège Daniel Argote, elle a démarré son apprentissage de classe inversée en 2010 ; on reviendra bien évidement sur le moment où elle a basculé vers cette envie de changer de façon de faire dans sa classe...
Concernant cet ouvrage qu'elle a voulu très pratique, on découvre des conseils, des techniques à coté d’interrogations sur les fondamentaux de la discipline et de la pédagogie.
L’ouvrage répond aux principales questions que se posent un enseignant avant de démarrer :
- Pourquoi se lancer ?
- Comment amorcer une classe inversée ?
- Comment concevoir une capsule ?
- Comment mettre les élèves en activité ?
- Comment utiliser les outils numériques ?
- Comment communiquer sur son fonctionnement ?
On vous invite donc à vous délecter de la parole de Marie autour de cet entretien de plus de 25 minutes...qui donne un petit air frais à notre podcast et la saison 2 qui devrait bientôt se terminer.
Nous sommes aujourd’hui avec Bruno Sola Toulousain et Autodidacte assumé, entrepreneur dans l’âme et convaincu que la connaissance et la compétence peuvent changer la vie des individus et des entreprises comme « elle a changé la sienne », et nous allons parler de Wake-Up "10 propositions pour l'éducation" le livre qu’il vient de publier !
On rappelle que Bruno Sola est entré sur le marché de la formation professionnelle et de l’éducation en 2007 avec l’ambition de les moderniser et de les sublimer. Former, Digitaliser et Moderniser sont les 3 métiers de son groupe Bizness en France mais aussi à l’Étranger.
Après avoir connu une période de décrochage scolaire à l’adolescence et fort des 15 années passées à moderniser le paysage de la formation à la tête du Groupe Bizness,Bruno Sola a publié cette année "Wake Up ! 10 propositions pour une éducation" co-réalisé avec le psycho-pédagogue belge Bruno Humbeeck.
Dans cet ouvrage, il plaide pour une redéfinition des rapports élèves-parents-professeurs, et souligne la nécessité de mettre l’envie d’apprendre, le sens et les besoins du marché du travail au cœur de notre système pédagogique. Il évoque la nouvelle sociologie des élèves, formule des propositions concrètes pour accompagner la formation des enseignants, développer dans les programmes de nouvelles disciplines et recourir à des outils pédagogiques innovants.
On évoquera avec lui notamment la proposition 3 :" Pour qu' enseigner reste le plus beau métier du monde ! On sait que c’est un sujet brulant et d’actualité, l’éducation nationale se plaint de problèmes de recrutement, et un déficit de profs.. On notera que Bruno Sola vient du monde de l'entreprise et souvent dans ces propositions ses constats, on remarque que l’entreprise, la manière dont elle se gère et qu’elle évoque les rapports au travail l'inspire et forge ses propositions pour l’école et la formation (équilibre travail famille, sport , ..
Un entretien passionnant de 30 minutes avec cet autodidacte, qui était pourtant commencer dans la vie par un échec scolaire ...
Nous sommes aujourd’hui avec Vanessa Lalo Psychologue clinicienne, spécialisée dans les jeux vidéo, les pratiques numériques et leurs impacts d’un point de vue cognitifs, éducatifs et culturels.
Sans oublier de dire que Vanessa Lalo sensibilise également le grand public sur les sujets des nouvelles pratiques numériques, leurs enjeux & leurs limites, notamment auprès des parents qui se posent beaucoup de question sur ces sujets !
Elle anime également des formations autour des nouvelles postures professionnelles, des mutations à l’ère du numérique, les écrans en petite-enfance, la présence éducative sur Internet, ou encore l’éducation au numérique et par le numérique.
Nous allons balayer avec Elle de nouveau (car on a eu à le traiter par le passé à LUDOMAG) le sujet des rapports à l’écran chez les jeunes et les moins jeunes. Ces écrans qui nous entourent dans la vie professionnelle et personnelle.
A une époque où la question des écrans se pose non plus que chez les enfants via les jeux video et les réseaux sociaux, mais aujourd’hui, avec d'autres publics car on dira que chacun à une charge mentale qui a explosé avec l’émergence « forcée » des réunions en ligne qui se multiplient …
Nous sommes aujourd’hui en compagnie de Vincent Courboulay maitre de conférence à l’Université de La Rochelle avec qui nous allons évoquer le sujet du numérique Responsable et en particulier le numérique Responsable en éducation.
Vincent Courboulay est également Chargé de mission Numérique Responsable à l'Université et membre du comité de Transformation Ecologique aux Jeux Olympiques de Paris.
