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Présages

Author: Alexia Soyeux

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Présages, des idées pour nourrir l'esprit et remettre radicalement en question l'état de notre monde.
Pour des perspectives écologiques émancipatrices pour toutes et tous.
81 Episodes
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Une rediffusion de l’épisode enregistré en 2020 avec Tran To Nga, qui vient de fêter ses 82 ans et continue de se battre pour les millions de victimes de l’agent orange. Le collectif Vietnam Dioxine invite à un grand rassemblement de soutien à Tran To Nga et aux victimes de l’agent orange le 4 mai 2024 à 14h place de la République à Paris, 3 jours avant la prochaine audience du procès contre 12 multinationales de la pétrochimie dont Monsanto et Dow chemicals Si vous le pouvez, venez, soyons nombreux ses pour demander justice ! --- Tran To Nga est une militante franco-vietnamienne. Ancienne reporter et résistante pendant la guerre du Vietnam, elle fut intoxiquée par l’agent orange, un défoliant puissant déversé sur le Vietnam par l’armée américaine entre 1961 et 1971. Environ 80 millions de litres de cet herbicide furent épandus, contaminant des centaines de milliers d’hectares et détruisant 20 % des forêts du Sud Vietnam. Le dérivé produit pendant la fabrication, la dioxine, est un perturbateur endocrinien hautement toxique, qui a empoisonné des millions de personnes par exposition directe, affectant l’organisme par de graves malformations, cancers et maladies, et se transmettant de génération en génération. A 78 ans, Tran To Nga livre son dernier combat : assistée par le cabinet de l’avocat William Bourdon, elle attaque en procès 26 multinationales agro-chimiques américaines ayant fabriqué l’agent orange, au nom des millions de victimes. Ce sujet de l’agent orange est mal connu du public et souvent ignoré. Il constitue pourtant l’un des premiers écocides, et une des plus grande guerre chimique de l’histoire. A la fin de l’épisode, vous retrouverez aussi Léa Dang, du collectif Vietnam Dioxine, qui milite pour la reconnaissance du drame de l’agent orange dans le monde. Bonne écoute ! PS : ne manquez pas le documentaire Agent orange, la dernière bataille, sur Arte : une enquête bouleversante sur ce désastre humain et écologique, auprès de Tran To Nga en France et de l’activiste Carol Van Strum aux Etats Unis. --- - entretien enregistré le 18/09/2020 - plus d'infos sur presages.fr/blog/2020/tran-to-nga - newsletter : https://presages.kessel.media/posts - Sur Apple Podcast : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pr%C3%A9sages/id1356978282 Sur Youtube : https://youtube.com/c/Présages Twitter : https://twitter.com/presagespodcast Instagram : https://www.instagram.com/presages_podcast/
Je réponds à vos questions, après plus de cinq ans de Présages, 65 épisodes et plus de deux millions d’écoutes. Comment soutenir Présages ? Présages est un podcast indépendant, gratuit et sans publicité depuis 2018.Pour me soutenir : notez 5 étoiles et laissez moi un commentaire sur Apple Podcast, ou sur Spotify. Partagez et diffusez les épisodes autour de vous 🖤 Tous les liens sont ici ---- Début 2023, je vous avais demandé quelles questions vous aimeriez me poser. J’ai enfin pris le temps de répondre à quelques questions dans cet épisode : Quel a été mon cheminement intellectuel depuis le début du podcast ? Quelle est ma position aujourd’hui sur la collapsologie ? Comment articuler critique du monde du bien-être et du développement personnel et luttes collectives ? Quels sujets et quel·les invité·es m’ont le plus fait avancer ? Est ce que la maternité a décuplé ma colère / mon envie d'agir / mon éco-anxiété ? Ce sont mes réponses aujourd’hui ; elles ne seront peut-être plus valables demain. Dîtes moi si ça vous a plu, et si vous voulez que je fasse un autre épisode questions/réponses :) Bonne année à vous ! Pour être tenu·e au courant des Actus et prochains événements, inscrivez-vous à la newsletter Approfondir Suivre Présages : https://linktr.ee/presages Podcast Comme un poisson dans l'eau de Victor Duran-Le Peuch - https://linktr.ee/poissonpodcast Podcast Afrotopiques de Marie-Yemta Moussanang - https://linktr.ee/afrotopiques Reportage Les nouveaux guerriers, Les pieds sur terre Camille Teste, Politiser le bien-être Podcast Yoga is Dead https://www.yogaisdeadpodcast.com/ The Nap Ministry https://thenapministry.com/ @camille_teste@selmasardouk@ayuyogaschool @béné @vietkrmpzh @twoinou @fatima_ouassak Myriam Bahaffou @Charlotte Puiseux
