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Futuribles, le podcast

Author: Futuribles International

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Futuribles est un centre de réflexion et d'études prospectives qui vise une intégration efficace du temps long dans les décisions et les actions. Cette mission se décline en plusieurs activités : la revue Futuribles, la formation, le conseil, les conférences, les tables rondes.
Cette chaîne regroupe les retransmissions des événements organisés par l'association Futuribles International. 
En savoir plus sur Futuribles (https://www.futuribles.com).
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
30 Episodes
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Dans le cadre de son forum prospectif Santé 2040, Futuribles International a publié le rapport « Environnement et risques santé en France à l’horizon 2040 ».Les auteurs, Quentin Bisalli et François Bourse, ont partagé les enseignements de ce rapport le jeudi 26 septembre 2024 à l’occasion d’une table ronde à laquelle ont pris part Alexis Descatha, professeur des universités et praticien hospitalier en médecine et santé au travail au centre hospitalier universitaire (CHU) d’Angers, ainsi que Damien Weidert, directeur du cabinet de la présidence d’Apivia Macif mutuelle, et Michel Pailley, secrétaire du conseil d’administration d’Apivia Macif mutuelle.Ce rapport propose :Une synthèse de l’évolution passée des risques santé liés à l’environnement en France, et leurs perspectives à l’horizon 2040, enrichie de focus détaillés, de cas concrets et de scénarios prospectifs : à quoi devons-nous nous préparer ?Des dispositifs et pistes pour agir dans la société des risques sanitaires, assortis de nombreux exemples de bonnes pratiques déjà en œuvre : que pouvons-nous faire ?Le forum prospectif Santé 2040 est un dispositif d’analyses et de synthèses prospectives sur les besoins, offres, transformations et évolutions des systèmes de santé en France à l’horizon des 20 prochaines années. Créé en 2022 par six organisations fondatrices orientant et valorisant les travaux, il est mis en œuvre par l’association Futuribles International et ses réseaux d’experts.Le site Internet de Futuribles : https://www.futuribles.com/Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux :👉 LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/futuribles/👉 Facebook : https://www.facebook.com/FuturiblesInternational👉 Twitter : https://twitter.com/futuribles_intHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Over the past four years, the brutal shocks but also the profound transformations that our political, economic and social systems have experienced, at the international and national levels, have proven more than ever the importance of foresight for organizations in an increasingly uncertain world. But remains the question of how to develop and implement foresight analyses within organizations’ processes to best inform strategic decision-making. During this session of the Prospective Lab, we will focus on the specificities of foresight in multinationals, and we will address the following questions: • What are the challenges big organizations face when applying foresight? • How to communicate and sensibilize around the necessity of foresight with the top management, with colleagues and other directions? • How to share results and make sure foresight work is useful? • How to make a link between foresight and strategy? • How foresight can be a lever of external influence? The session took place on Tuesday 17th September 2024. Speakers: • Olivier Desbiey, Group Head of Foresight at AXA • Marianne Julien, Foresight Investigation Leader and Facilitator at i-Lab at Air Liquide • Michelle Rathman-Josserand, Director of the Strategic and Scientific Foresight and Risk Intelligence at L’Oréal • Geraldine Wessing, Chief Political Analyst at Shell • Marie Ségur, Research Director at Futuribles Le site Internet de Futuribles : https://www.futuribles.com/ Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux : 👉 LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/futuribles/ 👉 Facebook : https://www.facebook.com/FuturiblesInternational 👉 Twitter : https://twitter.com/futuribles_intHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Emmanuel Hache, économiste et prospectiviste à l’IFPEN (IFP Énergies nouvelles) et directeur de recherche à l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques), auteur de l’article « Prospective de l’insécurité minérale » (Futuribles n° 458, janvier-février 2024) et de l’ouvrage Métaux, le nouvel or noir (Monaco : éditions du Rocher, 2023, coécrit avec Benjamin Louvet), propose dans cette interview un rapide coup de projecteur sur « l’insécurité minérale ».Les récentes crises économiques, géopolitiques, de santé mondiale…, couplées aux enjeux et objectifs de