MAKING WAVES - Saison 2024/2025

Longtemps, la Seine-Saint-Denis a été présentée comme un département à part. Parfois même comme un espace en marge de la République. Ces stigmates ont une histoire : celle de la ségrégation spatiale, des conséquences de crises économiques et de choix politiques.Épisode 4 : Quelles luttes pour les habitantes et habitants des quartiers populaires ?Livry-Gargan, La RessourcerieÀ Livry-Gargan, Alhassana Diallo a créé un lieu ouvert à toutes et tous. Une forme de centre social autogéré autour d’une Ressourcerie. En y triant les vieux objets ou les vêtements, on y parle écologie, migration, égalité, racisme, travail social, parentalité… bref, de la politique au sens large. Un exemple de plus que les quartiers populaires fourmillent d’une multitude d’engagements politiques, associatifs, syndicaux. Mais les actions n’y prennent pas toujours la forme que l’on penserait et parfois les stéréotypes rendent difficile leur prise en compte. Alors comment laisser croître et accompagner les luttes des habitantes et habitants des quartiers populaires ?Avec : - Adeline de Lépinay, chercheuse en sciences sociales, militante de l’éducation populaire, autrice de “Organisons-nous !”, Éditions Hors d’atteinte, 2019 - Alhassana Diallo, cofondateur de la Recyclerie de Livry-Gargan, président de l’association Temps Libre et directeur de centre social-> Retrouvez les 3 saisons de Penser le 9-3 ici ! Une série pensée et réalisée par Antoine Tricot avec Barbara Jean-MarieMixage et musique originale de Martin DelafosseUne production de Making Waves et de Profession Banlieue 

Longtemps, la Seine-Saint-Denis a été présentée comme un département à part. Parfois même comme un espace en marge de la République. Ces stigmates ont une histoire : celle de la ségrégation spatiale, des conséquences de crises économiques et de choix politiques.Épisode 3 : L’État a-t-il abandonné l’éducation dans les quartiers populaires ?Noisy-le-Sec, du collège Jacques Prévert au quartier BéthisyEn 2023 et 2024, un large mouvement de grève des enseignant·es a secoué les collèges et les lycées du 93. Largement sous-dotée dans le domaine de l’éducation, la Seine-Saint-Denis peine à maintenir un enseignement ouvert à toutes et tous. Si la fuite vers le privé permet decomprendre la ségrégation scolaire qui s’est lentement mise en place, il est peut-être temps de réfléchir à un enseignement réellement émancipateur et égalitaire plutôt que de se focaliser sur les questions de mixité.Avec : - Youssef Souidi, économiste, chercheur postdoctorant au CNRS et à l'université Paris Dauphine-PSL, auteur de “Vers la sécession scolaire ?”, Fayard, 2024 - Wiam Berhouma, enseignante d’anglais, militante antiraciste et déléguée au développement et à la promotion de la culture, à l'éducation populaire et à la transmission de la mémoire de la ville de Noisy-le-sec-> Retrouvez les 3 saisons de Penser le 9-3 ici ! Une série pensée et réalisée par Antoine Tricot avec Barbara Jean-MarieMixage et musique originale de Martin DelafosseUne production de Making Waves et de Profession Banlieue 

Longtemps, la Seine-Saint-Denis a été présentée comme un département à part. Parfois même comme un espace en marge de la République. Ces stigmates ont une histoire : celle de la ségrégation spatiale, des conséquences de crises économiques et de choix politiques.Épisode 2 : Comment ne pas ghettoïser les mémoires de l’immigration ?Saint-Denis, de la gare à la rue de la RépubliqueComment expliquer que si peu de nos rues, de nos places et de nos écoles portent le nom de personnages non-blancs ? Pour le comprendre, il faut se plonger dans l’histoire et expliquer comment les populations immigrées se sont trouvées concentrées dans un certain nombre dequartiers populaires. Une invisibilisation et une mise à l’écart qui se trouve aujourd’hui remise en cause par les nombreuses personnes issues de l’immigration qui luttent pour que soit reconnue à leur juste valeur la diversité des mémoires qu’elles portent.Avec : - Jérémy Robine, directeur de l’Institut Français de Géopolitique, université Paris 8, auteur de “Les ghettos de la nation, Vendémiaire”, 2011- Yasmina Bedar, présidente de l’association Yalla, pour une transmission des mémoires de l’immigration-> Retrouvez les 3 saisons de Penser le 9-3 ici ! Une série pensée et réalisée par Antoine Tricot avec Barbara Jean-MarieMixage et musique originale de Martin DelafosseUne production de Making Waves et de Profession Banlieue 

