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Les Sens de la Danse
Les Sens de la Danse
Author: Myriam Sellam
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© Myriam Sellam
Description
Y a-t-il un sens à se mettre en mouvement ?
Pour moi, la danse a toujours été bien plus qu’un simple enchaînement de pas. Elle a été un refuge, un langage, une boussole. Elle m’a portée, transformée, révélée. De la rigueur du classique à la liberté du tango, de l’énergie de la salsa à la douceur du contemporain, elle a dessiné mon chemin.
La danse libère. Elle dit ce que les mots taisent. Pour certains, elle est une échappatoire, une explosion d’émotions. Pour d’autres, un mode de vie, un art total qui relie l’esprit, le corps et l’âme. Elle raconte nos luttes, nos renaissances, nos quêtes intérieures.
À travers ce podcast dédié à la danse et à ceux qui la font vivre, je pars à la rencontre de danseurs, chorégraphes, chercheurs, professeurs, thérapeutes du mouvement et de toutes celles et ceux pour qui la danse est une seconde peau.
Du break à la danse contemporaine, du ballet classique aux danses traditionnelles, du pole dance au waacking, du swing au butō, chaque épisode explore le pouvoir du mouvement sous toutes ses formes : artistique, spirituelle, thérapeutique et sociale.
🎙️ Dans Les Sens de la Danse, chaque entretien est une plongée dans un univers sensible et inspirant. On y parle d’émotion, de transmission, de mémoire, de scène, de blessure et de renaissance.
Les invités — Danseurs de l’Opéra de Paris, chorégraphes engagés, figures du hip-hop, chercheurs ou danseurs amateurs — partagent leurs histoires, leurs doutes, leurs élans. Parce que la danse est un langage universel, un miroir de nos âmes.
Je suis Myriam Sellam, journaliste et danseuse dans l’âme. Chaque dimanche, je vous invite à entrer dans une bulle de danse, un espace suspendu où le corps parle autant que les mots.
Ensemble, nous partons à la recherche des clés de cet art insaisissable, de ce lien entre mouvement et émotion, entre art et humanité.
✨ Et pour aller encore plus loin, découvrez aussi la capsule “Un pas de côté”, disponible chaque mercredi : un format court et immersif qui éclaire les grands thèmes abordés dans le podcast — l’histoire de la danse, ses origines, ses courants, ses symboles et ses impacts sur nos vies.
Une parenthèse poétique et documentée, pour nourrir la réflexion et replacer chaque épisode dans une perspective culturelle et sensorielle.
Car je suis convaincue d’une chose : la danse a un pouvoir immense.
Elle nous relie à nous-mêmes, aux autres et au monde. Elle nous épanouit, nous soigne, nous élève.
Alors, prêts à ressentir le pouvoir du mouvement ?
Bienvenue dans Les Sens de la Danse, le podcast qui explore le corps, la mémoire et l’émotion à travers ceux qui font vibrer le monde… en dansant.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
70 Episodes
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Dans Un Pas de Côté, je vous propose un voyage à travers le temps, loin des studios modernes et des pratiques contemporaines, pour découvrir que danser les yeux fermés n’a rien d’une invention récente.Bien avant les ateliers sensoriels d’aujourd’hui, fermer les yeux pour bouger était un moyen d’entrer dans un autre état : un rituel pour écouter le souffle, une porte vers l’intuition, un moyen de sentir le monde plutôt que de le regarder.Dans ce récit immersif, nous remontons aux danses des derviches tourneurs, aux pratiques chamaniques, aux rituels africains et polynésiens, mais aussi aux méthodes somatiques qui ont transformé la danse au XXᵉ siècle. Nous explorons comment l’obscurité, l’absence de vision et le lâcher-prise ont façonné des traditions entières, souvent oubliées aujourd’hui.Fermer les yeux, c’est réapprendre à sentir. C’est retrouver une liberté ancestrale. C’est danser loin du regard, avec le corps comme seule boussole.Une capsule pour enrichir l’épisode consacré à Fabienne Haustant, et comprendre pourquoi sa démarche résonne avec des pratiques bien plus anciennes qu’on ne l’imagine.Bienvenue dans Un Pas de Côté, je suis Myriam Sellam, et je vous emmène sur les traces d’une danse instinctive, intime et profondément humaine.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il existe des artistes qui bouleversent notre manière de comprendre la danse.Des artistes qui ne cherchent ni la perfection ni la performance, mais la vérité d’un geste.Fabienne Haustant fait partie de ceux-là.Malvoyante depuis l’enfance, elle a appris à ressentir avant de voir, à écouter avant de regarder, à laisser son corps parler lorsqu’il n’y avait plus de mots.Sa danse n’est pas un style : c’est un langage intérieur.Un souffle.Une pulsation.Une manière d’habiter le monde autrement — de l’intérieur, littéralement.Dans ce premier épisode, je suis Myriam Sellam, journaliste et créatrice du podcast Les Sens de la Danse, et je plonge avec Fabienne dans ce lien viscéral au mouvement, né très tôt dans une enfance fracturée où la danse a été un refuge autant qu’un instinct de survie.Fabienne raconte son rapport singulier à l’espace, à la perception, à l’intuition, et cette énergie brûlante qui l’a accompagnée toute sa vie.Ensemble, nous évoquons :• sa manière unique de percevoir le monde avec un champ visuel fragmenté,• son lien intime à la danse comme ancrage, comme respiration,• l’enfant intérieurement vieille qu’elle était déjà, et la femme puissamment vivante qu’elle est devenue,• son humour, son instinct, son autodérision,• et cette décision