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Le monde devant soi

Author: Slate.fr

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Chaque semaine, Jean-Marie Colombani, Alain Frachon et Christophe Carron décryptent l'actualité internationale.
Le monde devant soi est un podcast de Jean-Marie Colombani, Christophe Carron et Alain Frachon, produit par Slate Podcasts.
Direction et production éditoriale: Christophe Carron
Montage et réalisation: Aurélie Rodrigues
Présentation: Christophe Carron

224 Episodes
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Dans la nuit du 13 au 14 avril, l'Iran a lancé près de 300 drones et missiles contre Israël. Baptisée «Promesse honnête», l'attaque était une riposte aux frappes contre le consulat iranien de Damas, que Téhéran attribue à Tel-Aviv. Une attaque sans précédent par son ampleur et, surtout, par sa nature: celle d'un État souverain contre l'État hébreux.La quasi-totalité des tirs a été interceptée par la défense israélienne, une seule victime est à déplorer. Et si l'offensive iranienne a été immédiatement condamnée par les chancelleries occidentales, Moscou et Pékin ont gardé un silence poli, soutenant implicitement l'Iran.Israël n'a pour l'instant pas riposté à la riposte et beaucoup craignent l'embrasement d'une région déjà sous tension. Jusqu'ici, l'Iran attaquait Israël via les groupes terroristes soutenus par Téhéran. Là, c'est une attaque directe. L'Iran peut-il se lancer dans une guerre ouverte contre Israël?Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Victor BenhamouPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
À deux mois des élections européennes de 2024, nous vous proposons d'écouter ou de réécouter cet épisode du 8 décembre sur le double langage du Rassemblement National. Bonne écoute.---------------------Dimanche 3 décembre, une partie de l'extrême droite européenne s'est retrouvée à Florence, en Italie, à l'invitation du patron de la Ligue Matteo Salvini.Français du RN, Allemands de l'AFD, Néerlandais du PVV, Belges du Vlaams Belang, Estoniens d'EKRE et autres, les membres du groupe ID, Identité et Démocratie, du parlement européen ont tenu un meeting commun en vue des prochaines élections en juin 2024. Sur scène furent dénoncés l'immigration massive, le grand remplacement, l'influence de George Soros, celle des technocrates européens francs-maçons: un discours classique de l'extrême droite, certes, mais bien loin des efforts de normalisation entrepris par la patronne du Rassemblement National Marine Le Pen.Absente de la réunion, elle a envoyé le président du parti, Jordan Bardella, qui fut à l'unisson de ses alliés les plus radicaux du Parlement Européen où coexistent deux groupes réunissant la droite de la droite: ID et CRE, pour Conservateurs et Réformistes Européens, abritant entre autre les élus du mouvement de Giorgia Meloni, Fratelli d'Italia, et ceux du parti ultra-conservateur polonais PIS.Ce meeting intervient quelques jours après la victoire de Wilders aux élections législatives néerlandaises, et alors qu'en France, c'est pour l'instant le parti de Marine Le Pen qui domine les sondages pour les européennes.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Moins d'un an après avoir remporté les élections générales turques, le parti du président Recep Tayyip Erdoğan vient d'essuyer une défaite historique lors des élections municipales du 31 mars. L'AKP a cédé un grand nombre de municipalités à un autre parti kémaliste nationaliste, laïque et social démocrate, le CHP, ou «parti républicain du peuple». Ce dernier a totalisé 37,7% des suffrages exprimés, contre 35,5% pour l'AKP. Ainsi, Istanbul reste aux mains de l'opposition, qui récupère aussi la capitale Ankara, Izmir, et d'autres ex-bastions de l'AKP.Ce désaveu cinglant a été reconnu par Erdoğan en personne. Un signe, peut-être, de la relative bonne santé de la démocratie turque, et un avertissement des électeurs à leur président, incapable d'enrayer la crise économique qui frappe le pays.Pour en parler aujourd'hui dans Le monde devant soi, Ariane