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rue des bons-enfants
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rue des bons-enfants

Author: Sam (il)

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Le capitalisme, les problématiques de genre, le patriarcat, les questions environnementales, les droits des exilé·e·s : voilà quelques-uns des sujets auxquels tu es déjà sensible. Parfois, tu sors manifester. Mais tu as conscience que ce n’est pas suffisant. Tu rêves secrètement au grand soir mais ignores encore comment y contribuer. Peut-être t’es-tu déjà impliqué·e dans des actions, mais le résultat t’a paru insatisfaisant. Bref, tu aimerais savoir comment agir et t’engager.

Ici, on va se pencher sur ces questions : on ira à la rencontre des personnes qui incarnent les luttes, dans leurs diversités d’être et d’action. On essaiera de comprendre ce qui les anime et pour quoi elles luttent.
On souhaite encourager l’engagement, alimenter la réflexion, faire découvrir de nouvelles façons de lutter.
Nous pensons que la réflexion sur les luttes doit être portée par les militant·e·s eux·elles mêmes. Cette réflexion doit être collective et nous aider à nous écouter et nous organiser.

C’est parti !
23 Episodes
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Qu’il s’agisse d’aller dans la rue, rejoindre une manif déclarée ou non, participer à des actions collectives, qu’elles soient spontanées ou organisées, "violentes" ou non, tout ceci nous expose à des risques physiques, psychologiques, judiciaires. Et ce dans un contexte de brutalisation de la réponse de l’État par l’intermédiaire de sa police. Face à cela, dans le contexte du mouvement social contre la réforme des retraites de 2023 et au fait que je m’implique dans une lutte contre un projet inutile et écocidaire, j’ai senti le besoin de me réapproprier des outils de défense juridique. J’ai trouvé pas mal de brochures, en ai lu quelques-unes, et j’avais envie de partager avec vous celle qui m’a paru la plus complète, compréhensible. Le texte complet est disponible sur infokiosques.net : https://infokiosques.net/spip.php?article1788 Vous écoutez le podcast rue des bons-enfants, c’est parti !
Je vous propose à l’écoute un texte intitulé "Grève versus blocage", publié en 2011 et rédigé par Léon de Mattis. Léon de Mattis est un auteur français d’obédience communiste libertaire, je dirais. Il a publié plusieurs essais, parmi lesquels « Mort à la démocratie », en 2007 aux éditions de l’Altiplano, dans lequel il critique la démocratie comme régime politique ainsi que le droit de vote, en prenant pour point de départ son expérience de candidat d’un grand parti à une élection municipale en 1989. Il a également publié l’année dernière aux éditions Acratie un essai intitulé "Utopie 2021", dont voici le début de la quatrième de couverture "Utopie 2021 a pour ambition de répondre à une question : est-il encore possible d’imaginer, de nos jours, un monde totalement différent du monde actuel ? Un monde qui ne soit pas dominé par le capitalisme, et dans lequel il n’y ait ni propriété, ni argent, ni classes sociales ?" Quant au texte qui nous intéresse aujourd’hui, le contenu est assez dense, voici quelques idées développées par l’auteur : la grève est un outil qui, à la fois, pérennise le rapport de classes en améliorant les conditions d’exploitation capitaliste mais a aussi le potentiel de le remettre en cause si l’ampleur de la grève est suffisante. L’encadrement de la grève par le droit a permis d’en limiter considérablement les effets. Par l’importance prise par le décompte du nombre de grévistes, et manifestant·es, et l’importance donnée par les syndicats de peser sur l’opinion publique, la grève devient, pour l’auteur, une action citoyenne, au même titre, par exemple, que le vote. C’est une des raisons pour lesquelles il pense que le blocage est revenu en force. Il faut garder en tête que ce texte a été pensé dans le contexte du mouvement social contre la réforme des retraites de 2010. Pour vous donner une idée de l’ampleur du mouvement social, il y a eu quatorze journées de manifestations, avec environ 3 millions de manifestant·es lors de six de ces journées. Si j’ai voulu vous proposer ce texte, c’est parce qu’on était, il y a quelques semaines à peine, croyait-on, à la veille d’une grève générale illimitée qui allait enflammer toute la société. La grève et le blocage en tant que moyens de lutte ont été alors, brièvement, au cœur des évènements. Le texte complet est disponible ici : https://infokiosques.net/spip.php?article880 Bref, installez-vous bien, j’ai mis un petit crépitement de feu de cheminée en fond sonore, histoire de se mettre bien. Et abonnez-vous sur vos applis de podcast, et sur Facebook et Twitter. C’est parti !
