DiscoverAlp ICT | Western Switzerland Digital Cluster
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Alp ICT | Western Switzerland Digital Cluster

Author: Alp ICT

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Initiée en 2008 et soutenue par les cantons de Suisse occidentale et le SECO, Alp ICT est la plateforme intercantonale de promotion des technologies de l'information et du numérique. Au cœur d'un réseau de partenaires publiques & privés, la plateforme œuvre pour les PME afin de favoriser les synergies entre acteurs de l'innovation et de la transformation digitale ainsi que pour un écosystème numérique plus durable et responsable. 
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
46 Episodes
Reverse
💡 D’une couverture santé à $9 par mois proposée par un géant du web aux recherches les plus avancées et prometteuses sur le cancer, grâce entre autres à l’IA, le secteur de la santé est probablement un des plus exposés aux récents développements des technologies numériques. Il est un terrain propice à l’innovation à bien des égards, technique, organisationnel, modèles d’affaires… tout peut-être réinventer, pour ne pas dire que tout doit être réinventer. Preuve en est les préoccupations très actuelles concernant le financement du système de santé suisse ; une situation également vraie depuis plusieurs années chez nos voisins français. Cette nouvelle rencontre #TechTalk avec Anna Gräbner, entrepreneuse et directrice du Genolier Innovation Hub est donc l’occasion d’approfondir la situation et de mieux comprendre la relation entre le domaine de la santé et les technologies numériques. Cette discussion permet par ailleurs d’illustrer plus généralement la transversalité de l’innovation et sa complexité de mise en œuvre, parfois. Avec un secteur qui coche toutes les cases : de nouveaux besoins, des enjeux physiologiques et sociétaux, une forte demande, l’obsolescence de l’offre… la voie semble pavée d’or. Mais avec aussi des craintes et des freins, parfois profonds, des questionnements éthiques, des normes et des mesures régulatrices extrêmement fortes… le secteur de la santé agrège en lui-même presque tous les défis liés à l’innovation. De nombreux cas d’école à explorer et à déconstruire donc pour celles et ceux qui aiment faire bouger les lignes, un paradis pour les entrepreneurs, un laboratoire d’idées qui dispose désormais de son hub. Anna nous partage donc les ambitions du lieu et de son équipe pour continuer à placer la Suisse en centre de l’échiquier MedTech. Une accélération de la recherche scientifique nécessaire, un besoin d’infrastructure certes, mais aussi et surtout une approche innovante à l’image des « reverse pitching event » qu’elle imagine déjà re-dessiner l’expérience utilisateur tant dans sa conception que dans son exécution. Anna incarne une nouvelle génération d’acteurs dont la vision pratique et transversale, justement, répond aux nouveaux enjeux de l’innovation numérique. Directrice du Hub, mais aussi entrepreneuse et co-fondatrice du projet Eyecap', des bases académiques en médecine et en management aussi solides que les fondations du GIH qui l’ont transformé un temps en chef de chantier… Cette pluridisciplinarité n’est pas une dilution de la compétence, elle est la compétence même, celle qui permettra à la Suisse d’inventer de nouveaux modèles et de répondre au phénomène d’hybridation technologique.-------🦸‍♀️ INTERVENANTE : Anna Gräbner, CEO du Genolier Innovation Hub & Co-fondatrice d'Eyecap'www.genolier-innovation-hub.nethttps://www.linkedin.com/company/eyecap-ch/------- 🔗 LIENS UTILES NZZ (Podcast) | https://www.nzz.ch/podcast The Memory Illusion de Julia Shaw (Livre) | https://www.drjuliashaw.com/thememoryillusion ------- ➕ABONNEZ-VOUS & SUIVEZ-NOUS SUR : Newsletter / Youtube / Linkedin / X / InstagramPrésentée par Delphine Seitiée Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
💡 Cette nouvelle interview #TechTalk nous fait plonger dans l’univers de l’open source et du logiciel libre, au côté de Thanasis Priftis, Directeur de la Fondation Ynternet.org. Avant d’entrer dans le vif du sujet, Thanasis nous invite à (re)découvrir le principe de «communs». À l’appui notamment des travaux d’Elinor Ostrom, première femme lauréate du prix Nobel d’économie, il nous invite à explorer comment les communs peuvent être efficacement gérés par des associations d'usagers et comment ce concept, peut s’imposer comme une réalité économique viable. Décliné et appliqué spécifiquement à la gestion des ressources naturelles, dénonçant, entre autres, les situations de monopole, les travaux de la prix Nobel sont une source d’inspiration sans fin pour Thanasis ainsi qu’un idéal parfaitement transposable à la gestion des ressources numériques. Avec des hypothèses déjà bien étayées par de très nombreux cas d’école, de Linux à Wordpress, en passant par Wikipedia, Mozilla Firefox ou LLaMA, les exemples sont légion et illustrent presque autant de cas d’usage que de modèles et de degrés d’application différents. Ré-imaginer le monde numérique, les usages et les perspectives des PME à travers l’open source et donc possible, voire souhaitable pour Thanasis. Il y voit plus particulièrement des avantages en termes d’efficacité en permettant de partager des socles techniques, des frameworks ou des infrastructures communs et donc un moyen de favoriser l’interopérabilité. Une voie particulièrement adaptée pour des systèmes de gouvernance décentralisés, à l’image de la Suisse. Un modèle qui pourrait aussi répondre efficacement aux ambitions de souveraineté numérique et qui offrirait des perspectives intéressantes pour développer l’intelligence artificielle de manière plus éthique et responsable. C’est enfin le dernier aspect de cette conversation, ou après avoir pu aborder et démystifier bon nombre d’éléments liés à l’univers de l’open source, Thanasis nous partage une vision dans laquelle ces espaces numériques, autonomes et permissifs, génèrent des externalités socio-économiques positives. Régulation, modèle d’affaire, innovation et diversité culturelle, politique sociétale, impact entrepreneurial et employabilité… la transversalité du numérique, aiguillé par le concept des « communs » bouleverserait nos usages au-delà de la seule transformation digitale. Au minimum, il nous rendrait moins passifs face à la révolution annoncée de l’IA, car comme il le dit très justement: «ce qui est un frein pour les uns et toujours une opportunité pour les autres».-------🦸🏻‍♂️ INTERVENANT : Thanasis Priftis, Chargé de cours à la HEG Genève & Directeur de la fondation Ynternet.orgwww.ynternet.orgwww.hesge.ch/heg------- ➕ABONNEZ-VOUS & SUIVEZ-NOUS SUR : Newsletter / Youtube / Linkedin / X / InstagramPrésentée par Delphine Seitiée Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
💡 L’automatisation des flux et des processus de travail est au coeur de la révolution industrielle. Un booster de compétitivité qu’a repris à son compte la révolution numérique en offrant de nouvelles opportunités au PME. Les technologies sont maintenant plus accessibles, leur déploiement est possible à plus petite échelle et désormais l’automatisation se dématérialise. Ces révolutions et les innovations qui les accompagnent s’enchaînent à un rythme de plus en plus soutenu et les changements qu’elles impliquent nécessitent d’être bien analysés afin de pouvoir en tirer le meilleur parti. C’est le challenge dont s’est emparé Yves Robert-Tissot, notre invité pour ce nouveau RDV #TechTalk. Fondateur d’Inoshift, Yves s’emploit à accompagner cette révolution au sein des PME suisses romandes en favorisant l’implémentation des technologies digitales. Des chaînes de production aux métiers de service, de la robotique aux assistants virtuels, on n'imagine pas forcément à quel point la transformation digitale est transversale et comment elle peut avoir un impact significatif sur la productivité. Elle peut aussi comporter des risques, de la cybersécurité à certaines conséquences liées au Shadow IT et c’est pour partager cette vision globale mais non moins pratique et sa riche expérience que cette rencontre avec Yves est passionnante. Il nous livre des clés sur certains concepts technologiques tels que le RPA ou le VBA ; il donne un contexte à l’utilisation des technologies low code/no code ou encore il illustre les risques potentiels de l’IA et de ces agents. Yves est passionné par les technologies mais aussi et surtout par la compréhension des métiers et de ces clients, ce qui pour lui est la condition sine qua non d’un déploiement technologique réussi et efficace. Une approche ancrée dans le réel qui rappelle l’importance de l’humain au coeur des processus et qui fait notamment écho aux interventions d’Yvan Jacquat et de Xavier Comtesse sur la nécessité d’impliquer ses équipes dans la transformation numérique de n’importe quelle activité ou encore sur celle de Tony Germini sur les enjeux de l’automatisation appliquée entre autres au secteur médical.-------🦸🏻‍♂️ INTERVENANT : Yves Robert-Tissot, Fondateur d'Inoshift :https://inoshift.com/fr/accueil/------- ➕ABONNEZ-VOUS & SUIVEZ-NOUS SUR : Newsletter / Youtube / Linkedin / X / InstagramPrésentée par Delphine Seitiée Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
