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Prendre soin de l'être, le podcast pour cultiver la santé holistique jour après jour
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Prendre soin de l'être, le podcast pour cultiver la santé holistique jour après jour

Author: Virginie Caubert

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Description

 Prendre soin de l’être est un podcast hebdomadaire qui s’adresse à toutes celles et ceux qui choisissent de donner de l’attention au précieux de la vie, en soi et autour de soi, pour créer les conditions de leur épanouissement et de leur pleine santé. 

Je partage avec vous les ressources simples et accessibles que la nature nous offre en abondance, vous inspire à créer vos rituels quotidiens, à vous donner de l’espace et du temps même quand vous semblez en manquer, vous inspire à transformer votre regard pour saisir les opportunités que la vie vous amène chaque jour, et ainsi rendre votre vie plus belle, un petit pas après l’autre.  

Ensemble nous cheminons dans ce processus que j’aborde comme on cultive un jardin, en toute humilité : donner la possibilité au vivant de prospérer avec amour, attention, patience. 

Pour cela, nous allons mobiliser les innombrables ressources de Dame Nature, accessibles et disponibles facilement : la connexion à la nature
elle-même, la respiration, la relaxation, les huiles essentielles et leurs odeurs, l’eau, l’alimentation… une partie de ces pratiques font déjà partie de votre quotidien, sans que vous y prêtiez forcément attention. Ensemble, nous y mettrons de la conscience, et cela change tout ! 

Mon intention est de témoigner de mon expérience, de vous soutenir et de vous accompagner sur ce chemin du prendre soin qui est un défi de chaque jour. Car il n’est pas facile de prendre soin avec assiduité et c’est souvent ce que l’on abandonne en premier, dans l’intensité du quotidien comme dans l’adversité. Prendre soin de l’être est présenté par Virginie Caubert, naturopathe, olfactothérapeute, formatrice, accompagnatrice de jeûnes. Virginie est passionnée par la santé naturelle et la cohérence du vivant, par la pédagogie et l’approche holistique
de la vie. Curieuse de tout (dans une autre vie, elle a été chercheur en sciences du vivant) et musicienne à ses heures, Virginie a particulièrement approfondi les ressources offertes par les huiles essentielles et les vibrations sonores. Elle a cofondé Naturilys, Ecole pratique de naturopathie dans la Drôme où elle réside et exerce avec enthousiasme son activité. 

 Vous pourrez retrouver toutes les informations sur l’accompagnement de santé holistique et les ateliers de Virginie, ainsi que ses articles de blog sur son site internet (http://www.naturopathe-en-diois.fr)  et sur les réseaux sociaux (facebook (https://www.facebook.com/profile.php?id=100015704773182)  et instagram (https://www.instagram.com/irignive/) ).  
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
35 Episodes
Reverse
Nous arrivons au terme de la saison 2, et c’est peut-être le moment de porter un regard en arrière et de constater : au fil de ces 15 semaines de partages et de rituels, qu’est-ce qui a changé pour vous ?Dans l’attention que vous vous portez, dans les petites choses du quotidien, dans les opportunités que vous saisissez…J’avais partagé au début de cette saison qu’un rituel, pour moi, est ce qui permet de nous rendre disponibles et réceptifs à la magie de la vie, la voir, la reconnaître, la laisser œuvrer.Nous avons pu constater que chaque moment d’une journée peut être une occasion pour cela : le réveil (S2E2), les repas (S2E4), la toilette (S2E5), les bonjours et les aurevoirs (S2E9), le coucher (S2E13) ; nous avons partagé des pratiques simples et soutenantes pour rentrer dans cet espace de transformation : le brossage à sec (S2E3), la place médecine (S2E6), le temps pour soi (S2E7), la gratitude (S2E8), la médecine du beau (S2E10), la météo intérieure (S2E11), le sourire intérieur (S2E12) ; jusqu’au partage de la semaine dernière autour de la souveraineté (S2E14).A ce point du chemin, qui n’est pas un terme, qui est juste une étape, que voyez-vous de vous ? Quels ont été vos élans ? vos découvertes ? vos expérimentations ? vos inspirations ? Quelles ont été vos difficultés ? vos limitations ? vos freins ? vos résistances ?Et comment vous pouvez célébrer ici ce jeu de la vie auquel vous avez joué jusque-là ? Juste ça ! Il n’y a pas d’évaluation à cet endroit, pas de réussite ni d’échec (cf S1E11), juste se réjouir d’être là à ce moment, comme vous pourriez vous réjouir ‘dune fleur éclose dans votre jardin, de son parfum, de sa beauté éphémère…Il y a mille manières de célébrer ; quelle serait la tienne ? Quelle manifestation joyeuse serait l’expression de ce regard doux et aimant, bienveillant, soutenant que tu peux poser sur toi aujourd’hui ? Une danse ? Un chant ? Un poème ? Un mandala ? une offrande à la vie que tu es à cet instant ?Un acte symbolique de reconnaissance de qui tu es maintenant et qui est appelé à évoluer, encore et encore.Et cette évolution peut également être l’objet d’un rituel d’intention. Celui que je vous propose, c’est la lettre à soi-même dans… 3 mois, 6 ou 9 mois ; à moins que ce ne soit 3 ans…Dans cette lettre, vous pouvez observer celui ou celle que vous serez après ce délai : observer, imaginer, décrire la vie qui sera la vôtre telle que vous vous la souhaitez après tout ce temps, vos réalisations, vos évolutions…Décrire cela dans une lettre puis la laisser de côté, ou mieux, la confier à une personne ressource qui vous la redonnera une fois le délai écoulé, pour que vous puissiez constater à quel point votre pouvoir de manifestation est grand ! Pour témoigner, partager, commenter autour de votre célébration du chemin parcouru, sur la saison toute entière ou sur cet épisode spécifiquement, c’est ici :Crédit photo: wavebreakmedia_micro Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La question que j’ai envie de te poser aujourd’hui c’est : qu’est-ce qui motive tes choix ? Pour quoi ou pour qui, ou bien contre quoi ou contre qui fais-tu ce que tu fais ? Où ta motivation trouve-t-elle sa source ?Je partage cette question qui est venue me percuter une fois encore ces derniers jours, à travers une circonstance relativement anodine, avec des résonnances dans plusieurs domaines de ma vie.Plus je chemine et plus la notion de santé holistique me paraît en résonnance étroite avec la notion de souveraineté : s’épanouir pleinement dans sa vie, à tous les plans de son être, c’est déjà le choisir et se choisir ; j’ai du mal à croire que ça puisse être le fruit du hasard ou des circonstances.La question de la souveraineté me paraît centrale en matière de santé physique.Il y a d’abord cette idée de l’approche conventionnelle que nous subissons l’attaque d’un méchant microbe et que nous tombons malade : paradigme d’impuissance totale !Et puis il y a cette manière de relationner avec le symptôme et de lui donner tout pouvoir sur nous : « je ne peux pas parce que j’ai tel symptôme ».L’approche naturopathique nous invite à un renversement de paradigme pour reprendre la responsabilité de sa santé. Un symptôme exprime un déséquilibre du terrain préalable, et, non seulement, comme j’ai laissé le déséquilibre s’installer, je peux agir sur le terrain pour le rééquilibrer, mais encore je peux prendre soin du terrain avant que le déséquilibre ne se manifeste et faire ainsi de la prévention de santé.Et puis il y a bien sûr tous les autres domaines de la vie : à quoi je donne du pouvoir sur moi : la météo extérieure, mes proches, mon travail, la situation économique, politique, sociale, l’argent ou le manque d’argent, mon habitat etc. Les possibilités sont tellement nombreuses !Et si cela n’était pas le problème, que choisirais-tu ? C’est encore un exercice de changement de point de vue : défocalisation, désidentification, refocalisation… Et c’est aussi une question