On inaugure un nouveau format : les lectures de textes. Je proposerai à l’écoute des textes, où il y aura majoritairement des brochures. Ça tournera, bien évidemment autour de l’engagement politique et militant. L’un des buts sera de partager et rendre accessible des propos, des expériences au format podcast. Parce qu’on n’a pas toujours le temps ou l’envie de se farcir activement des textes un peu longs, l’idée sera de vous les rendre disponibles à l’écoute. Et on commence par un texte intitulé « La tyrannie de l’absence de structure ». C’est un essai écrit en anglais par Jo Freeman et publié en 1972. Il traite de l’apparition et la persistance, pratiquement inévitable selon l’autrice, de rapports de domination, de pouvoir, entre les individus des groupes militants féministes. Ces rapports de domination sont d’autant plus difficiles à reconnaitre, admettre, et combattre que ces groupes militants prône l’absence de structure précisément pour empêcher ces rapports de domination d’exister. Jo Freeman tente de montrer que c’est une illusion et propose des pistes pour structurer démocratiquement les groupes militants. Jo Freeman est née en 1945 aux États-Unis, c’est une avocate blanche et qui a milité dans le mouvement de libération des femmes américain. C’est un essai qui a été très lu et commenté, encore aujourd’hui, et qui dépasse le contexte des groupes militants féministes autonomes des années 70. Je pense qu’on est nombreux·euses à avoir constaté, dans nos propres expériences militantes, l’existence de relations hiérarchiques indicibles dans des groupes théoriquement horizontaux. Un camarade, Slowrel, à qui je fais coucou s’il m’écoute, m’avait fait remarquer à propos de ce texte qu’il n’était pas très clair si les constats dressés par l’autrice étaient ou bien le fruit de son expérience personnelle ou bien d’une étude sociologique au sein de groupes militants. Que le point de vue de l’autrice s’effaçait derrière des formulations impersonnelles. Si je n’avais pas perçu ça à la première lecture, je suis tombé d’accord avec lui à la relecture. On ne sait finalement pas comment se situait alors Jo Freeman vis-à-vis de ces rapports de domination dans ses groupes, et en quoi cela a influencé son propos. Cette précision faite, sachez que le texte complet est dispo ici : https://infokiosques.net/spip.php?article2 Et pensez à vous abonner sur les plateformes de podcast du démon, Apple Podcast, Deezer, Spotify, etc. C’est parti !
Aujourd’hui, je vais mettre en lumière quelques évènements, des mois de novembre et décembre, pas beaucoup, tout compte fait. Et on va parler des thématiques queer, féministes, trans et antifascistes. Les vendredis féministes de l’UCL à Montpellier Le festival Queer cinema for Palestine Les manifestations féministes Nous Toutes La journée du souvenir trans Les 9 conversations animées à Dijon Le Lyon antifa fest
Nouvel agenda des bons-enfants, aujourd’hui ! Pas le temps de niaiser, on rentre sans ambages dans le vif du sujet, vous allez voir qu’il y a plein de thèmes très différents au programme, voici les évènements dont on va parler dans cet épisode. Le week-end antinucléaire Vent de Bure à Metz La manifestation antinucléaire à Saint-Vulbas, dans l’Ain La journée de grève interprofessionnelle du 5 octobre Le contre-sommet Afrique France à Montpellier Le chantier énergie à la grange de Montabot dans la Manche Le chantier collectif pour construire la maison du Carnet en Loire-Atlantique La mobilisation contre la transphobie à Paris La manifestation exigeant la libération de Georges Ibrahim Abdallah à Lannemezan
Très content de revenir faire le malin en podcast avec vous ! Aujourd’hui, c’est l’agenda. L’objectif c’est de sortir un agenda au début de chaque mois, de façon à partager avec vous la palette la plus large possible d’évènements militants. Large à la fois sur les thèmes, mais aussi sur la forme. On va voir ensemble qu’il y a plein de façons de s’engager, de créer, d’imaginer, de réfléchir, de créer du lien, etc.Du coup, aujourd’hui, de quoi vais-je vous parler ? Les manifestations, rassemblements et autres évènements en soutien au peuple afghan Le climate justice camp, à Bruxelles L’appel à agir contre la réintoxication du monde Festival COP21 à la Copainerie Des manifestations antinucléaires à Metz et à Saint-Vulbas La rencontre internationale anti autoritaire 2022, à Saint-Imier, en Suisse
On se retrouve toujours dans la rue des bons-enfants. On va passer cette fois de l’autre côté du trottoir, puisqu’on inaugure aujourd’hui un nouveau format, qui va être, vous l’aurez compris, l’agenda !Le but principal de ce format va être de partager avec vous la palette la plus large possible d’évènements militants. Large à la fois sur les thèmes, puisque vous aurez compris que dans ce podcast, on s’intéresse aux champs de luttes les plus vastes possibles, et d’ailleurs on va continuer d’explorer d’autres champs, d’autres causes, dans les prochains épisodes. On relaiera aussi des évènements les plus divers par leurs formats. On ne va pas se contenter des manifestations, évidemment. Malgré les évolutions des dernières années, cela reste une façon importante de s'engager.Mais on va voir qu’il y a plein d’autres possibilités pour s’engager, pour contester, pour créer, pour imaginer, pour réfléchir, mais aussi pour se former, pour débattre, pour créer du lien, pour rencontrer des gens, etc.C’est justement l’une des ambitions de ce format : c’est d’aller chercher dans les coins des évènements, auxquels on ne pense pas de prime abord, et de les partager avec vous.Au-delà de ça, sur quels critères tu vas choisir ces évènements, vous allez me demander ? Ce n'est pas encore très clair, je vais le faire un peu au feeling. L'un des principaux critères, ce serait des évènements auxquels moi, j'aurais envie de participer. De toutes façons, on va partir sur une large palette d'évènements, avec des thèmes très différents et des façons de faire très différentes aussi, de façon à ce que chacun·e puisse trouver chaussure à son pied.Alors, aujourd’hui, on va se concentrer sur les évènements des mois de juillet et août. L'été est propice aux festivals, aux camps, aux évènements festifs.