folle, un jour, de créer Danse les yeux fermés : une approche où la vue s’efface pour laisser place à la sensation.Ce premier épisode est une plongée dans la source : dans ce que la danse révèle lorsque l’on cesse de vouloir être regardé, dans ce qu’elle transforme lorsqu’on s’autorise, simplement, à bouger pour soi.Une rencontre puissante, sensible et bouleversante, qui interroge nos perceptions et notre rapport au corps.La suite du parcours de Fabienne — ses scènes inattendues, ses rencontres déterminantes, son passage à La France a un incroyable talent, son expérience auprès de Kamel Ouali, la création d’un spectacle dans le noir et son titre de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres — vous attendra dans la seconde partie.Bienvenue dans Les Sens de la Danse. Je suis Myriam Sellam, et je vous emmène à la rencontre de celles et ceux qui dansent… même quand le monde semble leur dire le contraire.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avant d’écouter Karl Paquette évoquer sa manière d’aborder La Belle au Bois dormant dans son travail de transmission, cette capsule propose un pas de côté indispensable : comprendre l’héritage de ce ballet avant d’entendre celui qui le fait vivre aujourd’hui.Je suis Myriam Sellam, journaliste et créatrice du podcast Les Sens de la Danse.Dans cet épisode court, je remonte aux origines de l’œuvre, à son contexte de création et aux repères historiques qui éclairent encore sa lecture actuelle. Il ne s’agit pas de raconter l’intrigue ni de révéler les scènes emblématiques, mais de tracer les lignes de force qui expliquent pourquoi La Belle au Bois dormant est devenue un monument du répertoire classique — un ballet dont la structure, l’esthétique et la tradition continuent d’influencer celles et ceux qui le transmettent.Cette mise en perspective prépare l’écoute de l’entretien avec Karl Paquette : elle replace son regard dans une histoire qui le dépasse et lui donne toute sa résonance. Ce que l’on comprend d’un ballet change quand on connaît d’où il vient — et ce qu’il continue de porter.Si ce format vous plaît, abonnez-vous à Les Sens de la Danse sur votre plateforme d’écoute pour découvrir d’autres capsules et entretiens inédits autour de ceux qui font vivre la danse aujourd’hui.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette deuxième partie consacrée à Karl Paquette, danseur Étoile emblématique de l’Opéra national de Paris, je vous invite à plonger au cœur de ce que la scène révèle lorsque les projecteurs s’éteignent et que l’artiste se raconte enfin.Ce nouvel épisode explore les émotions de scène, le rapport intime à la responsabilité d’un rôle, la confiance absolue du partenariat, les soirs où tout bascule… et ce moment unique du 31 décembre 2018, où Karl fait ses adieux dans Cendrillon après vingt-cinq années de carrière à l’Opéra de Paris. Un témoignage rare, subtil, profondément humain.Karl revient aussi sur la transmission, son métier de pédagogue à l’École de danse de l’Opéra, et sur son lien singulier avec les jeunes danseurs.Il évoque également son travail autour du conte et de la dramaturgie, notamment à travers La Belle au bois dormant, une œuvre qui traverse toute l’histoire du ballet et qui continue d’inspirer de nouvelles générations de spectateurs.Au fil de cet épisode, vous entendrez :• comment un danseur Étoile vit ses dernières représentations,• ce que la scène lui a appris sur lui-même,• comment on transmet un héritage sans le figer,• pourquoi certains conseils reçus en studio peuvent façonner une carrière entière,• et combien la danse peut encore toucher celles et ceux qui découvrent leur premier ballet, parfois à 7 ans… ou à 80 ans.Entre confidences, rire, précision technique et réflexions profondes, ce second volet offre une plongée unique dans l’univers de l’Opéra de Paris, entre tradition, exigence et liberté intérieure.Si ce podcast vous touche et que vous souhaitez soutenir le travail éditorial derrière Les Sens de la Danse, abonnez-vous et laissez 5 étoiles ainsi qu’un avis sur votre application d’écoute : c’est le meilleur moyen de faire rayonner ces voix et ces histoires.🎧 Les Sens de la Danse, un podcast de Myriam Sellam pour comprendre le pouvoir infini du mouvement.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode de Un pas de côté, je vous propose un instant à part.Un hommage discret, mais essentiel, à une grande figure de l’Opéra national de Paris : Patrice Bart, maître de ballet, ancien danseur étoile, chorégraphe, pédagogue d’exception, disparu le 6 octobre 2025.À travers ce portrait, je reviens sur son rôle unique dans la Maison, sur son héritage artistique — façonné auprès de Rudolf Noureev, nourri par des décennies de transmission — et sur l’empreinte indélébile qu’il laisse dans la danse française.Mais surtout, vous entendrez combien il a compté pour Karl Paquette, danseur étoile invité de cette saison.Comment un conseil, une phrase, une façon de regarder un danseur peut changer une carrière.Comment l’œil d’un maître peut réorienter une vie entière.Un épisode pour tous ceux qui aiment l’Opéra de Paris, son histoire, ses figures silencieuses mais essentielles.Un épisode pour celles et ceux qui veulent comprendre comment se construit un danseur, comment se transmet une tradition, comment un geste se perpétue.Sans tout dévoiler, vous y trouverez :• des repères historiques,• des souvenirs précis,• une parole rare sur l’art du maître de ballet,• et un hommage profondément humain.🎧 Abonnez-vous pour ne pas manquer la suite de cette série spéciale.