très simple que tu peux te poser, comme un mantra, dans toutes les circonstances de ta vie.On arrive là au rituel, le rituel tout simple pour retrouver ton élan du cœur, ta boussole intérieure : si cela n’était pas le problème, que choisirais-tu ?Access consciousness propose une autre formulation, qui revient au même : est-ce qu’un être infini choisirait cela ? Sous-entendu qu’un être infini n’a aucune limitation, aucun conditionnement, aucun point de vue, aucun à priori, il a simplement et entièrement le choix, un choix qui s’ancre dans le tout possible.Car à partir du moment où tu formules que, peut-être, cela n’est pas le problème, tu te replaces au centre de ta vie, au centre de la Vie et de tous les possibles, et en particulier ceux que tu n’as pas envisagés, imaginés, considérés ; et alors, de nouvelles perspectives, de nouvelles possibilités se font jour. Là, quelque chose change, quelque chose se transforme. Là, la Vie peut te soutenir et œuvrer.Cette question toute simple revient à créer de l’espace en toi. Elle peut constituer un rituel à elle toute seule. Ou tu peux l’accompagner d’une pratique d’expansion.Pour commenter, partager, témoigner, c'est ici!Crédit photo : margouillatphotosHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le coucher est un moment important, précieux. Il l’est pour les enfants, il l’est pour tous. Moment de passage entre la veille et le sommeil, comme toute transition, il est opportunité.Le moment du coucher c’est un moment pour choisir : ce que je laisse derrière avec cette journée qui se termine ; ce à quoi je m’ouvre comme je m’ouvre à la nuit ; ce que je m’offre de rencontrer en moi ; ce que j’accepte de recevoir pendant que mon cerveau cognitif est au repos…Pendant la nuit, le cerveau cognitif est au repos, la vigilance lâche, de même que dans le corps toute activité volontaire est à l’arrêt. Pour autant, nous ne sommes pas qu’un corps mu par la volonté. Pendant la nuit, tous les autres espaces de nous dont nous sommes plus ou moins conscients peuvent s’activer.On dit souvent que la nuit porte conseil ; il s’agit bien de cela : tout ce qu’on peut recevoir pendant son sommeil alors que la vigilance consciente est levée. Cette vigilance fait souvent barrage : pour écarter tout danger potentiel, elle élimine aussi toute possibilité hors du champ du connu.Le coucher, c’est aussi un moment pour se retrouver, se reconnecter à soi après une journée souvent bien remplie, pleine de sollicitations et d’attention portée à l’extérieur.Comment te reconnectes-tu à toi avant d’aller dormir ? Il y a plein de rituels que j’ai évoqués dans les épisodes précédents qui sont autant de ressources pour se connecter à soi au coucher : la météo intérieure (S2E11), le rituel de gratitude (S2E8), la toilette (S2E5), un temps pour soi (S2E7)…Tu en as peut-être au moins autant d’autres qui te sont propres : une méditation, une pratique respiratoire, une lecture inspirante, une prière, un temps d’écriture spontané, l’écoute d’une musique relaxante…Et puis, il y a tout l’environnement qui contribue à cette transition : lumière qui se tamise peu à peu, sons qui s’atténuent, mouvements qui ralentissent… Le vivant aime les transitions (relativement) douces : la nuit tombe progressivement, les jours rallongent ou diminuent peu à peu (et on peut voir à l’occasion des changements d’heure ou de fuseaux horaires comment cette progressivité est facilitante pour notre adaptation !)Le moment du coucher, c’est, comme le moment du lever, l’occasion de poser des intentions : quelle inspiration je me propose de recevoir cette nuit ? qu’est-ce que j’aspire à vivre demain ?... Poser une intention, c’est orienter son attention. Je l’ai déjà dit, l’attention c’est un engrais qui permet que ce sur quoi elle se pose se manifeste. Le coucher, c’est ce moment où tu peux mettre de l’engrais sur tes rêves, tes ambitions, tes valeurs.Le coucher, c’est aussi le moment de s’en remettre à plus grand que soi. Parce que justement, tu ne contrôles pas ce qui se passe pendant ton sommeil, c’est le moment de choisir de laisser la vie te soutenir et de recevoir : la régénération, la récupération dans le corps ; l’intégration émotionnelle, psychique, cérébrale ; les processus de conscience, les ressources de l’invisible…Pour partager, témoigner, échanger, c'est ici!Crédit photo: Briliant EyeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le sourire intérieur, cellulaire, celui-là n’a pas besoin d’une raison extérieure pour rayonner ! Il n’attend pas qu’il fasse beau, d’avoir reçu un cadeau… Le sourire intérieur, c’est le mouvement de la vie qui se déploie, de la fleur éclose qui n’a pas besoin que quelqu’un respire son parfum pour le diffuser, de l’arbre qui porte du fruit, que ces fruits soient cueillis, goûtés, cuisinés ou qu’ils pourrissent en terre…Ce sourire, il s’offre gratuitement, contre vents et marées, en dépit des circonstances ; il rayonne dans un regard, il se manifeste dans une main tendue, il réchauffe de l’intérieur.C’est le soleil de la météo intérieure, qui rayonne, réchauffe, éclaire de l’intérieur vers l’extérieur.Ce sourire, il conditionne la manière dont tu vas traverser les circonstances que la vie te propose aujourd’hui, le regard que tu vas porter sur le monde, sur l’autre, sur toi.Ce sourire, il s’installe spontanément quand on est amoureux par exemple. Dans ces circonstances, même si tu as raté ton train, si au travail c’est tendu, si le ciel est gris à l’extérieur, si les choses ne se passent pas comme tu l’aurais souhaité… il y a ce sourire joyeux qui transcende toutes les anicroches et qui rend tout plus fluide, plus léger, plus facile !Le sourire intérieur n’est pas un sourire béat, naïf ou crédule ; il ne regarde pas exclusivement là où c’est lumineux et facile ; il considère également l’inconfort, l’adversité… sans se laisser affecter ; il ne donne pas prise, il ne donne pas son pouvoir.Au contraire, le sourire intérieur, c’est ton super pouvoir. Et tu es responsable de le manifester… ou pas ! Personne d’autre que toi ne peut l’allumer, ce sourire intérieur. Il t’appartient d’accrocher ce sourire à ton cœur comme il t’appartient de te mettre à table et de manger, ou d’allumer la télé ou de répondre au téléphone !Oui, manifester ce sourire intérieur, c’est un choix, une décision, dont tu as la plein et l’entière responsabilité, la pleine et l’entière souveraineté.Le rituel ici c’est de choisir et d’installer ce sourire intérieur : le matin pour commencer la journée, et dans la journée quand tu t’aperçois qu’il t’a quitté, le soir pour clôturer la journée… Et je t’invite à recenser toutes les ressources à ta disposition pour le retrouver, ce sourire, lorsqu’il est perdu : une musique qui te donne irrésistiblement envie de danser et de sourire, un jeu partagé avec les enfants, un coin de nature devant lequel tu pourras t’émerveiller, un humoriste ou un poète qui te touche particulièrement…En vérité, ce sourire est toujours là ; seulement parfois, c’est comme le soleil, il y a tellement d’épaisseurs de nuages qu’on n’y a plus accès. Le rituel consiste à retrouver cet accès et tous les moyens sont bons pour cela !Pour partager ton témoignage sur les ressources qui te permettent d’allumer ton sourire intérieur, et sur ce que ce sourire apporte dans ta vie, c’est ici !