La cause animale est-elle soluble dans l’écologie ? Spécisme, égalité et solidarité Pour le 4ème enregistrement en public de Présages à la REcyclerie, j’ai échangé avec Axelle Playoust-Braure, journaliste scientifique, autrice et spécialiste de l’antispécisme. Elle est co-autrice de Solidarité animale. Défaire la société spéciste (Ed. La Découverte)  A la suite d’un problème technique, le fichier son de l’enregistrement en public du 24 novembre a été endommagé :( Nous avons réenregistré l’entretien le 13 décembre 2023. Si la "question animale" monte dans le débat public depuis quelques années, l'autonomie de la lutte antispéciste n'est pas encore reconnue comme telle ; ses enjeux sont mécompris, relégués au second plan, voire ridiculisés. Le spécisme, qui désigne une discrimination spécifique fondé sur le critère de l'espèce, est une organisation sociale qui hiérarchise les humains et non-humains. Au même titre que les discriminations et violences raciales ou sexuelles, le spécisme prive de dignité et de droits des individus qui possèdent pourtant la faculté de sentir, penser, et souffrir. Penser l'animalité comme une catégorie sociale et idéologique permet de comprendre comment elle a été construite par l'histoire. Au-delà des enjeux écologiques et anticapitalistes de l'élevage industriel, comment  penser la lutte antispéciste comme une question sociale et morale de premier plan ? Comment entretenir avec les animaux des relations sans rapport de possession et d'exploitation, dans une perspective politique d'égalité et de solidarité ?  Approfondir Suivre Présages : https://linktr.ee/presages Solidarité animale. Défaire la société spéciste, éditions La Découverte, de Yves Bonnardel et Axelle Playoust-braure Podcast Comme un poisson dans l'eau de Victor Duran-Le Peuch https://linktr.ee/poissonpodcast La politique sexuelle de la viande, Carol Adams
Manuel Cervera-Marzal est sociologue, spécialiste des mouvements sociaux.Dans son livre "Résister : Petite histoire des luttes contemporaines", il dresse un panorama des luttes sociales depuis 2010, l’évolution de leurs enjeux, leur perception et leurs modes d’action. Ces contestations ont connu de fortes mutations : un essoufflement des modes d'action traditionnels et une multiplication des actions "extra-légales" (sabotage, occupations, zones à défendre, désobéissance civile etc.). Des tactiques qui sont complémentaires, plutôt que contradictoires. «  Nous assistons à un tournant autoritaire de l’Etat de droit, à un tournant identitaire de l’idéologie républicaine, et à un tournant insurrectionnel des mobilisations sociales »  Ces mutations sont le résultat des contraintes sécuritaires imposées par l’État, qui fixe le degré de violence de la conflictualité sociale, et qui créé en retour une radicalisation de la contestation, dans un contexte où le pouvoir politique n’a jamais eu une confiance aussi faible. Avec Manuel Cervera-Marzal, on parle de sociologie, de luttes et d’expérimentation. Bonne écoute ! Suivre Présages Entretien enregistré le 23 mai 2023 Approfondir : Résister - Petite histoire des luttes contemporaines, Manuel Cervera-Marzal Manuel Cervera-Marzal présente aussi une émission sur le site d’entretiens Hors Série
Depuis les années 60 est posé l’enjeu des limites au développement, de repenser la croissance dans un monde fini, afin de bifurquer vers une trajectoire soutenable. Le concept de décroissance, conçu dans une approche socialiste et émancipatrice pour tous•tes, est aujourd’hui récupéré de toutes parts, jusqu’à l’extrême-droite. Malgré cette percée d’un idéal de sobriété, le techno-solutionnisme reste la forme dominante de pensée et d’action, proposant sans cesse de nouvelles innovations pour résoudre les problèmes qu’il contribue à créer. Dans ce contexte, comment questionner démocratiquement le progrès et la domination technologique en remettant au centre les besoins, les principes d’égalité et d’émancipation de tous·tes ? Comment construire une critique collective de la technique et développer un “art de la fermeture” qui prenne en compte les vies hors de la norme dominante ?  Intervenant·es :  Alexandre Monnin, enseignant-chercheur, philosophe, auteur de Politiser le renoncement (Divergences) Nastasia Hadjadji, journaliste, autrice de No Crypto, Comment Bitcoin a envoûté la planète (Divergences) Le 13 septembre 2023, à la REcyclerie, on a parlé de technologie, de progrès, de crypto-actifs et de renoncement.
[Rediff] Laure Teulières et Guillaume Carbou sont membres de l’Atécopol, collectif pluridisciplinaire de scientifiques travaillant sur la question écologique, et ont coordonné, avec Aurélien Berlan, l’ouvrage Greenwashing, manuel pour dépolluer le débat public qui vient de paraître aux éditions du Seuil. Si le greenwashing désignait à l’origine un verdissement de la communication de produits ou d’entreprises, il apparait désormais comme une véritable idéologie, symptôme d’une pensée moderne verrouillée par l’économisme, le techno-solutionnisme et la pensée en silo. En récupérant un discours environnementaliste vidé de sa substance, le greenwashing est l’outil principal du maintient du status quo, déguisé derrière un monde écologisé grâce aux énergies décarbonées, aux smart cities, à l’économie circulaire ou à la capture du carbone. Dans une démarche d’autodéfense intellectuelle, l’ouvrage permet d’appréhender le greenwashing dans la grande diversité de ses manifestations, en révélant les fausses promesses, les demi-solutions et les formes d’enfumage qui faussent le débat public, empêchent des choix de société véritablement éclairés, et nous enferment dans la trajectoire insoutenable du business as usual. Entretien enregistré le 5 avril 2022 APPROFONDIR Présages https://www.presages.fr/blog/2022/greenwashing L’Atécopol https://atecopol.hypotheses.org/ et https://twitter.com/AtEcoPol Greenwashing - Manuel pour dépolluer le débat public, Collectif, sous la direction d’Aurélien Berlan, Guillaume Carbou et Laure Teulières, collection Anthropocène, Seuil https://www.seuil.com/ouvrage/greenwashing-collectif/9782021492897