lutte contre le changement climatique, ont considérablement renforcé les préoccupations de l’Union européenne et de ses pays membres pour leurs chaînes d’approvisionnement en certains produits et matériaux.La première liste de matériaux dits « critiques » de l’Union date de 2011 et les stratégies de sécurisation de l’accès aux ressources sont bien plus anciennes, en particulier aux États-Unis. Néanmoins, le renforcement des alertes concernant les limites planétaires et les besoins spécifiques des secteurs clefs des transitions écologique et numérique confèrent un rôle très stratégique à divers minerais, métaux et matériaux, dont la majeure partie est produite hors d’Europe. Ces matières premières stratégiques indispensables aux transitions en cours pourraient rebattre les cartes sur la scène internationale, et sont au cœur des réflexions de l’Union en matière de souveraineté industrielle et de trajectoire bas-carbone.Les questions :00:57 « Qu’il soit question de puces électroniques personnalisées pour la réalité virtuelle ou de cellules de stockage pour les installations solaires, l’accès aux matières premières jouera un rôle décisif dans le succès de notre transition vers une économie durable et numérique. Le lithium et les terres rares seront bientôt plus importants encore que le pétrole et le gaz. » (Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission européenne lors de son discours sur l’état de l’Union européenne en septembre 2022). Que pensez-vous de cette phrase et de cette transition d’une géopolitique des hydrocarbures vers une géopolitique des minéraux ?4:44 Cela s’inscrit dans un contexte géopolitique turbulent et fragmenté (« géofragmentation »). Comment les évolutions plus récentes du contexte géopolitique jouent-elles pour accentuer la dimension critique de la disponibilité de ces ressources ?8:44 L’Union européenne a publié en 2023 un règlement sur les matériaux critiques pour l’Europe. Quels sont les principaux enjeux auxquels ce document cherche à répondre ?Le site Internet de Futuribles : https://www.futuribles.com/Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux :👉 LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/futuribles/👉 Facebook : https://www.facebook.com/FuturiblesInternational👉 Twitter : https://twitter.com/futuribles_intHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les récentes crises économiques, géopolitiques, de santé mondiale…, couplées aux enjeux et objectifs de lutte contre le changement climatique, ont considérablement renforcé les préoccupations de l’Union européenne et de ses pays membres pour leurs chaînes d’approvisionnement en certains produits et matériaux.La première liste de matériaux dits « critiques » de l’Union date de 2011 et les stratégies de sécurisation de l’accès aux ressources sont bien plus anciennes, en particulier aux États-Unis. Néanmoins, le renforcement des alertes concernant les limites planétaires et les besoins spécifiques des secteurs clefs des transitions écologique et numérique confèrent un rôle très stratégique à divers minerais, métaux et matériaux, dont la majeure partie est produite hors d’Europe. Ces matières premières stratégiques indispensables aux transitions en cours pourraient rebattre les cartes sur la scène internationale, et sont au cœur des réflexions de l’Union en matière de souveraineté industrielle et de trajectoire bas-carbone.Emmanuel Hache, économiste et prospectiviste à l’IFPEN (IFP Énergies nouvelles) et directeur de recherche à l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques), auteur de l’article « Prospective de l’insécurité minérale » (Futuribles n° 458, janvier-février 2024) et de l’ouvrage Métaux, le nouvel or noir (Monaco : éditions du Rocher, 2023, coécrit avec Benjamin Louvet), propose ses analyses sur cette « insécurité minérale », à l’occasion d’une table ronde animée par François de Jouvenel, délégué général de Futuribles International.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le continent africain fait face à d’importants enjeux pour satisfaire les besoins énergétiques essentiels de sa population. Aujourd’hui, plus de 40 % des personnes vivant en Afrique n’ont pas accès à l’électricité, et 70 % ne disposent pas de moyens de cuisson propres, soit près de 990 millions de personnes en 2022, d’après l’Agence internationale de l’énergie. À moyen terme, compte tenu des évolutions démographiques et des perspectives d’industrialisation, ces besoins vont continuer à augmenter. À l’horizon 2050, la population africaine pourrait quasiment doubler et s’urbaniser rapidement : on estime que 60 % de la population sera urbaine à cet horizon. Les besoins à satisfaire vont donc évoluer, dans des proportions qui restent à estimer et varient selon les perspectives et modalités de développement.Pour faire face à ses besoins énergétiques, tout en respectant