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quel temps fait-il à l’intérieur de vous ? Quelle est votre météo émotionnelle ? Prenez-vous le temps de la ressentir, de temps en temps ? Le rituel de la météo intérieure est l’occasion pour cela, pour contacter ces émotions qui sont là, en vous, et réguler le climat intérieur.On n’est pas toujours habitué ou à l’aise avec le fait de se mettre à l’écoute de ses émotions. Ca ne fait pas partie de notre culture, ni de notre éducation, ce qui n’empêche pas les émotions d’être là ! Et parfois de nous submerger !Qu’est-ce qu’une émotion ? C’est à la fois une énergie, un mouvement intérieur associé à une physiologie et des médiateurs bien spécifiques dans notre corps ; c’est une information aussi, un message à recevoir, un indicateur de où nous en sommes dans une situation, une relation. Les émotions, ce sont comme les saisons de l’âme. Les saisons sont inhérentes au cycle de la vie ; chacune avec ses spécificités, chacune contribuant au cycle annuel, chacune absolument nécessaire à la continuité du vivant. A l’intérieur de nous, c’est pareil.Que nous indiquent les émotions de base ?La peur, la colère, la tristesse, la joie…Je ne crois pas qu’il y ait de bonnes ou de mauvaises émotions, chacune a sa fonction et son message, chacune apporte sa régulation à l’écosystème global. Là encore, la question est de savoir comment nous relationnons avec ces émotions : nous laissons-nous traverser ? Résistons-nous ? Les enfouissons-nous très loin pour ne pas être touché ou déstabilisé ? Les projetons-nous à l’extérieur, sur nos proches, sur un dérivatif (l’alimentation, le sport…) pour moins les subir ?La météo intérieure nous accompagne à contacter, et ressenti les émotions en nous, et à prendre conscience que ces émotions sont là, à l’intérieur de nous, qu’il n’y a pas de fabrique des émotions à l’extérieur de nous, seulement des révélateurs de ce qui est déjà là dans nous ! Quand quelqu’un ou quelque chose me « met en colère », « me rend triste », c’est qu’en réalité un voile se lève pour me permettre d’entendre ce qui est en moi.La météo intérieure, c’est chaque jour se mettre à l’écoute, ne pas attendre que des déclencheurs extérieurs nous révèlent notre climat, que les émotions enfouies nous submergent, que la pression émotionnelle nous pousse à des compensations pulsionnelles face auxquelles nous perdons notre souveraineté ?La météo intérieure, c’est un temps de soi à soi, pour se rencontrer, se découvrir là où nous ne nous donnons pas souvent de l’attention, là où nous sommes touchés… C’est aussi possiblement un temps de partage avec ses proches, un temps dans lequel chacun peut dévoiler un peu de son monde intérieur. C’est riche et beau !Pour vous préparer et accompagner votre rituel de météo intérieure, vous pouvez pratiquer une respiration intentionnelle et consciente.Vous pouvez également écrire dans un carnet dédié ces émotions qui vous traversent ou qui séjournent en vous, pour mieux les appréhender, mieux les laisser partir et se transformer, pour observer les schémas récurrents et constater le chemin parcouru dans l’évolution de votre relation à vos émotions.Pour partager vos commentaire, témoignages, réactions, c'est ici!Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au-delà des canons esthétiques et culturels, l’expression du vivant manifeste l’harmonie, un équilibre et un mouvement de cohérence. Se pourrait-il que la manifestation de l’harmonie, à l’extérieur, puissent prendre soin du vivant, à l’intérieur ?Vous êtes-vous déjà senti harmonisé, nourri, apaisé après avoir contemplé la beauté d’une œuvre d’art, la beauté d’un paysage ? Avez-vous déjà observé à quel point, lorsque que l’on se rend vraiment disponible, la contemplation de la beauté à l’extérieur change votre état intérieur, votre disposition, votre ouverture ?Je l’affirme ici : le beau fait du bien ! Poser son regard sur du beau est bon !L’harmonie extérieure, invite l’harmonie à l’intérieur, par simple principe de résonnance.Prendre soin du beau autour de soi fait du bien. Dans son environnement, sa décoration d’intérieur, la présentation d’une table ou d’un plat concocté avec amour…Je considère que la médecine du beau est puissante, tout en étant totalement accessible. Et elle pourrait tout à fait faire l’objet d’un rituel du quotidien. Je vous fais la proposition suivante : créer et prendre soin, chez vous, d’un « coin du beau » ; un espace, plus ou moins grand, une zone dans laquelle vous allez exposer, manifester du beau. Que ce soit des trésors recueillis dans la nature, des objets ou des œuvres artistiques qui vous touchent particulièrement, vos propose créations, des photos ou images qui portent en elles cette beauté que vous avez envie de contempler… Créer cet espace, se donner de l’aménager et de l’entretenir, jour après jour, venir s’y ressourcer lorsque vous en avez besoin, tout cela c’est prendre soin de vous, de votre santé holistique. Faire vivre ce « coin du beau », au gré de vos fluctuations, des variations de votre sensibilité, de vos découvertes, c’est honorer qui vous êtes et le mouvement de la vie en vous.Le « coin du beau » peut devenir un espace sacré, un espace de transformation profonde, un espace de reconnexion au précieux qui est en vous et au précieux de la vie.C’est aussi une manière d’entrainer son regard à se poser sur le beau, à le reconnaître, à le recevoir. Combien de fois ce regard peut-il être sélectif et se focaliser sur ce qui ne va pas, ce qui cloche, ce qui crée de la dysharmonie ? Combien de fois ce regard ne voit plus ce qui est sous ses yeux tous les jours, désenchanté par l’habitude, la routine ? Le rituel du beau peut opérer une véritable rééducation du regard, de l’attention.Car finalement, la beauté se trouve dans le regard de l’observateur. Le rituel du beau est une opportunité de transformer ce regard, de lui permettre de se poser avec amour sur ce qui s’offre de soutenant, de bon, de réjouissant… Et bien sûr, vous pouvez à partir de là nourrir vos gratitudes, comme évoqué dans l’épisode 8 !Cultiver le beau, c’est aussi une manière de transformer sa relation au temps : prendre le temps de la contemplation. C’est à l’opposé de la culture productiviste qui est la nôtre. Le beau n’ajoute pas à l’efficacité (quoique… !), le beau n’ajoute pas au rendement ni à la performance. Par contre, il peut radicalement changer l’expérience. On pourrait dire d’une certaine manière que le beau échappe au temps linéaire, mathématique, rentabilisable, et qu’il nous plonge assez spontanément dans l’instant, une forme d’abolition du temps dans cet instant qui tutoie l’éternel.Pour témoigner et partager votre expérience de la médecine du beau, c'est ici!Et pour plus de renseignements sur la retraite naturopathique L'Art de prendre son temps:Stages et formations en vallée de Drôme (naturopathe-en-diois.fr)
Chaque jour, dans nos relations en famille, au travail, avec les amis, nous avons l’occasion de dire des bonjours et des aurevoirs.Pour moi, dans une relation, ces moments où l’on se retrouve et ces moments où l’on se quitte sont vraiment des moments à soigner particulièrement, des moments de connexion, des moments spéciaux. Dans le bonjour, il y a tout le potentiel de la rencontre qui va suivre ; dans l’aurevoir, toute la connexion à vivre autrement dans l’éloignement.Avec la sensibilité qui est la mienne, je perçois que ce sont des moments qui peuvent être délicats et pour cela, ils requièrent toute notre attention.Se retrouver dans un bonjour, se retrouver comme on se connaît et dans tous les espaces où on ne se connaît pas, où on ne va peut-être pas se reconnaître car chacun a vécu un morceau de vie, s’en trouve informé, enrichi, transformé. Se retrouver et cerner à quel endroit de la relation chacun se trouve, pas forcément celui où on s’est quitté, percevoir dans quelle disponibilité, quelle ouverture, quel élan chacun se présente. Se retrouver et se réajuster, subtilement, imperceptiblement, ou de manière plus manifeste…Se quitter dans un aurevoir… En laissant quelle empreinte, quel rayonnement ? En ouvrant quelle perspective ?Il y a mille manières de se dire bonjour, mille autres de se dire aurevoir. Comment peut-on être pleinement présent dans ces moments-là et les rendre sacrés ?Comment éviter que ces moments perdent de leur substance dans la banale répétition du quotidien ? Comment échapper aux rencontres ratées et aux aurevoirs déchirants ou gâchés ?Une des clés que la vie m’a enseignées au fil des années de garde alternée, avec chaque semaine des aurevoirs