💡 À la frontière de l’«infotainement», du story-telling et des technologies, on retrouve donc le concept d’expérience que vient développer notre nouvel invité, Patrício André, designer de stratégie, s’il fallait résumer sa fonction en 2 mots et entre 1’000 autres casquettes ou IA et jeux vidéo figurent en bonne place. Dans le secteur des technologies numériques, l’expérience a d’abord vu son concept prendre corps à une époque ou le web 2.0 a rendu les interfaces plus vivantes. Le design d’expérience a alors émergé comme une discipline à part entière dont l’objectif, comme son mantra principal - la règle des 3 clics - était des plus simples, rendre les parcours des utilisateurs le plus intuitifs possibles. 20 ans après l’avènement du web, le concept d’expérience pourrait une nouvelle fois retrouver de sa superbe, grâce à l’IA. On a beaucoup entendu dire que l’IA n’est pas une nouvelle technologie, que ces prémices remontent déjà au milieu du siècle et si un saut technologique a été nécessaire pour en démocratiser l’usage, c’est aussi - et surtout - l’interface proposée par Open AI qui a grandement facilité son adoption. Next step, la contextualisation. Du design d’expérience, une notion déjà presque désuète par son aspect assez « flat », on a basculé sur un design de service et d’interaction, dans lequel on augmente l’expérience, dans une notion de « révolution virtuelle (plus) réelle » proposée notamment par Xavier Comtesse. Cette idée qu’on dépasse la dimension purement numérique pour revenir à la vie pratique tout en mêlant les 2 univers. Il n’était déjà pas forcément évident de répondre aux besoins de tous les utilisateurs avec une expérience web, plus ou moins contrainte par un écran, il va donc s’avérer plus légitime que jamais, désormais, de pouvoir s’appuyer sur des designers de stratégies digitales qui vont façonner les données et ainsi modeler les technologies afin de les rendre les plus contextuelles possibles par rapport aux besoins des utilisateurs. C’est extrêmement bien détaillé par Patrício à l’appui notamment du cas d’usage d’Apple et de la sortie de son « intelligence personnelle ». C’est plus largement très bien retranscrit tout au long de son interview par sa capacité à rationaliser et à illustrer son propos. -------🦸🏻‍♂️ INTERVENANT : Patrício André, Chief Experience Officer (CXO) AIntegrator & formateur UX / IA SAWI AIntegratorSAWI------- ➕ABONNEZ-VOUS & SUIVEZ-NOUS SUR : Newsletter / Youtube / Linkedin / X / InstagramPrésentée par Delphine Seitiée Réalisation : Micael Hautier / www.lestudio.chHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
💡 Ce nouveau RDV #TechTalk revient sur le concept de confiance numérique qui se révèle être un écosystème bien plus vaste, dont fait partie la cybersécurité et qui, bien qu’encore assez difficile à définir précisément, se caractériserait autant par des aspects techniques, technologiques et numériques, qu’humain. C’est un des points d’entrée emprunté par notre trio d’invités pour essayer de poser un cadre sur le sujet de la confiance numérique qui deviendra le fil conducteur de cette nouvelle interview #TechTalk. Définir la confiance numérique, c’est d’abord définir la notion de confiance et c’est a priori un exercice aussi délicat que de tenter de déterminer ce que serait le bonheur… Un premier point de convergence pour ces trois brillants chercheurs réunis à l’occasion d’un programme d’innovation initié par le canton de Vaud* et invités à partager leur vision et leur expertise aux PME, afin d’écrire ensemble un nouveau mythe fondateur : une Suisse pionnière en matière de confiance numérique. C’est donc tour à tour : Touradj Ebrahimi, professeur à l’EPFL, spécialisé en multimédia et plus spécifiquement encore dans la recherche sur l’assemblage et la normalisation de signaux technologiques. Un domaine qui ouvrirait la voie vers de nouveaux réseaux ou de nouvelles plateformes permettant de partager l’information. Des recherches qui s’illustrent plus concrètement à travers entre autres son projet entrepreneurial, qui vise à stocker de l’information dans de l’ADN synthétisé, application qui a lui a permis d’être lauréat de la médaille SMPTE. Sylvain Pasini ensuite, professeur à la HEIG-VD et spécialisé en sécurité de l’information. Sylvain œuvre notamment au sein de l’Institut des Technologies de l'Information et de la Communication pour développer le futur des technologies numériques liées entre autres au secteur biomédicale, à l’ingénierie logicielle, à la science de données ou encore à l’IoT (Internet des objets). Enfin Thomas Souvignet, professeur à l’UNIL et expert en forensique numérique, un domaine d’investigation dédié à l’étude des traces numériques qui l’aura notamment amené à exercer plusieurs années en tant que gendarme au sein d’un pôle de recherche dédié à la cybercriminalité. Il n’en fallait pas moins pour valider l’hypothèse initiale, la cybersécurité, pilier de la confiance numérique, est un sujet éminemment transversal. L’interdisciplinarité technique qui s’exprime en présence de ce trio d’invités permet donc d’abord d’approfondir le sujet de la confiance numérique au travers de leurs différentes expériences et de baliser à l’appui d’exemples concrets ce qui caractériserait cet écosystème.-------🦸🏻‍♂️ INTERVENANTS :Touradj Ebrahimi, Professeur en Multimedia Signal Processing à l'EPFL, Fondateur de RayShaper & Président du comité de normalisation JPEGSylvain Pasini, Professeur en sécurité de l'information à la HEIG-VD & Président / Co-fondateur de la communauté Black AlpsThomas Souvignet, Professeur spécialisé en traces numériques à l'UNILHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
💡 Pour l’amour du risque, parce qu’il a un « petit gout pour (se) mettre dans des situations difficiles » ou encore parce que l’esprit de compétition ne quitte jamais vraiment un sportif de haut niveau… notre nouvel invité, Stéphane Fallet, a 1000 raisons d’entreprendre. L’endurance de l’athlète et l’amour des mathématiques l’ont d’abord amené à se mesurer au monde de la finance. Il y fait ses premières armes et c’est à peine commencer qu’il lui faut presque tout réapprendre. Les prémices d’une vie d’entrepreneur a priori dans laquelle déjà les nouvelles technologies s’affirmaient, à l’instar du machine learning, comme les clés du succès. De multiples expériences entrepreneuriales plus tard, dans l’IA, la tokenisation et plus largement la digitalisation, jusqu’à récemment la création de l’association AI Swiss, Stéphane ne s’arrête donc plus d’explorer les technologies numériques. Une base solide sur laquelle nous avons pu rebondir pour recueillir son avis sur 2 actualités liées au monde de l’intelligence artificielle: le projet de création d’un titre fédéral IA porté par ICT-Formation ainsi que le choix de Peugeot de s’associer à Open AI pour intégrer ChatGPT dans son programme i-Cockpit afin de proposer une expérience de conduite améliorée. La parole de Stéphane est ainsi aussi pertinente que concrète pour analyser des évolutions technologiques qui touchent autant les PME et les entrepreneurs suisses, que les plus grandes entreprises internationales, pour certaines desquelles il a pu travailler d’ailleurs. Il voit dans cette révolution un changement potentiel de paradigme qui peut autant menacer les petites organisations qui ne prendraient pas ou trop tard le virage numérique, que constituer un avantage concurrentiel sans précédent pour celles qui y trouveront un moyen d’augmenter leurs champs de compétences et donc d’actions. Une ruée vers de nouveaux marchés ou un accroissement d’activité qui concernera un plombier comme un éditeur de logiciel. Un monde à créer et de nouveaux terrains de jeu idéal pour innover, à condition que la Suisse conserve une forme d’autonomie, voire de distance, avec des réglementations trop contraignantes, notamment initiées au niveau européen.