les engagements pris par les États africains à Paris (COP21) et en assurant son développement économique et son industrialisation, le continent va devoir mobiliser des stratégies variées. Ces stratégies devront tenir compte des potentiels locaux, en énergie renouvelable comme non renouvelable, et des contraintes particulières de financement des projets énergétiques sur le continent.Ces problématiques énergétiques sont l’objet de la table ronde organisée autour de Moubarack Lo, directeur général du Bureau de prospective économique du Sénégal, Gilles Toukam, manager, Growth & Development Energy Business pour l’Afrique et l’Europe chez Wärstilä, et Louis-Francois Durret, directeur du master spécialisé Management of Energy Projects (MEP) à l’École des ponts ParisTech. Elle est animée par Thierry Hommel, directeur du Forum Afrique de Futuribles International, et s’est tenue le mardi 13 février 2024.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Pour lire l’avenir des villes, regardez les trottoirs », nous dit Isabelle Baraud-Serfaty dans Trottoirs ! Une approche historique, économique et flâneuse.Les usagers historiques du trottoir — piétons, services publics, commerces, cafés et restaurants — doivent désormais compter avec de nouvelles catégories d’occupants, dont les géants du numérique et les promoteurs de la transition écologique. Les premiers saturent les trottoirs de trottinettes en free floating, de livreurs à domicile stationnant leur vélo cargo ou, bientôt, de robots livreurs ; ils projettent sur les trottoirs, via des outils comme Google Maps, une couche virtuelle qui en modifie sensiblement la représentation et l’usage. Les seconds demandent d’octroyer plus d’espaces aux modes de déplacement doux, comme la marche ou le vélo, tout en réclamant une renaturation partielle des trottoirs — plantation d’arbres, remplacement de l’asphalte par de la pleine terre.Au total, ce sont plus de 50 objets divers — du panneau publicitaire au défibrillateur, en passant par les bornes de recharge électrique, les caméras vidéo ou les fontaines rafraîchissantes — qui encombrent les trottoirs, compliquent la circulation des piétons mais créent de la valeur. Les trottoirs sont devenus les espaces les plus convoités des villes. Au point qu’au Royaume-Uni ou aux États-Unis, des groupes financiers puissants achètent et aménagent des bouts de trottoir, renommés POPS (Privately Owned Public Spaces), sur lesquels ils créent de la valeur et assurent la sécurité.Le trottoir apparaît ainsi comme miroir et révélateur des mutations d’une société — a fortiori lorsque 80 % de la population vit en ville. Leurs évolutions posent aussi de nombreuses questions particulièrement aux collectivités locales : comment partager ces espaces — ou gérer les conflits — entre les nombreux usagers qui se bousculent sur cette étroite bande passante ? Comment partager la valeur et récupérer une partie de celle qui se crée ? Comment éviter la banalisation de ces espaces qui font l’âme d’une ville ?Pour présenter les évolutions des trottoirs et par ce prisme aborder celles de villes, Futuribles a accueilli Isabelle Baraud-Serfaty, économiste et urbaniste, directrice d’Ibicity, à l’occasion d’une table ronde introduite par François de Jouvenel, délégué général de Futuribles International, et animée par Jean Haëntjens, économiste, urbaniste et conseiller scientifique de Futuribles International.Cette table ronde s’est tenue le mardi 14 novembre 2023 de 17h30 à 19h00 dans les locaux de Futuribles.Le site Internet de Futuribles : https://www.futuribles.com/Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux :👉 LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/futuribles/👉 Facebook : https://www.facebook.com/FuturiblesInternational👉 Twitter : https://twitter.com/futuribles_intHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
As part of its Africa program, Futuribles focuses on the continent’s relations with emerging powers. After examining Russian strategies in Africa, Futuribles turned its attention to India and organized a Round table discussion on the future of relations between India and the African continent. This included issues such as what kind of cultural, economic and diplomatic cooperation can we expect between India and African states by 2035? With which countries can cooperation be developed? What could be the geostrategic significance of these cooperative ventures?The Round table discussion was held on November 9 2023. It was in English and associated the following panelists:Sanusha Naidu, Senior Research Fellow at Institute for Global Dialogue, City of Cape Town, Western Cape, South Africa; Dr Renu Modi, Professor and former Director of the Centre for African Studies, University of Mumbai; and Dr Abhishek Mishra, Associate Fellow with the Manohar Parrikar Institute for Defence Studies and Analyses (MP-IDSA).The Round table was moderated by Thierry Hommel, Head of the Forum on West Africa’s Future at Futuribles.