[Rediffusion] Elisabeth Feytit est documentariste et créatrice du podcast Méta de Choc, qui propose des entretiens et des chroniques afin d’éduquer à l’esprit critique, et de questionner nos croyances. L’idéologie du développement personnel, qui infuse profondément nos sociétés occidentales contemporaines, puise ses racines dans la spiritualité New Age, née à la fin du 19ème siècle aux Etats-Unis. Plus qu’un mouvement, une pseudo-science, ou une religion, c’est un vaste courant de pensée et de pratiques, qui considère que nous avons tous·tes un potentiel divin, qu'il nous appartient de cultiver, par la spiritualité, la connexion à la nature et aux « énergies » . L’individu, seul responsable de ses pensées et de son chemin de vie, est ainsi invité à attirer le positif grâce à la loi de attraction. Ces idées se développent particulièrement à partir des années 70, qui voient naitre la commercialisation de nombreuses techniques pseudo scientifiques d’amélioration de soi, avec par exemple la méditation de pleine conscience, la gestalt thérapie, la programmation neuro linguistique et autres soins énergétiques. Parallèlement, le néolibéralisme fournit un terreau fertile aux idées New Age : Le monde de l’entreprise participe ainsi largement à la diffusion de l’idée que chacun·e a le pouvoir - et donc le devoir - de s’accomplir et de devenir meilleur. L’écologie, la santé, le bien être sont des porte d’entrée privilégiées vers ces croyances. En effet, le mouvement New Age et une partie du mouvement écologiste sont imbriqués, partageant des racines historiques et des valeurs communes, articulées autour d’une certaine conception essentialiste et idéalisée d'une "Nature" originelle. De l'anthroposophie aux thérapies de santé « alternatives », un vaste ensemble de pratiques et d’idées se développent, avec des effets controversés, voire problématiques. L’écospiritualité, quand à elle, entend apporter d’autres réponses à la lassitude et au désespoir face à l’immensité de la catastrophe écologique. Si l’on peut questionner le fait qu’une élévation spirituelle participera concrètement à agir sur le monde, il faut également souligner les nombreux stéréotypes véhiculés par l’écospiritualité, comme les notions de Féminin et de Masculin sacrés. Elisabeth Feytit, ancienne adepte de la spiritualité New Age, nous éclaire sur les fondements de ces croyances, leurs implications idéologiques et leurs risques. Et pour approfondir ces vastes sujets, je vous renvoie aux chroniques de la spiritualité contemporaine proposées par Elisabeth dans Méta de choc, et dont les liens sont en description de l’épisode. Episode enregistré le 24/05/2022 Suivre Présages
Cet été je vous propose de découvrir d’autres  podcasts que j’aime. Aujourd’hui, c’est un épisode du podcast Comme un poisson dans l’eau, avec l'écrivaine et sociologue Kaoutar Harchi, qui parle de son approche intersectionnelle de l’animalité, entre racisme et spécisme Bonne écoute !  ----- "C'est parti pour la Saison 2 de Comme un poisson dans l'eau ! Je suis ravi d'ouvrir cette nouvelle saison avec un entretien en deux parties avec l'écrivaine et sociologue Kaoutar Harchi. Elle a récemment publié dans la revue Ballast un très bel article intitulé "Les animaux avec nous, nous avec les animaux" dans lequel elle propose une approche intersectionnelle de l'animalité qui appelle à voir que l'animalisation concerne non seulement les autres animaux mais aussi des populations humaines, et est notamment un des ressorts du processus de racialisation négative. Elle défend donc l'idée d'un élargissement de l'antispécisme à la prise en compte des liens de co-production du spécisme avec d'autres formes de domination, liens qui peuvent certainement être envisagées de façon féconde par la perspective intersectionnelle. J'espère que vous trouverez cet entretien passionnant, et que vous aurez autant de plaisir à l'écouter que j'en ai eu à l'enregistrer !" ________________________________ Références et sources citées dans l'entretien : - L'article "Les animaux avec nous, nous avec les animaux" de Kaoutar Harchi dans la revue Ballast : https://www.revue-ballast.fr/les-anim... - L'écrivain Joseph Andras qui a notamment écrit Ainsi nous leur faisons la guerre - Les penseur et penseuse socialistes Élisée Reclus et Louise Michel - Aphro-ism - Aph Ko et Syl Ko - Le loup et le musulman - Ghassan Hage - Les penseuses des articulations entre spécisme et d'autres oppressions Myriam Bahaffou et Dalila Awada - Les penseuses de l’intersectionnalité : Kimberlé Crenshaw, Patricia Hill Collins, Angela Davis - Episode "Intersectionnalité, j'écris ton nom" du podcast féministe et intersectionnel Quoi de Meuf : https://soundcloud.com/nouvelles-ecou... - Une écologie décoloniale - Malcom Ferdinand Ressources sur l'islamophobie : - Épisode "L’islamophobie : racisme institutionnel et locomotive du néofascisme" du podcast Minuit dans le siècle sur la plateforme Spectre : https://spectremedia.org/minuit-dans-... - Épisode "Islamophobie : un mot, des maux" du podcast @kiffetarace2637 de Binge audio : https://www.binge.audio/podcast/kiffe... - Épisode "Islamophobie : l’expérience des converti·es comme révélateur" du podcast Contresons sur la plateforme Spectre : https://spectremedia.org/contresons/ ________________________________ SOUTENIR : https://linktr.ee/poissonpodcast Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant et sans publicité : votre soutien est indispensable pour qu'il puisse continuer à exister. Merci d'avance !