-------🦸🏻‍♂️ INTERVENANT : Stéphane Fallet, entrepreneur & Président d'AI Swisshttps://www.rapidrise.pro (bientôt disponible)https://talentory.com/https://www.digit8-group.com/https://stack-solutions.ai/https://ateliersphenix.ch/------- 🧵 À PROPOS Originale et inspirante, la série « #TechTalk » donne la parole à des entrepreneurs et entrepreneuses qui font le digital en Suisse romande. Au travers de projets innovants et d’applications concrètes, cette série d’entretiens portée par Alp ICT a pour objectif d’analyser l’impact des technologies sur l’activité économique pour anticiper les révolutions futures. ------- ➕ABONNEZ-VOUS & SUIVEZ-NOUS SUR : Newsletter / Youtube / Linkedin / X / InstagramPrésentée par Delphine Seitiée Réalisation : Micael Hautier / www.lestudio.chHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
💡 Old Schooh Vs. News School, qu’est-ce qui pourrait différencier la nouvelle génération d'entrepreneurs de l’ancienne ? Pas grand-chose, hors contexte. C’est peut-être d’ailleurs une bonne nouvelle puisque c’est ce qui a permis jusqu’ici à la Suisse de construire ce tissu économique si extraordinairement robuste et, innovant! Et parce que l’innovation qui nous concerne est plutôt contextuelle, c’est aussi et probablement une seconde bonne nouvelle puisque l’époque recèle son lot de défis. Bryan Umana prend alors sa part dans celui, majeur, que constitue un développement plus durable et responsable, non seulement avec sa start-up SOLARSPLIT mais aussi dans la manière dont il appréhende l’entrepreneuriat. Il n’est plus juste question d’entreprendre pour gagner sa vie ou pour gagner sa liberté, l’entrepreneuriat redevient une source d’exploration. Découvrir de nouveaux métiers, explorer de nouvelle façon de travailler, apprendre des autres et réconcilier l’entreprise et l’humain, c’est autant sur la forme que sur le fond que semble se dessiner ces nouvelles aspirations entrepreneuriales. Au fil de la discussion, on comprend qu’on s’éloigne des schémas traditionnels de l’entrepreneuriat et de la numérisation qui ne s’exprimeraient qu’à marche forcée, pour explorer une création de valeur plus raisonnée et mieux partagée.-------🦸🏻‍♂️ INTERVENANT : Bryan Umana, Associé gérant @wilight telecoms & COO @SOLARSPLIT------- 🔗 LIENS UTILES Lex Fridman (Podcast & Chaine Youtube)Huberman Lab (Podcast & Chaîne Youtube)Semaine de 4 heures de Tim Ferriss (Livre, podcast & Chaîne Youtube) | https://www.payot.ch/Detail/semaine_d... / https://tim.blog/podcast/ / ‪@timferriss‬The Joe Rogan Experience (Podcast & Chaîne Youtube)Génération Do It Yourself - GDIY (Podcast & Chaîne Youtube)Miracle morning de Hal Elrod (Livre)Responsabilité absolue : la méthode des Navy SEALs pour réussir de Jocko Willink (et Leif Babin - Livre)Why We Sleep de Matthew Walker (Livre)Bryan Umana (Podcast)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
💡 Nouvelle plongée dans l’univers du droit numérique aux côtés de Nicolas Capt, avocat au barreau de Genève et fondateur, entre autres, de l’évènement Artificial Intelligence Geneva Summit. La liste des invités qui ont pu prendre la parole sur le thème du droit et des technologies numériques dans notre série TechTalk, de Sophie Weerts à Florence Guillaume en passant par Johan Rochel, trouve encore un nouvel angle d’approche avec Nicolas. S’il est toujours question de poser un postulat fort et déterminant quant à l’importance que va revêtir le droit, parfois si abstrait ou "verbiale" puisse-t-il être pour la majorité d’entre nous, dans l’encadrement de notre rapport pratique et quotidien aux technologies, la discussion s’enrichit ensuite dans cette nouvelle interview et de manière assez inattendue d’une approche transdisciplinaire aux émanations artistique et culturelle qui pourrait dessiner cette intelligence hybride, ou absolue, corollaire d’autres #TechTalk ayant abordés le sujet de l’IA. Nicolas revient ainsi donc sur des notions désormais assez usuelles, mais non moins essentielles, à l’encadrement des technologies numériques, telles que la protection des données personnelles, les enjeux liés aux nouveaux usages et aux nouveaux espaces offerts par ces technologies numériques, entre deepfake et biais de surveillance algorithmique et plus étonnant, il nous partage également ses expériences exploratoires et mutli-sectorielles pour penser le numérique de demain. De la résolution d’une cyberattaque à la publication d’une œuvre littéraire, Nicolas propose ainsi une vision dans laquelle le numérique jouit de la co-création autant qu’il en devient l’essence, ouvrant des droits et des devoirs sur les outils, opportunités pour les futurs ténors de Chat GPT et opportunité plus absolue pour penser une entité digitale dans un monde numérique. Cet échange avec Nicolas et sa passion pour le mélange des genres et les « rencontres spectaculaires », met en lumière à plusieurs reprises comment l’altérité peut constituer un chemin de réflexion pour paradoxalement penser une identité numérique, à termes et peut-être, une approche intéressante pour explorer et (re)penser nos identités numériques de manière plus responsable et inclusive.-------🦸🏻‍♂️ INTERVENANT : Nicolas Capt, Avocat au Barreau de Genève, Associé Fondateur chez Quinze Cours des Bastions Avocats, initiateur de l'Artificial Intelligence Geneva Summit (AIGS) & fondateur des Rencontres Spectaculaires------- 🔗 LIENS UTILES Conscience es-tu là ? (Livre / Ouvrage collectif)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
💡 Pour cette nouvelle rencontre #TechTalk, nous avons eu le plaisir de recevoir Lennig Pedron, Directrice de l’écosystème Trust Valley avec qui nous avons pu échanger sur les sujets de la cybersécurité, de la confiance numérique et plus largement, des enjeux entourant la numérisation des PME suisses. Nous avions déjà pu évoquer la cybersécurité aux côtés de Quentin Randaxhe. Il nous avait alors fourni un certain nombre de clés pour permettre aux PME d’appréhender de manière plus pratique les enjeux actuels sur le sujet. Lennig revient aussi sur certains de ses aspects. Elle évoque par exemple l’essor du vishing, ou hameçonnage vocal, une technique au potentiel dévastateur. Elle aborde également les derniers bouleversements technologiques tels que l’IA, les PET (Privacy enhancing technologies) ou le Metavers, un univers numérique et dématérialisé pour lequel l’engouement s’est quelque peu essoufflé, mais qui devrait selon elle, occuper une place importante dans les perspectives de transformation digitale des PME. Un avis par ailleurs et dans une certaine mesure partagé par un de nos derniers invités, Edouard Duverger. Parmi les pionnières du « White Hat » ou hacking éthique, par son expérience, Lennig est bien placée pour comprendre et anticiper les risques de sécurité liés au développement des nouvelles technologies, mais son autre casquette, celle d’entrepreneuse, lui permet aussi d’en envisager tout le potentiel transformateur. Une vision qui nous conduit donc à aborder plus globalement le concept de confiance numérique qui, s’il devait être résumé, pourrait s’apparenter à la transposition de tous les principes fondamentaux, sécurité, confiance, intégrité… qui régissent nos sociétés humaines, à un univers cette fois numérisé. Ces principes, sont-ils pour autant transposables de manière aussi littérale, leur encadrement et les organes de régulation sont-ils identiques à