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La politique agricole commune (PAC) apparaît aujourd’hui tiraillée entre les ambitions de renforcement de l’Europe et le retour des États-nations. Elle est confrontée, par ailleurs, aux enjeux des transitions environnementale et numérique, alors même que l’Union européenne (UE) ne s’est pas libérée de ses nombreuses dépendances étrangères. À l’approche des élections européennes, quelles perspectives pour la politique agricole de l’UE ?Marine Raffray, agroéconomiste à Chambres d’agriculture France et doctorante au sein du laboratoire Regards de l’université de Reims Champagne-Ardenne, et Angelo di Mambro, journaliste indépendant et réalisateur spécialisé dans les politiques agricoles et environnementales de l’UE, ont proposé des éclairages sur cette question. Anaïs Marie, chargée des publications et des études du Club DEMETER, et Sébastien Abis, directeur du Club DEMETER, ont également participé à cette table ronde. Elle était animée par François de Jouvenel, délégué général de Futuribles International, et s’est tenue le 11 octobre de 17h30 à 19h00 à Futuribles.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jeunes ou vieux, simples utilisateurs de ChatGPT ou experts en informatique, nous devons faire face à l’avènement d’une ère nouvelle, celle des machines parlantes. Les nouveaux chatbots nous fascinent. Quelles connaissances possèdent-ils ? Quelles technologies opèrent dans leurs profondeurs ? Faut-il faire confiance à un système d’intelligence artificielle (IA) ? Tel est l’objet de cette table ronde organisée autour d’Alexei Grinbaum, physicien et spécialiste de la théorie de l’information quantique, directeur de recherche au CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) où il préside le Comité opérationnel pilote d’éthique du numérique. Alexei Grinbaum est par ailleurs membre du Comité national pilote d’éthique du numérique, il est l’auteur de l’ouvrage Parole de machines (HumenSciences, 2023) dans lequel il aborde certains des questionnements soulevés par l’irruption des IA génératives. Cette table ronde est l’occasion d’échanger sur les principes et le fonctionnement des agents conversationnels et plus généralement de cette nouvelle génération d’IA, ainsi que d’envisager leurs possibles évolutions. Elle s’inscrit dans le cadre d’une exploration prospective menée par Futuribles International sur les Systèmes d’intelligence artificielle générative (SIAG), mais est ouverte à toutes les personnes qui souhaitent approfondir leur réflexion sur la thématique. Elle s'est tenue le 11 octobre de 9h30 à 11h00 et était animée par Pierre-Antoine Marti, directeur d’études de Futuribles. Le site Internet de Futuribles : https://www.futuribles.com/ Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux : 👉 LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/futuribles/ 👉 Facebook : https://www.facebook.com/FuturiblesInternational 👉 Twitter : https://twitter.com/futuribles_int Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après plus de 60 années d’indépendance, la république démocratique du Congo (RDC), pourtant incomparablement pourvue en ressources naturelles, n’arrive toujours pas à satisfaire les  besoins élémentaires de ses citoyens pour une vie décente.  Riche d’un réseau hydrographique à fort potentiel, la RDC dispose a priori  de suffisamment de puissance hydroélectrique pour éclairer le continent  africain, mais elle s’avère incapable de fournir du courant électrique  régulièrement aux résidents de Kinshasa, sa capitale, située à 225 kilomètres du barrage d’Inga.  Aujourd’hui, la RDC est un État fragile. Ses services publics ne sont pas en mesure de remplir leurs missions de maintien de l’ordre, de sécurité, de mobilisation des ressources financières indispensables à toute action gouvernementale, et de prestation des services essentiels à la population.   Erratique en termes de gouvernance, défaillante sur le plan économique, peu dotée en infrastructures, la RDC est également un pays régulièrement envahi, occupé et pillé par ses voisins. En août 2023, les Nations unies se sont notamment alarmées de la dégradation de la situation humanitaire dans trois provinces de l’est de la RDC, où près de 3,3 millions de personnes ont été déplacées depuis mars 2022. Les groupes armés sévissent dans une grande partie de l’est de la RDC depuis trois décennies — héritage de guerres régionales qui ont eu lieu dans les années 1990 et 2000, lorsque le pays a frôlé l’éclatement.   Depuis fin 2021, la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), épaulée par l’armée rwandaise sur le sol congolais, a repris les armes et provoqué la fuite de plusieurs centaines de milliers de personnes dans la province du Nord-Kivu.  