⭐ Laissez 5 étoiles si ce contenu vous touche : cela aide vraiment le podcast à grandir.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode je reçois Karl Paquette, danseur étoile emblématique du Ballet de l’Opéra de Paris.Un artiste dont le parcours force l’admiration : nommé Étoile le 31 décembre 2009 après un Casse-Noisette de Rudolf Noureev, il a marqué plus de vingt-cinq années de scène par sa générosité, sa rigueur et un lien unique avec le public.Dans cette première partie, Karl revient sur :✨ Ses débuts : de l’expression corporelle au studio de Max Bozzoni, figure essentielle de la danse classique.✨ Son entrée à l’École de danse de l’Opéra à 10 ans, sous la direction de Claude Bessy.✨ Ses premières années dans la compagnie, sa progression rapide et ses remplacements de dernière minute qui ont fait de lui “le danseur qu’on appelle pour sauver une représentation”.✨ Ses doutes, ses blessures et ses forces, et la manière dont il a transformé ses “défauts” en signature artistique.✨ Des anecdotes savoureuses, des moments drôles, et des confidences touchantes sur son parcours.✨ Sa passion pour la transmission, héritée de sa famille et ancrée dans sa nouvelle vie de professeur à l’École de danse de l’Opéra.Fils de professeurs, Karl Paquette porte en lui l’envie de transmettre.Il fait aujourd’hui découvrir la danse classique au jeune public à travers sa trilogie :🩰 Mon Premier Lac des Cygnes🎄 Mon Premier Casse-Noisette👑 Et tout juste lancé cette semaine : Mon Premier La Belle au bois dormant (15 novembre 2025 → 8 mars 2026), où il incarne également la Fée Carabosse.Dans cet épisode, Karl nous parle avec sincérité de ce qui construit une carrière : la discipline, la passion, l’humilité…Et de ce qui construit un artiste : le courage d’être soi.🎧 Dans la seconde partie, Karl reviendra en profondeur sur :— ses plus grandes émotions de scène,— son rapport au temps et au corps,— ses adieux du 31 décembre 2018 dans Cendrillon, l’un des moments les plus forts de sa carrière,— la vie après le Ballet de l’Opéra,— et sa vision de la transmission comme acte d’amour et d’héritage. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si, derrière la tension, l’énergie et l’adrénaline, les battles racontaient une toute autre histoire ?Dans cette capsule d’Un pas de côté, Les Sens de la Danse vous emmène au cœur du cercle, là où la danse cesse d’être un spectacle pour devenir un miroir :un espace d’humanité, de courage, d’abandon.Cette réflexion s’inspire des rencontres que j’ai eues avec trois artistes majeurs passés par le battle :– Sofiane Chalal,dans les épisodes :🎧 Épisode 1 —S'affranchir des normes par la danse – avec Sofiane Chalal🎧 Épisode 2 — https://smartlink.ausha.co/lesensdeladanse/sofiane-chalal-il-n-a-pas-change-son-corps-il-l-a-mis-en-lumiere-episode-2🎧 Épisode 3 — https://smartlink.ausha.co/lesensdeladanse/sofiane-chalal-il-n-a-pas-change-son-corps-il-l-a-mis-en-lumiere-episode-2– Nelson Ewandé,danseur d’exception et multiple champion,🎧 Épisode 1 — https://smartlink.ausha.co/lesensdeladanse/comment-nelson-ewande-est-devenu-le-danseur-de-hip-hop-le-plus-titre🎧 Épisode 2 —https://smartlink.ausha.co/lesensdeladanse/nelson-ewande-transmettre-pas-seulement-briller-episode-2– Bruce Ykanji,fondateur du Juste Debout et figure incontournable du hip-hop mondial,🎧 Partie 1 — https://smartlink.ausha.co/lesensdeladanse/bruce-ykanji-faire-tenir-un-empire-just-debout🎧 Partie 2 —https://smartlink.ausha.co/lesensdeladanse/bruce-ykanji-la-20eme-edition-du-juste-debout-ne-sera-pas-a-l-accor-arenaÀ travers leurs visions réunies, le battle apparaît soudain pour ce qu’il est vraiment : un rituel, une épreuve, une rencontre.Un instant où le corps révèle ce que les mots taisent.🎧 Un pas de côté, la capsule du podcast Les Sens de la Danse, écrite et racontée par Myriam Sellam.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Juste Debout, c’est bien plus qu’un événement.C’est une histoire, un héritage, un symbole.Depuis plus de vingt ans, Bruce Ykanji a su transformer une passion en un mouvement mondial — un lieu de rencontre pour des milliers de danseurs venus des quatre coins du globe.Mais pour sa 20ᵉ édition, un grand changement se prépare.Un virage symbolique, fort, qui marque une nouvelle étape dans cette aventure humaine et artistique.🎙️ Et c’est dans Les Sens de la Danse que Bruce Ykanji a choisi de s’expliquer sur ce tournant.Il y dévoile les raisons profondes de cette décision, son rapport à la transmission, et la manière dont il imagine l’avenir du Juste Debout — entre fidélité et renouveau.Dans cette seconde partie d’entretien, on entre au cœur de son univers.On parle de transmission, de pédagogie, de sa volonté de créer des ponts entre les générations.Bruce revient aussi sur la Juste School, son espace dédié à l’enseignement du hip-hop,et sur la Juste Cruise, dont la deuxième édition s’apprête à embarquer danseurs, passionnés et artistes pour un voyage inédit : quatre jours sur un bateau où la danse devient un langage commun, universel, vivant.Et puis, on aborde aussi son rapport à l’entrepreneuriat.Car pour Bruce, le business n’est pas un frein à la création : c’est un moyen de lui donner de l’ampleur.Produire, structurer, transmettre — autant de façons de faire vivre la danse en dehors de la scène.À travers ce parcours exceptionnel, il montre qu’un artiste peut être à la fois créateur, pédagogue et bâtisseur.💫 Un épisode inspirant, qui interroge notre rapport à la réussite, au collectif et à la liberté.