ce qu’ils peuvent être dans le monde physique ou encore les biais de réassurance humains qui permettent de faire du commerce fonctionnent-ils de la même manière que ceux qui vont régir le commerce numérique demain ? Les questions sont nombreuses et on ne mesure peut-être pas encore complètement, l’importance déterminante de ces réflexions sur notre futur ainsi, aussi, que sur l’importance pour les PME de s’en emparer. C’est pour rendre d’ailleurs ce concept plus tangible et construire à la manière d’un entrepreneur les fondements de cette confiance numérique en Suisse romande que Lennig développe aux côtés de ces équipes les différents programmes (Tech4Trust, Trust4SMEs…) qui soutiennent entre autres l’activité de la Trust Valley. D’une autre manière, c’est aussi pour cela qu’elle s’implique à plus large échelle, avec son ONG ICON, dans des débats et des réflexions, sur des questions notamment de régulation, telle que ce pu être le cas lors de l’élaboration de l’IA Act. Celle qui a été élue European Cyber Woman en 2023, nous partage ainsi un regard pratique sur les enjeux cyber actuels tout autant qu’une vision éclairée de ce que pourrait être notre futur numérique ainsi que celui des PME. Avec conviction, Lennig porte l’ensemble de ces sujets. Elle nous propose de nous interroger sur le concept d’humanité digitale et sur l’importance d’y adosser une réflexion éthique et inclusive pour construire un avenir numérique commun et partagé.-------🦸🏻‍♀️ INTERVENANTE : Directrice de la Trust Valley & Présidente, co-fondatrice de l'ONG ICON------- 🔗 LIENS UTILES Les fondamentaux de la gestion de crise cyber de Laurane Raimondo (Livre) Sécurité numérique : un guide pratique pour PME de la Trust Valley (Guide) Pour une souveraineté numérique de Jean Christophe Schwaab (Livre)------- ➕ABONNEZ-VOUS & SUIVEZ-NOUS SUR : Newsletter, YouTube, Linkedin, X , Instagram Interview enregistrée le 29 mai 2024 Présentée par Delphine Seitiée
💡 L’innovation est une composante importante, pour ne pas dire fondamentale, du monde des nouvelles technologies numériques. À l’instar de la technologie quantique qui actuellement encore n’esquisse qu’un infime potentiel de ce que la recherche et l’innovation pourrait révéler des futures applications en lien avec cette technologie révolutionnaire. C’est tout aussi vrai en ce qui concerne l’IA, avec néanmoins peut-être une dimension aujourd’hui moins expérimentale compte tenu de la maturité récemment acquise par cette technologie et qui pourrait désormais voir l’innovation s’exprimer sur d’autres aspects, plus seulement techniques, mais aussi liés aux interfaces utilisateurs, à la durabilité ou aux modèles d’affaires. L’innovation n’est alors plus uniquement technique ou technologique et c’est pour aborder cette dimension globale que nous avons eu le plaisir de recevoir dans ce nouveau rdv #TechTalk, Yves Pigneur, professeur honoraire à l'Université de Lausanne, connu notamment pour ses travaux avec Alex Osterwalder depuis leur conception du « Business Model Canvas » il y a une vingtaine d’années. Cette méthodologie qui a passé les portes de l’Université de Lausanne où elle est née et dépassée même les frontières de la Suisse, permet aux organisations comme aux individus de construire un cheminement itératif vers l’innovation. Initialement pensée pour permettre aux entrepreneurs d’exprimer plus clairement leurs idées et leurs concrétisations commerciales, son usage par des grandes entreprises ou des PME déjà établies et sur des orientations plus projets, a fait pivoter le modèle vers ce qui est davantage aujourd’hui, un outil pour accompagner l’innovation appliquée aussi à des services ou à des produits. Ce pivotement, si léger puisse-t-il sembler, est intéressant car il illustre en soi une bonne partie de notre échange avec Yves et de sa vision de l’innovation. L’innovation est le fruit d’une idée qui s’adapte et qui évolue lorsqu’elle est testée pour finalement parvenir à créer une nouvelle proposition de valeur. Ainsi, l’idée de base ne donne pas toujours lieu à l’innovation finale et l’innovation appartient aussi, et surtout, à ceux qui font « différemment ». Le duo est parvenu à créer un modèle, un cadre, pour vous permettre d’innover et il vous invite bien volontiers à en sortir, pour le dépasser… Un processus passionnant qui s’apprend et dont on ne peut plus faire l’économie si on souhaite rester compétitif. Il est d’autant plus passionnant d’entendre Yves en parler compte tenu de son expérience et de sa capacité à clarifier cette dimension parfois intangible de l’acte de création. Yves a non seulement une vision qu’il a su concrétiser, comme un véritable entrepreneur, mais il a surtout la capacité de la partager. Ainsi une proposition de valeur devient un anti-douleur ou un créateur de gain, un business model devient ni plus ni moins qu’un yogourt avec une date de péremption… autant de concepts très pratiques qui peuvent accompagner, entre autres, les PME dans leur quête d’innovation et qui s’illustrent par des exemples très concrets, au cours de cette interview #TechTalk.-------🦸🏻‍♂️ INTERVENANT : Yves Pigneur, Professeur honoraire de management et de gestion des systèmes d'information à l'université de Lausanne------- 🔗 LIENS UTILES Business Model: Nouvelle Génération de Alexander Osterwalder & Yves Pigneur (Livre)La méthode Value Proposition Design de Alexander Osterwalder & Yves Pigneur (Livre)L'entreprise invincible de Alexander Osterwalder & Yves Pigneur (Livre)TED (chaîne youtube)WIRED (magazine)------- ➕ABONNEZ-VOUS & SUIVEZ-NOUS SUR : Newsletter / YouTube / Linkedin / X / Instagram Interview enregistrée le 29 mai 2024 Présentée par Delphine Seitiée Réalisation : Micael Hautier / www.lestudio.ch
💡 Si l’IA apparaît comme une révolution, c’est surtout qu’elle risque de révolutionner un grand nombre de secteurs d’activités. De la manière d’exécuter ses tâches au quotidien, aux opportunités d’innovation en passant par la structuration des relations de travail, qu’elles concernent ses collègues ou ses clients, la notion de métiers de services n’a jamais été autant bousculée et c’est très probablement une révolution à l’échelle de celle qu’a connue l’industrie que risquent aussi de connaître les métiers dits des « cols blancs ». Cette révolution doit être pensée, les futurs et les conséquences qu’elle pourrait avoir doivent être anticipés ou a minima, imaginés, et c’est la mission qu’a choisi d’endosser Florence en créant notamment un institut dédié à la recherche et à la formation sur les impacts croisés des technologies digitales et du droit.Ces technologies et leur développement contribuent à créer de nouveaux espaces et de nouvelles pratiques, un nouveau cadre d’expression principalement numérique qui se traduit par de nouvelles applications du droit. Pour illustrer cette situation, Florence Guillaume, professeur ordinaire de droit à l’Université de Neuchâtel et Fondatrice du LexTech Institute, revient à titre d’exemple sur son projet autour des « DAO » ou organisations autonomes décentralisées. Des organisations sociales qui s’appuient sur des technologies de cryptographie et ses déclinaisons, que sont la blockchain ou encore la tokenisation et dont certains des principes fondamentaux, tels que l’anonymisation, rendent quasi-inopérants les mécanismes juridiques traditionnels.Les travaux de Florence offrent une réponse concrète à ces interrogations en adoptant une position moins biaisée sur le sujet que celle des instances traditionnelles et de leurs discours souvent corporatistes. Il n’est par exemple pas question de calquer des éléments juridiques existants sur des technologies nouvelles, de restreindre de potentielles innovations, notamment aux perspectives sociales, grâce aux technologies numériques, à l’image d’une entreprise qui interdirait unilatéralement l’utilisation de l’IA à ses employés, mais de créer de nouvelles règles, adaptées, de construire sur la base de la réalité du terrain et de penser hors des sentiers battus, aussi. S’ouvre alors tout un pan de discussions passionnantes autour d’une éventuelle personnalité juridique octroyée à l’IA et de ses conséquences immédiates, une IA qui aurait des responsabilités propres, autant que des droits potentiels, une IA qui disposerait d’un patrimoine pour indemniser et exister comme une entité à part entière dans le cadre de conflits qui impliqueraient des conséquences financières… La preuve s’il en fallait, du potentiel transformateur infini de l’IA, au point même de rendre leur part de créativité aux professionnels du Droit.-------🦸‍♀️ INTERVENANTE : Florence Guillaume, Professeure de droit international privé et de droit du numérique & Fondatrice du LexTech Institute - www.lextechinstitute.ch------- 🔗 LIENS UTILES Digital Empires de Anu Bradford (Livre) | https://www.amazon.fr/Digital-Empires-Global-Regulate-Technology/dp/0197649262Géopolitique du numérique de Ophélie Coelho (Livre) | https://editionsatelier.com/boutique/accueil/381-geopolitique-du-numerique-l-imperialisme-a-pas-de-geants--9782708254022.html------- ➕ABONNEZ-VOUS & SUIVEZ-NOUS SUR : Newsletter, YouTube, Linkedin, X , Instagram Interview enregistrée le 24 mai 2024 Présentée par Delphine Seitiée Réalisation : Micael Hautier / www.lestudio.ch