Bonzon, journaliste indépendante et autrice, spécialiste de la Turquie, contributrice régulière de Slate.Sur le même sujetLe monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Victor BenhamouPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Dans la région du Kilimandjaro, en Tanzanie, l'une des plus pauvres et des moins développées du pays, il y a souvent une école pour cinq villages. Pour y aller, les jeunes filles parcourent parfois des dizaines de kilomètres. L'offre de transports est dérisoire, et se rendre à l'école –pourtant gratuite– est l'un des premiers freins à l'éducation des jeunes filles.En proposant depuis 2021 des vélos à plus de 6.000 écoliers –dont 80% de filles comme Jessica–, l'organisation Velafrica et son partenaire local ABC Impact ont réussi à enrayer un phénomène particulièrement présent dans les régions d'Arusha, de Dodoma et du Kilimandjaro: l'abandon scolaire des filles à cause de leur trajet pour l'école.Dans ce septième épisode du Chemin des écolières, vous entendrez Ayanna Albert, Chief Impact Officer chez ABC Impact, Jessica et Halima, deux écolières, et une directrice d'école.Le Chemin des écolières est un podcast Slate Podcasts, dont une version écrite accompagnée de photographies réalisées par Robin Tutenges est disponible sur le site de Slate.fr.L'ensemble de ce projet a reçu le financement du Centre européen du journalisme, par l'intermédiaire de l'accélérateur de journalisme de solutions. Ce financement est soutenu par la Fondation Bill & Melinda Gates.Direction éditoriale: Christophe CarronProduction éditoriale, écriture et présentation: Nina ParejaReportages, interviews et prise de son: Robin TutengesMontage et réalisation: Mona Delahais
143 personnes sont mortes après l'attentat qui a frappé le Crocus City Hall, une salle de concert en banlieue de Moscou, le 22 mars dernier. Revendiqué par le groupe terroriste État islamique au Khorassan, il a d'abord été attribué aux services ukrainiens par la Russie, ce que Kiev a vivement démenti, avant que le président Vladimir Poutine ne l'impute officiellement à des «islamistes radicaux».Dans la nuit du 28 au 29 mars, dans un message célébrant les dix ans de la proclamation d'un califat sur un territoire à cheval sur la Syrie et l'Irak par le groupe État Islamique, un responsable de l'organisation a appelé les loups solitaires à cibler spécifiquement les chrétiens et les juifs, en particulier en Europe, aux États-Unis, à Jérusalem et en Palestine, et toujours pendant le ramadan.Et si Paris vient de relever son dispositif Vigipirate à son niveau maximal, le niveau «urgence attentat», la menace n'a jamais vraiment disparu. Le ministre de l'Intérieur français Gérald Darmanin l'a affirmé, «l'État islamique est l'auteur des huit derniers attentats déjoués en France. Nous déjouons beaucoup d'attentats, un tous les deux mois.»Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Benyamin Netanyahou l'a martelé ce mardi 19 mars devant la Knesset: une opération militaire à Rafah est nécessaire pour détruire le Hamas. La veille, le président américain Joe Biden avait mis en garde le Premier ministre israélien en manifestant sa «profonde inquiétude» lors d'une conversation téléphonique, la première depuis plus d'un mois entre les deux hommes.Car la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, abrite près d'un million et demi de civils palestiniens. L'opération israélienne, qui serait une «erreur» selon le conseiller à la sécurité nationale américain Jake Sullivan, continue d'entraîner des tensions toujours plus vives entre Tel-Aviv et Washington.Le gouvernement américain a par ailleurs présenté un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU –rejeté par Moscou et Pékin– appelant à un «cessez-le-feu immédiat lié à la libération des otages». Une première car, jusqu'ici, les États-Unis avaient toujours mis leur veto aux résolutions appelant justement à des cessez-le-feu immédiats. En faisant cette annonce à un média saoudien, le secrétaire d'État américain Antony Blinken espère envoyer un «signal fort» au gouvernement israélien. Et un signal fort aussi, peut-être, à un électorat démocrate qui reproche à Joe Biden son soutien inconditionnel à Israël.ArticlesPodcastsLa guerre entre Israël et le Hamas ne s'arrêtera pas sans ces quatre conditionsLa guerre entre Israël et le Hamas ne s'arrêtera pas sans ces quatre conditionsLe monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