🎧 Les Sens de la Danse, le podcast qui explore le pouvoir du mouvement.Je suis Myriam Sellam, journaliste et créatrice de ce podcast.Si cet épisode vous inspire,👉 partagez-le, laissez un message et mettez-lui 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute.C’est grâce à vous que la danse continue de voyager.———🔸 Invité : Bruce Ykanji🔸 Thèmes : danse hip-hop, création, transmission, entrepreneuriat, pédagogie, Juste Debout, Juste School, Juste Cruise.🔸 Épisode enregistré à Paris.#BruceYkanji #LesSensDeLaDanse #PodcastDanse #JusteDebout #HipHop #Danse #DanseUrbaine #CultureHipHop #Transmission #Inspiration #DanserPourVivreHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avant d’être un art, le hip-hop a été une réponse.Une manière de dire “je suis là” quand plus personne ne voulait écouter.Né dans les rues du Bronx au début des années 1970, le mouvement s’est d’abord exprimé au sol, dans la force brute du breakdance — une danse de défi, d’énergie et de survie.Mais pendant que les corps tournaient sur le bitume new-yorkais, une autre révolution se préparait sur la côte ouest : celle des danses debout.À Los Angeles, Don Campbell invente le locking ; à Fresno, Boogaloo Sam crée le popping avec les Electric Boogaloos ; dans la Bay Area, les danseurs de boogaloo font du mouvement un langage poétique.Ces styles, plus musicaux et expressifs, donneront naissance au waacking, à la house dance et au hip-hop freestyle,ouvrant un nouveau chapitre de l’histoire du corps.Arrivé en France dans les années 1980 grâce à l’émission H.I.P H.O.P animée par Sidney, le hip-hop devient un terrain d’expression pour toute une génération.Et c’est au début des années 2000 que Bruce Ykanji rend hommage à ces danses debout en leur offrant enfin une scène mondiale : le Juste Debout.Dans cette capsule, on revient sur cette double histoire —celle des danseurs au sol et de ceux qui se tiennent debout.Deux gestes, deux postures, un même message :celui d’un corps qui refuse de plier.🎧 Un pas de côté — une série de capsules du podcast Les Sens de la Danse,racontée par Myriam Sellam.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il a fait du Juste Debout un phénomène mondial.Mais derrière les battles, les projecteurs et les milliers de danseurs venus du monde entier, il y a un homme lucide et passionné : Bruce Ykanji.Fondateur du plus grand événement de danses hip-hop debout, créateur de la Juste Debout School et entrepreneur infatigable, Bruce continue, plus de vingt ans après, à faire rayonner la culture hip-hop dans toute sa diversité.🎙️ Dans cet épisode, il raconte :— ses premières influences, la découverte du hip-hop à travers une simple cassette vidéo et l’émergence des premiers crews comme TKS – The Criminal Starz, dont la devise était déjà tout un manifeste : « Est-ce un crime d’être une étoile ? » ;— son parcours autodidacte, des scènes underground aux grandes tournées (notamment avec MC Solaar ou la comédie musicale Les Dix Commandements) ;— la création du Juste Debout en 2002, pensé comme un espace pour mettre en lumière les danses debout (locking, popping, hip-hop, house…) souvent éclipsées par le breakdance ;— et sa réflexion sur le rapport entre art et structure, entre passion et entrepreneuriat, pour permettre à la culture hip-hop de se professionnaliser sans se perdre.Derrière le producteur, on découvre un homme de vision et de conviction.Au fil de la conversation, Bruce Ykanji revient aussi sur la nécessité de garder son indépendance face aux institutions, sur l’importance de la liberté artistique, et sur la manière dont la danse a façonné son rapport au monde.Et, au détour d’une phrase, il me révèle un scoop autour de la 20ᵉ édition du Juste Debout, un indice pour les passionnés de la première heure… mais le secret, lui, sera dévoilé dans la suite de cet entretien.💬 Un épisode fort, intime et lucide, où il est question de mouvement, de transmission, et de cette ligne de crête entre la création et la construction.🎧 Je suis Myriam Sellam, journaliste et passionnée de danse.Retrouvez tous les épisodes de Les Sens de la Danse sur Spotify, Apple Podcasts, Deezer et toutes les plateformes d’écoute.Et pour prolonger la discussion, rejoignez-moi sur Instagram : https://www.instagram.com/lessensdeladanse.podcast/Photo : @Daria SeninHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si la danse n’était pas seulement un art,mais une manière de prendre soin ?À l’occasion d’Octobre Rose,cette capsule d’Un pas de côté explore un territoire où le mouvement rencontre la guérison, où le corps, parfois blessé, retrouve sa force à travers le geste.Depuis plusieurs années, la médecine reconnaît l’importance des soins de support :ces approches qui accompagnent les traitements du cancer et aident à mieux vivre la maladie.Parmi elles, la danse se distingue.Elle agit sur la fatigue, sur le moral, sur la confiance.Elle apaise, libère, reconnecte.Dans cette capsule, la journaliste Myriam Sellam interroge le pouvoir thérapeutique du mouvement :comment danser peut soulager,comment bouger peut réaccorder ce que la maladie a séparé.Des études menées dans le monde entier montrent que la danse-thérapie réduit le stress,améliore l’équilibre, la mobilité et la qualité de vie.Mais au-delà des chiffres, il y a ce que disent les femmes.Comme Muriel, qui confie :“On ne vit pas avec la maladie sans soins de support.Et pour moi, la danse en est un, très important.”