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Author: BorderLine

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Les limites en débat dans les champs des sciences et du vivant.

BorderLine, une série de podcasts coproduit par le Quai des Savoirs et la Mission Agrobiosciences-INRAE. Cette émission vous est présentée par Marina Léonard (Quai des Savoirs) & Valérie Péan (Mission Agrobiosciences-INRAE), avec l’aide de Laura Martin-Meyer et Christophe Tréhet. Prise de son : Laurent Codoul, captation vidéo : Vidélio, réalisation : Arnaud Maisonneuve.

Coprodution AGROBIOSCIENCES - QUAI DES SAVOIRS | 2021-2022
5 Episodes
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L’annonce avait provoqué la surprise. Début janvier 2022, une équipe de chirurgiens américains de l’École de médecine du Maryland réussissait la transplantation d’un cœur de porc génétiquement modifié chez un patient, David Bennett, hélas décédé deux mois plus tard. Qualifiée toutefois de prouesse technologique, cette opération, dite « xénogreffe » (forgé sur le grec xenos, « étranger ») suscite une foule d’interrogations : quelles sont les frontières biologiques, morales, éthiques ou encore juridiques que viennent bousculer ces transplantations inter-espèces ? Faut-il fixer des limites à leur expansion ? Quelle humanité dessinent-elles ? Oliver Bastien, ancien directeur des prélèvements et des greffes d’organes et de tissus à l’Agence de la biomédecine, Jean-Michel Besnier, philosophe à Sorbonne Université, et Fabien Milanovic, sociologue à Sup’Biotech ont débattu du sujet avec le public, le 15 décembre 2022 au Muséum de Toulouse. Vous n’avez pas pu y assister ? Montez le son, avec ce nouvel épisode de la série BorderLine, coproduite par la Mission Agrobiosciences-Inrae et le Quai des Savoirs.   
On ne cesse de le dénoncer : les dommages causés par les générations passées et actuelles compromettraient l’existence des générations futures. D’un côté, l’urgence climatique ; de l’autre, les effets à long terme des technologies, pollutions ou dégradations environnementales en tous genres, réclament en effet d’agir dès au présent pour ne pas obérer l’avenir. En clair, le concept de générations futures – et à travers lui l’idée d’en défendre les droits – offre pour certains un nouvel horizon plus soutenable à l’action publique. Cette temporalité inédite qui entre en tension avec l’étroitesse des mandats politiques peut-elle être opérable ? Comment esquisser un futur souhaitable sans peser trop fortement sur les seules générations présentes, ni remettre à demain l’ampleur des changements à initier aujourd’hui ? Avec Valérie Deldrève, directrice de recherche en sociologie à l’INRAE Nouvelle-Aquitaine, spécialiste des inégalités environnementales ; Emilie Gaillard, maître de conférences en droit à Sciences-Po Rennes et coordinatrice générale de la Chaire d’excellence CNRS Normandie pour la paix ; Pousse, étudiante et militante au sein du mouvement Youth for Climate. 
Ours, loups, renards, lynx, bouquetins, sangliers, sans parler des oiseaux, insectes et amphibiens… Les habitats de tous ces animaux ont été bouleversés par les activités humaines, de l’agriculture à l’urbanisation en passant par les loisirs. En France, comme ailleurs, les animaux sauvages n’ont plus guère « lieux » d’être. Protégés ou réintroduits pour pallier l’effondrement de la biodiversité, ils continuent de se heurter à des milieux déjà occupés, où leur présence crée de nouveaux conflits de voisinage. Au plus près des humains, des cheptels ou des cultures, ils sont accusés de maints dégâts, attaques et transmissions de maladies. Le sort réservé à ces fauteurs de troubles économiques, politiques et/ou sanitaires ? Bien souvent effarouchements ou abattages. Un constat qui, pour les uns, doit amener à réfléchir à de nouvelles modalités de cohabitation quand d’autres prônent la coexistence voire un éloignement radical, une remise à distance de ces animaux au sein de territoires exclusivement dédiés.  