💡 Le paradoxe technologique de notre époque touche à son paroxysme. Les outils numériques sont de plus en plus accessibles en même temps qu’ils sont de plus en plus complexes. Il faut une chaîne de valeur inimaginable et une somme de ressources colossales, humaines et énergétiques, pour les faire fonctionner et paradoxalement, seulement, un écran de smartphone entre les mains d’un enfant pour les utiliser. De la même manière, ces technologies numériques promettent à bien des titres, interconnexion, interopérabilité, instantanéité… plus de liberté, une créativité accrue ou encore, plus de facilité à produire. Pour autant, on commence aussi à considérer davantage et à mesurer de manière plus tangible, des conséquences plus opaques, des phénomènes de dépendances numériques, d’isolement social, des questions d’intégrité numérique ou des impacts environnementaux liés à l’innovation et à la digitalisation.Face à cet état de fait, à cette vie numérique rendue à l’état de matière malléable par les grands acteurs du secteur, ils sont nombreux à avoir pris la parole et à avoir mobilisé toute leur expertise et leur expérience pour nous partager leurs réflexions, leurs visions et leurs solutions. Règlementation ou éthique numérique, la régulation est une piste qui a été explorée récemment aux côtés de Sophie Weerts ou de Johan Rochel. Innovation technique et entrepreneuriale, réseau décentralisé ou intelligence hybride, des sujets également développés aux côtés entre autres de Wiktor Bourée, de Paul-Olivier Dehaye, d’Alexis Roussel ou encore de Laura Tocmacov.Mais il en restait peut-être encore un que nous n’avions pas complètement découvert : l’art, la créativité appliquée à l’usage des technologies numériques, le digital en tant qu’objet culturel et le champs des possibles que cette nouvelle perspective constitue aussi pour les PME afin d’aborder et d’orienter leur transformation numérique.C’est donc désormais chose faite grâce à l’intervention de Marc Atallah, chercheur, écrivain et Directeur de la société nARTative qui nous propose au fil de cette nouvelle interview #TechTalk une vision tout à la fois conceptuelle quant au rôle des technologies numériques dans notre société, mais également pratique, sur la manière dont elles peuvent créer des ponts et inspirer les collaborations entre les milieux culturels et économiques.S’il fallait résumer sa ligne, elle serait aussi aléatoire et vivante qu’une émotion, aussi éphémère et puissante qu’une inspiration, elle nous déborderait autant que nous déborde les technologies numériques et c’est notamment à ce titre qu’elles s’en feraient le meilleur vecteur. D’ailleurs, les lignes, Marc n’aime pas trop ça. Dernier écueil de l’artiste, story telling ou approche de création innovante… sûrement un peu des 3, qui aujourd’hui le conduise à expérimenter les aspérités sociales et collaboratives liées aux technologies numériques au sein d’un festival, le Digital Dreams.-------🦸🏻‍♂️ INTERVENANT : Marc Atallah, Maître d’enseignement et de recherche auprès de la Section de français de l’UNIL, Directeur de nARTative & Fondateur du Festival Digital Dreams : www.nart-ative.ch | www.digitaldreamsfestival.ch------- 🔗 LIENS UTILES Toi et moi, une distance calculée. Les pratiques de quantification algorithmiques sur Tinder de Jessica Pidoux (Thèse) | https://infoscience.epfl.ch/record/283981?v=pdfLe park de Bruce Bégout (Livre) | https://www.babelio.com/livres/Begout-Le-park/180209Les Deux Cultures de Charles Percy Snow (Livre) | https://www.babelio.com/livres/Snow-Les-deux-cultures-Etat-de-siege/1335463L’Âge du capitalisme de surveillance de Shoshana Zuboff (Livre) | https://www.zulma.fr/livre/lage-du-capitalisme-de-surveillance/Les furtifs d'Alain Damasio (Livre) | https://www.babelio.com/livres/Damasio-Les-Furtifs/1118141------- ➕ABONNEZ-VOUS & SUIVEZ-NOUS SUR : Newsletter, YouTube, Linkedin, X , Instagram
💡 «Je veux être heureuse» : un message assez fédérateur, qui a priori fait consensus à travers les générations, mais qui semblerait quand même s’être un peu altéré à partir du moment où l’innovation a davantage dessiné et servi un idéal technique, plutôt qu’un idéal commun. Mais un message qui semble aussi depuis quelque temps reprendre en substance et presque paradoxalement, au travers de l’innovation technologique, pour ne pas dire, de l’intelligence artificielle. Autant l’IA peut encore être la source de beaucoup de craintes ou générer beaucoup de questions d’ordre éthique ou réglementaire entre autres, autant elle est aussi pour beaucoup une promesse d’amélioration du quotidien, et pas seulement d’augmentation. Promesse démagogique, lobbyiste ou marketing, n’en demeure pas moins que cette technologie a de manière concrète la faculté de démocratiser et d’accélérer l’accès à la connaissance comme peu d’outils l’ont fait avant elle, à l’instar de l’imprimerie ou du web. Des révolutions qui ont créé des opportunités et ont pu avoir des impacts positifs et significatifs pour la société, autant que pour les entreprises, quand elle parvenait à mettre l’outil au service du bien commun, une autre conception de l’offre et de la demande. L’IA offre cette fantastique perspective et c’est la direction qu’a choisi d’emprunter Lara Gervaise, Co-fondatrice de la start-up Virtuosis en faisant coïncider technologie et bien-être au travail, un des grands enjeux de notre époque : si l’homme a pu s’émanciper par le travail, la technologie pourrait permettre à l’homme de s’émanciper du travail, ou tout du moins dans un premier temps et grâce à Virtuosis, à le vivre mieux, au quotidien. Et outre le potentiel indéniable qu’elle pourrait offrir au prolongement de certaines thèses saussuriennes, l’ambition de la start-up est bel et bien de trouver un modèle vertueux dans lequel science des données et science comportementale nourriraient un service humainement et financièrement viable. Un défi en passe d’être réussi par toute l’équipe mobilisée autour du projet Virtuosis et notamment emmenée par Lara qui nous partage dans cette nouvelle interview #TechTalk une vision entrepreneuriale tout aussi pratique qu’inspirante. Ingénieuse de formation, familière des laboratoires de recherche et désormais aussi des tables de venture capital, Lara nous partage comment des analyses data approfondies et ciblées en lien avec le traitement de la parole (ou speech processing) vont permettre d’accompagner et de résoudre des phénomènes et des situations parfois conflictuelles sur le lieu de travail. Virtuosis s’affirme donc autant comme un outil technologique capable de rendre la communication plus résiliente au sein des organisations que comme un outil en capacité d’accompagner les PME dans leurs engagements sociétale et responsable.-------🦸🏻‍♀️ INTERVENANTE : Lara Gervaise, Ingénieuse en Machine Learning & Co-fondatrice de Virtuosis - www.virtuosis.ai------- 🔗 LIENS UTILES Huberman Lab (Podcast) | https://www.hubermanlab.com/podcastSapiens de Yuval Noah Harari (Livre) | https://www.payot.ch/Detail/sapiens-yuval_noah_harari-9782226257017Billion Dollar Whale de Bradley Hope (Livre) | https://www.payot.ch/Detail/billion_dollar_whale--9780316436472------- ➕ABONNEZ-VOUS & SUIVEZ-NOUS SUR : Newsletter / YouTube / Linkedin / X / Instagram Interview enregistrée le 30 avril 2024 Présentée par Delphine Seitiée Réalisation : Micael Hautier / www.lestudio.ch