et des bonjours de retrouvailles relativement chaotiques, c’est le laisser-être, la non attente, l’accueil de ces moments avec ce que chacun est dans l’instant. Et il faut bien des TP quotidiens sur des années pour se sentir avancer un peu sur ce chemin-là !Longtemps j’ai été triste, désolée, égarée de voir partir mes enfants pour une semaine avec en même temps l’ambivalence associée à la joie, au soulagement de me retrouver avec moi ! Plus longtemps encore me semble-t-il, les retrouvailles ont été déstabilisantes, débordantes de décharges émotionnelles que je n’étais pas disposée à accueillir, tout à l’espoir de vivre la joie de ces retrouvailles.Que de fois, dans d’autres relations, ai-je eu cette sensation de rencontre manquée, par la précipitation des circonstances, le peu de temps ou d’attention portés à cette connexion à recréer ?Et combien d’aurevoirs ont laissé en moi une sensation d’inexprimé, d’inachevé, d’incomplet ?Ca peut se jouer à si peu de choses ! Un regard, une distraction, un millième de seconde en trop ou en pas assez !Pour commenter, partager, témoigner, c'est ici!Crédit photo: Andrea PiacquadioHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’attention, c’est comme un engrais qui fait pousser ce sur quoi elle se pose. Là ou nous mettons notre attention nous créons la manifestation.Spontanément, l’attention se pose sur ce qui ne va pas ; portée par le mental, elle analyse les problèmes, cherche des solutions, envisage les limites et les entraves…Il en va ainsi puisque le mental est là pour assurer notre survie : il évalue le danger en continu ; il est un maître en l’art des scénarios catastrophes !Alors qu’est-ce qui permettrait de poser notre attention de manière plus soutenante sur les possibilités, sur ce qui est déjà là et dont nous pouvons nous réjouir ? Quoi d’autre que la gratitude ?Il y a tant de chose à remercier chaque jour ! Tant de choses que nous sommes tellement habitués à ce qu’elles soient là que nous ne les considérons plus vraiment. Et pourtant !N’est-ce pas merveilleux de se réveiller chaque matin ? De voir le jour se lever, de sentir l’air circuler à travers nos narines, de pouvoir habiter notre corps, le mobiliser, le laver, l’habiller, nous activer ?N’est-ce pas merveilleux d’interagir avec d’autres êtres, d’être en relation, de pouvoir partager, témoigner, confronter des points de vue, d’être stimulé par ces échanges, de n’être pas d’accord parfois… tout cela qui nous permet d’affiner à chaque fois un peu plus qui nous sommes, ce qui est précieux pour nous, ce que nous voulons et ce que nous ne voulons pas !Tant de choses dans la nature ; tant d’autres aussi à remercier, tant d’expériences ! Et soi-même, quelles sont tous les merci que vous ne vous êtes jamais dit ? Après tout, on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même ! Parfois on attend cette reconnaissance de l’extérieur, parfois on se raidit de ces merci qui ne viennent pas… et qui finalement pointent peut-être seulement du doigt ceux que nous ne nous sommes pas assez dit !Tout ce qu’un merci peut ouvrir le cœur. Tout ce qu’un cœur ouvert peut recevoir. La gratitude nous invite à être pleinement cette ouverture, sans attente, sans calcul, sans retenue. Ouvrir ce recevoir permet de recevoir plus : plus de joie, plus de cadeaux, plus d’abondance, plus de plénitude d’être.C’est une révolution intérieure !Pour partager, commenter, échanger, c'est ici! Le chevalier à l’armure rouillée, Robert FisherCrédit photo: DreamPixerHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un temps pour soi, un temps pour revenir à soi, dans un mouvement clairement orienté de l’extérieur vers l’intérieur.Je ne crois pas que ce soit toujours ce que l’on entend par un temps pour soi. S’échapper dans une lecture, un film, se divertir… je ne considère pas cela comme un temps pour soi lorsque l’attention est projetée vers l’extérieur.Au contraire, un temps pour soi peut être un temps de rien comme un temps actif, avec l’attention portée vers l’intérieur, l’écoute tournée vers l’intérieur… Relaxation, marche méditative, expression créatrice… Ce qui caractérise un temps pour toi : l’attention tournée vers l’intérieur et une focalisation ouverte. Je suis pleinement là ; mon mental ne s’agite pas dans tous les sens, je suis juste avec moi et avec ce qui est en moi, ce qui réagit, ce qui se pose ; l’attention est ouverte : il n’y a pas d’attente, pas de projection, pas de définition ni de limitations, je suis avec ce qui est sans jugement, sans point de vue.C’est reposant ! Simple et bon. Pas d’effort, juste le choisir et accepter de venir, de rester à cet endroit, avec soi. D’y revenir à chaque fois qu’on s’en éloigne.Comme une expire profonde de l’êtreC’est une attention que les enfants nous réclament souvent : Regarde ! Regarde qui je suis ! Regarde-moi avec amour ! Regarde-moi grandir ! Donne-moi de ton attention pour que je sois et que je me déploie !Cette attention, peut-être ne l’avez-vous pas reçue à hauteur de ce que vous réclamiez. Maintenant, vous pouvez vous la donner à vous-même. Ca vous appartient. C’est votre cadeau pour vous.Comment pouvez-vous ritualiser cela ? Par la répétition ? Un temps pour soi, même furtif, chaque semaine, chaque jour… Toujours le même pour s’y glisser à chaque fois plus facilement, plus rapidement, plus complètement.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il s’agit dans ce rituel de tisser une relation avec un lieu choisi, un lieu de connexion à la nature. J’ai déjà évoqué les vertus de la connexion à la nature dans l’épisode 6 de la saison 1 (https://smartlink.ausha.co/prendre-soin-de-l-etre-le-podcast-pour-cultiver-la-sante-holistique-jour-apres-jour/se-connecter-a-la-nature).Cela peut vous paraître étrange ; ou peut-être l’avez-vous déjà vécu, par rapport à une maison, un refuge de votre enfance… La relation, elle se tisse avec ce qui est vivant dans le lieu. On a tendance parfois à parler de l’âme d’un lieu. Il peut s’agir de cela.Dans un lieu de nature, rencontrer le vivant du lieu c’est rencontrer tout un écosystème, ses différentes composantes, son organisation…Choisir un lieu en nature, suffisamment accessible pour y retourner régulièrement dans son quotidien ; le choisir, ou encore se laisser choisir par lui.Au départ, il peut être particulièrement intéressant de se présenter à ce lieu comme vous vous présenteriez à quelqu’un dont vous souhaitez faire la connaissance, quelqu’un dont vous souhaitez devenir l’ami, quelqu’un avec qui vous allez faire un bout de chemin, de rencontre en rencontre.Comment vous présenteriez-vous à cet espace vivant pour qu’il vous reçoive, vous accepte, s’ouvre à vous ? Comment instaurer la confiance, socle fondateur de toute relation ? Que diriez-vous ? Quelles intentions poseriez-vous ? Se présenter à un lieu de nature avec humilité, contrairement au mode conquérant ou prédateur que notre culture adopte généralement, c’est peut-être une forme de renoncement. Cette place médecine, nous n’y allons pas pour l’exploiter, pour en extraire les ressources, pour l’utiliser… nous y allons pour nous y déposer, lui demander de nous accueillir, y recevoir du soin, de l’inspiration, des enseignements et surtout ce à quoi on ne s’attend pas !Tisser une relation avec un lieu, se choisir une place médecine et tisser avec elle une relation, c’est prendre sa place dans ce lieu, une petite parcelle du vaste écosystème de la planète, et ainsi prendre sa place sur cette terre, au sein de la nature qui n’est pas un extérieur, qui est un tout dont nous faisons pleinement partie. A travers le rituel de la place médecine, il s’agit donc de s’ancrer sur cette terre. Et en même temps, cela invite à s’ancrer dans sa terre intérieure, dans son corps. Inévitablement, la connexion à la nature nous ramène à notre matière, notre corps. A travers nos perceptions qui s’ouvrent et auxquelles nous nous rendons pour une fois disponibles. Comme dans toute