DiscoverIMPACT POSITIF - les solutions existent
IMPACT POSITIF - les solutions existent

IMPACT POSITIF - les solutions existent

Author: LCI - Sylvia Amicone

Subscribed: 502Played: 9,357
Share

Description

Le podcast de celles et ceux qui ont un impact positif sur la société et sur le monde.


Devant l’urgence climatique, la crise démocratique, une société aux inégalités croissantes, certains ont décidé de ne pas rester les bras croisés, ils ont un coup d’avance, l’audace de croire qu’ils peuvent apporter leur pierre à l’édifice. Ils sont ce que l’on appelle des Changemakers.


« Impact positif », c’est le podcast porte-voix de ces acteurs du changement.


Entrepreneurs, citoyens, grands groupes, étudiants, associations, ils ont un point commun : leur impact positif sur la société ou l’environnement. Le podcast parle de leurs réussites, des solutions qu'ils proposent, de leurs motivations, des difficultés qu'ils ont rencontrées pour monter leur projet mais aussi de ce qu’ils veulent transmettre à celles et ceux qui les écoutent. Une conversation simple, sans détour et sans timing pour se laisser inspirer, et agir peut-être à son tour.

154 Episodes
Reverse
Sofyane Mehiaoui est un passionné et c’est cela qui transpire quand vous discutez avec lui.  Sa passion du sport le pousse à se dépasser : il joue en Equipe de France, a un palmarès impressionnant et tente de se qualifier pour les JO 2024. Sa passion du sport le pousse aussi à transmettre aux jeunes et à dérouler sa philosophie de vie : il y a toujours des solutions à tout ! C'est pour cela qu’il a créé son club, le Paris Basket Fauteuil, dans le le 18ème arrondissement de la capitale. Chaque lundi, bénévolement, il y donne ses cours et se consacre à ces jeunes handicapés qui ont parfois traversé tout Paris pour être là. Ils sont heureux d’être dans le club, de pratiquer un sport de façon régulière, de progresser, de vivre une expérience humaine avec lui, d’être tous les jours un peu plus autonomes malgré leur handicap.  Sofyane Mehiaoui sait de quoi il parle. Il a dû attendre d’avoir son permis pour jouer au basket fauteuil, le seul club existant se trouvant dans le 15ème à Paris : impossible pour lui qui réside à l’opposé d’y aller chaque semaine. Pendre les transports à Paris pour une personne handicapée s’apparente à un périple bien trop risqué, trop compliqué, trop long. Quand il est rentré à Paris en 2020, après avoir joué dans différents clubs européens, il s’est rendu compte que rien n’avait changé et que le basket fauteuil était encore inaccessible. Sofyane Mehiaoui donne également des ateliers dans les écoles pour sensibiliser au handicap, (même si les enfants sont prêts selon lui,) dans les entreprises et même dans les prisons, histoire de faire comprendre aux caïds qu’il rencontre qu’ils pourront toujours s’en sortir dans la vie. Impact Positif est heureux de participer à la 2ème édition du Podcasthon et de mettre en avant le Paris Basket Fauteuil. Si vous avez apprécié, n’hésitez pas à donner pour faire prospérer le club ! Et n’hésitez pas à les solliciter si vous voulez faire du bénévolat, leur porte est ouverte. Très bonne écoute avec Impact Positif ! https://www.parisbasketfauteuil.com/ https://podcasthon.org/
Voici l'interview "déclic" du podcast avec Sofyane Mehiaoui que vous retrouvez à la fin de l'épisode. --------- Sofyane Mehiaoui est un passionné et c’est cela qui transpire quand vous discutez avec lui.  Sa passion du sport le pousse à se dépasser : il joue en Equipe de France, a un palmarès impressionnant et tente de se qualifier pour les JO 2024. Sa passion du sport le pousse aussi à transmettre aux jeunes et à dérouler sa philosophie de vie : il y a toujours des solutions à tout ! C'est pour cela qu’il a créé son club, le Paris Basket Fauteuil, dans le le 18ème arrondissement de la capitale. Chaque lundi, bénévolement, il y donne ses cours et se consacre à ces jeunes handicapés qui ont parfois traversé tout Paris pour être là. Ils sont heureux d’être dans le club, de pratiquer un sport de façon régulière, de progresser, de vivre une expérience humaine avec lui, d’être tous les jours un peu plus autonomes malgré leur handicap.  Sofyane Mehiaoui sait de quoi il parle. Il a dû attendre d’avoir son permis pour jouer au basket fauteuil, le seul club existant se trouvant dans le 15ème à Paris : impossible pour lui qui réside à l’opposé d’y aller chaque semaine. Pendre les transports à Paris pour une personne handicapée s’apparente à un périple bien trop risqué, trop compliqué, trop long. Quand il est rentré à Paris en 2020, après avoir joué dans différents clubs européens, il s’est rendu compte que rien n’avait changé et que le basket fauteuil était encore inaccessible. Sofyane Mehiaoui donne également des ateliers dans les écoles pour sensibiliser au handicap, (même si les enfants sont prêts selon lui,) dans les entreprises et même dans les prisons, histoire de faire comprendre aux caïds qu’il rencontre qu’ils pourront toujours s’en sortir dans la vie. Impact Positif est heureux de participer à la 2ème édition du Podcasthon et de mettre en avant le Paris Basket Fauteuil. Si vous avez apprécié, n’hésitez pas à donner pour faire prospérer le club ! Et n’hésitez pas à les solliciter si vous voulez faire du bénévolat, leur porte est ouverte. Très bonne écoute avec Impact Positif !
