Claim OwnershipD'où je viens : le rap d'ici
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Description
Depuis sa naissance, dans le Bronx au début des années 1970, la culture hip-hop s'est développée par vagues. Chacune d'entre elles (ou presque) a été associée à un lieu en particulier. Au Québec, son apparition dans la culture marginale remonte à une quarantaine d'années. La série documente l'histoire du rap québécois en analysant son lien au territoire. Des quartiers Saint-Michel, Montréal-Nord et Rivière-des-Prairies, en passant par Limoilou, la Rive-Sud de Québec, celle de Montréal et l'Abitibi, les rappeurs d'hier et d'aujourd'hui ont toujours crié haut et fort leur amour et leur appartenance à leur secteur d'origine.
4 Episodes
Reverse
En 1999, des rappeurs veulent attirer les regards sur Lévis et la Rive-Sud, dans la région de la capitale. 2Faces et Patrick Marier, inspirés par les précurseurs Preshapack, fondent l’étiquette de disques Explicit Productions. C’est aussi la naissance de La Constellation, qui se révèle au grand public et sa musique est diffusée à Musique Plus. En 2002, le collectif 83 frappe un grand coup en interrompant le gala de l’ADISQ, en direct. Mais la rivalité entre la Rive-Sud et Limoilou s’intensifie.
Shoddy n’a que 12 ans en 1995 lorsqu’il enregistre ses raps sur une cassette audio dans sa chambre. C’est l’entrée en scène d’un pionnier du hip-hop dans le quartier de Limoilou, à Québec, où l’on joue au basket à l’ombre des HLM. Avec Webster, Assassin et d’autres, Shoddy fonde, quelques années plus tard, le collectif Limoilou Starz. En 2002, cet élan est toutefois freiné par un énorme scandale à Québec. Au tournant des années 2010, Souldia et Vlooper sont prêts à prendre le relais.
Après l’âge d’or du rap du quartier, une nouvelle génération veut rapper à propos de St-Michel. Des studios aident les jeunes à enregistrer des démos et à lancer des compilations. La violence organisée se propage dans la rue, mais des rappeurs comme Randy Raymond et Bullet Ghost misent sur l’unité. C’est dans ce contexte que d’autres jeunes de St-Michel, comme Izzy-S, connaissent du succès sur YouTube et ailleurs.
Le rap québécois naît, notamment, dans le quartier montréalais de St-Michel, au tournant des années 1990. Pour parler de la rude réalité de la rue, on rappe en anglais, mais aussi en créole et en français. Jean-Yves Roux, du groupe KZ Kombination, raconte les premiers rap partys dans les maisons et sous-sols d’église, que fréquentent également Imposs et J.Kyll, de Muzion. Tout ça marqué par les opérations policières et l’émergence des gangs de rue.
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