«Une guerre existentielle, pour la France, et pour l'Europe», une guerre que «la Russie ne peut pas et ne doit pas gagner». Ce jeudi 14 mars, le président français Emmanuel Macron a précisé ses intentions quant à l'implication de Paris dans la guerre menée par Moscou en Ukraine. Celui qui en 2022 appelait à «ne pas humilier la Russie» semble avoir tourné casaque et l'assure: pour que la paix règne, il ne faut pas faiblir face à Vladimir Poutine.Quand, dans l'opposition, on accuse le président français de choisir une posture guerrière à des fins électoralistes en vue des européennes de juin prochain, celui-ci cite Churchill: «Aujourd'hui, il faut le nerf de la paix.» Il ajoute que la «sécurité de l'Europe» et celle des Français se joue «là-bas» et enfin, que la paix, ce n'est ni la capitulation ni l'amputation de l'Ukraine. Rien n'est à exclure, donc, pour protéger l'Ukraine –en tout cas pour l'exécutif.Car deux jours auparavant, un Parlement divisé se prononçait en faveur des accords bilatéraux de sécurité avec Kiev lors d'un vote non contraignant. 372 voix pour, 99 contre –La France insoumise, communistes et un écologiste– et 101 abstentions, dont la majorité furent le fait du Rassemblent national. Des lignes de fracture qui ne font que confirmer le clivage politique par rapport à Moscou, et les penchants pro-russes de l'extrême droite et de l'extrême gauche.Comment expliquer cette volte-face présidentielle? D'où vient cette indulgence d'une partie de la classe politique française à l'endroit de Vladimir Poutine? On en parle aujourd'hui avec Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI et autrice de l'essai La Fascination russe (Robert Laffont).Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
À Piplantri, petit village de l'État du Rajasthan, dans le nord-ouest de l'Inde, il existe une étonnante tradition. À chaque naissance de fille, 111 arbres sont plantés. En parallèle, de l'argent est versé sur un compte bancaire qui ne peut être débloqué qu'aux 18 ans de la nouvelle venue au monde et uniquement si ses parents ne l'ont pas mariée entre-temps.Il y a quelques années, naître puis grandir en étant une fille dans cet État, l'un des pires du pays pour les femmes et l'un de ceux au taux de fœticides féminins parmi les plus élevés au monde, était presque contre-nature. Les laisser aller à l'école n'était même pas envisagé. L'idée de l'ancien chef du village Shyam Sundar Paliwal de planter des arbres aux naissances des filles a révolutionné les choses.Dans ce sixième épisode du Chemin des écolières, vous entendrez Shyam Sundar Paliwal, Perm, la mère d'une bénéficiaire, Castelli, une enseignante, Kala Paliwal, la fille de Shyam, et Priya, une adolescente du village.Le Chemin des écolières est un podcast Slate Podcasts, dont une version écrite accompagnée de photographies réalisées par Robin Tutenges est disponible sur le site de Slate.fr.L'ensemble de ce projet a reçu le financement du Centre européen du journalisme, par l'intermédiaire de l'accélérateur de journalisme de solutions. Ce financement est soutenu par la Fondation Bill & Melinda Gates.Direction éditoriale: Christophe CarronProduction éditoriale, écriture et présentation: Nina ParejaReportages, interviews et prise de son: Robin TutengesMontage et réalisation: Aurélie Rodrigues