Frédéric Laloux est l’auteur du célèbre best-seller ressorti en poche cette année, « Reinventing Organizations ». Une bible du management vendu à des centaines de milliers d’exemplaires, un ouvrage devenu une référence pour toutes les entreprises qui veulent associer sens, intelligence collective et efficacité. Avec sa femme Hélène, ils sont entrés dans le sujet de l’urgence écologique un peu par hasard, mais ils y sont entrés avec passion et de leurs discussions avec des amis, du partage d’expériences, est né ce projet : « The Week ». Et si en une semaine, 3 films, 3 échanges entre amis, dans la famille ou entre collègues, on arrivait à sensibiliser à l’urgence écologie ? En s’appuyant sur la science et des exemples concrets ? Et si on montrait aussi les solutions déjà existantes pour atténuer et s’adapter ? Enfin, et si grâce à ces films et ces échanges, les participants avaient envie aussi d’agir à leur échelle ? « The Week », c’est tout cela ensemble. Plusieurs dizaines de milliers personnes ont déjà vécu l’expérience, mais il faut grossir encore pour avoir plus d’impact. Le couple a voulu reproduire le processus transformatif qu’il a vécu dans son parcours, un processus en forme de U : un épisode dans le sens de la chute, un arrêt, et une remontée. Le premier épisode propose de regarder la réalité en face, le 2ème d’identifier les sources d’espoir, le 3ème d’agir à partir de ce que nous sommes. Surtout, ils voulaient un récit positif et montrer qu’autour d’eux, « les gens qui se sont mis en action ont vu leur vie devenir plus riche, ils y ont gagné bien plus que ce qu’ils ont perdu ! » Le processus est simple : en quelques clics, on planifie ses séances, on prévient ses amis et/ou ses collègues. Avec un seul objectif pour « The Week » : ne pas laisser les participants sur le carreau, les emmener dans l’action et poser des questions simples, sans juger. En plus de celles proposées dans les films, toute une série d’activités sont listées sur le site de « The week » au niveau de l’individu, la collectivité, du politique. Lui qui connait si bien les entreprises, l’urgence climatique est-elle de nature à changer les organisations ? On voit de plus en plus d’entreprises libérées, entreprises contributives, entreprises régénératrices ? « Personne ne sait encore comment faire et du coup, on vit de vraies aventures », avance Frédéric Laloux. Et de citer Ray Anderson, le patron d’Interface qui avait dit ceci à ses salariés : « Il faut être prêt à rêver grand sans avoir de réponses ».  Bonne écoute avec Impact Positif. https://www.theweek.ooo/ Frédéric Laloux, Reinventing Organizations, Diateino, 2015. Aussi en poche et en édition illustrée.
Frédéric Laloux est l’auteur du célèbre best-seller ressorti en poche cette année, « Reinventing Organizations ». Une bible du management vendu à des centaines de milliers d’exemplaires, un ouvrage devenu une référence pour toutes les entreprises qui veulent associer sens, intelligence collective et efficacité. Avec sa femme Hélène, ils sont entrés dans le sujet de l’urgence écologique un peu par hasard, mais ils y sont entrés avec passion et de leurs discussions avec des amis, du partage d’expériences, est né ce projet : « The Week ». Et si en une semaine, 3 films, 3 échanges entre amis, dans la famille ou entre collègues, on arrivait à sensibiliser à l’urgence écologie ? En s’appuyant sur la science et des exemples concrets ? Et si on montrait aussi les solutions déjà existantes pour atténuer et s’adapter ? Enfin, et si grâce à ces films et ces échanges, les participants avaient envie aussi d’agir à leur échelle ? « The Week », c’est tout cela ensemble. Plusieurs dizaines de milliers personnes ont déjà vécu l’expérience, mais il faut grossir encore pour avoir plus d’impact. Le couple a voulu reproduire le processus transformatif qu’il a vécu dans son parcours, un processus en forme de U : un épisode dans le sens de la chute, un arrêt, et une remontée. Le premier épisode propose de regarder la réalité en face, le 2ème d’identifier les sources d’espoir, le 3ème d’agir à partir de ce que nous sommes. Surtout, ils voulaient un récit positif et montrer qu’autour d’eux, « les gens qui se sont mis en action ont vu leur vie devenir plus riche, ils y ont gagné bien plus que ce qu’ils ont perdu ! » Le processus est simple : en quelques clics, on planifie ses séances, on prévient ses amis et/ou ses collègues. Avec un seul objectif pour « The Week » : ne pas laisser les participants sur le carreau, les emmener dans l’action et poser des questions simples, sans juger. En plus de celles proposées dans les films, toute une série d’activités sont listées sur le site de « The week » au niveau de l’individu, la collectivité, du politique. Lui qui connait si bien les entreprises, l’urgence climatique est-elle de nature à changer les organisations ? On voit de plus en plus d’entreprises libérées, entreprises contributives, entreprises régénératrices ? « Personne ne sait encore comment faire et du coup, on vit de vraies aventures », avance Frédéric Laloux. Et de citer Ray Anderson, le patron d’Interface qui avait dit ceci à ses salariés : « Il faut être prêt à rêver grand sans avoir de réponses ».  Bonne écoute avec Impact Positif. https://www.theweek.ooo/ Frédéric Laloux, Reinventing Organizations, Diateino, 2015. Aussi en poche et en édition illustrée.
 Retrouver dans cet EXTRAIT, l'interview déclic de Thierry Marx qui clôture le podcast. ---------- Thierry Marx est un grand chef engagé dans de multiples causes toutes liées à l’alimentation saine et durable pour tous. Dans Impact Positif, il nous parle du label Bleu Blanc Coeur qu’il soutient depuis longtemps, de son école de cuisine, et bien sûr de la nécessité de redevenir des « mangeurs » ! Thierry Marx a vraiment l’engagement chevillé au corps, il est sur tous les fronts : la formation pour tous avec ses écoles « Cuisines, mode d’emploi », la promotion d’une alimentation saine notamment avec ses paniers «  Bon », des paniers destinés à lutter contre l’inflation mais avec des produits de qualité, et le label BLEU BLANC COEUR. L’homme donne également volontiers des coups de pouce à des associations et entreprises sociales, comme « Les Cafés Joyeux ».  