relation, les effets miroir sont le tissu de ce lien. Ainsi, la place médecine devient révélatrice de qui vous êtes, où vous êtes, comment vous êtes, et elle amène ses réponses, ses opportunités, ses propositions, auxquelles souvent vous ne vous attendez pas.Tisser une relation avec sa place médecine, c’est l’observer, la découvrir, apprendre à la connaître. Car finalement, ce qui fait la relation c’est ce que l’on partage, ce que l’on donne et ce que l’on reçoit, soit ce que l’on connaît ou reconnaît de l’autre et de soi dans ce lien. Tisser cette relation de connaissance avec sa place médecine, c’est relationner avec tous les êtres de cet écosystème : êtes végétaux, êtres animaux, être minéraux. A travers ces relations interpersonnelles, c’est se rencontrer soi. Et c’est rencontrer l’autre. C’est se donner un nouveau point de départ pour relationner avec les autres, nos frères et sœurs humains. A sa juste place, dans une posture plus centrée, responsable.La place médecine, c’est une manière de sortir de la focalisation du mental pour élargir les perspectives : voir plus large, plus global, percevoir aussi, c’est-à-dire voir au-delà du connu. Et aussi, changer de point de vue : voir comme ce lieu qui vous accueille, comme l’arbre , comme la rivière, comme les animaux qui l’habitent…L'autre connexion: L'Autre Connexion, un film sur l'éducation en pleine nature sauvage (kameameahfilms.org)
Chaque jour, nous prenons un temps dans la salle de bain, nous faisons nos ablutions, une toilette de chat, nous nous lavons, nous débarbouillons, brossons nos dents et nos cheveux, nourrissons notre peau, nous faisons belles et beaux…Chaque jour, nous prenons ce temps rien que pour nous et ça, c’est déjà une déclaration d’amour !Ce sera parfois le seul moment rien qu’à nous dans la journée ! Savez-vous qu’au départ, bien avant l’eau courante et les salles de bain, la toilette désigne une petite pièce de toile fine sur laquelle on disposait les outils servant à se faire beau : peigne, crèmes, poudres…Et si nous saisissions ce moment de la toilette pour faire du beau à l’intérieur de nous autant qu’à l’extérieur ?Et comment rendre sacré ce passage incontournable par la salle de bain ?Pour moi, ça commence de manière très pratico-pratique, très concrète, par la qualité des produits cosmétiques que j’utilise. Car je sais que ce que je mets sur ma peau se retrouve à l’intérieur de mon organisme, de la même manière que les aliments que je consomme. Tout ça finit par circuler dans le sang et irriguer toutes les cellules de mon corps.Et puis, faire du beau à l’intérieur de moi m’invite à questionner l’atmosphère qui est la mienne, et ce que j’aimerais qu’elle soit. Sentir, ressentir, percevoir cette atmosphère et à quelle source je souhaite la purifier, puisqu’il s’agit de toilette !Sentir la vie nous traverser, nous animer ; sentir l’amour couler, déborder de notre cœur, le recevoir et le donner ; laisser la joie rayonner depuis l’intérieur sur notre visage, dans l’éclat de nos yeux, dans notre sourire… Comment se parer au-dedans autant qu’au-dehors ?En joignant la parole au geste, par exemple !Ca peut être le moment de remercier son corps et d’en prendre soin. On prend rarement le temps de considérer tous les processus complexes et merveilleux qui font que ce corps fonctionne : il produit l’énergie dont il a besoin, il se régénère, il s’adapte à des environnements parfois particulièrement exigeants, il communique, il réagit, tout cela à l’échelle du corps entier et aussi de chaque cellule ! C’est tout simplement prodigieux ! Le moment de la toilette est un moment particulièrement opportun pour faire alliance avec ce corps, se connecter à son intelligence.Le moment de la toilette, c’est un moment privilégié où je me choisis et où je prends soin de moi. C’est le moment, par exemple, ou je vais me traiter comme une reine ; en cela je m’honore. C’est un moment que je goûte aussi, par tous mes sens. Et je peux me regarder dans le miroir et me dire combien je m’aime, reconnaître combien je suis belle, non selon les valeurs esthétiques de la mode ou des jugements (extérieurs autant que les miens), me regarder, me reconnaître au-delà des apparences, voir la lumière que je suis, mes talents, ma singularité.Et je peux encore considérer, pendant ma toilette : quel élan me pousse à me faire belle, à me faire beau ? A quoi ? A qui je réponds à cet endroit ? Et quelles intentions je peux choisir dans cette préparation de moi ? Se préparer à rayonner sa lumière vers l’extérieur, se préparer et ouvrir son cœur pour recevoir tous les cadeaux de cette journée ou de cette nuit.Je vous invite à commenter, témoigner, partager ce que cet épisode vous inspire ici:Pour écouter l'épisode S1E8 - L'eau pour le corps:Renseignements sur la retraite naturopathique L'Art de prendre son temps:Stages et formations en vallée de Drôme (naturopathe-en-diois.fr) La semaine prochaine, je vous invite au rituel de la place médecine.
Un repas, c’est une véritable alchimie : on ingère des aliments, on les fait pénétrer dans notre organisme pour les transformer et en faire non seulement la matière de notre corps, mais encore la source de notre énergie, une composante de notre vibration.Le moment du repas, par ce que l’on mange et comment on le mange, c’est le moment où on choisit, consciemment ou inconsciemment, de se façonner soi-même dans toutes ses dimensions.Et la question de qu’est-ce que je mets dans mon assiette peut se prolonger par qui ai-je envie d’être ? Qu’est-ce que j’ai envie de vivre ? Avec quelle énergie et quel élan ? Et qu’est-ce que j’ai envie de rayonner autour de moi ?Ici, la question du choix des aliments a autant de place que celle de la disponibilité à les recevoir, à s’en réjouir et à les déguster.Imaginez une ouverture de rituel pour votre repas pour faire un sas entre l’avant et le temps du repas.Préparez l’espace du rituel : à quoi ressemblerait une table qui vous donne le sourire et l’envie d’y passer un moment agréable ?Puis rendez-vous disponible, ouvrez votre recevoir. Alors, mettez-vous à table tout entier, pas juste votre corps pendant que votre tête est restée au travail, votre cœur avec qui ou quoi que ce soit d’autre. Ne désertez pas votre repas, soyez-y pleinement, avec tous vos sens, toute votre attention, toute votre conscience !La dégustation se fait avec tous les sens : humez les parfums et arômes des aliments que vous vous apprêtez à consommer, dégustez leurs couleurs, appréciez leurs textures et le son qu’ils produisent lorsque vous les croquez et bien sûr goutez les saveurs dans toutes leurs nuances, avec leur longueur en bouche spécifique, leur mouvement, leur amplitude particulière. Laissez-vous toucher dans votre être ! Laissez-vous surprendre !Vous pouvez aussi, à travers les aliments que vous consommez, vous relier aux éléments qui vous constituent : quelle part de terre, d’eau, d’air et de feu incorporez-vous lorsque vous mangez ? Comment ce repas va-t-il nourrir votre terre : votre socle, votre stabilité, votre puissance, vos fondations ? Comment va-t-il irriguer votre eau : vos fluides corporels, votre sensibilité, votre adaptabilité, votre mouvement intérieur ? Comment va-t-il animer votre air : votre souffle et votre élan de vie, vos pensées, votre imaginaire ? Comment va-t-il nourrir votre feu intérieur : votre désir, votre chaleur humaine, votre rayonnement, votre feu sacré ?Prenez soin du commencement comme vous prendrez soin de la fin de votre repas.Et entre les deux, qu’est-ce qui vous aidera à rester là ? à revenir quand vous vous perdez dans l’ailleurs de votre tête ou des sollicitations extérieures ? A la fin du repas, comment clôturez-vous ce rituel ?Et aussi, vous accordez-vous un temps pour fermer l’espace physique, débarrasser, ranger, nettoyer… avec quel soin ? quelle présence ? Prenez-vous le temps de terminer ce repas avant de passer à la chose suivante ? Peut-être y ajoutez-vous le temps d’un