Pourquoi le végétarisme est-il perçu comme une alimentation non virile ? Pourquoi le yaourt est-il un produit associé au féminin ? Pourquoi certains hommes préfèrent-ils mettre leur santé et leur vie en danger plutôt que de renoncer à la viande ? Nora Bouazzouni est journaliste, passionnée par l’alimentation et de ce qu’elle dit de nous. Son deuxième ouvrage Steaksisme vient de paraitre aux éditions Nourriturfu. Elle y étudie l’alimentation au prisme des stéréotypes de genre ; car en matière de nourriture, les injonctions sont partout et imprègnent l’ensemble de nos sociétés et de nos comportements. Depuis l’Antiquité jusqu’au marketing agroalimentaire contemporain, en passant par les repas de famille, des règles tacites, des mythes et des constructions culturelles structurent la façon différenciée dont les hommes et les femmes s’alimentent, renforçant ainsi les stéréotypes sexistes. Aborder l’alimentation par le genre permet également de croiser la question écologique, car elle est le premier levier en moyenne sur lequel agir pour réduire son empreinte. Nous avons parlé de pensée magique, de publicité, de viande, de yaourt, et de pourquoi chausser les lunettes du genre redonne de la liberté et du pouvoir. --- Entretien enregistré le 27/05/2021 Suivre Nora Bouazzouni : https://twitter.com/norabz --- Abonnez-vous sur iTunes : apple.co/2IgEClh Inscrivez-vous à la newsletter : bit.ly/2p2so7n Facebook : www.facebook.com/presages.podcast Youtube : www.youtube.com/c/presages Twitter : twitter.com/PresagesPodcast
[Rediffusion] Sarah Mazouz est sociologue et chargée de recherches au CNRS. Dans son ouvrage Race, dans la collection « Le mot est faible » des éditions Anamosa, elle analyse l’histoire et l’usage de la notion critique de race en sociologie. En France, le mot est l’objet de nombreuses controverses et polémiques, dans le monde militant, politique mais aussi académique, presque un tabou. Le refus de parler de la race est ancré dans le poids de l’histoire, et dans l’universalisme abstrait qui est au fondement de la république française. Parler de race ce serait : être raciste, invisibiliser la classe sociale, se noyer dans des polémiques identitaires, ou succomber à une américanisation de la vie publique. Pourtant, analyser et débattre de la race est indispensable pour comprendre comment celle-ci est une construction sociale et historique, et un instrument de domination et de hiérarchisation. L’usage critique du mot race est aujourd’hui mobilisé pour combattre le racisme systémique, les processus d’assignation raciale ainsi que les discriminations qui, s'ils n’ont aucun ancrage « naturel », ont des effets bien réels. En effet, pour combattre le racisme il faut dépasser les questions de morale et l’idéologie raciste manifeste, pour aller regarder ce qui produit de l’altérité et de l'injustice, c’est à dire « la forme sédimentée, ordinaire et banalisée de l’assignation raciale, qui s’exprime dans une blague ou un compliment » Parler de race, c’est parler de privilèges et de préjudices, de la question du point de vue situé qui construit notre connaissance du monde, et de la condition de production des savoirs et de la norme. Parler de race, c’est dire que la question du racisme n’est pas réglée (et loin de l’être), et c’est donner à voir l’histoire et les effets des processus de racialisation au sein de nos sociétés encore majoritairement très ségréguées. enregistré le 19/07/2022 Ecouter : https://linktr.ee/presages APPROFONDIR http://www.presages.fr/blog/2022/sarah-mazouz Race, Sarah Mazouz - Anamosa https://anamosa.fr/livre/race/ La République et ses autres. Politiques de l’altérité dans la France des années 2000 - ENS Éditions Pour l’intersectionnalité, Sarah Mazouz et Éléonore Lépinard - Anamosa À l'air libre - Mediapart - Sarah Mazouz: « On continue de mettre un couvercle sur la race en France» https://youtu.be/y7QmTecBf2Y Ressources anti-racistes à destination des personnes blanches - Association Women Who Do Stuff https://docs.google.com/document/d/1rZX6ovsbv90eId_EVUxynq-KDNqLE9iiZJuBKxCrsrQ/edit?usp=sharing Podcast Kiffe ta race https://www.binge.audio/podcast/kiffetarace Podcast Sans Blanc de Rien https://open.spotify.com/show/6W77CmxDBu33xc620wuRws?si=t6gaCiMZRbuN8MX3xFg7Uw&nd=1 Blanc comme neige - Programme B https://www.binge.audio/podcast/programme-b/blanc-comme-neige-episode-1 Suivre Présages : Abonnez-vous sur iTunes : apple.co/2IgEClh Inscrivez-vous à la newsletter : bit.ly/2p2so7n Facebook : www.facebook.com/presages.podcast Youtube : www.youtube.com/c/presages Twitter : www.twitter.com/PresagesPodcast Instagram : www.instagram.com/presages_podcast/