Un engagement qui lui vient de son parcours, Thierry Marx s’est fait tout seul, est passé par plein de petits boulots et a pu monter les échelons au gré de ses rencontres et de ses efforts. C’est cela qu’il s’efforce également de transmettre dans ses écoles qui forment chaque année gratuitement des chômeurs, des personnes en réinsertion, histoire de les lancer dans la vie, de leur donner une chance. Ces écoles viennent d’ailleurs de fêter leur 10 ans. Mais plus que tout, Thierry Marx veut faire passer des messages simples : prouver que cuisiner a du sens, que c’est facile, que cela apporte du bien-être et que c’est à la portée de tous. Pourquoi ? Parce que ce n’est qu’en cuisinant que l’on se rend compte de ce qu’il y a dans son assiette, que l’on prend conscience de ce que l’on mange. Lutter aussi contre une alimentation à deux vitesses lié à une baisse du pouvoir d’achat : les produits ultra-transformés aux plus modestes, et la qualité aux autres ! Au final, le consommateur est gagnant, et la planète s’en porte mieux. Tout au long du podcast, le grand chef nous livre quelques messages simples, comme ceux-ci : retrouver le partage autour d'un repas, cuisiner soi-même pour retrouver la qualité, le bien-être et lutter contre l'inflation. Il fait également des constats : sur notre société qui continue de produire de l'exclusion,  sur cette société de consommateurs qui nous a finalement "consumé" à force de nous demander d'acheter. Sans oublier l'interview déclic : ses fiertés, ses souvenirs et ses conseils. Très bonne écoute avec Impact Positif !
Thierry Marx est un grand chef engagé dans de multiples causes toutes liées à l’alimentation saine et durable pour tous. Dans Impact Positif, il nous parle du label Bleu Blanc Coeur qu’il soutient depuis longtemps, de son école de cuisine, et bien sûr de la nécessité de redevenir des « mangeurs » ! Thierry Marx a vraiment l’engagement chevillé au corps, il est sur tous les fronts : la formation pour tous avec ses écoles « Cuisines, mode d’emploi », la promotion d’une alimentation saine notamment avec ses paniers «  Bon », des paniers destinés à lutter contre l’inflation mais avec des produits de qualité, et le label BLEU BLANC COEUR. L’homme donne également volontiers des coups de pouce à des associations et entreprises sociales, comme « Les Cafés Joyeux ».  Un engagement qui lui vient de son parcours, Thierry Marx s’est fait tout seul, est passé par plein de petits boulots et a pu monter les échelons au gré de ses rencontres et de ses efforts. C’est cela qu’il s’efforce également de transmettre dans ses écoles qui forment chaque année gratuitement des chômeurs, des personnes en réinsertion, histoire de les lancer dans la vie, de leur donner une chance. Ces écoles viennent d’ailleurs de fêter leur 10 ans. Mais plus que tout, Thierry Marx veut faire passer des messages simples : prouver que cuisiner a du sens, que c’est facile, que cela apporte du bien-être et que c’est à la portée de tous. Pourquoi ? Parce que ce n’est qu’en cuisinant que l’on se rend compte de ce qu’il y a dans son assiette, que l’on prend conscience de ce que l’on mange. Lutter aussi contre une alimentation à deux vitesses lié à une baisse du pouvoir d’achat : les produits ultra-transformés aux plus modestes, et la qualité aux autres ! Au final, le consommateur est gagnant, et la planète s’en porte mieux. Tout au long du podcast, le grand chef nous livre quelques messages simples, comme ceux-ci : retrouver le partage autour d'un repas, cuisiner soi-même pour retrouver la qualité, le bien-être et lutter contre l'inflation. Il fait également des constats : sur notre société qui continue de produire de l'exclusion,  sur cette société de consommateurs qui nous a finalement "consummé" à force de nous demander d'acheter. Sans oublier l'interview déclic : ses fiertés, des secrets et ses conseils : Très bonne écoute avec Impact Positif !
Retrouvez dans cet extrait du podcast "l'interview déclic" qui vient clore l'épisode. Bonne écoute ! ---------- Laetitia Vasseur est la co-fondatrice de l’association Halte à l’Obsolescence Programmée. Depuis 8 ans, elle a obtenu de nombreuses victoires dont l’indice de réparabilité et aujourd’hui le bonus réparation. Sur Impact Positif, on fait un tour d’horizon des outils à disposition et des enjeux liés à la lutte contre l’obsolescence. Saviez-vous que chaque Français jette entre 16 et 20 kg de déchets électriques et électroniques chaque année ? Des chiffres faramineux qui font réfléchir, voilà pourquoi Laetitia Vasseur est depuis tant d’années au combat. Avec ce bonus réparation, l’idée est d’aider chaque Français à conserver ses produits le plus longtemps possible : lave-linge, grille-pain, téléphone ou encore télévision. En se rendant chez un réparateur agréé, la réparation sera facilitée grâce à ce bonus qui sera amplifié à la rentrée. L’idée est d’avoir un prix assez incitatif pour ne pas être tenté d’aller vers du neuf, avec des rabais pouvant aller jusqu’à 65 euros sur la facture. Autre nouveauté aussi, avoir la possibilité de réparer son écran de téléphone portable. A la rentrée, ce sera désormais possible avec ce bonus, alors qu’il s’agit des réparations parmi les plus courantes. Mais ce n’est pas tout. Après le bonus réparation, viendra l’indice de durabilité pour lequel l’association HOP a également longuement milité. Ainsi en 2024, on devrait savoir à quoi s‘attendre en achetant nos produits : va-t-il durer ? Lequel est le plus solide, le plus réparable, le plus durable ? Une révolution à l’instar du Nutriscore, le consommateur sera alors parfaitement éclairé. Laetitia Vasseur ne craint pas de s’attaquer à ce sujet titanesque, elle a même obtenu d’Apple qu’il paie une amende de 25 millions d’euros pour pratique commerciale trompeuse par omission. Une nouvelle procédure est en cours contre la firme à la pomme pour obsolescence programmée et entrave à la réparation. «Ils sont peut-être puissants mais nous sommes des millions », lance Laetitia Vasseur, jamais découragée. Retrouvez egalement l'emission LCI en replay sur tf1info.fr, rubrique REPLAY