café, d’une tisane, d’un carré de chocolat en matière d’épilogue ? Tout cela représente juste quelques idées, quelques inspirations. Libre à vous de créer un rituel de repas qui vous ressemble, qui transcende la banalité de ce temps quotidien pour en faire un moment précieux, soignant, extra-ordinaire !Pour écouter l'épisode de la saison 1 Un repas qui prend soin:https://smartlink.ausha.co/prendre-soin-de-l-etre-le-podcast-pour-cultiver-la-sante-holistique-jour-apres-jour/s1e4-un-repas-qui-prend-soinPour témoigner, partager un commentaire:Crédit photo: Efrain Candanoza galeanoHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le brossage à sec, pour commencer la journée en prenant soin de son corps, de sa peau, de son milieu intérieur, de sa vitalité.Vous parler du brossage à sec nécessite que je pose avec vous quelques notions de naturopathie, pour vraiment comprendre sa portée.La peau, émonctoire secondaire : c’est un organe d’élimination, une interface entre l’intérieur et l’extérieur de l’organisme, qui soutient les fonctions d’élimination en relais des reins et de l’intestin. Reins et intestins sont des émonctoires primaires : l’élimination est leur fonction principale. Les reins sont spécialisés dans l’élimination des déchets métaboliques acides, à travers les urines ; l’intestin est spécialisé dans l’élimination des déchets métaboliques mucoïdes, via les selles. Lorsque ces fonctions sont débordées, la peau peut venir en relais et éliminer par les grandes sudoripares et la transpiration des résidus acides, et par les glandes sébacées des résidus mucoïdes.Prendre soin de sa peau, c’est donc en réalité prendre soin de son milieu intérieur, à savoir l’environnement cellulaire qui, plus il est qualitatif, plus il contribue au fonctionnement optimum des cellules et de la physiologie, soit à la préservation de la santé.La peau se régénère, comme tous les tissus de l’organisme. En permanence, des cellules meurent, et en permanence, de nouvelles cellules naissent. Plus les peaux mortes seront évacuées, plus facilement la peau pourra assumer ses différentes fonctions.Ainsi, le brossage à sec favorise l’entretien de l’épiderme, l’évacuation des peaux mortes et un nettoyage en surface et en profondeur de l’organisme.Cela va encore plus loin. Pour le comprendre, il me faut vous parler un peu du système lymphatique. Ce système est composé des vaisseaux lymphatiques, dans lesquels circulent la lymphe, et d’une multitude de ganglions et tissus lymphatiques. Le système lymphatique assure le drainage des tissus et la régulation des liquides tissulaires, ainsi que la circulation des lipides alimentaires de l’intestin où ils sont assimilés vers le sang. Le système lymphatique est aussi largement impliqué dans l’immunité.La lymphe circule uniquement grâce aux contractions musculaires, lorsque nous pratiquons une activité physique, et grâce à la respiration qui, via le diaphragment, crée des phénomènes de dépressions localisées qui favorisent la circulation lymphatique. Quand la respiration est étriquée sous l’effet du surmenage et du stress, quand l’activité physique est insuffisante, la lymphe peine à circuler correctement, ce qui peut entrainer des œdèmes, de la rétention d’eau, et ce qui entrave le nettoyage de l’organisme et affaiblit l’immunité.Pour en savoir plus sur le système lymphatique, je vous invite à lire mon article de blog qui lui est consacré.Diverses techniques peuvent aider à la circulation lymphatique : des techniques manuelles, la simple pression de l’eau sur le corps lorsqu’on nage ou marche dans l’eau et le brossage à sec de la peau.Nous comprenons alors à quel point ce rituel simple a des effets profonds sur l’équilibre de l’organisme et notre pleine santé.Je le pratique tous les matins depuis des années. C’est véritablement un réveil du corps ; je sens très nettement chaque matin l’avant et l’après, cette mise en mouvement externe autant qu’interne.Le brossage à sec peut se faire sur tout le corps, en suivant le trajet de la circulation lymphatique, c’est-à-dire de la périphérie vers le cœur : en remontant le long des jambes vers le ventre, puis du ventre vers le cœur, des mains vers les épaules en redescendant vers le cœur…  Après avoir brossé la peau, une douche peut suffire à terminer une toilette du matin, physique, énergétique, et même plus ! Lire l'article de blog sur le système lymphatique: S1E8 – l’eau pour le corps
Le commencement, de là tout découle !Se réveiller, commencer la journée, s’élancer dans la vie qui vous attend aujourd’hui… A partir de quelle impulsion ? quelle intention ?Le moment du réveil, même s’il est furtif, est un moment déterminant pour la suite. Le commencement de quelque chose a toujours une saveur particulière. C’est la première gorgée de bière de Philippe Delerm, le premier pas d’un enfant, la première fois. Il y a cette confiance naïve, désencombrée, cette légèreté qui rend tout possible !Si votre réveil est naturel, si ce n’est pas une alarme qui vous tire de votre sommeil de manière arbitraire, à un moment inopportun dans votre cycle de sommeil, ce sera certainement facilitant. Un réveil naturel, ça se choisit et sa se crée… sans doute y aura-t-il dans la saison 3 du podcast un épisode dédié au sommeil. Mais peut-être que justement, si ce réveil n’est pas naturel, s’il vous contraint (c’est peut-être le premier stress de votre journée), le rituel me semble d’autant plus pertinent. Lever cette première empreinte de stress, se donner de l’écoute et de l’attention, choisir une direction plutôt que subir et réagir… Ca vous appartient !Le moment du réveil, c’est à la fois un moment pour soi, un moment pour célébrer, un moment pour choisir…Un moment pour soi, pour revenir à soi, réintégrer son corps qui a vécu son métabolisme nocturne pendant que les parts subtiles de vous ont voyagé, parfois loin. Comment c’est, au réveil, de revenir dans son corps, dans cette présence à ce corps tout chaud ? Comment, dès le matin, je peux aimer ce corps qui me porte toute la journée ? Comment je peux faire alliance avec lui ? S’étirer, poser ses mains, écouter… Que me dit mon corps quand je me réveille ? Qu’est-ce que, moi, je lui dis ? Et comment je me redresse dans mon lit, et comment je pose le pied par terre : machinalement ? en étant vraiment là, dans le premier pas de cette journée ? Est-ce que je suis assailli dès le réveil par mes pensées ? Ces pensées sont-elles porteuses et soutenantes ? Est-ce que je leur cède et leur fais toute la place ? Est-ce que je reviens à mon corps : c’est dans lui que l’élan s’origine ; c’est à partir de lui que l’impulsion de la journée est donnée, c’est en lui que je peux prendre appui, lui qui est juste là, ici et maintenant.Et toi, comment retrouves-tu ton corps au réveil ? Comment le mets-tu en mouvement ? Avec quelle attention, quelle douceur, quelle présence ?Le réveil, c’est encore un moment pour célébrer et se réjouir. Oui, ce matin encore je me réveille, je respire et c’est la vie qui me traverse ! Oui, ce nouveau jour est un cadeau ! Quel miracle d’être en vie aujourd’hui encore ! Et quelles aventures merveilleuses m’attendent aujourd’hui ? Et lorsque j’ouvre mes volets, que je tire les rideaux, puis-je m’émerveiller de ce qui est là ? un rayon de soleil ou une multitude de gouttes de pluie ? un chant d’oiseau, une fleur, un instant de silence…Le réveil enfin, c’est un moment pour choisir : ou vais-je porter mon attention ? Qu’ai-je envie de vivre aujourd’hui ? Qu’est-ce qui est précieux pour moi et à quoi je choisis de donner de l’attention et du temps aujourd’hui ? Dans quelle direction je m’élance ? A quel point je m’ouvre à recevoir ce que la vie va me proposer, que je n’ai pas considéré le plus souvent, et qui ne correspond pas forcément à ce que j’attends ? A quel point vais-je consentir aujourd’hui à ce qui est là pour moi ? Et qu’est-ce que je choisis d’en faire ? Une opportunité ? Une contrainte ?Pour partager un