Alors, entre présence humaine et faune sauvage, y a-t-il une bonne distance, ni trop proche, ni trop lointaine ?  Table ronde suivie d’un débat avec le public, avec Béatrice KREMER-COCHET, membre du conseil d’administration de l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) et coautrice avec Gilbert Cochet de « L’Europe réensauvagée » (Actes Sud, 2022) ; François MOUTOU, vétérinaire et épidémiologiste, ancien directeur adjoint du laboratoire Santé animale de l’ANSES ; Ruppert VIMAL, géographe, Université de Toulouse-Jean Jaurès (GEODE-CNRS) et Joëlle ZASK, philosophe et notamment auteure de Zoocities (Premier Parallèle, 2020) et de Face à une bête sauvage (Premier Parallèle, 2021).  Une rencontre coanimée par Lucie Gillot (MAA-INRAE) et Marina Léonard (Quai des Savoirs) 
Ours, loups, renards, lynx, bouquetins, sangliers, sans parler des oiseaux, insectes et amphibiens… Les habitats de tous ces animaux ont été bouleversés par les activités humaines, de l’agriculture à l’urbanisation en passant par les loisirs. En France, comme ailleurs, les animaux sauvages n’ont plus guère « lieux » d’être. Protégés ou réintroduits pour pallier l’effondrement de la biodiversité, ils continuent de se heurter à des milieux déjà occupés, où leur présence crée de nouveaux conflits de voisinage. Au plus près des humains, des cheptels ou des cultures, ils sont accusés de maints dégâts, attaques et transmissions de maladies. Le sort réservé à ces fauteurs de troubles économiques, politiques et/ou sanitaires ? Bien souvent effarouchements ou abattages. Un constat qui, pour les uns, doit amener à réfléchir à de nouvelles modalités de cohabitation quand d’autres prônent la coexistence voire un éloignement radical, une remise à distance de ces animaux au sein de territoires exclusivement dédiés.  Alors, entre présence humaine et faune sauvage, y a-t-il une bonne distance, ni trop proche, ni trop lointaine ?  Propos introductifs par Sergio DALLA BERNARDINA, ethnologue, Université de Bretagne Occidentale : entre crainte et fascination, regard sur la faune sauvage.    Emission coanimée par Lucie Gillot (MAA-INRAE) et Marina Léonard (Quai des Savoirs)  
En partie au nom de l’urgence climatique, la figure du « chercheur-militant » ressurgit fortement, suscitant de nouveaux questionnements et tensions. Avec, d’un côté, les tenants d’une « autonomie » des sciences et, de l’autre, ceux qui estiment qu’il faut engager les savoirs dans l’espace politique. Au-delà des logiques binaires, ce débat propose d’explorer les limites posées traditionnellement entre sciences et militantisme et que semblent franchir de plus en plus de chercheurs dans des disciplines variées. Que dit ce phénomène de la place et du rôle des sciences – et des scientifiques - dans notre société contemporaine ? Doit-il nous inviter à renouveler les approches et les cadres de pensée en matière de production de savoirs ainsi qu’à réfléchir à de nouvelles régulations ? Au programme de l'émission "En cause" Une remise en contexte des mobilisations au sein des mondes académiques et des notions clés du débat telles que la neutralité, avec le sociologue Francis Chateauraynaud (EHESS) et l’historien Pierre Cornu (Inrae). "En pratique"  Au nom de quoi s’engager ou s’en abstenir ? Qu’est-ce que cela produit ? Témoignages, arguments et échanges entre Laure Teulières (UTJ2), Julian Carrey (INSA), tous les deux membres de l’Atécopol (Atelier d’écologie politique), plateforme d’expertise de la Maison des sciences de l’homme de Toulouse (CNRS-UFT), et Jean-Paul Krivine, rédacteur en chef de Science et pseudo-sciences.   "A la limite…"  Éthique et responsabilité du chercheur, nouvelles configurations sciences-société… Où placer le curseur ? Relecture croisée de Emmanuelle Rial-Sebbag, juriste, directrice de recherche Inserm en bioéthique et droit de la santé et Alain Kaufmann, directeur du ColLaboratoire de l’Université de Lausanne. Une rencontre coanimée par Valérie Péan (MAA-INRAE) et Marina Léonard (Quai des Savoirs)
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