  Laetitia Vasseur est la co-fondatrice de l’association Halte à l’Obsolescence Programmée. Depuis 8 ans, elle a obtenu de nombreuses victoires dont l’indice de réparabilité et aujourd’hui le bonus réparation. Sur Impact Positif, on fait un tour d’horizon des outils à disposition et des enjeux liés à la lutte contre l’obsolescence. Saviez-vous que chaque Français jette entre 16 et 20 kg de déchets électriques et électroniques chaque année ? Des chiffres faramineux qui font réfléchir, voilà pourquoi Laetitia Vasseur est depuis tant d’années au combat. Avec ce bonus réparation, l’idée est d’aider chaque Français à conserver ses produits le plus longtemps possible : lave-linge, grille-pain, téléphone ou encore télévision. En se rendant chez un réparateur agréé, la réparation sera facilitée grâce à ce bonus qui sera amplifié à la rentrée. L’idée est d’avoir un prix assez incitatif pour ne pas être tenté d’aller vers du neuf, avec des rabais pouvant aller jusqu’à 65 euros sur la facture. Autre nouveauté aussi, avoir la possibilité de réparer son écran de téléphone portable. A la rentrée, ce sera désormais possible avec ce bonus, alors qu’il s’agit des réparations parmi les plus courantes. Mais ce n’est pas tout. Après le bonus réparation, viendra l’indice de durabilité pour lequel l’association HOP a également longuement milité. Ainsi en 2024, on devrait savoir à quoi s‘attendre en achetant nos produits : va-t-il durer ? Lequel est le plus solide, le plus réparable, le plus durable ? Une révolution à l’instar du Nutriscore, le consommateur sera alors parfaitement éclairé. Laetitia Vasseur ne craint pas de s’attaquer à ce sujet titanesque, elle a même obtenu d’Apple qu’il paie une amende de 25 millions d’euros pour pratique commerciale trompeuse par omission. Une nouvelle procédure est en cours contre la firme à la pomme pour obsolescence programmée et entrave à la réparation. «Ils sont peut-être puissants mais nous sommes des millions », lance Laetitia Vasseur, jamais découragée. Retrouvez egalement l'emission LCI en replay sur tf1info.fr, rubrique REPLAY
Jean JOUZEL est climatologue, ancien vice-président du Groupe 1 du Giec. Plus que jamais sur tous les fronts, cela fait cinquante ans qu’il alerte sur le réchauffement climatique. Formation gratuite en ligne, exposition, livre, pour lui, tous les moyens sont utiles pour sensibiliser et pousser à l’action. Presque tous les jours, il y a des alertes sur le front du climat : une 7ème limite planétaire sur 8 dépassée il y a deux semaines ; ce jeudi, on a dépassé des records de température moyenne mondiale pour un début de mois de juin, il n’avait jamais été aussi chaud… Sans parler des méga-feux, de la canicule sous-marine, des plus de 40 degrés en Sibérie, etc. Cette semaine, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a encore tapé du poing sur la table en qualifiant la réponse collective de « pitoyable » face à la réalité du dérèglement climatique. Pour Jean Jouzel, difficile d’imaginer un développement harmonieux de la civilisation si on échoue à faire la transition. « En revanche, réussir la transition, c’est aller vers un monde plus apaisé car forcément plus solidaire. On ne réussira pas si tout le monde ne regarde pas dans la même direction », assène-t-il. Il insiste aussi sur le dynamisme économique qui accompagnerait cette transition. Pour les jeunes d’aujourd’hui, cette transition sera attractive, il n’y a pas de raison de ne pas y aller, explique Jean Jouzel. « Seulement notre immobilisme fait que nous n’y allons pas assez rapidement ! », conclut-il. Avec une autre climatologue, Valérie Masson Delmotte, le scientifique lance également une formation en ligne gratuite avec le CNED, « le B.A-BA du climat et de la biodiversité » (https://climat.cned.fr/). Accessible à tous, elle permet de répondre au besoin d’information et d’explication des Français. Un outil utile, surtout face à la montée du climatoscepticisme sur les réseaux sociaux. Jean Jouzel est également commissaire scientifique d’une exposition qui vient de s’installer à la cité des Sciences et de l’Industrie, « Urgence Climatique », avec un seul espoir pour le climatologue : qu’elle donne envie aux citoyens de se mobiliser.
Francis Hallé est un éminent botaniste et un biologiste, spécialiste des arbres et des forêts tropicales. Il a sillonné le monde entier, et est connu pour avoir inventé le radeau des cimes, une nacelle qui permet d’étudier la canopée des forêts. Pour ce podcast, il est accompagné d’Eric Fabre, secrétaire général de l’Association Francis Hallé pour la Forêt Primaire. Ensemble, ils portent un projet : créer une forêt primaire en Europe de l’Ouest. (05:55) Une forêt primaire, c’est une forêt qui n’a jamais été exploitée, ni modifiée de façon quelconque par l’homme, c’est un sommet de la biodiversité. Il n’en existe presque plus en Europe, elles ont toutes été détruites depuis 1850, la dernière qui subsiste est en Pologne, c’est la forêt de Bialowieza qui est elle-même en danger. Ce projet va s’étendre sur plusieurs siècles. Pour Francis Hallé, c’est le projet de sa vie. Aujourd’hui, l’Association cherche un terrain de 70 000 hectares, l’équivalent de l’île de Minorque, plusieurs pistes sont à l’étude dont les Vosges ou encore les Ardennes belges et françaises (10:40). On écouterait parler des heures Francis Hallé, il nous décrit la beauté de la forêt primaire et de ses arbres. Pourquoi ? (07:09) Parce qu’il n’y a pas besoin d’être un spécialiste pour apprécier la beauté, dit-il, c’est pourquoi il en parle souvent. Pourtant, quand il était étudiant, il était interdit de parler de beauté, de faire appel à cette sensibilité, présente pourtant en chacun de nous. Aujourd’hui, il se venge et bientôt, il sortira un nouvel ouvrage sur « la beauté ». Dans ce podcast, vous trouverez aussi toute une sélection de lectures (34 :10) pour vous initier aux arbres et aux forêts, initier vos enfants également. On rêverait de se balader avec lui, lui qui connaît tout sur tout, la moindre feuille, la moindre plante, même au hasard d’un couloir de LCI. On l’interroge également sur l’engouement des Français pour les arbres, la nature : il s’en réjouit même s’il ne se l’explique pas complètement. Lui qui avait l’habitude de donner des conférences devant 15 personnes, aujourd’hui, elles font salle comble ! Vieux sage, il n’aime pas répondre à certaines questions (28:45), alors quand ça l’ennuie, il le dit et puis tant pis ! Peu importe, on apprend énormément à ses côtés, lui qui n’attend plus rien des politiques – des gens pas très intéressants - mais qui espère beaucoup des citoyens, voilà pourquoi il les appelle à le rejoindre au sein de son association pour mener ce beau projet jusqu'au bout. Belle écoute avec Impact Positif.