Longtemps, la Seine-Saint-Denis a été présentée comme un département à part. Parfois même comme un espace en marge de la République. Ces stigmates ont une histoire : celle de la ségrégation spatiale, des conséquences de crises économiques et de choix politiques.Épisode 1  : Comment la Seine-Saint-Denis est devenue le 93 ?La Courneuve, de la gare à la Cité des 4000Aussi surprenant que cela puisse paraître, la Seine-Saint-Denis n’a pas toujours existée. En arpentant la ville populaire de La Courneuve, on peut encore observer les traces de l’histoire complexe qui a fait de ce territoire, le 93 que l’on connait aujourd’hui : le chemin de fer, les grandes usines, l’hôtel de ville et son clocher, les bains municipaux, le tram et la Cité des 4000. Couche après couche, l’historien Emmanuel Bellanger découvre ce qui dans le paysage témoigne de l’histoire ouvrière de la ville et des plaies laissées par la désindustrialisation.Avec : - Emmanuel Bellanger, historien, directeur du Centre d’histoire sociale du XXe siècle, membre de l’AMuLoP (Association pour un musée du Logement populaire du Grand Paris), auteur de “Ivry, banlieue rouge : capitale du communisme français”, Créaphis, 2017 et “Villes de banlieues : personnel communal, élus locaux et politiques urbaines en banlieue parisienne au XXe siècle” (codir.), Créaphis, 2008-> Retrouvez les 3 saisons de Penser le 9-3 ici ! Une série pensée et réalisée par Antoine Tricot avec Barbara Jean-MarieMixage et musique originale de Martin DelafosseUne production de Making Waves et de Profession Banlieue 

Épisode 8 : L'Unité Dans la savane du grand-centre, les brebis et les béliers vivaient en harmonie, grâce à leur unité et leur solidarité. Lorsqu'un ennemi menaçait leur tranquillité, ils pouvaient repousser ensemble ses attaques. Cependant, un lion rusé parvint à les manipuler en flattant leur orgueil et en semant la division. Les brebis, aveuglées par la jalousie et l'orgueil, décidèrent de vivre séparément. Le lion en profita pour les attaquer une par une, les tuant toutes. La morale de l'histoire est que vivre ensemble est un privilège ; chacun apporte ses talents et ses qualités au groupe, et la présence des autres est bénéfique pour tous. Depuis lors, on dit que seul on va vite, mais ensemble on va loin.Avec Hugues-Edouard Kouakou.

Épisode 7 : Il n'est pas bon d'accuser les autres Dans un village de la brousse, le roi Nanan prétendit publiquement qu’accuser injustement quelqu’un était moins grave que de le blesser physiquement, ce qui fut contesté par l'araignée et le rat. Pour prouver qu’ils avaient raison, l'araignée et le rat échafaudèrent un plan. Grâce à une méchante ruse, le roi fut accusé à tort d'avoir souillé un arbre. Humilié, il quitta le village. Lorsque la vérité éclata, l'araignée et le rat furent chassés à leur tour. De retour, le roi Nanan décida d'abolir le mensonge dans le village. Un mensonge peut courir pendant toute une année, mais la vérité le rattrapera en un seul jour.

Épisode 6 : TinkougriIl y a très longtemps, quatre frères qui n’avaient pour seule ambition que d’être riches, décidèrent d’aller ensemble dans le village interdit de Tinkougri.