💡 Si ChatGPT est parvenu à mettre en lumière de manière massive l’IA et à en faire un outil presque grand publique, les data science ce sont-elles fait plus discrètes, confinées dans des discussions ou des évènements plus confidentiels et des cercles plus restreints. Elles sont pourtant bien la source de ce qui constitue aujourd’hui les multiples réalités de l’intelligence artificielle et lorsqu’elles sont combinées à des mécanismes d’apprentissage automatique, tels que le machine learning ou a des interfaces « user friendly », génératives ou explicables, elles permettent, notamment, de façonner la compétitivité future des PME suisses romandes. Les data scientist sont donc nos alliés dans la quête d’une transformation digitale guidée par une donnée fiable et interprétable, jusqu’à vous permettre, PME, d’anticiper les transformations non plus seulement digitales, mais entre autres aussi socio-économiques qui dessineront le développement de votre activité entrepreneuriale. Et ça, c’est le credo de Xavier Bays, Head of consulting pour la jeune société fribourgeoise Swiss Statistical Design and Innovation, qui entre sa casquette initiale d’ingénieur et son désormais rôle de consultant vulgarisateur auprès de ses clients, nous offre une vision extrêmement claire et compréhensible de l’impact et des opportunités offertes par ces technologies ; une révolution numérique ou désormais les choix techniques, entre open source, Small Language Model ou encore génération de données synthétiques, doivent aussi rimer avec agilité et ROI. La capacité pour les PME à maîtriser leurs données et à les manipuler s’apparente pour Xavier au virage initié plus avant par le web qui aura permis à certaines entreprises de s’assurer un avantage concurrentiel sans précédent. Ces « pure player » du web ont su transposer et/ou faire évoluer leur activité et leur modèle au gré des outils et ainsi empiéter petit à petit sur des territoires commerciaux ou industriels jusqu’ici réputés imprenables ; certains d’entre eux ont même fini par devenir leaders sur leur marché. Pour les PME suisses qui auraient raté le virage du web, l’IA pourrait donc être une seconde chance. Les data science et les technologies IA pourraient leur offrir la possibilité de repartir d’une page (presque) blanche, en capitalisant directement sur « leur écosystème data ». En abordant la situation sous le prisme des réalités entrepreneuriales, de marchés et sociétales, Xavier nous permet donc déjà de comprendre quelle est plus en détail la réalité sous-jacente des sciences de la donnée et comment elle représente au travers de ces 3 aspects un changement majeur pour les PME. Au-delà même de la dimension technologique, l’accompagnement nécessaire à la compréhension et à l’élaboration de solutions adaptées est un enjeu fort pour les PME et s’enrichit d’acteurs comme Swiss-SDI qui permettent de tirer le meilleur parti des nouvelles technologies numériques en les couplant à une médiation humaine. Une intelligence collective qui favorise l’implémentation des outils d’intelligence artificielle dans l’entreprise, une autre réalité parfaitement illustrée par Xavier et soutenue, à titre d’exemple, par un cas pratique en lien avec le domaine de l’énergie et des prédictions de consommation électrique à l’échelle d’un canton.-------🦸🏻‍♂️ INTERVENANT : Xavier Bays, Head of Consulting & Associate de Swiss Statistical Design and Innovation - www.swiss-sdi.ch➕ ABONNEZ-VOUS & SUIVEZ-NOUS SUR :Newsletter / YouTube / Linkedin / Twitter / Instagram Interview enregistrée le 30 avril 2024, Présentée par Delphine Seitiée Réalisation : Micael Hautier / www.lestudio.ch
💡 Toujours à la recherche de signaux faibles, ce nouveau RDV #TechTalk s’intéresse à la notion du droit dans l’univers des nouvelles technologies numériques. Un vaste sujet, d’actualité, abordé au côté de Sophie Weerts, professeur associée de droit public à l’université de Lausanne. Sophie a pu répondre à nos nombreuses interrogations, ou en tout cas commencer à y répondre, tant une question en amène bien souvent une autre… ce qui est sûrement un peu le propre du droit. Son intervention parvient en tout cas à illustrer de manière pratique, l’aspect fondamental que peut avoir la convergence de ces sujets à travers certains des espaces ou numérique et droit s’entrecroisent comme lorsqu’il s’agit de la réglementation et de l’impact de l’IoT (Internet Of Things i.e. objets connectés) sur la santé au travail, du potentiel de la cyberadministration et des nouvelles approches expérimentales au niveau européen qui accompagnent sa régulation ou encore des enjeux sociétaux et politico-économiques entourant l’IA. On dit bien souvent du numérique qu’il ne peut se résumer à un domaine en tant que tel tant il s’instille dans tous les aspects de nos vies, de l’outil, il est devenu le sujet, transversal, multisectoriel et multifactoriel, à l’instar du droit, avant lui. Faire converger les 2 sujets est donc passionnant et riche d’enseignements, mais prendre le temps de s’arrêter malgré la danse effrénée dans laquelle ils s’entraînent mutuellement est d’autant plus intéressant. Car des premières questions juridiques soulevées par le Web 2.0 (i.e. « web des réseaux sociaux ») dont on entrouvre seulement 20 ans après leur création la nécessité d’un encadrement, aux toutes récentes questions d’éthiques liées à l’intelligence artificielle, le potentiel d’exercice du droit en matière de numérique devient aussi infini que vital, notamment pour les PME et on le comprend d’autant mieux en parvenant à le figer sur quelque cas concrets. Outre l’IA donc, on pourrait également à ce titre mentionné le Web3 (i.e. « blockchain & tokenisation ») dont l’impact et les conséquences sur la numérisation du droit autant que sur l’expression du droit en matière de numérique pourrait être révolutionnaire. Une convergence qui rentre d’ailleurs désormais dans le «domaine public». Des sujets qui ne sont plus seulement circonscrits aux chambres initiées et aux grands palais, mais dont s’emparent de plus en plus d’usagers, eux-mêmes au centre des intérêts, notamment pour des questions de données, privées et publiques. Tout l’intérêt d’intervention comme celle de Sophie Weerts réside dans la nécessité d’accompagner ses prises de conscience individuelle pour pouvoir mieux en comprendre les tenants et les aboutissants, notamment à l’échelle de la Suisse. En écho aux interventions de Paul-Olivier Dehaye, d’Alexis Roussel ou encore de Johan Rochel, on envisage donc plus facilement à quel point les technologies numériques ne sont pas des outils neutres comme le dit à très juste titre Sophie et comment, grâce à ses travaux de recherches, à ses analyses et à ses conclusions, elles reconstruisent notre environnement et impactent à différents niveaux le tissu économique romand.-------🦸 INTERVENANTE : Sophie Weerts, Professeure associée de droit public à l'Université de Lausanne (UNIL) - www.unil.ch------- 🔗 LIENS UTILES Tech Policy Press (Podcast) | https://www.techpolicy.press/podcast/Digital Empires: The Global Battle to Regulate Technology d'Anu Bradford (Livre) | https://www.amazon.fr/Digital-Empires-Global-Regulate-Technology/dp/0197649262IA Act : is the first-ever legal framework on AI, which addresses the risks of AI and positions Europe to play a leading role globally | https://digital-strategy.ec.europa.eu/en/policies/regulatory-framework-ai------- Interview enregistrée le 28 mars 2024, Présentée par Delphine Seitiée Réalisation : Micael Hautier / www.lestudio.ch