C'est un discours sur l'État de l'union offensif, quasiment une allocution d'entrée en campagne, que Joe Biden a prononcé ce jeudi 7 mars devant le Congrès américain.Normalement prévu pour présenter le programme de l'année aux élus des deux camps politiques, il fut l'occasion pour Joe Biden de faire mentir celles et ceux qui s'inquiètent de sa capacité à enchaîner un second mandat, et de dresser le bilan de sa politique.Il faut dire que sur le plan économique, le bilan est bon, avec une inflation maîtrisée, un chômage bas et une augmentation des salaires réels. Mais un bon bilan ne suffit pas forcément à gagner une élection, surtout quand on se présente face à un Donald Trump aussi peu soucieux des faits que de la vérité.Ainsi, Joe Biden s'est montré particulièrement combatif à l'encore de Trump et de ses partisans, soulignant son attitude envers Vladimir Poutine, son âge, pas si éloigné du sien (77 ans pour Trump, 81 pour Biden), et les dangers qu'il fait peser sur la démocratie. L'actuel président l'a compris, il y a un espace à occuper dans le marché des idées. 2024 sera la campagne de la défense des libertés civiques et, surtout, du droit à l'avortement remis en cause par la Cour suprême, sans ignorer la question de l'immigration, ciment du camp républicain. Sur le plan international, Biden a réaffirmé son soutien à l'Ukraine tout en prenant ses distances avec le président français Emmanuel Macron, et a envoyé des signaux en faveur de Gaza.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
«Nous ferons tout ce qu'il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre.» Tout, même envoyer des troupes occidentale sur le sol ukrainien? C'est ce que semblait dire le président français Emmanuel Macron durant une conférence internationale visant à renforcer le soutien occidental à l'Ukraine, à l'Élysée, ce lundi 26 février. Une piste confirmée le lendemain par Paris, qui avance vouloir établir «une ambiguïté stratégique» face à la Russie, sans toutefois qu'on ne comprenne bien la position de la France.Mais plus qu'une ambiguïté stratégique, c'est toute l'ambiguïté des alliés de l'Ukraine qui s'est révélée dans le camp occidental. D'un côté, États-Unis, Allemagne, Finlande ont manifesté leur opposition à une telle initiative, tout comme le groupe de Visegrád –Hongrie, Pologne, Tchéquie et Slovaquie–, quand les États baltes s'y sont montrés favorables.Ce jeudi 29 février, quand Emmanuel Macron assurait que «chacun des mots que je prononce sur cette matière est pesé, pensé et mesuré, ce sont des sujets suffisamment graves», Vladimir Poutine brandissait la menace du recours à l'arme nucléaire lors de son discours annuel à la nation: «Les conséquences de l'envoi en Ukraine des contingents militaires occidentaux seraient vraiment plus tragiques… Nous aussi avons des armes capables d'atteindre des cibles sur leur territoire. Tout ce qu'ils inventent en ce moment, en plus d'effrayer le monde entier, est une menace réelle de conflit avec utilisation de l'arme nucléaire et donc de destruction de la civilisation.»Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Dans la nuit du 23 au 24 février 2022, la Russie envahissait l'Ukraine. Après un discours de Vladimir Poutine justifiant son «opération spéciale» pour «démilitariser» Kiev, des colonnes de blindés se sont introduites dans l'est du pays, quand le reste du territoire se réveillait au son des frappes aériennes.Cela faisait des semaines que les services occidentaux regardaient avec une certaine inquiétude le Kremlin amasser des troupes à la frontière qui le sépare de son voisin. Mais peu osaient croire au retour de la guerre sur le sol européen, peu pensaient l'impensable possible.Si, huit ans auparavant, lors de l'annexion de la Crimée, en 2014, l'Occident semblait indifférent au sort de la péninsule ukrainienne, cette fois, la réaction des chancelleries fut immédiate. Et après les condamnations internationales vint le temps de la mobilisation des États-Unis, de l'Union européenne et du Royaume-Uni.Cette invasion, que Vladimir Poutine voulait éclair, est devenue une guerre d'usure: soutenu tant bien que mal par ses alliés, le pays résiste. Voilà près d'un an que la ligne de front ne bouge plus vraiment, une ligne qui ampute l'Ukraine de près de 20% de son territoire, à l'est et au sud.Combien de temps l'Ukraine pourra-t-elle encore résister à l'agression de son voisin? Tout dépend sans doute du support des pays occidentaux.Ce lundi 26 février, le président français Emmanuel Macron invite à Paris «plusieurs chefs d'État et de gouvernement ou leurs représentants ministériels, à l'occasion d'une réunion de soutien à Kiev». Une réunion qui, selon l'Élysée, «permettra d'étudier les moyens disponibles pour renforcer la coopération des partenaires en soutien à l'Ukraine».L'occasion pour l'Europe de se mettre d'accord afin de prendre le relais des États-Unis, dont le soutien capital pour Kiev devient de plus en plus incertain.