Comment en sommes-nous arrivés là ? Quels acteurs, quelles trajectoires permettent d’appréhender les évolutions de la fragile, mais résiliente, nation congolaise entre 1960 et 2022 ?  Alors qu’elle dispose de ressources clefs pour la transition énergétique — minerais pour les technologies bas-carbone et l’industrie numérique, forêt primaire pour la séquestration du carbone — particulièrement convoitées, et que l’Afrique centrale fait l’objet d’une concurrence accrue entre grandes et moyennes puissances (États-Unis, Chine, Russie, France…), quel avenir peut-on envisager pour la RDC à l’horizon 2040 ?   Tel était l’objet de la table ronde organisée autour de Filip Reyntjens, constitutionnaliste belge, juriste, ancien expert auprès du tribunal pénal international pour le Rwanda et professeur émérite à l’université d’Anvers, et Rémy Bazenguissa-Ganga, socio-anthropologue, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et membre de l’Institut des mondes africains (IMAF). Cette table ronde s’est tenue le 26 septembre 2023, de 17h à 19h, en visioconférence uniquement. Elle était animée par Thierry Hommel, conseiller scientifique de Futuribles International.  Le site Internet de Futuribles : https://www.futuribles.com/ Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux : 👉 LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/futuribles/ 👉 Facebook : https://www.facebook.com/FuturiblesInternational 👉 Twitter : https://twitter.com/futuribles_int Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’Institut des études et de la recherche sur le droit et la justice (IERDJ) a récemment publié une étude prospective sur le droit des générations futures en se concentrant sur son application à la matière environnementale. L’étude rappelle les origines de la notion et évoque les questions soulevées par la prise en compte des générations futures dans le processus démocratique avant d’aborder son appropriation par les juridictions et à travers le monde. Depuis la décision de la Cour suprême de Colombie (2018) reconnaissant comme sujets de droit tant les générations futures que le fleuve Amazonie, de nombreuses cours y compris en France se sont emparées de cette notion. Conçue comme un levier d’action par la société civile face à l’inertie des gouvernements, la saisine du juge a produit des décisions retentissantes, reconnaissant aux États comme aux entreprises une responsabilité environnementale au nom des générations futures. De l’intérêt à agir à la réparation du préjudice causé, l’étude révèle un droit des générations futures effectif ancré dans un vivant qui possède sa propre valeur. Sonya Djemni-Wagner, magistrate, inspectrice de la Justice, déléguée générale au développement stratégique de l’IERDJ, et auteur de l’étude Droit(s) des générations futures, est venue présenter et mettre en discussion ce travail lors d’une table ronde qui s'est tenue le 13 septembre 2023 à Futuribles, et a été animée par Yannick Blanc, président de Futuribles International.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l’occasion de la publication dans la revue Futuribles (n° 455, juillet-août 2023) de leur article « Prospective dans l’incertitude : garder le cap de la transition énergie-climat », Patrick Criqui, directeur de recherche émérite au CNRS (Centre national de la recherche  scientifique) et conseiller scientifique à France Stratégie et Enerdata, et Emmanuel Hache, économiste et prospectiviste à l’IFP-Énergies nouvelles et directeur de recherche à l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques), présenteront et mettront en débat leur analyse au cours de la table ronde intitulée « Face aux bouleversements géopolitiques, quelles perspectives pour la transition énergie-climat ?»  Constatant que « rarement dans l’Histoire, le monde aura autant changé en si peu de temps », ils nous livrent une analyse du contexte géopolitique, notamment sous l’effet de la gouvernance internationale du climat et du bouleversement de la géopolitique de l’énergie entraîné par l’invasion de l’Ukraine et le retour du choc des puissances.   Rappelant que l’énergie est au cœur des transformations économiques, ils soulignent que la transition énergie-climat ne pourra être accomplie sans changements majeurs dans les comportements et dans les institutions. Mais ils insistent également sur l’importance des changements techniques, innovations endogènes et de rupture qui, elles-mêmes, soulèvent le problème de la géopolitique des matières premières essentielles aux technologies décarbonées.  La transition énergie-climat, impliquant de nombreuses ruptures, ne pourra être réussie qu’à condition que soient mobilisés tous les leviers, y compris celui du changement social. Aussi soulignent-ils combien il est essentiel que la sobriété devienne désirable et avancent-ils plusieurs propositions à cette fin. Comment, sans ces conditions, tenir le cap d’une transition urgente vers la neutralité carbone ?  Cette table ronde a eu lieu à Futuribles, le 27 juin 2023 et était animée par Hugues de Jouvenel, président d’honneur de Futuribles International et rédacteur en chef de la revue Futuribles. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