Épisode 5 : L'être humain et le serpent Boa Ce jour-là, Mot Binama l'Être Humain va rendre visite à ses parents de l'autre côté de la grande forêt. Arrivé au cœur de la forêt, il entend soudain des gémissements qui viennent de quelque part.

Épisode 4 : Comment le lion est devenu roiSavez-vous qu’autrefois, le lion n’était pas le roi des animaux ? Du moins, il ne l’était pas au départ. C’était Dankélé, un grand buffle noir de la savane, qui régnait sur le peuple des bêtes.

Épisode 3 : La colère de Zoa l'éléphant Ce jour-là, de la savane à la forêt équatoriale africaine, il fait chaud, très chaud...

Épisode 2 : La Roi lion et sa fille Savez-vous pourquoi le lièvre a toujours les oreilles dressées ?Vous voulez savoir ? alors dressez vos oreilles, et écoutez mon histoire.

Épisode 1 : Pourquoi le pic frappe son bec contre le tronc de l'arbreIl y a longtemps, dans un petit village niché au cœur de la forêt, vivait un pic nommé Bobokôkô. C’était un oiseau d’une grande beauté́ avec un plumage coloré, un bec aiguisé, une voix mélodieuse. On raconte qu’il avait aussi de grands défauts : il était vantard, menteur, paresseux et tout le peuple de la forêt – les animaux à poils et les animaux à plumes - savait qu’il ne tenait jamais ses promesses.L’équipe : Sonia Arruda-Touré, Eugène Konan, Flore Kra, Laure Egoroff, Tidiane Thiang, Valérie Gobey, Romain Masson, Marguerite Abouet et Elvis Tanoh. Et les conteuses, conteurs, comédiennes et comédiens : Rebecca Kompaoré, Binda Ngazolo, Koami Vignon, Flopy Mendosa, Jean-Marc Kouasi Kouadio, Reine Léticia Azi, Charles Kohoury et Vincent de Paul Kouamé.

Épisode 5 : Où l’on constate que tout a une fin “Regarde-moi ce beau paysage. C’est magnifique” Le chantier du nouveau Coeur de ville est bientôt terminé. Sur la dalle du quartier Chemin Vert, un règlement de comptes a éclaté sur fond de trafic de drogue. Au sous-sol de la mairie, salle Pablo Neruda, le champion de boxe Yazid Amghar se prépare à entrer sur le ring pour défendre son titre, soutenu par toute la ville. 

Épisode 4 : Où l’on se dit que tout est une question d’argent “Avec le Grand Paris, les prix de l’immobilier vont grimper” Pour ceux qui investissent dans le futur Coeur de Ville, la Cogedim promet une rentabilité exceptionnelle. En face, dans le hall de la tour n°25 du quartier Chemin Vert, les locataires, avec l’appui du Maire, continuent leur mobilisation contre les dealers. Un peu plus au Sud, quartier de la Folie, sur la scène de Canal 93, le jeune rappeur Wai-V prépare son premier concert comme tête d’affiche. 

Épisode 3 : Où l’on se demande s’il y a un lien entre une escroquerie financière et une fracture de la rotule “En tout cas le business tourne bien” L’office HLM de la ville est sous haute tension suite à des affaires survenues lors de la mandature UDI, entre 2014 et 2020. La nouvelle mairie communiste s’est pourvue en justice. Les locataires, eux, sont toujours dans l’attente de travaux de rénovation. Pendant ce temps-là, dans le hall du 25 Chemin Vert, les habitant·es s’organisent pour repousser l’installation d’un point de deal. 

Épisode 2 : Où l’on se demande qui vont être nos voisins “On sait quand on arrive à Bobigny qu’il y a de la diversité.” Les immeubles du futur Coeur de ville continuent de s’élever toujours plus haut dans le ciel de Bobigny. En face, sur la dalle du quartier Chemin Vert, Wai-V, un jeune rappeur prometteur, nous fait visiter l’appartement HLM où il vit avec sa famille. 