À travers son témoignage et ceux recueillis dans l’association Elles dansent,cette capsule raconte la force du collectif,la beauté du mouvement partagé,et la tendresse des corps qui reprennent confiance.Ici, il n’est pas question de prouesse ni de technique,mais d’écoute, de respiration, de présence.La danse devient un espace de soin invisible,un langage qui réconcilie le corps et l’esprit,un souffle qui rappelle que la vie continue de circuler — même dans la fragilité.—🎧 Un pas de côté – Quand la danse devient un soin,une capsule réalisée par Myriam Sellampour Les Sens de la Danse,le podcast qui explore le pouvoir infini du mouvement.🔔 Abonnez-vous pour découvrir d’autres regards sur la danse,le corps, la santé et la transformation.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes en octobre.Partout en France, le rose s’affiche sur les façades, les affiches, les vêtements.Il symbolise la lutte, la solidarité, l’espoir.Ce soir, à la mairie du 3ᵉ arrondissement de Paris, ce message prend une autre forme : il se danse.Dans les coulisses, quatre femmes se préparent.Les rires se mêlent aux gestes du trac.On ajuste une robe, on vérifie une mèche, on respire.Sur scène, elles danseront avec leur professeure Aurélie Lili Boo, au sein de l’association Elles dansent, fondée par Aude Michon.Une association qui accompagne, à travers la danse, des femmes touchées par le cancer.Ici, pas de miroir pour juger.Pas de quête de perfection.Seulement des corps qui se réapprivoisent, des visages qui se relèvent,des gestes qui reprennent confiance.J’ai posé mon micro dans les coulisses, au plus près de leurs voix, de leurs rires, de leurs silences aussi.Ensemble, nous avons partagé ce moment suspendu où la vie, pour un instant, reprend le dessus.Muriel, Sylvia, Régine et Emmanuelle racontent leur rapport au corps, à la féminité, à la maladie, mais surtout à la joie d’être ensemble.Dans chaque mouvement, il y a une victoire intime.Ce reportage est une traversée — de la fatigue à la lumière, de la peur à la fierté, du corps contraint au corps dansant.Une parenthèse pour célébrer la force tranquille de celles qui continuent d’avancer.—🎧 Un reportage réalisé par Myriam Sellam pour Les Sens de la Danse,le podcast qui explore le pouvoir infini du mouvement.📅 Épisode spécial Octobre Rose🔔 Abonnez-vous pour découvrir d’autres histoires de corps, d’élan et de renaissance.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue dans Un pas de côté, une capsule du podcast Les Sens de la Danse imaginée par Myriam Sellam pour éclairer chaque épisode.Chaque dimanche, une voix, une histoire, un parcours intime. Et parfois, pour mieux comprendre ce qui se joue entre les mots, il suffit de faire… un pas de côté.Cette fois, on prolonge la rencontre avec Claire Francisci-Ducret, danseuse durant 6 années au Crazy Horse Paris — ce cabaret mythique qui a fait du corps féminin un langage à part entière.Car pour saisir la portée de son parcours, il faut aussi comprendre le lieu qui l’a façonnée.Le Crazy Horse n’est pas un cabaret comme les autres.Fondé en 1951 par Alain Bernardin, il est né d’une fascination pour la beauté, la lumière et la perfection du geste. Ici, pas de strass criards ni de froufrous tapageurs : tout est question d’angle, de ligne, de précision.Les danseuses — les célèbres Crazy Girls — ne sont pas seulement des interprètes : ce sont des instruments de lumière, des sculptures vivantes. Leurs corps deviennent toiles, leurs mouvements, calligraphies.Derrière cette esthétique millimétrée, il y a une véritable chorégraphie du regard.L’art du Crazy Horse, c’est celui de la suggestion, du mystère, de la géométrie sensuelle. Un univers où l’érotisme se fait stylisé, abstrait, presque conceptuel.Et pourtant, derrière le fantasme, se cache une discipline de fer : répétitions, rigueur, synchronisation parfaite. Les shows du Crazy sont le fruit d’une exigence rare, héritée du ballet et du music-hall.En revisitant ce lieu à travers l’histoire et l’esthétique, cette capsule interroge :👉 Comment un cabaret a-t-il pu devenir un symbole d’émancipation et d’art contemporain ?👉 Comment la lumière peut-elle devenir chorégraphie ?👉 Et qu’est-ce que le Crazy dit, finalement, de notre rapport au corps féminin ?Aujourd’hui encore le Crazy Horse se réinvente sans trahir son ADN : celui d’un art sensuel, précis et profondément visuel. Un lieu où la danse se mêle à la photographie, au cinéma, à la mode.De Dita Von Teese à Beyoncé, de Christian Louboutin à Chanel, le Crazy continue d’inspirer les créateurs du monde entier.💃 Une plongée au cœur d’un mythe parisien, entre ombre et lumière, discipline et liberté.Un hommage à ce lieu unique où la danse se fait illusion, et où le regard du spectateur devient, lui aussi, un acte chorégraphique.🎙️ Écriture, narration et réalisation : Myriam Sellam👉 Abonnez-vous à Les Sens de la Danse pour découvrir d’autres capsules Un pas de côté et plonger au cœur des histoires que le mouvement raconte.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sous les lumières du Crazy Horse, elle a dansé la rigueur, la précision, la beauté géométrique du geste.Sur la barre verticale de la pole dance, elle a trouvé la liberté, la force, la reconquête du corps.Dans cet épisode, Claire Francisci-Ducret, danseuse, chorégraphe et fondatrice de Pole Spirit Paris, revient sur un parcours aussi exigeant qu’inspirant — de ses débuts au Conservatoire d’Avignon à la scène mythique du Crazy Horse, jusqu’à la création de sa propre école à Paris.Pendant six ans, elle a dansé au Crazy Horse, temple de la lumière et de la discipline, où chaque mouvement se mesure au millimètre près.Aujourd’hui, elle enseigne la pole dance comme un art du courage et du dépassement, un espace où le corps se libère des normes, où la puissance et la douceur se rencontrent.Dans cette conversation enregistrée au sein de son école, Claire nous parle de :– rigueur et sensualité,– confiance en soi et dépassement,– beauté du geste et puissance intérieure,– mais aussi de cette liberté que seule la danse peut offrir.Elle raconte comment elle a su transformer la discipline en art, et l’exigence en élan de vie.