C’est un simple jeu de cartes pour comprendre les mécanismes du changement climatique. En 5 ans, la Fresque du Climat a déjà touché plus d’un million de personnes, avec l’objectif de provoquer une prise de conscience globale. Rencontre avec le créateur de ce jeu, Cédric Ringenbach. 42 cartes basées sur les rapports du GIEC pour comprendre que tout est lié, et pour comprendre les liens de cause à effet. En 5 ans, la Fresque s’est déployé partout : dans les entreprises, les écoles, les associations, au sein des pouvoirs publics. Et quand on l’a faite, cette Fresque, on n’est plus tout à fait le même. Et c’est justement l’objectif : faire comprendre pour faire agir. Cédric Ringenbach, le créateur, insiste sur la notion de bascule : « Notre but, en sensibilisant le public, est de déclencher une prise de conscience et un changement de comportement. Une bascule vitale si nous souhaitons limiter au maximum les effets dévastateurs des changements climatiques ». La Fresque est aussi un outil puissant car tout le monde peut s’en emparer. Pas besoin d’être un expert pour devenir un « fresqueur», la personne qui anime l’atelier. Chacun peut se former en quelques heures et s’améliorer au fil des animations. C’est ce qui constitue en grande partie le succès de la Fresque, de nombreux citoyens proposent ainsi bénévolement des ateliers au sein de l’école de leurs enfants, dans leur cercle, dans des associations, etc. La Fresque va à présent continuer son déploiement à l’international et continuer de toucher de plus en plus de monde. « Une brique nécessaire mais pas suffisante, explique le fondateur. Un million de personnes c’est beaucoup, mais c’est encore trop peu. Il faut se rendre compte que cette transition ne va se faire que si tout le monde s’y met. C’est tellement systémique que tout le monde doit trouver là où il peut agir. Progressivement, il faut embarquer tout le monde.»
Timothée Parrique est docteur en économie de l'écologie, il vient de publier « Ralentir ou Périr, l’économie de la décroissance » aux éditions du Seuil. Il s’agit en fait de sa thèse de doctorat simplifiée, une thèse qui a eu un retentissement surprenant, à tel point qu'elle a attiré l’intérêt des éditeurs. Son objectif était d'écrire un livre qui soit accessible à tous (4'15). On n'a plus plus temps d'avoir un diplôme d'économie pour participer au débat public, dit-il. Car la décroissance, on en parle de plus en plus, mais sait-on vraiment de quoi il s’agit ? Le concept est clivant, vilipendé par certaines personnalités politiques, elle est présentée par d’autres comme le seul moyen de faire face aux enjeux climatiques et sociétaux. Si certains ne veulent pas en entendre parler, lorsque la pandémie nous a frappé (3'), on s’y est intéressé de près afin de savoir si cela pouvait être une solution pour envisager le monde d’après et pour ralentir, tout simplement. Ce que dit Timothée Parrique, c’est qu’il ne peut y avoir de croissance tout en baissant les émissions de CO2 (4'45); que la décroissance est une transition vers une économie de la post-croissance. Une décroissance qui doit être sélective (12'13), et cibler ceux qui contribuent le plus au dépassement écologique. Avec Timothée Parrique, on s'interroge aussi sur la pertinence de l'indicateur de croissance représenté par le PIB. Complètement désuet aujourd'hui, incapable de mesurer le bien-être, la qualité de vie au travail ou encore la dégradation de la planète. Pour l'économiste, il s'agit d'un indicateur de guerre, il nous indique comment l’économie tourne mais pas dans quelle direction ! Cependant, aujourd'hui, l'important n'est pas de changer d'indicateur mais surtout de freiner ( 22'). On évoque également le besoin d'utopies. Et le fait qu'on a oublié comment on fabrique de nouvelles économies. Pour lui, rien n'est écrit dans la roche ( 10:50), c’est le système dans son ensemble qu’il faut changer. Sur le terme "décroissance"... Ne fait-il pas peur ? Ne valait-il pas mieux l'appeler différemment (14') ? Economie mature, positive, croissance verte. Si certains proposent d'autres termes plus acceptables depuis des années, on a bien compris qu'ils n'ont pas réussi à transformer la société. Pour le scientifique, pas question de changer, il faut au contraire maintenir "ce mot de combat". Retrouvez enfin l'interview du "Monde d'Après" de Timothée Parrique (28'). Très bonne écoute avec Impact Positif.