Il été à l’origine de la création de l’Institut du Numérique Responsable dont il est le co-fondateur, dont on parlera peut-être.
Il est également l’auteur de l’ouvrage « Vers un numérique Responsable » édité il y a peu aux éditions Actes Sud ! Alors il nous reste à lui poser cette question essentielle, pourquoi ce thème de prédilection ? cette envie qui ne le quitte visiblement pas, de mettre le numérique responsable aux centres des actions qu'il mene depuis déjà quelques années ?
Concernant le numérique et l’éducation, l’éducation nationale s’est emparée du sujet du numérique pour développer les pratiques pédagogiques et appréhender aux mieux ce monde numérique qui nous entoure, le numérique est partout aujourd’hui chez les jeunes qui sont tous pour la plupart doté d’un smartphone même au collège où il est censé être interdit.
Vincent Courboulay travaille à l'Université avec les étudiants masi également depuis quelques temps avec des académies pour mettre en place des actions spécifiques qui vont jusqu’à une labellisation..
On rappelle que Vincent Courboulay interviendra à la conférence inaugurale de l’université d’été de LUDOVIA sur l’Ethique et la sobriété numérique…
Bonne écoute !
Aujourd'hui nous sommes en compagnie de Amel Kefif, Directrice générale de l’association Elles bougent dont la principale ambition est de renforcer la mixité dans les entreprises des secteurs industriels et technologiques.
On évoquera la question de la mixité dans les métiers technologiques et notamment numérique, et sur l’engagement de Elles bougent sur le sujet de l’égalité homme femme, les origines de cette association et ses principales actions notamment auprès des jeunes dans les collèges, lycées et établissement d’enseignement supérieur.
On reviendra sur les constats et les origines de cette inégalité flagrante dans les métiers techniques et technologiques et numériques, les origines d’un tel délaissement des filles pour ces filières.Qui ne datent pas d’hier.
Et on dirait que les choses évoluent peu, malgré les actions des associations comme Elles bougent, de l’Etat, des Ministères ou des collectivités locales.
Alors est-ce que la méthode de Elles bougent est plus efficace, plus adaptée au monde de l’éducation, touchent-elle plus les jeunes et de quelle manière ? Utilise-t'elle les codes plus adaptés auprès des jeunes ou le phénomène est-il plus profond dans nos sociétés ? Nous le verrons dans cet entretien d'une vingtaine de minutes.
On parle de stéréotype chez les parents, y a t'il des stéréotypes aussi chez enseignants ? les éducateurs ? Ya t’il une action sur les prescripteurs d’orientation et des parents …?
C'est ce que nous allons voir dans ce podcast...
Elles bougent, est une association parrainée par 6 ministères qui vise à susciter des vocations auprès des jeunes filles dans les métiers des secteurs industriels, technologiques et scientifiques. La principale ambition d'Elles bougent est de renforcer la mixité dans les entreprises des secteurs industriels et technologiques. Les femmes y représentent encore un faible pourcentage des effectifs, surtout sur les postes techniques, et les entreprises les voudraient plus nombreuses à choisir de travailler dans leurs domaines.
Ellesbougent.com
Aujourd'hui nous sommes avec Philippe Ajuelos Administrateur ministériel des données des algorithmes et des codes sources à la direction du numerique pour l’éducation au Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse.
Les données, on en parle depuis pas mal de temps dans le monde du numérique, on a parlé de big data et on a parlé de la protection des données au moment de la publication de la RGPD (Règlementation Générale de protection des données), on parle aujourd’hui d’autres champs dont on ne parlait pas avant, comme les données ouvertes, l'intelligence artificielle,...
On rappelle qu'une des missions de la DNE (Direction du Numérique pour l’Education) est notamment de disposer d’une compétence générale en matière de pilotage et de mise en œuvre des systèmes d’information avec deux dimensions pédagogique et administratif.
Cette fonction et ce rôle a été renforcé depuis le 27 avril 2021 part un décrêt ministériel qui souhaite que chaque ministère soit doté d'un "AMDAC"
Ce rôle suppose une coordination à l’échelle des académies, un travail avec la sphère Edtech, des opérateurs du ministère, des acteurs du numérique en général...
Et in fine pour assurer une souveraineté en matière de données, une administration aidante, accroitre l'inclusivité de l'éducation nationale et faciliter l'intégration des familles, une feuille de route de 9 thèmes et 42 actions serviront à développer et assurer une mise à l'échelle et d'industrailser les politiques liées au numérique dans l'éducation.
Petites explications dans ce podcats