🎙️ Les Sens de la Danse est un podcast imaginé et réalisé par Myriam Sellam, journaliste et passionnée de danse,qui explore le pouvoir infini du mouvement — celui qui libère, transforme et révèle.👉 Si cet épisode vous inspire, abonnez-vous au podcast sur votre plateforme d’écoute préférée et laissez un avis 5 étoiles.C’est ce qui permet à ces voix inspirantes de résonner encore plus loin.✨ Et mercredi, retrouvez la capsule Un pas de côté consacrée à l’histoire du Crazy Horse — pour comprendre comment la lumière, la discipline et la sensualité ont façonné un art à part entière.💫 Mots-clés :crazy horse, pole dance, paris, danse, liberté, corps, art du mouvement, féminité, discipline, expression, confiance, transmission, Claire Francisci Ducret, Les Sens de la Danse, Myriam Sellam, podcast danse.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si danser, c’était se nettoyer ?Pas seulement transpirer ou se défouler,mais vraiment se libérer de ce qui encombre : les pensées, les émotions, les tensions accumulées.Dans cette capsule d’Un pas de côté, Myriam Sellam explore une idée évoquée par Aurélia Monaco :celle de la danse comme hygiène émotionnelle.Un geste simple, instinctif, que l’on retrouve dans toutes les cultures du monde — et qui relie le mouvement à la santé de l’âme.Des derviches soufis aux danses africaines rituelles,du Butô japonais né des cendres d’Hiroshimaà la grâce libre d’Isadora Duncan et aux recherches de Rudolf Laban ou Mary Wigman,la danse a toujours été un moyen de traverser, de transformer, d’apaiser.Avant d’être un art, elle fut un soin.Un rituel de rééquilibrage du corps et de l’esprit.Un espace où l’on remet de la vie là où tout semble figé.Aujourd’hui encore, la danse garde ce pouvoir :celui de libérer, d’alléger, de remettre en mouvement ce qui, en nous, s’est refermé.Pas besoin d’être danseur ou danseuse pour en faire l’expérience :il suffit d’un pas, d’un souffle, d’un geste.Dans un monde saturé de bruit et d’obligations, danser devient un acte d’hygiène intérieure.Un retour à soi.Une manière douce de se vider du trop-plein pour laisser la place à la clarté, à la joie, à la présence.Un pas de côté propose ici une réflexion poétique et accessible sur ce lien essentiel entre le corps, les émotions et le mouvement.Une invitation à penser la danse autrement : non plus comme une discipline,mais comme un espace de respiration, de soin et de résonance.🎙️ Un pas de côté est une capsule du podcast Les Sens de la Danse, imaginée et réalisée par Myriam Sellam.Un format court pour élargir le regard, comprendre ce qui se joue derrière chaque geste, et replacer la danse au cœur du vivant.👉 Si cette capsule vous a plu, abonnez-vous au podcast Les Sens de la Danse et laissez 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute.C’est le meilleur moyen de soutenir ce voyage au cœur du mouvement et du sensible.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Longtemps, a cherché à bien faire. À cocher toutes les cases.Avocate fiscaliste dans un grand cabinet parisien, elle vivait dans un monde où tout devait être maîtrisé, planifié, prouvé.Une vie brillante, mais où la tête prenait toute la place.Jusqu’au jour où son corps a dit stop.Fatigue, perte de sens, surcharge émotionnelle : il n’y avait plus d’air.Ce jour-là, Aurélia comprend qu’elle ne peut plus continuer à s’éloigner d’elle-même.Ce qu’elle ressent trop fort, ce qu’elle croyait devoir cacher, est en réalité sa plus grande force : son hypersensibilité.Alors elle quitte le droit, sans plan B.Et se met à reconstruire sa vie, pas à pas.Par l’écoute, par l’écriture, par le mouvement.Aujourd’hui, Aurélia Monaco accompagne les personnes hypersensibles à retrouver leur équilibre.Elle les aide à transformer cette intensité en puissance d’action, à se reconnecter à leurs émotions, à leur intuition et à leur joie.Son approche est globale : le corps, la parole, l’image, la respiration…Et surtout, la danse. Car Aurélia enseigne l’Afrovibe, une danse joyeuse, libre et profondément ancrée, qui invite à lâcher le mental pour revenir au corps.Une danse sans jugement, sans performance, où l’on bouge pour se sentir vivant.Un espace où tout peut circuler — les rires, les larmes, la fatigue, la joie.Une véritable hygiène émotionnelle, comme elle aime le dire.Elle est aussi l’autrice du livre J’assume mon hypersensibilité (et je retrouve ma liberté !), publié aux éditions Gereso.Un ouvrage qui réconcilie le lecteur avec sa sensibilité, et l’invite à en faire une boussole plutôt qu’un fardeau.Dans cet épisode, Aurélia revient sur ce grand basculement :le moment où tout a vacillé, ses premiers cours en talons, la découverte du collectif, et la joie de danser sans chercher à bien faire.Une conversation lumineuse et sincère, où l’on parle de vulnérabilité, d’énergie, et de ce lien mystérieux entre mouvement et liberté.🎙️ Les Sens de la Danse est un podcast imaginé et réalisé par Myriam Sellam. Un espace d’écoute et de transmission, où la danse devient un langage du vivant.