Face à l’imminence du chaos social et à l’augmentation exponentielle des événements climatiques extrêmes, les luttes écologistes trouvent un regain de radicalité. Face à cette destruction du vivant par la machine capitaliste, et face à la puissante répression de l’Etat, comment militer, comment agir aujourd’hui ? Et demain ? Ancré·es sur le terrain, les militant·es assument de s’opposer physiquement aux infrastructures et aux symboles écocidaires, afin de lutter contre les violences systémiques du capitalisme, et de créer des initiatives concrètes et populaires pour regagner de la puissance d’agir. Une part croissante du milieu scientifique, qui s’est longtemps tenu à distance des prises de positions politiques, assume désormais de se mobiliser publiquement. Désobéissance, résistance, sabotage et désarmement font de nouveau partie du vocabulaire militant.Légitimité des modes d’action, respectabilité ou radicalité, quelles nouvelles stratégies pour les luttes écolo ? Le 12 juin 2023, à la REcyclerie, on a parlé de luttes, de soulèvements, de désarmement, de répression et de joie, avec : ➡️ Léna Lazare, membre des Soulèvements de la Terre ➡️ Jade Lindgaard, journaliste à Mediapart ➡️ Matthieu Latapy, chercheur, membre de Scientifiques en rébellion Enregistré le 12 juin 2023 Suivre Présages : https://linktr.ee/presages
Jeanne Guien est chercheuse, spécialisée en philosophie des techniques et en histoire industrielle. Elle travaille sur les notions d’obsolescence, de déchet et de consumérisme.  Dans son livre Le consumérisme à travers ses objets, elle décortique l’histoire matérielle de cinq objets (gobelet, mouchoir, vitrine, déodorant, smartphone), qui se sont imposés dans la vie courante et ont transformé nos pratiques.  Son analyse s’attache à démontrer que les « besoins » auxquels ils sont censés répondre ne sont pas naturels, mais bien construits par un contexte historique, politique, social, et des acteurs économiques ; des besoins largement créés par l’industrie publicitaire, qui charge de valeur les produits en s’appuyant notamment sur des stéréotypes de genre, de race et de classe. L’analyse matérialiste de chaque objet éclaire un angle spécifique du consumérisme, en mettant en lumière comment les objets transforment le monde, et comment nos gestes et nos comportements sont façonnés pour surconsommer des produits qui rejoignent aussitôt les montagnes invisibilisées de millions de tonnes de déchets. Etudier le consumérisme à travers ses objets est ainsi une façon de questionner les rapports de production qui structurent notre monde et d’entrevoir comment faire différemment. Enregistré le 24/04/2023 APPROFONDIR Le consumérisme à travers ses objets, éditions Divergences Une histoire des produits menstruels, éditions Divergences Les idées larges, Arte - Pourquoi a t on besoin de jeter ? Reporterre - Les ressorts cachés de notre dépendance à la surconsommation Le blog de Jeanne Guien Suivre Présages : https://linktr.ee/presages
Charlotte Puiseux est docteure en philosophie, psychologue, et militante handi féministe au sein du collectif handiféministe Les Dévalideuses et de l’association Handiparentalité. Son livre De chair et de fer, vivre et lutter dans une société validiste est paru il y a peu. Elle y décrit le système d’oppression envers les personnes handicapées qu’est le validisme, en retraçant son parcours personnel et son cheminement intellectuel et militant, qui lui a permis d’analyser de façon croisée les sujets du validisme, du sexisme et du capitalisme. Le handicap, qui recouvre des réalités diverses, concerne environ 12 millions de personnes en France, soit 20% de la population. Le validisme est un concept forgé pour penser l’oppression systémique des personnes handicapées. Il permet de questionner la norme du corps valide et sain, et les discriminations causées par cette domination, qui affectent toutes les sphères de la société : que ce soit l’accès aux transports ou aux bâtiments, l'éducation, le travail, la culture, la médecine, les loisirs ou la vie sociale. Le modèle médical du handicap, encore dominant aujourd’hui, considère que le handicap est le résultat d’un corps défaillant, qui doit être redressé à tout prix. Une vision caritative et misérabiliste y est associé, qui empêche de traiter le sujet du handicap comme un sujet politique, et de considérer les personnes handicapées comme des sujets de droits et non plus des objets de soin. Lutter contre le validisme est une donc un enjeu politique majeur, particulièrement en France qui est très en retard sur le sujet, afin d’abolir la ségrégation et la hiérarchisation des vies, et de mettre en lumière que le handicap est une construction sociale. Enregistré le 02/03/2023 APPROFONDIR- De chair et de fer, vivre et lutter dans une société validiste, La Découverte- Les Dévalideuses - Handiparentalité- CLHEE - Collectif Lutte et Handicaps pour l'Egalité et l'Emancipation- Handiqueer- LSD La série documentaire - Handicap : la hiérarchie des vies - Féminismes et handicaps : les corps indociles Suivre Présages
Pour fêter les 5 ans du podcast, Présages vous propose en 2023 un cycle de rencontre IRL : Faire face. Des enregistrements en public à la REcyclerie, pour réfléchir, agir et faire face ensemble aux défis écologiques et sociaux. La prise de conscience de l’urgence écologique et sociale provoque un bouleversement. Comment être heureux·se dans ce monde ? Tandis que l’idéologie du bonheur nous enjoint à devenir la meilleure version de nous-même et à “faire notre part”, les milieux militants se divisent sur la place des émotions. La pathologisation de l’angoisse est-elle le symptôme de l’ère néolibérale ? L’éco anxiété est-elle réservée aux classes supérieures occidentales ? Comment lutter pour un monde meilleur tout en cultivant la joie ? On a parlé d’éco anxiété, de luttes de territoires, de liberté, de dignité et de joie avec : ➡️ Fatima Ouassak, politologue et militante antiraciste et féministe française, fondatrice du Front de mères➡️ Tom - Collectif Vietnam Dioxine➡️ Alessandro Pignocchi, auteur de bandes dessinées, ancien chercheur en sciences cognitives et philosophie de l'art Enregistré le 13/3/23 Ecouter : linktr.ee/presages ---------------Suivre Présages : Abonnez-vous sur iTunes : apple.co/2IgEClhInscrivez-vous à la newsletter : bit.ly/2p2so7nFacebook : www.facebook.com/presages.podcastYoutube : www.youtube.com/c/presagesTwitter : www.twitter.com/PresagesPodcastInstagram : www.instagram.com/presages_podcast/Spotify : open.spotify.com/show/4VOi85Mdy4pPWW8I9hvHrB