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Peu avant son incarcération pour 19 ans de prison, l’opposant russe Alexeï Navalny, décédé le 16 février 2024, a été victime d’une tentative d’assassinat par empoisonnement : le 20 août 2020, dans l’avion qui le ramène à Moscou, Navalny se sent mal. Évacué à temps dans un hopital berlinois après avoir été placé dans le coma, il survit aux effets de l’agent neurotoxique de type novitchok qui lui a été administré. Si tous les regards se tournent vers Moscou, la Russie nie toute implication. Quand bien même le poison est une arme stratégique et diplomatique largement utilisé par le Kremlin, comme le montre la passionnante série documentaire Les poisons de Poutine.D’Alexeï Navalny à Vladimir Kara-Murza, d’Alexander Litvinenko à Sergueï Skripal, chaque empoisonnement éclaire les dessous d’une partie d’échecs et d’une volonté expansionniste, axe de la dérive qui a conduit à l’invasion de l’Ukraine.En 6 épisodes, la documentariste Jennifer Deschamps s’appuie sur le témoignage de victimes directes, de juges, d’enquêteurs, comme l’ex-directeur de la CIA Leon Panetta et de journalistes, pour retracer méthodiquement la mise en place d’un régime mafieux et autoritaire, qui mène de front répression intérieure et agression extérieure.Nous vous proposons d’écouter le premier épisode de la série, Les Poisons de Poutine, un podcast Docurama co-produit par Initial Studio et Little Big Story
À l'occasion de son entrée au Panthéon aux côtés de sa femme Mélinée, ce mercredi 21 février, nous diffusons l'intégralité de l'interrogatoire de Missak Manouchian. Le procès-verbal lu ici est conservé aux archives de la préfecture de police de Paris. Plusieurs copies existent, mais la version originale se trouve dans le dossier Medzadourian [cote GB 138]. Elle est présentée sans commentaire ni explication dans l'exposition «Des étrangers dans la résistance en France», visible au Mémorial de la Shoah à Paris jusqu'au 20 octobre 2024. Les mentions «S.I.» et «S.N.I.», que vous entendrez, correspondent à de nouvelles auditions, ajoutées au fur et à mesure de l'interrogatoire.Une version écrite, avec des précisions et commentaires ajoutés [entre crochets, en italique] par l'historien Sylvain Boulouque permet d'assurer une meilleure compréhension.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son: Nina ParejaMontage et réalisation: Aurélie RodriguesLecture: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Après quatre mois de guerre intensive, Israël maintient sa pression meurtrière sur Gaza. Malgré l'insistance de la communauté internationale, Benyamin Netanyahou semble décidé à lancer une offensive à grande échelle sur Rafah, ville à la frontière de l'Égypte où sont réfugiés près d'un million et demi de Palestiniens.Ce jeudi 15 février, c'est l'hôpital Nasser, à Khan Younès, dans le sud de l'enclave, qui a été attaqué. Selon Tsahal, des activistes du Hamas y auraient trouvé refuge.Lundi 12 février, pourtant, Joe Biden assurait avancer dans les négociations «d'un accord sur les otages entre Israël et le Hamas, qui apporterait une période immédiate de paix et de calme à Gaza pendant au moins six semaines».Washington a donc de plus en plus de mal à se faire entendre par Tel-Aviv. Une impuissance qui jette une ombre sur l'avenir du candidat Joe Biden: son soutien à Israël lui vaut la désaffection de nombreuses communautés et le voit perdre en influence jusque dans les rangs démocrates. Et ce, en dépit des efforts de son administration pour travailler à un après-conflit avec, en ligne de mire, une solution à deux États.
