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Surréalisantes
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Surréalisantes

Author: Zoé Neboit

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Description

Le surréalisme est sans doute le mouvement artistique du 20e siècle le plus européen. Connecté par ses capitales, le continent a vécu dès 1924 et la publication par André Breton du Manifeste du surréalisme, au rythme de ce mouvement fou et révolutionnaire. Mais ce que l’Histoire a moins retenu c’est la place inédite qu’ont occupé les femmes. Pourtant, elles sont des centaines : peintres, sculptrices, poètes à s’être taillé une place loin du rôle de la muse. Chaque semaine «Surréalisantes» vous fait découvrir le portrait de l'une d’entre-elles.
18 Episodes
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L'Alice de Lewis Caroll est sans doute le personnage de la littérature qui a le plus fasciné les surréalistes. Or, chez la jeune Marie Yvonne Philippot, ce n'est pas seulement une fascination, mais une véritable identification qu'elle éprouvait pour la petite fille du pays des Merveilles. Née le 8 juin 1904 à Chenecey-Buillon, petite commune du Doubs, Marie Yvonne ne gardera pas longtemps son nom de naissance. C'est sous celui d'Alice Rahon, patronyme de jeune fille de sa mère, qu'elle deviendra célèbre. 
Le portrait d’aujourd’hui est dédié à un électron libre du surréalisme : Leonor FiniUne artiste vraiment à part dans l’histoire du mouvement, et que j’ai eu le bonheur d’étudier pendant mon mémoire de recherche, aux côtés de Leonora Carrington dont j’ai déjà parlé à ce micro. Leonor Fini naît à Buenos Aires le 30 août 1908 d’un père riche homme d’affaires argentin, et d’une mère originaire de Trieste. Alors que la petite Leonor a quelques mois, sa mère quitte son mari et l’emmène avec elle en Italie. Elle devient une enfant cultivée mais au caractère bouillonnant. Impossible de la garder sur un banc d’école une journée durant.
Sur les falaises accidentées de la Cornouailles à l’extrême sud-ouest de l’Angleterre : la terre magique choisie d’Ithell Colquhoun, peintre et écrivaine d’ouvrages d’occultisme anglaise. 
Petite entorse à d’habitude, la femme artiste dont vous nous parlez aujourd’hui… est américaineOui, mais ne vous inquiétez pas, s’il y en a une dont la vie va finir par nous ramener en Europe, c’est bien elle. Elizabeth Miller, dite Lee, naît le 23 avril 1907 dans une petite ville près de New-York. Élevée dans un milieu progressiste et cultivé, la photo est omniprésente dans sa vie. Quand elle est ado, son père, qui est un photographe amateur, l’a fait souvent poser. Sa grande beauté la fait repérer dans la rue alors qu’elle est étudiante à New York. 
Pour votre seconde chronique de 2024, vous avez choisi un personnage pas comme les autres En tout cas un petit peu plus spécial pour moi, car il s’agit de Leonora Carrington, artiste et écrivaine anglaise dont la vie et l’œuvre ont occupé la moitié de mon mémoire quand j’étais en master, l’autre moitié étant dédiée à Leonor Fini, mais ça, ça sera pour un autre jour. Leonora Carrington naît le 6 avril 1917 dans une petite ville du Lancashire au sein d’une riche famille d’industriels textiles. Son enfance étriquée dans la haute société anglaise, entourée de parents froids et mal-aimants, deviendra un sujet central dans ses premières œuvres. L’une de ses toute première nouvelle, « La débutante », raconte l’histoire d’une petite fille, qui déguise une hyène pour aller à sa place au bal des débutantes, tradition de présentation des jeunes filles de l’aristocratie à la cour...
Aujourd’hui, dans Surréalisantes, vous voulez nous parler d’une photographie
Aujourd’hui avec Surréalisantes, on met le cap sur l’Espagne Et oui, sur le pays de naissance de María de los Remedios Alicia Rodriga Varo y Uranga, dite aussi tout simplement Remedios Varo. Elle naît en 1908 à Anglès, petite ville dans les terres de Catalogne. Son deuxième prénom, Remedios, qu’elle choisira comme nom d’artiste lui est donné par sa mère Ignacia en hommage à Notre-Dame-des-Remèdes, car elle naît peu de temps après le décès de deux autres enfants. Ce lourd poids symbolique, elle le portera toute sa vie sur ses épaules, elle qui dira ne s’être jamais sentie réellement à sa place...
Vous dédiez votre chronique d’aujourd’hui à une femme artiste allemande : Unica ZürnExactement, et je suis très heureuse de le faire car parler de cette figure du surréalisme me tient tout particulièrement à cœur. Vous savez, on juge habituellement la valeur d’un artiste à l’héritage qu’il lègue à la postérité - sa legacy comme disent les anglo-saxons. Et pendant très longtemps, ce que l’histoire a retenu d’Unica Zürn sont les graves problèmes de santé mentale qui l’ont poussé à mettre fin à sa vie en 1970, à l’âge de 54 ans. Mais reprenons, si vous le voulez bien au tout début. Unica Zürn naît le 6 juillet 1916 à Berlin-Grunewald. Son père, Ralph Zürn, est un officier de cavalerie passionné de voyages. Leur maison est peuplée de Bouddhas indiens, tapis chinois et meubles d’Arabie sculptés rapportés de ses voyages.
Nos auditeurs connaissent peut-être l’artiste dont vous allez nous parler aujourd’hui Oui car ma chronique est dédiée à Claude Cahun, une artiste qui a connu ces dernières années une large vague de reconnaissance post-mortem.
Aujourd’hui je consacre ma chronique à Mary Low : un personnage qui a l’air tout droit sorti d’un roman d’aventure, mais qui a pourtant traversé toute les révolutions du XXe siècle.
Le surréalisme belge a existé dans deux groupes principaux : à Hainaut en Wallonie, et à Bruxelles autour de René Magritte notamment. Contrairement à d’autres en Europe ou aux États-Unis, les Belges étaient très indépendants du groupe de Paris et d’André Breton, qui avait des tendances un peu autoritaires… Par contre, et sur ce point ils n’étaient pas du tout différents des autres, les groupes surréalistes belges étaient très masculins. Mais j’aimerais vous parler d’une femme ! Une écrivaine, qui a été absolument centrale dans le groupe Bruxellois : Irène Hamoir.
Cette semaine vous avez choisi de nous parler non pas d’une artiste plasticienne, mais d’une écrivaine : Lise Deharme - par Zoé Neboit, sur euradio
La chronique d’aujourd’hui est consacrée à Monsieur Oppenheim. Non, vous ne rêvez pas, ma langue n’a pas fourché car « Monsieur Oppenheim » est l’artiste à qui des critiques d’art parisiens ont attribué dans des articles en 1936, la révolutionnaire sculpture Le Déjeuner en fourrure dont parle toute la capitale.
On retrouve Zoé Neboit pour le lancement d’une toute nouvelle chronique cette année sur Euradio : «Surréalisantes». Un format hebdomadaire qui met à l’honneur des femmes artistes du surréalisme que l’histoire a oublié.Cette semaine Zoé Neboit nous parle de Toyen, c’est le pseudonyme de Marie Čerminová, l’une des fondatrices du groupe surréaliste de Prague et peintre.
Pilote

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2023-10-0204:11

On retrouve Zoé Neboit pour le lancement d’une toute nouvelle chronique cette année sur Euradio : «Surréalisantes». Un format hebdomadaire qui met à l’honneur des femmes artistes du surréalisme que l’histoire a oublié.Ce premier épisode explicite le projet porté par cette chronique.
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