L’alimentation est un des besoins vitaux de la sécurité et de la stabilité des sociétés. Pourtant, aujourd’hui, la sécurité alimentaire française est en péril, et le sujet n’est pas pris en compte à la hauteur des enjeux.  Le système alimentaire est défaillant en termes de santé publique, de conditions de travail et d’impacts environnementaux - rappelons qu’il est responsable d’1/3 des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale, de 80% de la déforestation, et qu’il est également un des principaux coupables de l’accaparement et des pollutions des eaux. Il est aussi extrêmement vulnérable vis à vis de la dérive climatique, de la raréfaction des ressources et de l’effondrement de la biodiversité, mais également face aux tensions économiques et géopolitiques croissantes.  De nombreux obstacles s’opposent à sa transformation, tels que la concentration des pouvoirs et des capitaux, la politique commerciale et agricole, l'imprégnation idéologique du modèle agro-industriel. Saviez-vous par exemple qu’en France, seules 4 centrales d'achats contrôlent 92% du marché alimentaire ? Et que l'élevage en France mobilise 85% de la surface agricole utile ?  L’association Les Greniers d’Abondance, qui mène un travail de recherche sur les voies de résilience des systèmes alimentaires, a publié récemment le rapport Qui veille au grain ? Sécurité alimentaire : une affaire d’état. Il vise à expliquer les défaillances et les vulnérabilités générées par l’organisation actuelle du système alimentaire, examiner les obstacles à surmonter, et proposer une stratégie politique nationale pour tendre vers un système alimentaire durable et juste. On en parle avec Arnaud Vens, bénévole de l’association.  Enregistré le 5/1/23  Approfondir : Qui veille au grain ? Sécurité alimentaire : une affaire d’état Sismique - Résilience alimentaire et sécurité - Stéphane Linou Ecouter : linktr.ee/presages  Suivre Présages :  Abonnez-vous sur iTunes : apple.co/2IgEClh Inscrivez-vous à la newsletter : bit.ly/2p2so7n Facebook : www.facebook.com/presages.podcast Youtube : www.youtube.com/c/presages Twitter : www.twitter.com/PresagesPodcast Instagram : www.instagram.com/presages_podcast/ Spotify : https://open.spotify.com/show/4VOi85Mdy4pPWW8I9hvHrB
Myriam Bahaffou est chercheuse en philosophie féministe et militante. L’écoféminisme est en vogue depuis quelques années : sa médiatisation a permis de faire comprendre l’importance d’analyser ensemble les inégalités de genre et la destruction de l’environnement.  Mais je vous avoue que ce mot écoféministe, ça fait un moment que je ne le supportais plus : son appropriation et sa récupération lui ont fait du mal, ont effacé son histoire, sa radicalité, son potentiel révolutionnaire, et son ancrage dans les marges. Le livre de Myriam, Des paillettes sur le compost, écoféminismes au quotidien, est un manifeste qui bouscule et ouvre des perspectives : plein de joie et d’intelligence, à la fois très facile d’accès, riche et exigeant, il défend des perspectives écoféministes ancrées dans les espaces de contestation et dans les luttes anticapitaliste, anticoloniales, antispécistes et queer. Elle y raconte les écoféminismes à partir de son propre vécu.  Elle ne cherche pas à répondre à la question : qu’est ce que l’écoféminisme ? Parce que les écoféminismes sont pluriels et mouvants : ce n’est pas une école de pensée, ni un mouvement unifié, ni une manière d’être ou un argument électoral. Ce n’est pas non plus - ou ça ne devrait pas être - un truc de femmes blanches privilégiées. Le livre met en lumière que les écoféminismes se vivent dans la chair et le corps. Ses analyses ancrées dans des récits quotidiens permettent de remettre de la complexité, de la subtilité, et de l’imperfection dans les perspectives écologiques, en étant plus honnête, en ne visant pas la pureté, en cherchant à ouvrir des espaces de négociation et de radicalité.  Avec Myriam Bahaffou on a parlé des différents usages du terme écoféminisme, de la romantisation de l’austérité dans les milieux écolo, de pureté militante, du rapport à la beauté et à l'ultraféminité, de colère et de joie.  enregistré le 5/12/2022  Ecouter : linktr.ee/presages  ------ APPROFONDIR  www.presages.fr/blog/2023/myriam-bahaffou  Des paillettes sur le compost. Écoféminismes au quotidien, Myriam Bahaffou - Editions Le Passager Clandestin https://www.lepassagerclandestin.fr/catalogue/essais/paillettes-compost/  Cheek - Myriam Bahaffou : “Si l’on veut parler d’écoféminismes, il faut parler des corps” https://www.lesinrocks.com/cheek/myriam-bahaffou-si-lon-veut-parler-decofeminismes-il-faut-parler-des-corps-513191-15-11-2022/  La Poudre - Myriam Bahaffou https://open.spotify.com/episode/1MlwtPRpIZTacqN7mJXBqT?si=_phzS0tFSqiAEvw3H3r-hw&nd=1  Kiffe ta race - Véganisme, écoféminisme… des trucs de Blanc·hes ? https://www.binge.audio/podcast/kiffetarace/veganisme-ecofeminisme-des-trucs-de-blanc%25c2%25b7hes  --------------- Suivre Présages :  Abonnez-vous sur iTunes : apple.co/2IgEClh  Inscrivez-vous à la newsletter : bit.ly/2p2so7n  Facebook : www.facebook.com/presages.podcast  Youtube : www.youtube.com/c/presages  Twitter : www.twitter.com/PresagesPodcast  Instagram : www.instagram.com/presages_podcast/  Spotify : open.spotify.com/show/4VOi85Mdy4p…6f2fe76ff93d405f