Vous écouterez ici l'interview "Transmission" de Camille Etienne, un moment fort du podcast que vous retrouvez à la fin de l'épisode. ----------- A l’occasion de la sortie de son livre aux éditions du Seuil (« Pour un soulèvement écologique, dépasser notre impuissance collective »), Camille Etienne vient nous parler de son parcours de militante et de ce qu’elle a retenu de ces dernières années d’action en faveur de la lutte contre le changement climatique. Entretien. Au cœur de l’ouvrage de Camille Etienne, démontrer que l’impuissance est une construction, qu’elle est une obéissance et qu’il faut se « soulever » face à l’urgence écologique. « On a l’impression que la chose publique nous échappe, dit-elle, mais il faut que l’on se réapproprie notre puissance ». Pourquoi choisir le mot « soulèvement » ? Camille Etienne explique avoir envie de créer ou de participer à réveiller cette étincelle en nous et cite La Boétie : « Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux », alors on se soulève, ajoute-t-elle. La militante insiste aussi beaucoup sur cette idée du déclic. Pour elle, il s’agit d’un mythe, il ne faut pas l’attendre pour agir sinon, il ne se passera rien. Au cœur de cette interview également, on aborde le sujet de l’éco-anxiété avec cette campagne lancée par « On est Prêt » et qui souhaite accompagner les jeunes (et moins jeunes) qui se sentent concernés par ce phénomène. Selon Camille Etienne, cette éco-anxiété est une réaction saine face à un monde malade et si les citoyens pensent qu’ils ne peuvent pas agir, elle leur répond qu’ils se trompent. « On n’est pas uniquement des consommateurs. Nos existences sont éminemment politiques, avance-t-elle. Ce n’est pas facile d’être écolo aujourd’hui mais les règles du jeu devraient nous encourager à l’être or ce n’est pas le cas donc, il faut aussi parfois changer les règles du jeu quand elles sont injustes».
A l’occasion de la sortie de son livre aux éditions du Seuil (« Pour un soulèvement écologique, dépasser notre impuissance collective »), Camille Etienne vient nous parler de son parcours de militante et de ce qu’elle a retenu de ces dernières années d’action en faveur de la lutte contre le changement climatique.  Au cœur de l’ouvrage de Camille Etienne, démontrer que l’impuissance est une construction, qu’elle est une obéissance et qu’il faut se « soulever » face à l’urgence écologique. « On a l’impression que la chose publique nous échappe, dit-elle, mais il faut que l’on se réapproprie notre puissance ». Pourquoi choisir le mot « soulèvement » ? Camille Etienne explique avoir envie de créer ou de participer à réveiller cette étincelle en nous et cite La Boétie : « Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux », alors on se soulève, ajoute-t-elle. La militante insiste aussi beaucoup sur cette idée du déclic. Pour elle, il s’agit d’un mythe, il ne faut pas l’attendre pour agir sinon, il ne se passera rien.  Au cœur de cette interview également, on aborde le sujet de l’éco-anxiété avec cette campagne lancée par « On est Prêt » et qui souhaite accompagner les jeunes (et moins jeunes) qui se sentent concernés par ce phénomène. Selon Camille Etienne, cette éco-anxiété est une réaction saine face à un monde malade et si les citoyens pensent qu’ils ne peuvent pas agir, elle leur répond qu’ils se trompent. « On n’est pas uniquement des consommateurs. Nos existences sont éminemment politiques, avance-t-elle. Ce n’est pas facile d’être écolo aujourd’hui mais les règles du jeu devraient nous encourager à l’être or ce n’est pas le cas donc, il faut aussi parfois changer les règles du jeu quand elles sont injustes».
Ce numéro d’Impact Positif s’insère dans la semaine du « podcasthon » qui se tient du 25 au 31 mars 2023. Plus de 350 podcasts francophones y participent afin de mettre en avant - dans le cadre de leur émission habituelle - une association. N’hésitez pas à jeter un coup d’œil au site podcasthon.org pour aller écouter d’autres podcasts participants, découvrir d’autres associations et surtout faire des dons. J’ai quant à moi décidé de vous parler de l’association Entourage et d’un de ses prolongements : Linkedout. Clin d’œil à Linkedin (qui leur a accordé une licence de marque), un jeu de mot plutôt malin autour du réseau social des opportunités professionnelles. Linkedout se veut un réseau inclusif et tourné vers les personnes qui n’arrivent pas à trouver de travail : les grands exclus, les précaires, les accidentés de la vie. Il permet de partager les cv des personnes qui sont inscrites sur le site afin de leur apporter le plus de visibilité possible. Objectif : leur donner plus de chances de décrocher un job et leur redonner l’énergie de rebondir. Et cela marche, car les taux de « sortie positive » dépassent les 60%, voire 70% pour les jeunes. Quant à celles et ceux qui ne décrochent pas toujours un contrat, l’expérience Linkedout leur a redonné confiance.  Plus de 500 entreprises accompagnent désormais Linkedout. Mais il y a quelques années encore, elles n’étaient que 5. Il faut dire que le Vendée Globe et la Route du Rhum sont passés par là et que le logo Linkedout a flotté sur le bateau de Thomas Ruyant ces dernières années. Magnifique sponsor que ces courses au large qui font rêver tant de gens et qui ont aussi permis d’engager une course contre l’exclusion. Jean-Marc Potdevin nous raconte comment les entreprises ont littéralement embarqué le projet avec elles ; comment les collaborateurs qui ont rencontré les postulants de Linkedout ou les membres d’Entourage ont parlé de rencontres transformatrices. « Il y a une puissance de transformation, potentiellement systémique, de la rencontre entre les plus pauvres qui vivent en marge de nos sociétés, et nous qui profitons à plein du système dans cette course à la performance et à la réussite », explique Jean-Marc Potdevin.  Ce que dit surtout le fondateur d’Entourage, c’est que l’on n’est rien sans l’autre, que l’on n’accomplit rien sans les autres et que ce sont les rencontres qui sont importantes dans la vie. D’ailleurs, c’est en discutant matin et soir avec des SDF il y a plus de 10 ans sur le chemin du travail que Jean-Marc Potdevin a eu l’idée de créer Entourage. Son seul et unique but ? Créer du lien social, encadrer et susciter des rencontres avec ces personnes qui souffrent de leur invisibilité. Avec Jean-Marc Potdevin, on parle également de la « Tech for Good ». A-t-elle tenu ses promesses ? Que nous raconte la jeunesse qui porte ce mouvement ? Enfin, il nous parle un peu de son propre parcours. Alors qu’il était au summum de sa carrière à 40 ans et qu’il croyait qu’il n’avait besoin de personne, il a failli mourir. C’est alors qu’il s’est posé cette question : « Qu’ai-je fait de ma vie ?». Comme il ne trouvait pas de réponse, une autre vie a commencé pour lui. C’est cette vie-là qu’il nous raconte dans ce podcast et dans les réponses qu’il donne à notre interview déclic traditionnelle à la fin de l’épisode. Très bonne écoute avec Impact Positif et si vous avez envie de soutenir Entourage et Linkedout, allez sur le site faire un don. Merci ! www.entourage.social, télécharger l’application sur votre smartphone Linkedout.fr