💡 À travers nos différents invités, nous avons déjà eu l’occasion de le rappeler, un des ressorts tacites de l’innovation numérique, au sein des PME notamment, est avant tout humain. C’est une des conclusions de nos entretiens mais c’est aussi une manière de retisser le fil entre la réalité du terrain et les enjeux et opportunités offerts par l’innovation au travers justement des technologies numériques. Gorgio Pauletto nous indiquait d’ailleurs à juste titre que si l’innovation de rupture est la plus communément admise, elle n’en est pas pour autant la forme la plus répandue et si dans ce nouvel entretien, il est question d’intelligence artificielle, de cloud ou encore de metavers, la réalité du terrain nous ramène à des enjeux plus pragmatiques mais non moins importants, la transformation digitale (et l’innovation !) au sein des PME suisses passe d’abord par les services informatiques et les équipes d’informaticiens et d’informaticiennes. Autre élément intéressant pour étayer le sujet et en arriver, enfin, à notre invité du jour… mis en avant cette fois par notre nouveau Président du Comité d’Experts Alp ICT, Jean-Philippe Trabichet, lors de sa récente interview #TechTalk, les informaticiens et informaticiennes sont désormais et presque avant tout, des communicants, des « interfaces » humaines au service des besoins d’interfaces numériques. Il ne s’agit plus d’interlocuteurs isolés, dans un bureau, dont la principale prérogative est de trier des boites de câbles par couleur, les informaticiens et informaticiennes sont aujourd’hui la plus juste et la plus concrète représentation de cette soft-skills accrocheuse, des profils « orientés solution ». Pour illustrer cette réalité et matérialiser cette transformation, Edouard Duverger, Chief Information Officer pour le groupe MCI est venu nous partager son expérience et sa vision du métier. Trouver et proposer des solutions digitales adaptées à un cadre budgétaire et opérationnel strict fait partie des missions qu’il remplit au quotidien avec son équipe. C’est d’ailleurs à l’appui d’un cas d’usage concret, un projet de migration vers une infrastructure cloud que nous entamons cette rencontre avec Edouard qui nous expose très précisément les avantages et les inconvénients, les besoins et les écueils rencontrés lors de ce projet de digitalisation qui voit s’affronter 2 GAFAM, Google et Microsoft. Outre ce formidable partage de cas d’usage IT, Edouard nous offre également dans cette nouvelle interview #TechTalk une vision riche issue de son parcours professionnel et de sa conception du métiers, autant liée à l’évolution des technologies qu’à celle du management des équipes et notamment, des nouvelles générations. La pénurie de talents informatiques est une donnée maintes fois commentée, de nombreux chiffres permettent de l’étayer, mais sa perception et son quotidien de manager pris entre 2 générations nous donne des éléments de lecture moins conventionnels pour aborder la problématique et envisager peut-être de nouvelles solutions. Passionné par la montagne et l’alpinisme, c’est là aussi sûrement une piste pour percer cette approche flegmatique et souriante qu’il porte avec décontraction. Comme une voie qui s’ouvre vers les sommets dans laquelle il convient d’accepter autant les nouveaux challenges que les risques qui vont avec.-------🦸🏻‍♂️ INTERVENANT : Edouard Duverger, CIO chez MCI Group - https://www.mci-group.com/------- 🔗 LIENS UTILES Ready Player One, de Steven Spielberg (Film) | https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=229831.html------- ➕ ABONNEZ-VOUS & SUIVEZ-NOUS SUR :Newsletter / YouTube / Linkedin / Twitter / Instagram Interview enregistrée le 30 janvier 2024, Présentée par Delphine Seitiée Réalisation : Micael Hautier / www.lestudio.ch
💡 Jean Philippe Trabichet, Professeur et Chef du département informatique de gestion à la HEG – Genève nous parle avec un engouement communicatif de l’informatique et de l’impact de la culture numérique dans notre société. Tout récemment nommé Président du Comité d’Experts Alp ICT, il nous relate d’abord un début de carrière dans la technique, celle d’un informaticien passionné qui, alors encore étudiant à Genève, a pu assister un soir apparemment semblable à tous les autres, à la révolution du tableur numérique... sur un Apple II… Hérésie informatique ou mythe fondateur, l’enchantement est né ce soir-là et l’enthousiasme ne cessera de l’accompagner, de la naissance du web au creux de la vague blockchain. Jean-Philippe a vécu ces révolutions successives et en a tiré autant matière à réflexion que matière à faire. Entre pensée computationnelle et littératie numérique, demeure le système binaire et une théorie, fondée sur 5 propriétés socio-techniques qui, pour l’informaticien, suffisent à définir ce que serait la transformation numérique. Une autoroute de nuit d’abord, ou défilent les 0 et les 1, ou le vrai répond au faux. Un voyage a priori sans fin jusqu’à prendre la sortie ou le numérique inondera ensuite, le champ de la communication avec pour conséquence de démultiplier les interactions, d’exalter ou bientôt « d’augmenter » les échanges et c’est cet aspect-là, qui va très vite retenir toute l’attention de Jean-Philippe. Qu’il s’agisse donc de partager l’information aux plus jeunes générations ou d’accompagner les PME face aux enjeux et aux opportunités socio-économiques de la digitalisation, c’est dans le quotidien et dans la construction d’une culture numérique responsable et inclusive que l’informaticien, mué en Professeur, a désormais choisi de piloter cette transformation numérique, toujours prêt à aborder le prochain virage…-------🦸🏻‍♂️ INTERVENANT : Jean-Philippe Trabichet, Professeur & Chef du département informatique de gestion à la HEG-Genève, Président de Caritas Genève https://www.hesge.ch/heg/formations/bachelors/informatique-gestion#apercu-de-la-formation https://caritas-regio.ch/fr/a-propos-de-caritas/geneve------- 🔗 LIENS UTILES Sûr de lui, Sam Altman évoque une intelligence artificielle «sans limites» (article Le Temps) | https://www.letemps.ch/economie/sur-de-lui-sam-altman-evoque-une-intelligence-artificielle-sans-limite - Theverge.com (siteweb d'actualité technologique) | https://www.theverge.com/Hémisphères (Magazine HES SO) | https://revuehemispheres.ch/Parole de machines, d'Alexeï Grinbaum (Livre) | https://www.fr.fnac.ch/a17898560/Alexei-Grinbaum-Parole-de-machines-------🧵 A PROPOSOriginale et inspirante, la série « Digital Tech Talk » donne la parole à des entrepreneurs et entrepreneuses qui font le digital en Suisse romande. Au travers de projets innovants et d’applications concrètes, cette série d’entretiens portée par Alp ICT a pour objectif d’analyser l’impact des technologies sur l’activité économique pour anticiper les révolutions futures. -------➕ ABONNEZ-VOUS & SUIVEZ-NOUS SUR :Newsletter / YouTube / Linkedin / Twitter / Instagram Interview enregistrée le 28 mars 2024, Présentée par Delphine Seitiée Réalisation : Micael Hautier / www.lestudio.chHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
💡 Amener quelque chose de différent au monde & bousculer le statu quo, c’est finalement assez bien résumer l’état d’esprit de l’entrepreneur et peut-être plus encore, celui de Tony Germini, CEO de Calyps. Travailler avec la donnée, depuis quelque temps, est un pari assez évident mais il y a 20 ans, entre le Valais et Genève et un pic technologique qui se situait entre l’iMAC G3 et Windows 98… il fallait oser. Une volonté d’innover qui à l’époque relevait même davantage du hacking et qui aujourd’hui fait de Calyps, un précurseur en matière de science des données. Cette PME dispose désormais de la maturité suffisante pour proposer des applications concrètes et pratiques de l’intelligence artificielle, notamment dans le domaine médical et les parcours liés aux soins de santé. Mais on sent aussi germer, au détour de quelques silences et comme cela a déjà pu transparaître dans d’autres interviews, que la passion et la montagne à gravir est un combat, de tous les instants, une mission, presque un sacerdoce et quand Tony revêt le costume de pèlerin pour évangéliser son monde, cela donne de belles anecdotes et un discours vrai.-------🦸🏻‍♂️ INTERVENANT : Tony Germini, CEO de Calyps https://www.calyps.ch/fr/------- 🔗 LIENS UTILES Vishen Lakhiani - The Code of the Extraordinary Mind (Livre) | https://www.mindvalley.com/codex Andrew Ng - IA & Machine Learning (Chaîne Youtube) | https://www.youtube.com/@andrewyantakng-------🧵 A PROPOSOriginale et inspirante, la série « Digital Tech Talk » donne la parole à des entrepreneurs et entrepreneuses qui font le digital en Suisse romande. Au travers de projets innovants et d’applications concrètes, cette série d’entretiens portée par Alp ICT a pour objectif d’analyser l’impact des technologies sur l’activité économique pour anticiper les révolutions futures. -------➕ ABONNEZ-VOUS & SUIVEZ-NOUS SUR :Newsletter / YouTube / Linkedin / Twitter / Instagram Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