🎄 [Echange d’hiver] Echanges Climatiques - Notre cerveau nous pousse-t-il à détruire la planète ? Avec Jean-Michel Hupé Bonjour, cet hiver sur Présages, je vous propose de découvrir un épisode inspirant du podcast Echanges Climatiques, avec Jean-Michel Hupé ➡️ Inscrivez-vous à la newsletter de Présages : https://presages.us12.list-manage.com/subscribe?u=44e0ae2f5e4d28bad5d9bbe93&id=b6118d163b ➡️ Suivez-moi : https://linktr.ee/presages ----- Si l’être humain détruit la planète, ce serait à cause de son cerveau. C’est en tout cas ce qu’on apprend à la lecture de livres à succès comme Sapiens de Yuval Noah Harari, ou encore “Le bug humain” de Sébastien Bohler. Selon ces auteurs, Homo sapiens, notre espèce, aurait systématiquement détruit son environnement sur son passage. Notre cerveau ne connaissant pas la satiété, il nous pousserait à surconsommer et à vouloir plus que son voisin. Tout cela serait le fruit de millions d’années d’évolution qui nous ont conduit à être compétitif et pas collaboratif. Ce discours a eu un certain succès chez les effondristes ou chez les gens résignés en général, mais aussi chez celles et ceux qui ne veulent pas remettre en cause leurs modes de vie. Ces hypothèses sont des excuses toutes trouvées pour ne rien faire changer : “Et oui, je pollue énormément, mais je ne peux rien y faire, c’est mon cerveau, vous comprenez” Sauf que tout le monde n’est pas de cet avis, des chercheurs en sciences cognitives ont dénoncé la fiabilité scientifique de ces hypothèses. Jean-Michel Hupé, mon invité pour cet épisode, est l’un d’entre eux. Il a été chercheur en neuroscience pendant 20 ans. Pour dénoncer ces discours, il a récemment écrit un chapitre dans un ouvrage collectif de l’Atecopol appelé Greenwashing: manuel pour dépolluer le débat public. Plus d'info : https://linktr.ee/echangesclimatiques Contact : echangesclimatiques@gmail.com
Sarah Mazouz est sociologue et chargée de recherches au CNRS. Dans son ouvrage Race, dans la collection « Le mot est faible » des éditions Anamosa, elle analyse l’histoire et l’usage de la notion critique de race en sociologie. En France, le mot est l’objet de nombreuses controverses et polémiques, dans le monde militant, politique mais aussi académique, presque un tabou. Le refus de parler de la race est ancré dans le poids de l’histoire, et dans l’universalisme abstrait qui est au fondement de la république française. Parler de race ce serait : être raciste, invisibiliser la classe sociale, se noyer dans des polémiques identitaires, ou succomber à une américanisation de la vie publique. Pourtant, analyser et débattre de la race est indispensable pour comprendre comment celle-ci est une construction sociale et historique, et un instrument de domination et de hiérarchisation. L’usage critique du mot race est aujourd’hui mobilisé pour combattre le racisme systémique, les processus d’assignation raciale ainsi que les discriminations qui, s'ils n’ont aucun ancrage « naturel », ont des effets bien réels. En effet, pour combattre le racisme il faut dépasser les questions de morale et l’idéologie raciste manifeste, pour aller regarder ce qui produit de l’altérité et de l'injustice, c’est à dire « la forme sédimentée, ordinaire et banalisée de l’assignation raciale, qui s’exprime dans une blague ou un compliment » Parler de race, c’est parler de privilèges et de préjudices, de la question du point de vue situé qui construit notre connaissance du monde, et de la condition de production des savoirs et de la norme. Parler de race, c’est dire que la question du racisme n’est pas réglée (et loin de l’être), et c’est donner à voir l’histoire et les effets des processus de racialisation au sein de nos sociétés encore majoritairement très ségréguées. enregistré le 19/07/2022 Ecouter : https://linktr.ee/presages APPROFONDIR http://www.presages.fr/blog/2022/sarah-mazouz Race, Sarah Mazouz - Anamosa https://anamosa.fr/livre/race/ La République et ses autres. Politiques de l’altérité dans la France des années 2000 - ENS Éditions Pour l’intersectionnalité, Sarah Mazouz et Éléonore Lépinard - Anamosa À l'air libre - Mediapart - Sarah Mazouz: « On continue de mettre un couvercle sur la race en France» https://youtu.be/y7QmTecBf2Y Ressources anti-racistes à destination des personnes blanches - Association Women Who Do Stuffhttps://docs.google.com/document/d/1rZX6ovsbv90eId_EVUxynq-KDNqLE9iiZJuBKxCrsrQ/edit?usp=sharing Podcast Kiffe ta racehttps://www.binge.audio/podcast/kiffetarace Podcast Sans Blanc de Rienhttps://open.spotify.com/show/6W77CmxDBu33xc620wuRws?si=t6gaCiMZRbuN8MX3xFg7Uw&nd=1 Blanc comme neige - Programme B https://www.binge.audio/podcast/programme-b/blanc-comme-neige-episode-1 Suivre Présages : Abonnez-vous sur iTunes : apple.co/2IgEClh Inscrivez-vous à la newsletter : bit.ly/2p2so7n Facebook : www.facebook.com/presages.podcast Youtube : www.youtube.com/c/presages Twitter : www.twitter.com/PresagesPodcast Instagram : www.instagram.com/presages_podcast/ Spotify : open.spotify.com/show/4VOi85Mdy4p…6f2fe76ff93d405f