Alors que le Salon de l’Agriculture a ouvert ses portes, de nombreux défis attendent le secteur : vers quels modèles faut-il aller et surtout avec quels agriculteurs ? On sait que la moitié d’entre eux seront à la retraite en 2030. Qui pour les remplacer et comment les aider à tenir le choc des années à venir ? Beaucoup de question se posent et pour y répondre, nous recevons Audrey Bourolleau, la co-fondatrice  d’HECTAR, un campus d’innovations agricoles près de Paris mais aussi Aymeric Ferté, agriculteur dans l'Aisne, et collaborateur chez HECTAR. Difficile de résumer HECTAR, un concept unique en France. A la fois une ferme pilote dans les Yvelines, un incubateur de start-up agricoles, un centre de formation, et un laboratoire d’innovations. La spécificité de ce campus ? Essayer de répondre à tous les enjeux : climatiques, sociaux, économiques.  Il faut apporter des solutions qui doivent à la fois créer de la valeur, avec un impact environnemental positif, et plus de qualité de vie pour les exploitants. L’objectif est aussi de donner envie : « Il faut inspirer, donner des rôles modèles, c’est un formidable métier et on doit attirer la prochaine génération vers ces métiers du vivant », explique la co-fondatrice. Avec ces start-ups incubées, 42 réparties sur plusieurs promotions, l’idée est aussi de se servir de la technologie et des données pour mieux accompagner les agriculteurs. « Il faut inscrire ces métiers dans leur temps avec des innovations qui peuvent être digitales. Il faut outiller avec de la donnée pour nous faire gagner du temps et de l’argent. Des données qui vont nous aider à mieux nous organiser et à faire la transition environnementale », explique Audrey Bourolleau. Cinq coopératives ont d’ailleurs rejoint Hectar récemment, elles représentent 45 000 agriculteurs sur tout le territoire, elles aideront à valider ces solutions proposées. Aymeric Ferté nous raconte quand à lui son parcours d'agriculteur, ses difficultés au quotidien mais aussi les opportunités qui se présentent à lui. Il nous raconte aussi comme il perçoit HECTAR et ce que le campus peut apporter au monde agricole. Sans oublier l'ITW déclic à la fin du podcast. Très bonne écoute avec Impact Positif.
Retrouvez ici l'ITW DECLIC, moment fort du podcast à la fin de l'épisode. --------- Alors que le Salon de l’Agriculture a ouvert ses portes, de nombreux défis attendent le secteur : vers quels modèles faut-il aller et surtout avec quels agriculteurs ? On sait que la moitié d’entre eux seront à la retraite en 2030. Qui pour les remplacer et comment les aider à tenir le choc des années à venir ? Beaucoup de question se posent et pour y répondre, nous recevons Audrey Bourolleau, la co-fondatrice  d’HECTAR, un campus d’innovations agricoles près de Paris mais aussi Aymeric Ferté, agriculteur dans l'Aisne, et collaborateur chez HECTAR. Difficile de résumer HECTAR, un concept unique en France. A la fois une ferme pilote dans les Yvelines, un incubateur de start-up agricoles, un centre de formation, et un laboratoire d’innovations. La spécificité de ce campus ? Essayer de répondre à tous les enjeux : climatiques, sociaux, économiques.  Il faut apporter des solutions qui doivent à la fois créer de la valeur, avec un impact environnemental positif, et plus de qualité de vie pour les exploitants. L’objectif est aussi de donner envie : « Il faut inspirer, donner des rôles modèles, c’est un formidable métier et on doit attirer la prochaine génération vers ces métiers du vivant », explique la co-fondatrice. Avec ces start-ups incubées, 42 réparties sur plusieurs promotions, l’idée est aussi de se servir de la technologie et des données pour mieux accompagner les agriculteurs. « Il faut inscrire ces métiers dans leur temps avec des innovations qui peuvent être digitales. Il faut outiller avec de la donnée pour nous faire gagner du temps et de l’argent. Des données qui vont nous aider à mieux nous organiser et à faire la transition environnementale », explique Audrey Bourolleau. Cinq coopératives ont d’ailleurs rejoint Hectar récemment, elles représentent 45 000 agriculteurs sur tout le territoire, elles aideront à valider ces solutions proposées. Aymeric Ferté nous raconte quand à lui son parcours d'agriculteur, ses difficultés au quotidien mais aussi les opportunités qui se présentent à lui. Il nous raconte aussi comme il perçoit HECTAR et ce que le campus peut apporter au monde agricole. Sans oublier l'ITW déclic à la fin du podcast. Très bonne écoute avec Impact Positif.