À l'occasion de la disparition d'Alexeï Navalny ce 16 février 2024, nous vous proposons de réécouter cet épisode du Monde devant soi.------------Ce mardi, le nouveau président américain Joe Biden a appelé l'éternel (ou presque) président russe Vladimir Poutine. Un premier échange téléphonique dont la teneur a été publiée sur le site de la Maison-Blanche. Les deux hommes ont discuté de la prolongation du programme New Start, qui doit limiter le recours aux armes nucléaires, et ont évoqué plusieurs sujets qui fâchent. Parmi eux: le soutien de Washington à l'Ukraine, le cyberespionnage dont ont été victimes les États-Unis, le cas de l'Afghanistan, l'ingérence russe dans les élections américaines et du cas d'Alexeï Navalny, opposant numéro un, actuellement emprisonné après son retour en Russie, le 17 janvier dernier.Qui est Alexeï Navalny dont l'Occident demande la libération? Que penser de la répression des manifestations pro-Navalny en Russie? Biden a-t-il tenté de mettre la pression à Poutine? Quelles relations se profilent entre Washington et Moscou?Réponses dans Le monde devant soi, le podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Réalisation et montage: Aurélie RodriguesSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur iTunes et ailleurs, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Pour échanger et découvrir de nouveaux podcasts, rejoignez le Slate Podcast Club sur Facebook.Musique: «Believer (Saeptem LMDS MiniEdit)», Silent Partner
C'est un communiqué des services pénitentiaires russes qui l'annonce: «Le 16 février 2024, dans le centre pénitentiaire n°3, le prisonnier Navalny A.A. s'est senti mal après une promenade […] Les causes de la mort sont en train d'être établies.»Alexeï Navalny, 47 ans, purgeait une peine de dix-neuf ans de prison pour «extrémisme». En décembre 2023, il avait été transféré dans une colonie pénitentiaire installée dans la région Arctique, où les conditions de vie sont particulièrement difficiles.Référence:Le monde devant soi, «Pourquoi Alexeï Navalny inquiète autant Vladimir Poutine»Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
«C'est très simple: nous aimerions dire aux dirigeant américains que s'ils veulent que les combats s'arrêtent, il suffit d'arrêter de fournir des armes. Ainsi tout s'arrêterait en quelques semaines. C'est tout. Et ensuite nous pourrions négocier.»Voici comment Vladimir Poutine expose la solution pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Comprenez «laissez-moi écraser Kiev, et après on discute». Cette vision, il l'a exposé au journaliste américain Tucker Carlson dans une interview de deux heures enregistrée le 6 février à Moscou. Un entretien aux allures d'opération de communication organisée par le Kremlin et l'ex-star de la Fox, au cours duquel Poutine a réaffirmé vouloir «dénazifier l'Ukraine», confirmé sa «relation personnelle» avec Donald Trump, pris ses distances avec un Joe Biden à qui il n'a pas parlé depuis février 2022, confié son admiration pour Elon Musk –dont le réseau social, X, est pourtant interdit en Russie–, accusé la CIA d'être derrière le sabotage des gazoducs Nord Stream, et enfin donné une leçon de démocratie aux États-Unis.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Robert Badinter est mort dans la nuit du 8 au 9 février à l'âge de 95 ans. Avocat, grand défenseur des droits de l'Homme, ministre de la Justice de François Mitterrand, président du Conseil constitutionnel entre 1986 et 1995 ou encore sénateur… L'histoire s'en rappellera surtout comme l'artisan de l'abolition de la peine de mort, à laquelle le candidat Mitterrand s'était engagé pendant la campagne de 1981.