L'écologie est-elle naturellement de gauche ? Quelles sont les formes d'appropriations des enjeux écologiques par l'extrême-droite ? Antoine Dubiau est chercheur en écologie politique. Dans son essai Ecofascismes, paru aux éditions Grévis, il analyse l’appropriation par l’extrême-droite des questions écologiques. Le terme “écofascisme” est souvent utilisé de façon floue ou caricaturale, soit pour pour critiquer des formes autoritaires ou réactionnaires d’écologie, soit pour désigner une tendance liberticide des écologistes. Ces usages ne permettent pas de comprendre comment les organisations et les pensées fascistes se saisissent concrètement de l’enjeu écologique. Car si l´extrême-droite semble à première vue hostile à l’écologie et défend un mode de vie fondé sur les énergies fossiles, il existe un risque écofasciste bien réel, fondé sur un ancrage idéologique et des convictions solides, au premier rand desquelles l’idée d’enracinement et un ordre social patriarcal et raciste présenté comme “naturel”. A l’opposé, il faut aussi remettre en question l’idée que l’écologie serait naturellement de gauche. Le livre met en évidence deux processus complémentaires qui convergent vers l’écofascisme : la fascisation de l'écologie et l'écologisation du fascisme. Il met en lumière les tendances et idées qui nourrissent potentiellement un imaginaire réactionnaire au sein des courants écologistes, lorsqu’elles sont mal définies, telle la décroissance, l’effondrement, ou l’idée que nous serions trop nombreux sur Terre. Il invite ainsi à mieux définir le discours écologique afin de le mettre au service d’un projet émancipateur et démocratique pour tous·tes. Entretien enregistré le 4/07/2022 APPROFONDIR https://www.presages.fr/blog/2022/antoine-dubiau Suivre Présages : Abonnez-vous sur iTunes : https://apple.co/2IgEClh Inscrivez-vous à la newsletter : https://bit.ly/2p2so7n Facebook : https://www.facebook.com/presages.podcast Youtube : https://www.youtube.com/c/presages Twitter : https://www.twitter.com/PresagesPodcast Instagram : https://www.instagram.com/presages_podcast/ Spotify : https://open.spotify.com/show/4VOi85Mdy4pPWW8I9hvHrB?si=6f2fe76ff93d405f
[Rediffusion] Valérie Masson-Delmotte est paléoclimatologue, directrice de recherche au CEA, membre du haut conseil pour le climat, et co préside depuis 2015 le groupe 1 du GIEC. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, créé en 1988, évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts. Le GIEC ne produit donc pas de nouvelle recherche, mais synthétise l’état des connaissances à partir de la littérature scientifique, afin de fournir un socle de connaissance précis et pertinent pour éclairer la prise de décision. Le groupe I travaille sur les bases physiques du climat et analyse les climats passés, présents et futurs. Il établit différents scénarios possibles en fonction des émissions de gaz à effet de serre émises par l’humanité. La contribution du groupe I au 6ème rapport du GIEC est paru début aout 2021. Personnalité incontournable du monde scientifique, Valérie Masson-Delmotte communique inlassablement sur les enjeux climatiques avec calme, précision et bienveillance. Nous avons parlé du processus d’élaboration du rapport, de ses points clés, du rôle et de l'utilité du GIEC, et du sentiment de responsabilité qui l’anime. enregistré le 10/09/2021 Suivre Valérie Masson-Delmotte : twitter.com/valmasdel Approfondir : www.presages.fr Abonnez-vous sur iTunes : apple.co/2IgEClh Inscrivez-vous à la newsletter : bit.ly/2p2so7n Facebook : www.facebook.com/presages.podcast Youtube : www.youtube.com/c/presages Twitter : www.twitter.com/PresagesPodcast Instagram : www.instagram.com/presages_podcast/
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Comments (11)

Sofian Merabiha

Encore un super entretien, merci pour tout ce partage de réflexions et de connaissances ultra enrichissant ! 🙏

May 21st
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JoedeCarc

Un podcast éclairant, merci ! Continuez !

Apr 20th
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Yann Huet

Merci pour ces interviews et permettre de diffuser ces messages peu médiatisés.

Nov 4th
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alice barbet

Assez surprise d'entendre encore des propos aussi sexiste aujourd'hui. Les femmes sont la douceur/les enfants et les hommes sont la brutalité, merci mais non merci. Avec des propos pareils, difficile de rester crédible sur les autres sujets. dommage

Oct 1st
Reply (1)

Laura Bridet

Super épisode, on sent que Lamya Essemlali est vraiment impliquée

Jul 1st
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Sam

excellent podcast je recommande

Jun 9th
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Michel JACQUET

Excellent !! Quelle érudition !!

Sep 27th
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Francine

Très intéressant, bravo 👍

Aug 24th
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Michel JACQUET

Merci pour ce podcast intéressant, continuez 👍

Jun 24th
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marcdorel

super podcast sur le développement durable et "l'effondrement" je recommande

Apr 12th
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