Lucie Pinson est la fondatrice de l’ONG Reclaim Finance créée en 2020. Depuis des années, elle se bat pour décarboner la finance. La finance, c’est le nerf de la guerre, l’un des moyens de toucher le cœur du réacteur. Son objectif : pousser les banques et les assurances à se désengager des énergies fossiles.  Début février, le groupe TotalEnergies a annoncé des résultats historiques, avec un bénéfice net de 19,5 milliards de dollars. A cette occasion, l’ONG a appelé avec d’autres associations « les acteurs financiers à cesser de soutenir la « stratégie climaticide de TotalEnergies ». Plusieurs projets sont contestés, l’oléoduc EACOP entre l’Ougadan et la Tanzanie ou encore des gisements de gaz offshore en Afrique du Sud. Selon TotalEnergies, ses bénéfices permettent à l’entreprise « d’accélérer les investissements dans les énergies décarbonées pour réussir la transition énergétique ». Un argument complètement balayé par Lucie Pinson pour qui TotalEnergies est loin du compte. En 2022, 75% de ses dépenses d’investissement ont été consacrés au gaz et au pétrole. Plus largement, Lucie Pinson pointe du doigt les banques et les assurances qui continuent de soutenir certaines entreprises. Elle souligne l’incohérence entre les promesses pour limiter le réchauffement et le financement de nouveau projet d’énergies fossiles. Ce grandes institutions n’ont par ailleurs mis en place aucune mesure pour pousser les entreprises qu'elles financent à renoncer au déploiement de nouveaux projets. L’ONG ne mène pas ces combats en vain. Reclaim Finance peut se targuer d’avoir eu des victoires, notamment sur le charbon. Grâce à son travail,  43 banques et assurances européennes ont arrêté de soutenir les nouveaux projets dans le charbon dont la banque AXA en France. C’est ce qui a valu à Lucie Pinson le prix Goldman pour l’environnement, l’équivalent du Prix Nobel vert. Très bonne écoute avec Impact Positif.
Retrouvez dans cet extrait "l'interview déclic", l'interview signature du podcast, que vous retrouvez à la fin de l'épisode. Bonne écoute. ---------- Lucie Pinson est la fondatrice de l’ONG Reclaim Finance créée en 2020. Depuis des années, elle se bat pour décarboner la finance. La finance, c’est le nerf de la guerre, l’un des moyens de toucher le cœur du réacteur. Son objectif : pousser les banques et les assurances à se désengager des énergies fossiles.  Début février, le groupe TotalEnergies a annoncé des résultats historiques, avec un bénéfice net de 19,5 milliards de dollars. A cette occasion, l’ONG a appelé avec d’autres associations « les acteurs financiers à cesser de soutenir la « stratégie climaticide de TotalEnergies ». Plusieurs projets sont contestés, l’oléoduc EACOP entre l’Ougadan et la Tanzanie ou encore des gisements de gaz offshore en Afrique du Sud. Selon TotalEnergies, ses bénéfices permettent à l’entreprise « d’accélérer les investissements dans les énergies décarbonées pour réussir la transition énergétique ». Un argument complètement balayé par Lucie Pinson pour qui TotalEnergies est loin du compte. En 2022, 75% de ses dépenses d’investissement ont été consacrés au gaz et au pétrole. Plus largement, Lucie Pinson pointe du doigt les banques et les assurances qui continuent de soutenir certaines entreprises. Elle souligne l’incohérence entre les promesses pour limiter le réchauffement et le financement de nouveau projet d’énergies fossiles. Ce grandes institutions n’ont par ailleurs mis en place aucune mesure pour pousser les entreprises qu'elles financent à renoncer au déploiement de nouveaux projets. L’ONG ne mène pas ces combats en vain. Reclaim Finance peut se targuer d’avoir eu des victoires, notamment sur le charbon. Grâce à son travail,  43 banques et assurances européennes ont arrêté de soutenir les nouveaux projets dans le charbon dont la banque AXA en France. C’est ce qui a valu à Lucie Pinson le prix Goldman pour l’environnement, l’équivalent du Prix Nobel vert. Très bonne écoute avec Impact Positif.
Jean-Louis Etienne s’est lancé dans un projet audacieux : partir explorer l’Océan Austral, un océan où peu de marins s’aventurent, un océan mal connu. Pour relever ce nouveau défi, il faut construire un vaisseau capable d’affronter les tempêtes, et les vagues des 50ème Hurlants. Ce sera le Polar POD. Jean-Louis Etienne est écrivain, médecin, explorateur, il été le premier homme à atteindre en solitaire le Pôle Nord en 1986. Il a réalisé de nombreuses expéditions pour faire connaître les Pôles et mieux les comprendre. Aujourd’hui, il travaille sur un projet qui s’appelle « Polar POD », projet d’exploration de l’océan Austral autour de l’Antarctique. Il faut savoir que l’océan Austral est le principal puits de carbone océanique de la planète, d’où sa préciosité.  C’est un projet de longue haleine, Jean-Louis Etienne y travaille depuis 10 ans. Le vaisseau POLAR POD est inédit, c’est un navire vertical, un navire vaisseau qui se plantera dans l’océan (100 mètres de hauteur dont 80 dans l’eau) et pourra recueillir toutes les données nécessaires pour documenter le dérèglement climatique mais aussi fournir toutes sortes d’informations sur la biodiversité de cet océan méconnu. Le vaisseau est donc innovant technologiquement et il pourra naviguer en évitant les icebergs et en affrontant les vagues des 50ème hurlants, cet endroit où règnent tempêtes et vents violents. Un projet digne d’un roman de Jules Verne, mais ce grand rêveur n’a pas peur des défis. A 76 ans, il travaille sans relâche pour trouver des fonds et boucler cette expédition qui doit démarrer en 2024. A ceux qui qualifient ce projet de « fou », il préfère parler de projet audacieux. Lui l’autodidacte qui n’avait pas assez de bonnes notes pour passer en 6ème est devenu tout d’abord ouvrier tourneur-fraiseur avant de faire médecine puis d’endosser le costume de l’explorateur. Il n’aura de cesse de raconter son histoire, et d’encourager les jeunes à se battre pour relever les défis de l’urgence climatique. Il veut leur communiquer son enthousiasme de la vie et leur crier que rien n’est impossible : « On ne repousse pas ses limites, on se découvre », dit-il.
loading
Comments (3)

Aurelie Mazieres

Cete émission est un petit bijou à la fois dans le choix des personnes invitées mais aussi et surtout une journaliste de grand talent. Les questions sont très pertinentes, la conversation toujours bienveillante, curieuse, vraie. Chapeau

Nov 5th
Reply

Nicolas G

j'adore. par contre le volume sonore est très faible par rapport à mes autres podcasts.

Apr 20th
Reply

Fabien

Nicolas Chabanne est top !

Aug 7th
Reply
Download from Google Play
Download from App Store