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Les vingt-sept pays de l'Union européenne se sont accordés sur l'aide que l'UE versera à l'Ukraine: 50 milliards d'euros, dont 33 de prêts et 17 de dons. Une aide jusqu'ici bloquée par la Hongrie, son Premier ministre ne voulant pas se mettre en porte-à-faux avec son ami Vladimir Poutine. Viktor Orbán a cédé grâce aux garanties qu'il a reçues, dit-il, de la part de l'Union: l'argent hongrois n'ira pas à Kiev.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a bien sûr salué ce soutien attendu de longue date et évoqué un «signal clair adressé à Moscou que l'Europe résistera et ne se laissera pas briser par les vagues destructrices que le Kremlin crée constamment».Le président américain Joe Biden, lui, a appelé Ursula von der Leyen en personne pour remercier les Vingt-Sept, tandis que l'aide américaine est toujours bloquée par le Congrès.Dans le même temps, les chefs d'État et de gouvernement ont évoqué le sujet brûlant de l'agriculture dans de nombreux pays de l'Union. Cédant à la pression des agriculteurs français, le Premier ministre Gabriel Attal a demandé à ce que l'on discute des importations de céréales ukrainiennes, comme cela est fait pour les œufs, les volailles ou le sucre car les échanges avec Kiev déstabiliseraient les cours au sein de l'Union. Emmanuel Macron, lui, s'est positionné en défenseur des intérêts des agriculteurs français en demandant à la Commission européenne «des simplifications concrètes et tangibles dès la fin du mois de février» en leur faveur.Cette aide à l'Ukraine est la bienvenue, mais sera-t-elle un game changer?Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Au Bangladesh, il est encore trop rare de voir les adolescentes sur le chemin de l'école: 40% des filles abandonnent l'école avant de terminer leurs études secondaires (entre 11 et 18 ans). Le chiffre explose dans les communautés rurales comme celle de Punyma. Depuis ses 12 ans, la jeune fille est suivie par une mentor de l'organisation internationale Room to Read Bangladesh, qui soutient l'éducation de près de 7.000 filles dans le pays.Récompensée du Prix Unesco 2022 pour l'éducation des filles et des femmes, l'organisation a lancé ses opérations au Bangladesh en 2009, notamment dans le district de Natore, où le taux d'alphabétisation est particulièrement faible. Son objectif: faire en sorte que les filles qui suivent le programme terminent à tout prix leurs études secondaires, explique Ruksana Sultana, responsable de programme Room To Read au Bangladesh.Dans ce cinquième épisode du Chemin des écolières, vous entendrez aussi la mère de Punyma, sa mentor Nure Nasrin, ainsi qu'une autre bénéficiaire du programme, Khadiza.Le Chemin des écolières est un podcast Slate Podcasts, dont une version écrite accompagnée de photographies réalisées par Robin Tutenges est disponible sur le site de Slate.fr.L'ensemble de ce projet a reçu le financement du Centre européen du journalisme, par l'intermédiaire de l'accélérateur de journalisme de solutions. Ce financement est soutenu par la Fondation Bill & Melinda Gates.Direction éditoriale: Christophe CarronProduction éditoriale, écriture et présentation: Nina ParejaReportages, interviews et prise de son: Robin TutengesMontage et réalisation: Aurélie Rodrigues
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