💡 BIM pour Building Information Modeling ou modélisation des données du bâtiment, est la base de la transformation numérique dans le secteur de l’architecture, de l’ingénierie et de la construction. Du « Model », au « Modeling », jusqu'au Management, le BIM recèle différentes réalités opérationnelles en lien avec les nombreux métiers de la construction immobilière et redéfinit globalement à travers la révolution numérique les usages et les perspectives de tout un secteur. Dans une version très étroitement liée à un domaine d’activités donc, le BIM et son amalgame de technologies numériques pourrait être un calque de ce que sont aujourd’hui les technologies IA, de leur pouvoir disruptif à leur interopérabilité, avec quasiment 50 ans d’avance. Alors question: pourquoi 50 ans pour parvenir à adopter une technologie, vraisemblablement toujours peu exploitée en Suisse, sinon assez mal maîtrisée, quand ChatGPT a pu rassembler 100 millions d’utilisateurs actifs en 2 mois ! Comme souvent pas une, mais de nombreux éléments d’explication et des chiffres à relativiser, fonction de leur époque. Le parallèle est néanmoins extrêmement intéressant et donne de très nombreuses clés quant aux conditions d’essor de l’innovation et d’adoption des technologies numériques et c’est une nouvelle fois grâce au parcours d’un entrepreneur, de ceux qui façonnent le paysage économique, notamment à l’aide de la digitalisation, que la compréhension de l’impact des technologies se fait plus claire et plus concrète. Ainsi Marco Mari, directeur associé et co-fondateur d’elitis., nous a rejoint sur cette nouvelle interview #TechTalk pour partager un parcours d’entrepreneur rythmé par les évolutions technologiques et forgé par la création de plusieurs PME. 25 ans d’activité étroitement liées aux technologies BIM lui ont permis d’éprouver un marché et d’en tirer des enseignements autant sur la manière dont les technologies peuvent servir le développement d’une activité entrepreneuriale que sur la vision à adopter pour que leurs applications servent le développement de ses clients. Cette plongée dans l’univers du BIM nous permet donc à la fois de mieux comprendre les technologies numériques appliquées au processus de digitalisation de construction et d’exploitation des bâtiments, mais aussi d’en faire un cas d’usage sur les enjeux, les opportunités et les biais concrets à saisir pour innover, notamment ceux liés à l’intelligence artificielle. Il est à ce titre intéressant de relever le parallèle fait par Marco entre la voiture autonome et la reconnaissance d’image sur un chantier de construction. A priori peu liés, la transposition entre ces 2 secteurs laisse entrevoir une synergie pertinente et des applications technologiques mutualisables. De même, quand il évoque la gestion et plus encore la prédiction des flux, on pense au cas pratique mis en œuvre par Calyps et son CEO Tony Germini pour anticiper les parcours de la patientèle au sein d’une clinique ; Marco, lui, l’envisagera pour optimiser le parcours des matériaux entre 2 chantiers. Protection des données, impact sur la formation et les qualifications des corps de métier, changement de paradigme technologique ou les principes de virtualisation et d’automatisation se re-matérialisent concrètement dans la réalité du talocheur (écouter aussi la 4e révolution industrielle : du virtuel au réel, interview de Xavier Comtesse, Co-fondateur du Manufacture Thinking), comprendre le BIM, c’est comprendre un peu du potentiel de l’IA, écouter ces entrepreneurs, écouter Marco Mari, c’est prendre conscience du potentiel des technologies numériques pour les PME et de l’importance de les tester, pour ne pas encore laisser passer les 50 prochaines années.-------🦸🏻‍♂️ INTERVENANT : Marco Mari, Co-fondateur & Co-CEO d'elitis - www.elitis.digital
💡 Nouvelle plongée dans l’univers de l’intelligence artificielle et des « LLM », ou grands modèles de langages, grâce au partage d’expérience de Paul-Olivier Dehaye, CEO de la société suisse, Hestia.ai. Mathématicien & entrepreneur, Paul-Olivier nous permet dans ce nouvel épisode #TechTalk de mieux comprendre le fonctionnement de la technologie, un défi en soi, notamment quand on doit déchiffrer de nombreuses terminologies techniques ou GPU, API, SaaS et autres token ponctuent la conversation ; mais un défi nécessaire et finalement abordable quand ces notions sont contextualisées et qu’elles permettent au-delà des « pattern » ou modèles, de mettre à jour les ambitions commerciales et les pratiques des acteurs qui aujourd’hui délimitent le marché et plus encore, les usages. La notion de modèles n’en reste pas moins fondamentale, des modèles de langage qui définissent le fonctionnement des IA génératives, aux modèles d’affaires qui vont permettre leur exploitation, jusqu’aux modèles d’implémentation liés qui vont permettre aux PME de s’en emparer, Paul-Olivier dresse un tableau pragmatique de ces différentes réalités et assume une vision partisane, pour ne pas dire militante. Et sa réalité n’est pas que philosophique, elle est bel et bien concrète, puisqu’elle est aussi la réalité d’un directeur de PME, entrepreneur engagé, qui propose des solutions digitales opérationnelles, suisses et qui contribuent à mieux assurer la souveraineté numérique nationale. Quand les référentiels approchent les millions, les milliards et que les unités de mesure deviennent tout bonnement intangibles pour la plupart d’entre nous, il est utile de disposer d’un mathématicien pour plus simplement remettre en perspective qu’aujourd’hui le coût de fonctionnement moyen d’une IA, approche celui du salaire minimum genevois. Quand le champ des possibles devient exponentiel et que l’infini technologique approche désormais celui des galaxies, l’homme va devoir, comme il y a plusieurs centaines d’années en arrière, dessiner ses constellations pour structurer son monde. Un autre défi de taille, pour lequel il est toujours utile de disposer cette fois d’un activiste, prêt à proposer une réalité divergente, et à penser et faire penser un autre modèle d’affaire, un autre modèle de société.-------🦸🏻‍♂️ INTERVENANT : Paul-Olivier Dehaye, CEO d'hestia.ai, fondateur de personaldata.io & slayer de Cambridge Analytica https://hestia.ai/https://argo-g.pt/https://personaldata.io/https://rebrand.ly/euro-parlement-facebook-cambridge-analytica-case-------🔗 LIENS UTILES & LEXIQUE3Blue1Brown - Animated Math (Chaîne Youtube) | @3Blue1BrownGPU = ou "processeur graphique" est une unité de calcul informatique. Il peut se matérialiser sous forme de circuit intégré ou d'une puce électronique.API = ou "interface de programmation d'application" est une interface logicielle qui permet de "connecter" un logiciel ou un service à un autre pour échanger des données et des fonctionnalités.SaaS = ou "logiciel en tant que service" est une solution logicielle applicative hébergée dans le cloud et exploitée en dehors de l'entreprise par un fournisseur de service.Plus de détails dans la description de l'interview youtube sur @alp-ict-------🧵 A PROPOS Originale et inspirante, la série « Digital Tech Talk » donne la parole à des entrepreneurs et entrepreneuses qui font le digital en Suisse romande. Au travers de projets innovants et d’applications concrètes, cette série d’entretiens portée par Alp ICT a pour objectif d’analyser l’impact des technologies sur l’activité économique pour anticiper les révolutions futures. -------➕ ABONNEZ-VOUS & SUIVEZ-NOUS SUR :Newsletter / YouTube / Linkedin / Twitter / Instagram Interview enregistrée le 30 janvier 2024, Présentée par Delphine Seitiée Réalisation : Micael Hautier / www.lestudio.ch
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