témoignage, un commentaire, une inspiration de rituel, c'est ici!Crédit photo: Thought CatalogHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Qu’est-ce qu’un rituel et qu’apporte-t-il ?J’ai envie d’aborder la question du rituel de manière ontologique : quelle est l’essence d’un rituel, indépendamment de ce au service de quoi il est réalisé. Qu’est-ce qui fait le rituel ? Pourquoi par exemple, allumer une bougie à un certain moment aura valeur de rituel quand, à d’autres moments, ce ne sera rien de plus qu’allumer une bougie ?Un rituel, pour moi, c’est ce par quoi s’ouvre un espace de connexion directe à la magie de la vie. La magie, la puissance créatrice de la vie, elle est tout le temps là. Le rituel, c’est ce qui nous permet d’y accéder, de nous y connecter, de la mobiliser. Le rituel n’est pas nécessaire pour que la puissance créatrice de la vie se déploie et opère ; il nous est nécessaire à nous pour que nous arrivions à cet endroit de disponibilité et de présence où la magie se révèle.Je pourrais dire avec d’autres mots que le rituel nous permet de voyager dans le monde invisible, le monde des profondeurs, de l’intériorité à partir de la manifestation visible, de la surface, de l’extérieur que nous sommes capables d’appréhender.Le rituel, c’est un espace et un temps circonscrits qui vont concentrer notre attention, notre présence. Le rituel nous mobilise, nous convoque. Le rituel a un début, et il a une fin ; il ouvre l’espace et il le ferme. Le rituel, c’est la porte, la porte vers le tout possible, la porte ouverte à la transformation, la transmutation, l’alchimie intérieure qui préside à la manifestation extérieure. C’est aussi la porte de la célébration de ce qui est pour ce que c’est, une expression de la vie, une forme passagère que le vivant manifeste. Le rituel est cette porte qui transcende l’espace et le temps, qui nous fait rentrer de but en blanc dans l’infini des possibles, là où tout n’est qu’opportunité, là où tout se donne à vivre.Un rituel, c’est un geste, une parole, un objet manipulé en conscience. Cela nous connecte au sens profond de ce qui se vit à travers ce geste, cette parole, cet objet. Le rituel, c’est rendre signifiant le moindre détail qui se déploie alors au-delà de la surface du visible et prend sa pleine dimension, que nous ne pouvons percevoir que de manière subtile.Un rituel est, en essence, holistique. Il opère dans le un, l’indivisible, l’unique, le vivant dans toutes ses dimensions. Il vient ainsi soigner notre être morcelé, amputé parfois ; il nous permet de nous rassembler là où les sollicitations nous dispersent ; il fait converger notre pensée vers ce qu’elle ne peut appréhender, lui permet de s’aligner, voire de capituler devant ce qui lui échappe.Un rituel peut être très simple, économe, tant qu’il nous transporte au-delà de la trivialité des choses.Dans un rituel, il ne s’agit pas tant de faire que d’être traversé par l’action, par l’élan qui la porte, de s’y laisser porter en confiance.Les rituels du quotidien sont des points d’ancrage, un soutien, une escale pour faire retour à soi, pour choisir à nouveau et pleinement ce que je me donne à vivre, y consentir encore une fois. Ils sont une opportunité de clarifier nos intentions, nos élans, nos désirs ; ils sont une trêve dans la folie d’un mental éperdu qui ne nous laisse aucun répit. Un rituel, c’est l’invitation pour un instant d’habiter notre vie, d’en être sujet, de se placer au centre. Un rituel, c’est un choix qui opère là où la volonté est en échec. C’est se donner la possibilité de recevoir le soutien inconditionnel de la vie.Un rituel pour prendre soin de soi, c’est le cadeau de redonner au médecin intérieur, à la puissance de régénération du vivant, la possibilité d’œuvrer à notre pleine santé.Pour partager, échanger, témoigner, c'est ici!Sur les différents plans de l'être:https://smartlink.ausha.co/prendre-soin-de-l-etre-le-podcast-pour-cultiver-la-sante-holistique-jour-apres-jour/s1-e1-qu-est-ce-que-la-santeRetraite naturopathique Stages et formations en vallée de Drôme (naturopathe-en-diois.fr)
Une saison dédiée aux rituels du quotidien : comment vivre du sacré à chaque instant de vie ? Comment contacter et se connecter au sacré, qui est intrinsèque à la vie, dans ces instants du quotidien ? ceux qui chantent et ceux qui ne chantent pas… Comment rencontrer l’adversité qui nous révèle, comment danser avec elle, grandir et créer avec elle ? Dans les grandes épreuves de la vie, et aussi dans les tous petits grains de sable qui grippent les rouages du quotidien ? Quelle est la fonction du rituel alors ? Et comment s’appuyer sur le rituel transformateur dans ce qui est juste banal, récurrent, répétitif, jour après jour ?J’avais évoqué dans l’épisode 3 de la saison 1 cette citation de François Garagnon : « La forme dégradée de l’habitude, c’est la routine. La forme sublimée, c’est le rituel. Et tout l’art de vivre au quotidien consiste peut-être à transformer la routine en rituel. » Voilà justement le programme de cette saison 2 !Rendez-vous dès la semaine prochaine pour questionner la nature et la fonction du rituel et envisager de lui faire un peu plus de place dans sa vie !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Accompagné d’un odeur facilitatrice de votre choix, plongez à la rencontre de vous, à l’écoute de ce qui vous fait du bien, rien qu’à vous. Qu’est-ce que votre corps vous murmure si vous tendez l’oreille ? Quelle alimentation ? Quel mouvement ? Quel environnement lui apportera l’espace de ressourcement, de régénération, de vitalisation qui lui permettra d’être dans sa plénitude de fonctionnement ? Quelles ressources stimuleront votre créativité et le mouvement de la vie en vous, qui reçoit et qui donne sans limite ? Et comment cultiver cela dans les petites choses du quotidien ?Pour ce voyage olfactif, vous pouvez utiliser une odeur comme le lavandin, la bergamote, la lavande papillon, la marjolaine à coquille, l’épinette noire, fragonia, ou encore une autre huile essentielle dont l’odeur vous ouvre grand l’accès à cette disponibilité à vous.Cette épisode spécial clôture la saison 1 de prendre soin de l’être.Et je vous donne rendez-vous début février pour le lancement de la saison 2. www.naturopathe-en-diois.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Je reçois dans cet épisode Anna Tappon, créatrice de la boutique de seconde main Petites Pépites et accompagnatrice par le vêtement selon le processus S'habiller vrai. Nous découvrons ainsi comme cet acte banal et anodin de se vêtir, que nous perpétuons chaque matin sans y penser vraiment, ou avec la difficulté de choisir quoi porter, peut devenir l'occasion de se rencontrer de manière complètement authentique et de prendre soin de soi, le vêtement devenant alors le moyen de rayonner à l'extérieur ses couleurs et sa nature profonde. Auriez-vous imaginé que certaines couleurs vous feront rajeunir de 10 ans quand d'autres vous feront disparaître derrière votre costume? Et cela va bien plus loin, bien plus en profondeur, à travers les couleurs, les matières et les coupes vous accédez à votre profil "S'habiller vrai". Vous avez alors la possibilité d'élargir la perspective à l'aide de la boussole, une représentation symbolique de votre être qui intègre les paramètres des roues de médecines amérindiennes, et de vous appuyer sur ce miroir qui reflète votre personnalité profonde pour vous révéler dans des espaces jusqu'alors inconnus ou insoupçonnés de vous, et avancer dans votre vie, faire des choix plus en accord avec vous et réunir votre être et votre paraître. Bien au-delà d'une approche superficielle et futile, ou d'une tentative de transformer son apparence selon des critères externes, l'accompagnement par le vêtement S'habiller vrai peut devenir une véritable opportunité de se réapproprier son essence profonde et sa pleine souveraineté, une contribution précieuse sur le chemin d'une authentique santé holistique! Pour partager vos réactions et témoignages, c'est ici!  Pour en savoir plus sur Anne Tappon, Petites Pépites et l'accompagnement par le vêtement S'habiller vrai: petitespepites@mailo.com (1) Facebook  Petites Pépites Die (@petitespepitesdie) • Photos et vidéos Instagram  Pour écouter tous les épisodes de la saison A de Prendre soin de l'être: https://smartlink.ausha.co/prendre-soin-de-l-etre-le-podcast-pour-cultiver-la-sante-holistique-jour-apres-jour  www.naturopathe-en-diois.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