François Grosse présentait son ouvrage Croissance soutenable ? La société au défi de l’économie circulaire (Presses universitaires de Grenoble, mai 2023) à Futuribles, le 11 mai 2023 au cours d'une table ronde animée par Hugues de Jouvenel, président d'honneur de Futuribles International et rédacteur en chef de la revue Futuribles. Voici 50 ans, le rapport Meadows montrait que l’accélération des consommations matérielles sous l’effet de la croissance économique n’était pas compatible avec les limites planétaires. La croissance, par nature exponentielle, comprime de façon contre-intuitive les échéances de raréfaction des ressources naturelles non renouvelables ; et par conséquent elle exacerbe les impacts cumulatifs de leur extraction sur le climat et sur l’environnement. Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) estime à 8 % la part actuelle des consommations énergétiques mondiales qui est associée à l’extraction et à la production de métaux vierges (ceux extraits directement des gisements, par opposition à ceux issus du recyclage), consommations qui contribuent également aux émissions de gaz à effet de serre (GES). Le PNUE montre aussi que les gisements tendent statistiquement à s’appauvrir, et que leurs consommations énergétiques croissent comme l’inverse de la teneur en métal. Il montre enfin que produire du métal recyclé est considérablement moins gourmand en énergie. Les efforts déployés en Europe afin d’atténuer l’impact de notre économie sur les ressources non renouvelables présentent donc le double intérêt de tendre à faire durer plus longtemps ces ressources, et aussi de contribuer à la maîtrise des impacts environnementaux et à la transition énergétique. La directive européenne au cœur de la stratégie pour une économie circulaire reste cependant cantonnée aux déchets et ne prévoit aucune disposition concernant la production ou l’importation des matières premières non renouvelables (les métaux, les plastiques ou les minéraux). Peut-on maîtriser les impacts du cycle de la matière sur nos ressources, sur le climat et sur l’environnement en agissant prioritairement sur les déchets que nous produisons ? François Grosse (polytechnicien, ingénieur civil des Mines) dans son livre Croissance soutenable ? La société au défi de l’économie circulaire (Presses universitaires de Grenoble, mai 2023, préface de Dominique Bourg, postface de Cédric Villani) a depuis longtemps travaillé sur cette problématique. Il montre que nous ne sommes pas une société du jetable, mais une société de l’accumulation ; qu’une société sans déchets ne peut être circulaire. Et il démontre que le recyclage, même parfait, ne sert à rien pour les ressources tant que le taux de croissance de nos consommations dépasse 1 % par an. Comment sortir de cette impasse ? En régulant désormais non pas la génération de nos déchets, mais la conception et la fabrication des produits : il faut, et il suffit, d’imposer que les équipements et les biens nouveaux qui sont produits ou importés contiennent 80 % de matières recyclées. Et pas moins. Faute d’y parvenir, nous subirons dans les prochaines décennies à la fois une raréfaction des gisements les plus concentrés des matières premières indispensables à notre société, et un emballement des émissions industrielles globales de gaz à effet de serre, antinomique de notre transition énergétique. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Moqué ou ignoré, le sujet des petits coins condense une partie des grands problèmes du monde. L’insuffisance des installations fait obstacle à l’égalité et à la dignité des personnes mobiles, des femmes, des sans-abri, des habitants des bidonvilles. Préoccupation de santé et de sécurité pour les centaines de millions d’individus toujours contraints à la défécation à ciel ouvert, les toilettes posent aussi des questions écologiques, au regard notamment de leur consommation en eau. Les toilettes sèches, au nom du souci écologique, remplaceront-elles celles à chasses d’eau ? Les WC de demain seront-ils déconnectés des réseaux d’égout et connectés à Internet pour les examens médicaux ? Comment offrir des conditions dignes face aux inégalités de toute nature ? L’analyse de ces défis conduit à dessiner les contours d’un droit aux toilettes, matérialisant une dimension concrète du droit à la ville. Julien Damon, enseignant, essayiste, chroniqueur et fidèle collaborateur de Futuribles (conseiller scientifique de Futuribles International et membre de comité de rédaction de la revue Futuribles) était à Futuribles, le 13 avril 2023 à l’occasion de la sortie de son ouvrage Toilettes publiques. Essai sur les commodités urbaines (Paris : Presses de Sciences Po, mars 2023). Cette table ronde était animée par François de Jouvenel, délégué général de Futuribles International. L'analyse du livre de Julien Damon est à découvrir sur le site de Futuribles. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Qui sont les jeunes ? Faut-il parler de la jeunesse ou des jeunesses ? Comment mieux les appréhender pour mettre en place des politiques éducatives et sociales adaptées à leur situation sans freiner leur accès à l’autonomie ? Comment intégrer le sujet dans la présidentielle de 2022 ? Camille Peugny a abordé ces questions lors d’une table ronde organisée par Futuribles international le 11 avril 2022. C'est l'objet de cet épisode des News du futur. Lire l'analyse du livre de Camille Peugny.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour répondre aux défis écologiques de demain, nous avons besoin d'une bifurcation écologique c'est un concept qui va beaucoup plus loin que la, désormais bien connue, transition écologique.Pierre Veltz a développé cette idée lors d'une table ronde qui s'est tenue à Futuribles le 30 mars 2022 et qui alimente ce nouvel épisode des News du Futur.Lire l'article de Pierre Veltz dans la revue Futuribles n° 447.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’Institut Jacques Delors a publié en décembre 2021 un rapport consacré à l’autonomie stratégique de l’Europe face à la Chine. La guerre en Ukraine modifie le contexte dans lequel se pose cette question de l’autonomie stratégique notamment du fait des incertitudes sur le positionnement de la Chine vis-à-vis de ce conflit.Dans cet épisode des News du Futur, Sylvie BERMANN, présidente du groupe de travail UE-Chine et Elvire FABRY, rapporteure de ce groupe, présentent ces enjeux et leurs actualités.Retrouvez toutes les analyses de Futuribles sur notre site Internet : https://www.futuribles.com/fr/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les géants du Net sont devenus incontournables pour la plupart des usagers-consommateurs de biens et services, mais aussi pour de plus en plus de pouvoirs publics. Et leur puissance ne cesse de croître. De nombreuses questions se posent quant aux conséquences de l’expansion tentaculaire de ces géants : comment protéger les données des utilisateurs ? Comment les États peuvent-ils préserver leur indépendance et leur souveraineté dans certains domaines massivement investis par ces Big Tech ? Quelles régulations peuvent être envisagées pour contrecarrer leur influence croissante, sur fond de rivalité accrue entre les États-Unis et la Chine, avec une Europe à la traîne ? Ce podcast tente de répondre à ces questions avec la participation de : Henri d’Agrain, délégué général du CIGREF, Anne Yvrande-Billon, directrice Économie, Marchés et Numérique de l’Arcep Jean-François Soupizet, ancien fonctionnaire de la Commission européenne, consultant en développement international et stratégies numériques, conseiller scientifique de Futuribles International, auteur de l’article « Les géants du Net face aux États » publié dans le numéro 444 de la revue Futuribles (www.futuribles.com/fr/revue/444/)   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entre l’effondrement de notre civilisation et l’immortalité acquise  grâce aux nouvelles technologies, se trouve notre futur. C’est là la thèse d’Antoine Buéno, essayiste et prospectiviste, dans son livre Futur. Notre avenir de A à Z (Flammarion, 2020). Il explique que nos schémas de pensée sont guidés par deux figures prédominantes : les catastrophistes et les positivistes. Les plus extrémistes des positivistes sont les transhumanistes, qui pensent que la technologie fera de nous des dieux capables de tout contrôler, y compris la mort. Et les plus extrémistes des catastrophistes sont les collapsologues qui pensent que l’effondrement est inéluctable. Notre avenir serait donc conditionné par la crise environnementale (réchauffement climatique, effondrement de la biodiversité…) et la révolution technologique (évolution de l’intelligence artificielle, de la robotique…). Il se situerait entre deux scénarios extrêmes, celui de l’effondrement et celui de la singularité. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l’occasion de la publication du numéro de mai-juin de la revue Futuribles (n°442)  comportant un dossier spécial sur : « Écologie et politique : quel avenir ? », nous avons eu le plaisir de réaliser cet épisode avec Brice Lalonde et Dominique Bourg qui incarnent deux visions contrastées de l’écologie, ses valeurs et finalités, son influence et la place qu’elle peut prendre dans l’agenda politique des prochaines années.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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