Décembre 2020. À la sortie du terminus de la ligne 5 du métro, le chantier de destruction du centre commercial Bobigny 2 commence, et annonce la fin d’une époque pour toute une génération d’habitant·es, qui, dans leur jeunesse, en avaient fait un lieu de vie et de rencontres. Un nouveau quartier doit être construit, il est appelé « Cœur de ville » et se veut être la promesse d’une « métamorphose urbaine de grande ampleur ».  Du point de deal à l’opération immobilière, de la rue à la mairie, Fabienne Laumonier et Thomas Guillaud-Bataille livrent ici le fruit d’une immersion documentaire de trois ans au cœur de la commune de Bobigny. En cinq épisodes mosaïques, ils font entendre la ville et les vies qu’on y mène, ses points de tension, ses lignes de fracture et ses métamorphoses.Épisode 1 : Où l’on comprend que le logement est une affaire politique “La logique de la droite c’était de changer une partie de la population” Tandis que le promoteur Cogedim remodèle le centre-ville en misant tout sur l’accession à la propriété, les permanences du maire croulent sous les demandes de logement social. Au sous-sol de l’Hôtel de Ville, l’archiviste nous conte le passé ouvrier de Bobigny. Une série documentaire de Fabienne Laumonier et Thomas Guillaud-Bataille Mise en ondes : Christophe RaultMusique : Kaïro Beats, Tulian Bopart et Nadir On the beat Illustration : Rosalie Stroesser  Une production Making Waves avec la MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, Est Ensemble, Est Ensemble Habitat, la Fondation BNP Paribas, la Préfecture de Seine-Saint-Denis et la Ville de Bobigny 

Épisode 6/6 : Saupoudrons l’alimentation de démocratie. La Sécurité Sociale de l’Alimentation permettrait, chaque mois, de distribuer sur une carte vitale de l’alimentation entre 100 et 150 euros pour faire des achats alimentaires, dans des lieux de vente choisis démocratiquement. La SSA reposerait sur trois piliers : l’universalité, le financement par la cotisation sociale et un processus de conventionnement… Montpellier est la première ville à avoir mis en place une expérimentation de ce genre à travers une caisse alimentaire citoyenne. Dans ce sixième et dernier épisode une question est posée : comment faire pour que tous ces projets et initiative engagements pour une alimentation digne et de qualité, s’incarnent politiquement, durablement et démocratiquement… Une série de Clémentine Méténier réalisée avec Charles de Cillia. Un projet de Making Waves avec le soutien de la FAP. 

Épisode 5/6 : Être petit pour penser grand, avec la Ferme Le Colibri, à le Thor dans le Vaucluse. Un espoir de changement existe. Des paysans et paysannes réfléchissent ensemble sur l’alimentation de qualité : saine pour le corps et pour l’environnement, gustative, dont on connaît l’origine des produits, vendue à un prix équitable et juste pour les agriculteurs, dans le respect des conditions de travail, accessible pour les consommateur et porteuse de lien social. Ce cinquième épisode est une rencontre avec Nicolas Verzotti, dans sa ferme du colibri, à une vingtaine de  kilomètres d’Avignon, à Le Thor dans le Vaucluse.Une série de Clémentine Méténier réalisée avec Charles de Cillia. Un projet de Making Waves avec le soutien de la FAP. 

Épisode 4 : Manger le paysage, avec la Fondation Abbé Pierre à Autrans dans le Vercors. Le 18 septembre 2023 s’ouvre la troisième édition d’Une Place à table, un événement porté par la Fondation Abbé Pierre. Une semaine de festival où 350 personnes sans domicile ou hébergées dans des pensions de famille de toute la France se retrouvent à Autrans, dans le Vercors, pour échanger, réfléchir, se questionner autour de l’accès à une alimentation suffisante saine, locale et durable. Une série de Clémentine Méténier réalisée avec Charles de Cillia. Un projet créé par Making Waves avec le soutien de la FAP.