S1E15 - S'honorer

S1E15 - S'honorer

2023-12-1522:15

Prendre soin de soi, c’est, à travers tout ce qu’on a déjà évoqué ici, à travers tout ce que la vie nous propose chaque jour de situations, de rencontres, d’injonctions… s’honorer. Faire honneur à qui nous sommes dans notre grandeur.Marianne Williamson a écrit dans un texte magnifique :Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur,Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toutes limites.C’est notre propre lumière et non notre obscurité qui nous effraie le plus.Nous nous posons la question…Qui suis-je, moi, pour être brillant,radieux, talentueux et merveilleux ?En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ?Vous êtes un enfant du divin. Reconnaissez-vous cette lumière qui est la vôtre ? Vous reconnaissez-vous comme cette étincelle de vie, dépositaire de toute la puissance et de la créativité infinie du vivant, capable de s’exprimer dans une multiplicité de formes propres à se laisser surprendre et à s’émerveiller chaque jour ?Oui, vous êtes cela ! Et quelle place faites-vous à vous-même, pour vous-même, dans votre quotidien ?S’honorer, donner de la considération à cette grandeur et se traiter en conséquence, avec cette mesure ou cette démesure.A quels endroits, dans ma vie, je me restreins ? A quels moments je me diminue ? Combien de fois je manque de considération envers moi, d’estime de moi, d’appréciation de ce que je suis, ressens, perçois ? C’est comme porter des habits trop petits ou des chaussures trop petites. Est-ce vraiment confortable ? Est-ce vraiment le meilleur moyen de prendre soin des autres et de rendre sa vie et le monde, autour de soi, plus beau ?Longtemps je me suis questionnée : que puis-je faire de grand qui honorerait la vie ? Aujourd’hui, je comprends que je suis la vie ; honorer la vie, c’est m’honorer moi avant tout.Dans tout ce que je fais chaque jour, puis-je me traiter avec la même considération, la même attention, le même soin qu’un invité de marque ?On nous a appris à être méritant : les distinctions, les cadeaux, les attentions, et même parfois l’amour cela se mérite, cela répond à des efforts que nous avons faits, à des résultats que nous avons produits… Voyez-vous cela dans la nature ?Le soleil rayonne-t-il moins fort vers certaines personnes ? La terre porte-t-elle moins certains autres ? Le fruitier réserve-t-il ses fruits à ceux qui le méritent ?Vous n’avez pas besoin de mériter, vous êtes, et cela suffit pour être honoré, cela justifie (s’il fallait une justification) de s’honorer.Oserez-vous être le souverain, la souveraine de votre vie, en considérant vraiment ce que le mot souverain veut dire ? Choisirez-vous de devenir le roi, la reine en son royaume et à vous traiter comme tel.le ? Je vous invite à partager vos témoignages de rois et de reines, suite à l’écoute de cet épisode. Et aussi, puisque c’est le dernier épisode de la saison, je vous invite à considérer et à témoigner si quelque chose a changé pour vous à l’écoute de ce podcast.Je vous offre encore deux épisodes bonus pour vous accompagner jusqu’à la fin de l’année et je vous propose ensuite de nous retrouver pour le lancement de la saison 2 le 2 février. La thématique de cette deuxième saison concernera le rituel, ou plutôt les rituels que nous pouvons créer dans noter quotidien pour prendre soin, au sens le plus noble. Pensez à vous abonner !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
 Nous sommes uniques. Ce qui convient à l’une ou l’un d’entre vous ne convient pas forcément aux autres. C’est l’une des grandes clés de la naturopathie : accompagner chacun dans son individualité, avec ses nuances particulières d’être, en tenant compte de qui il est dans toutes ses dimensions, comment il fonctionne, son contexte de vie, ses contraintes et ses ressources spécifiques.  Il y a mille et une possibilités de prendre soin de toutes les facettes de son être. Et la vie étant impermanence, mouvement perpétuel, renouvellement de chaque instant, ce qui fait du bien à un moment n’est peut-être plus pertinent le moment d’après. C’est à la fois complexe et merveilleux de se dire qu’à chaque instant de nouvelles ressources sont disponibles, de nouvelles possibilités sont à choisir et créer !  Aujourd’hui, je vous invite à questionner ce qui est bon pour vous, rien que pour vous. Et pour cela, à vous prêter encore un peu plus d’attention, à vous observer fonctionner, du matin au soir. Qu’est-ce qui vous donne des ailes ? Qu’est-ce qui vous plombe ? Qu’est-ce qui nourrit votre joie ? La question peut se décliner dans tous les aspects de votre vie, tous ceux évoqués jusqu’ici dans ce podcast et bien au-delà, dans les différents environnements dans lesquels vous évoluez selon la notion d’écosystème : vous êtes cet écosystème complexe et unique qui coopère au sein de multiples écosystèmes, internes et externes.  Le simple fait de visualiser ce qui vous donne le sourire, de le ressentir, de vivre pleinement l’expérience pour vous en imprégner fait déjà du bien. Par le biais des neurones miroirs, votre cerveau réagit à ce que vous voyez ou visualisez de la même manière que lorsque vous vivez réellement une situation, et votre physiologie enclenche les réponses associées.   Ainsi, où que vous soyez, vous pouvez vous offrir une parenthèse enchantée par une simple visualisation !  Considérez aussi ce qui en fait partie de votre vie qui vous apaise, vous stimule, vous galvanise… Quelle place accordez-vous à cela au quotidien ? A quel rang le positionnez-vous dans vos priorités ? Souhaiteriez-vous y goûter plus souvent ? plus longtemps ? Différemment ?   De la même manière qu’on peut cesser de respirer quelques minutes, de boire quelques jours, de manger quelques semaines et mobiliser des ressources physiologiques pour faire face à ces carences, de même il est possible de se priver un temps de nourritures sensorielles, affectives et subtiles. Mais cela ne peut durer indéfiniment sans atteindre dangereusement à l’intégrité de l’être.  Considérez enfin la portée que pourrait avoir sur les nécessités et contraintes du quotidien le simple fait de vous donner régulièrement ce qui vous fait du bien ? ou de commencer par prendre soin de vous avant de vous attaquer au reste ?   Auriez-vous envie de revoir l’ordre de vos priorités ? De donner un peu plus d’espace à ce qui vous soutient, qui est bon pour vous, qui vous fait vous sentir bien ? A ce qui met de la lumière et de la joie, de la légèreté et de la douceur dans le cours de vos journées ? Quel serait le prochain petit pas susceptible de vous amener dans cette direction ? Et pour reprendre la métaphore du jardinier : de quel engrais allez-vous nourrir les racines de votre être pour qu’il croisse et se déploie dans sa pleine vigueur, sa beauté, sa capacité à fleurir et porter du fruit ?  Je vous invite à partager, témoigner, vous inspirer mutuellement  par l’échange de vos expériences respectives.   Nous clôturerons la semaine prochaine la saison 1 de Prendre soin de l’être avec un épisode pour s’honorer. Suivront encore deux épisodes bonus : le premier dans lequel j’invite mon amie Anne Tappon à nous parler de l’accompagnement par le vêtement, ou comment prendre soin de soi à travers les habits que l’on choisit de porter, et le deuxième qui vous emmènera dans un voyage olfactif pour prendre soin de vous.  
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