👉 Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode,et laissez 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute : c’est le meilleur moyen de soutenir ce voyage au cœur du sensible et du mouvement.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue dans Un pas de côté, une capsule des Sens de la Danse pour éclairer chaque épisode.Parce que pour comprendre les mots des artistes, il faut parfois revenir aux origines des œuvres qu’ils interprètent.Aujourd’hui, je vous emmène à la rencontre de Giselle , le chef-d’œuvre du ballet romantique créé à Paris en 1841.Un ballet né du génie du compositeur Adolphe Adam, chorégraphié par Jean Coralli et Jules Perrot, sur un livret inspiré d’une légende racontée par le poète romantique Heinrich Heine.L’histoire est connue, mais sa puissance reste intacte. Giselle, jeune paysanne amoureuse d’un homme qu’elle croit villageois, découvre qu’il s’agit du comte Albrecht , déjà fiancé à une autre.Brisée par la trahison, elle sombre dans la folie et meurt.Au deuxième acte, elle rejoint les Wilis, ces esprits vengeurs de jeunes fiancées mortes avant leur mariage.Mais au lieu de condamner Albrecht, elle le sauve — dans un ultime geste d’amour et de pardon.Ce ballet, créé pour la danseuse Carlotta Grisi et resté depuis au répertoire de l’Opéra de Paris, incarne toute l’essence du romantisme : la passion, la mort, la rédemption.Il a traversé les époques, interprété par les plus grandes étoiles — de Yvette Chauviré à Aurélie Dupont, de Sylvie Guillem à Myriam Ould-Braham —, et continue d’émouvoir des générations entières.Mais Giselle n’est pas seulement un drame d’amour : c’est aussi un miroir de notre humanité.Chaque version, chaque interprète, redonne vie à ce récit universel : celui de l’amour qui survit à la mort, de la douceur qui triomphe de la violence, et du corps qui devient le messager de l’âme.Pour un danseur comme Andrea Sarri, qui interprète aujourd’hui Albrecht à l’Opéra Garnier, Giselle est un rôle d’équilibre : entre la force et la fragilité, entre le contrôle et l’abandon.Un rôle qui, à chaque représentation, prend une nouvelle couleur, une nouvelle profondeur.Près de deux siècles après sa création, Giselle demeure l’un des ballets les plus dansés au monde.Et si son histoire nous bouleverse encore, c’est peut-être parce qu’elle nous parle de ce que nous sommes : des êtres capables de tomber, de trahir, de regretter, mais aussi d’aimer au-delà de tout.🎧 Un pas de côté – Giselle est une capsule du podcast Les Sens de la Danse, qui explore le pouvoir infini du mouvement — celui qui libère, transforme et fait renaître.Pensez à vous abonner et à laisser 5 étoiles ⭐ : c’est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de ne manquer aucun épisode.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après avoir exploré son enfance en Sicile, ses années à Nanterre et la rigueur de l’École de danse de l’Opéra dans le premier épisode, Andrea Sarri revient ici avec un regard plus intérieur, plus apaisé.Il parle du présent, de la scène, des doutes, et de cette maturité qui s’installe peu à peu chez le danseur qu’il est devenu.Aujourd’hui, Premier danseur de l’Opéra de Paris, Andrea poursuit un chemin où la technique laisse davantage place à l’interprétation. Il évoque le plaisir de danser les grands rôles classiques, mais aussi son goût grandissant pour le contemporain, où le corps retrouve une liberté nouvelle. Danser du Forsythe, de l’Ekman ou du Pite, c’est pour lui apprendre à respirer autrement, à se réinventer, à trouver la vérité du mouvement.Au fil de la conversation, Andrea se confie sur ce que représente l’excellence, mais aussi sur la fragilité qu’elle suppose : la peur de ne pas être à la hauteur, la tentation du perfectionnisme, et l’importance de rester fidèle à soi. Il évoque les distinctions reçues — le Prix AROP de la danse, le prix Giovani Talenti Siciliani nel Mondo et le Taobuk Award — non pas comme des aboutissements, mais comme des encouragements à continuer d’apprendre, à garder cette humilité face à l’art.Il parle aussi du corps, de la fatigue, du travail invisible. De la nécessité de s’écouter, de canaliser son énergie, et de comprendre que la danse n’est pas seulement un art du dépassement, mais aussi un art de la mesure. Andrea évoque cette idée qu’à force de danser, on apprend à moins en faire : à laisser place au silence, à la présence, à l’âme.À travers ce dialogue, on découvre un artiste en pleine conscience de son parcours : un danseur qui doute, qui cherche, mais qui trouve aussi dans chaque rôle une nouvelle raison de danser. Car chaque personnage, dit-il, le rend un peu meilleur — non seulement comme interprète, mais comme être humain.Et c’est sans doute ce qui rend cet épisode si lumineux : au-delà des projecteurs et de l’exigence de l’Opéra, on y entend la voix d’un homme qui a choisi de profiter de chaque instant sur scène, de savourer les rôles qui passent, d’habiter le temps présent.Un échange intime, sincère et inspirant, enregistré à quelques jours de sa représentation le 5 octobre 2025 d’Albrecht dans Giselle à l’Opéra Garnier — un rôle qui symbolise à lui seul la puissance, la fragilité et la grâce de sa danse.🎧 Les Sens de la Danse est le podcast de Myriam Sellam qui explore le pouvoir infini du mouvement — celui qui libère, transforme et fait renaître.Pensez à vous abonner et à laisser 5 étoiles ⭐ : c’est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de ne manquer aucun épisode.