Discoverplatine.
platine.
Claim Ownership

platine.

Author: cartache prod.

Subscribed: 1,378Played: 1,580
Share

Description

Le podcast qui parle musique certifiée sans chiffres 💰
La musique n'a jamais été autant chiffrée, dans les bouches des auditeurs et des rappeurs. Pourtant, les chiffres, c’est bien, mais pour ceux qui en vivent. Pour ceux qui les écoutent, ça ne change pas grand chose. Prenons donc le temps d'entretiens et de découvertes en musique avec ceux qui ne sont pas (encore) disque de platine.
6 Episodes
Reverse
A l’heure où le platine est brandi comme un trophée, discuter rap avec TarOne, c’est parler rencontres, scènes, culture, skillz et passion. Une passion devenue rare: celle qui vibre pour la culture hip hop dans son ensemble, et qui dure depuis au moins 20 ans. Pas encore de disque d’or ou de platine au compteur mais des mixtapes; un EP et un album avec le Dope Skwad dans les années 2000, ponctué par un album solo remarqué, puis quatre EP avec le Dope ADN de 2011 à 2014, fusion verviétoise temporaire du Dope Skwad et du duo ADN 7.6.  Avec son acolyte Daex, TarOne était l’un des rares Verviétois dans un paysage très bruxellois. Parcourir 20 ans de rap avec lui, c’est passer de petites salles sombres où les têtes dures tenaient les murs, à ce qui nous paraissait alors à tous totalement improbable: voir des festivals pleins à craquer qui pogotent en choeur sur les paroles de nos artistes locaux.  C’est aussi traverser l’histoire du rap belge vue de Verviers, quand l’artisanat se fabriquait sur Face B entre deux go-pass, et que les plus beaux débats se passaient dans les forums. Comme celui de DaRealNess, webzine fondé par TarOne et Daex, avec Aral, un autre verviétois bien connu, qui a rassemblé entre 2003 et 2005 un petit milieu d’amateurs et d’affiliés parfois inattendus.  Aujourd'hui, c’est par des vidéos sur Youtube que se rappelle à nous TarOne, auto-proclamé loser certes mais magnifique, entre archives revisitées et nouveaux morceaux, avec en ligne de mire un concept d’album - livre, à venir, on l’espère, prochainement. En attendant, on parle d’écriture et de technique, de nouvelle école et de vieux cons, et on essaie de comprendre pourquoi le rap.
Comme beaucoup de monde, la première fois que le nom de Kobo m’a vraiment marqué, il clôturait un “Rentre dans le cercle” spécial Belgique et mettait tout le monde d’accord en 2 minutes 30, masque sur le visage, dreads capuchées et kickage sombre. C’était à la fin de l’année 2017 et contrairement à ce que l’on croise souvent, il n’avait pas sorti de mixtape ou inondé Youtube de freestyles pour se faire remarquer.  Avant ça, deux clips quand même, “What’s my name” et “Présumé sobre”, avait déjà classé le Bruxellois parmi les espoirs à surveiller. Un coup de pouce sur Instagram signé Damso lui donnera encore un peu plus de visibilité, comme l’a fait plus récemment Angèle, qui citait aussi le clip de “Baltimore” dans une interview “Réseaux” très vue du site Booska P.  C’est d’ailleurs “Baltimore” qui le place dans le cercle des rappeurs à ne pas perdre de vue. Deuxième extrait de “Période d’essai”, son premier album; sans invités, sans masque et moins street que ce à quoi on pouvait s’attendre. Réfléchi et pensé pour durer, “Période d’essai” est sorti il y a tout juste six mois. On en a donc profité pour parler écriture, mélodies, doutes et succès. Et pour commencer, petit bilan avec Kobo pour savoir s’il pense avoir réussi sa période d’essai de six mois et s’il veut prolonger.
A l’heure où les disques de platine sont placardés comme des trophées dans les textes et sur les réseaux, Ana Diaz trace tranquillement sa route, avec un sérieux coup d’accélérateur ces derniers mois. La Bruxelloise de 27 ans a sorti en septembre dernier son premier EP, “Rec_Final”. Musicienne et auteure, on l’avait croisée dans un freestyle du 77, dans des capsules vidéos piano-voix puis dans des singles chantés en anglais. Cette fois, c’est en français qu’elle s’exprime, sur des prods électroniques signées Iliona, une autre Bruxelloise, quitte à sortir de sa zone de confort, épaulée par les mains précises de L’Oeil Ecoute Laboratoire. 
Platine, le podcast qui parle musique certifiée sans chiffres, reçoit Veence Hanao pour ce deuxième numéro. Actif depuis une quinzaine d’années, c’est en 2013 qu’il avait pris une autre dimension, avec son 2e album "Loweina Laurae", avant un coup d’arrêt brutal pour cause de sérieux problèmes d’oreilles. En 2018, après des collaborations de l’ombre avec Isha ou Angèle, le Bruxellois est revenu, un peu par surprise, grâce à l’album Bodie, dont Le Motel a signé les musiques. Il y a quelques semaines, Veence Hanao, même pas vraiment parti cette fois, a déjà signé un nouveau come-back avec le clip “Sur le visage”. A nouveau seul à la prod, il nous parle de l’importance de ce nouveau titre, d’effondrement et d’écriture, de santé mentale et de mains dans le cambouis; et nous explique pourquoi encore et toujours la musique.
Double dose bruxelloise: Ypsos (Ligne 81) et Crapulax (Bunker) nous parlent de leurs albums repectifs, "French Melancholy" et "Golden Forever", sortis simultanément sous la haute autorité des productions de Smimooz (De Puta Madre). Au fil de la discussion, on croise Kool G Rap, Three 6 Mafia, Paul Gascoigne, Le Collège Fou Fou Fou, Lord Gasmique, Aerosmith, Roméo Elvis, Van Gogh, Sheila...
Bientôt dans vos oreilles: platine, le podcast qui parle musique certifiée sans chiffres
Comments 
Download from Google Play
Download from App Store