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue dans Un pas de côté, une capsule des Sens de la Danse imaginée comme un prolongement des épisodes.Chaque dimanche, une voix, une histoire, un parcours intime vous est confié. Mais pour saisir pleinement la richesse de ce qui est dit, il est parfois nécessaire de prendre un peu de recul.C’est ce que propose Un pas de côté : en quelques minutes, replacer un nom, une idée, une esthétique dans son contexte. Pas pour compliquer les choses, mais pour élargir le regard et faire résonner plus fort chaque épisode.Aujourd’hui, faisons ensemble un pas de côté… vers l’histoire du Ballet de l’Opéra de Paris, la plus ancienne compagnie de danse classique encore en activité, et l’une des plus prestigieuses au monde.Une institution fondée en 1661 par Louis XIV, le Roi Soleil, qui voit dans la danse un outil de pouvoir et de discipline. Avec l’Académie royale de danse, treize maîtres à danser fixent les règles et codifient les postures, donnant à cet art une légitimité nouvelle.Quelques décennies plus tard, en 1713, l’Académie royale de musique crée une école. Les fameux « petits rats de l’Opéra », ces enfants formés dès l’âge de 8 ou 9 ans, y reçoivent une éducation rigoureuse qui les prépare à devenir solistes ou membres du corps de ballet. Cette tradition, installée aujourd’hui à Nanterre, perdure encore.Le XIXᵉ siècle marque l’âge d’or du romantisme : La Sylphide en 1832, où une ballerine aérienne incarne un esprit de l’air, ou encore Giselle en 1842, tragédie d’amour et de surnaturel qui devient l’un des sommets du répertoire. Ces œuvres imposent un style poétique et dramatique, mais révèlent aussi la dureté d’une discipline exigeante.Au XXᵉ siècle, des figures comme Serge Lifar ou Rudolf Noureev modernisent et transforment l’institution, entre fidélité aux grands classiques et ouverture à la création contemporaine.Aujourd’hui, le Ballet de l’Opéra de Paris danse encore les grands chefs-d’œuvre – Le Lac des cygnes, Don Quichotte – mais invite aussi Pina Bausch, William Forsythe, Crystal Pite et bien d’autres, témoignant d’un équilibre fragile entre mémoire et innovation.Derrière chaque arabesque, derrière chaque envolée, se cachent plus de trois siècles et demi d’histoire, faite de rois, de fantômes, de maîtres visionnaires et d’artistes passionnés.Et si cette capsule vous raconte ce parcours, c’est parce qu’il résonne avec notre invité : Andrea Sarri, formé à l’Opéra de Paris, héritier de cette tradition, mais aussi danseur d’aujourd’hui qui la réinvente à sa manière.👉 Si vous n’avez pas encore écouté son épisode dans Les Sens de la Danse, c’est le moment. Plongez dans son parcours et sa vision : vous verrez, son récit donne une résonance toute particulière à cette histoire.N’oubliez pas de vous abonner à Les Sens de la Danse sur votre plateforme d’écoute préférée, et de laisser un avis ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ : c’est le meilleur moyen de soutenir ce travail et de continuer à faire vivre ces histoires.Je suis Myriam Sellam, et je vous donne rendez-vous dimanche pour un nouvel épisode.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 5 octobre prochain, Andrea Sarri apparaîtra sur la scène de l’Opéra Garnier dans l’un des rôles les plus mythiques du répertoire romantique : Albrecht dans Giselle.Une étape décisive pour ce danseur d’exception, récemment nommé Premier danseur du Ballet de l’Opéra de Paris.Né à Palerme en 1998, Andrea quitte sa Sicile à seulement dix ans pour intégrer l’École de danse de l’Opéra de Paris. Un arrachement culturel et familial, mais aussi la promesse d’un rêve. Comment un enfant issu d’une culture marquée par la tradition et la virilité a-t-il trouvé sa place dans le temple de la danse classique ?Andrea raconte la discipline quotidienne, les sacrifices, mais aussi les moments de doute et de fatigue. Il se souvient de ces instants rares où la scène efface tout calcul :« T’es juste toi », dit-il, quand il ne reste plus que l’authenticité d’un artiste face au public.Ces confidences dessinent un portrait sincère et touchant d’un danseur qui construit pas à pas sa carrière.Son parcours est jalonné de distinctions : le Prix AROP de la danse, le prix Giovani Talenti Siciliani nel Mondo, le Taobuk Award. Mais Andrea ne s’arrête pas aux récompenses. Il explore aussi le contemporain, passant de Forsythe à Ekman, de Pite à Kylián, prouvant une polyvalence rare : incarner les grands rôles romantiques et se réinventer dans les langages modernes.Cet échange est aussi une réflexion sur le corps : outil, limite, fragilité, mais aussi source de joie. Andrea parle de l’urgence d’une carrière courte, des sacrifices qu’elle implique, et de la puissance transformatrice de la danse. Au-delà de la performance, il interroge ce que signifie grandir, s’affirmer et trouver sa vérité sur scène.Dans cette première partie, nous revenons sur les fondations : son enfance en Sicile, sa formation à Nanterre et ses premiers pas dans la hiérarchie de l’Opéra. Un récit intime et inspirant, qui ouvre la voie à la seconde partie, consacrée aux grands rôles et à la consécration.✨ Bienvenue dans Les Sens de la Danse, le podcast de Myriam Sellam qui explore le pouvoir infini du mouvement — celui qui libère, qui transforme, qui fait renaître.🎧 Abonnez-vous dès maintenant pour découvrir ce récit d’exigence, de dépassement et d’authenticité, et laissez 5 étoiles ⭐ : c’est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de ne manquer aucun épisode.Très belle écouteHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.