Les Désert'heureuses, c'est un collectif qui appelle à un mouvement de désertion des ingénieurs et plus largement de désertion du monde de l’industrie du fait de son rôle central dans la destruction du vivant et l’exploitation de l’humain par l’humain. Je vous invite à suivre leur actualité sur leur site web. Si les Désertheureuses prônent la désertion, pour elleux, celle-ci est indissociable des luttes écologistes et sociales contre les capitalistes et industries qu’iels viennent précisément de quitter. J’ai rencontré Vivi qui est membre de ce collectif. Dans cet épisode, je l’ai longuement écoutée sur son parcours => de sa jeunesse, en passant par sa vie d’ingénieure, sa désertion et enfin sa vie d’aujourd’hui autour de luttes politiques radicales, d’émancipation. Elle s’est exprimée avec beaucoup de spontanéité et de sincérité et je l’en remercie encore, sur des sujets personnels, et qui en même temps peuvent faire écho aux parcours de pas mal de personnes, je pense. Cette sincérité, on la retrouve dans son livre, "Au pays des alternatives", sous-titré "Récits d’initiatives écologiques et sociales". Vivi y porte un discours très offensif et qui dépasse le cadre classique et étriqué de l’écologie. Si vous vous retrouvez de près ou de loin dans son parcours, je vous recommande son livre, il est très précis et documenté et en même temps facile d’accès. Il a été publié aux éditions tirages de têtes en mars 2022, avec une réédition en vue pour 2023. Vous pouvez la suivre sur Instagram et sur Youtube pour voir ses reportages vidéo. Je m’appelle Sam, je suis un mec cisgenre racisé, bienvenue à toutes et tous au numéro 13 de la rue des bons-enfants. La retranscription complète de l'épisode est dispo ici : https://bons-enfants.fr/2022/09/deserter-se-retrouver-lutter-avec-vivi-au-pays-des-alternatives/
Le football n’est même pas considéré comme un sujet politique, y compris par les médias de gauche critique et encore moins par les médias de sport. Alors qu’à mon avis, une analyse simple qui consisterait à dire que le capitalisme est une notion abstraite, qu’elle s’incarne dans des individus, des entreprises, des instances ayant des intérêts, et que ces intérêts sont contraires à ceux d’une grande partie de la population, alors avec cet angle, le football devient un sujet politique ET un terrain de lutte. Ça me fait un gros plaisir de vous retrouver pour ce nouvel épisode. Pour cet enregistrement, je suis retourné à Montpellier, et j’en profite pour remercier les camarades du local Le Barricade, pour nous avoir ouvert leurs portes. J’y suis allé interviewer Yann. Il a 38 ans, il se présente comme un prolétaire qui va au stade, et qui écrit. Il est en effet l’animateur principal du média Dialectik Football, et je le laisserai le présenter. Si j’ai eu envie de m’intéresser au football dans ce podcast, c’est parce que, depuis que je suis petit, je vais au stade, de temps en temps. Et comme Yann, j’ai assez vite été dégoûté de la tournure prise par le sport, où entre autres symptômes, le pognon est devenu roi. Avant qu’on entre dans le vif du sujet, sachez qu’il n’y aura pas d’épisode en juillet et août, on reviendra en septembre. En attendant, pensez à vous abonner aux réseaux sociaux du podcast, j’y relaierai les différentes mobilisations de cet été. Et enfin, je tiens à remercier Boris pour la lecture des extraits qu’on entendra dans cet épisode. Salut à toutes et tous, je m’appelle Sam, je suis un mec cisgenre racisé, on rejoint tout de suite Yann pour l’épisode 12 du podcast rue des bons-enfants. La retranscription complète de l'épisode est dispo ici : https://bons-enfants.fr/2022/06/face-au-football-moderne-quelles-resistances-avec-yann-de-dialectik-football/
Qu'est-ce que l'autodéfense pour les femmes ; quelle est son histoire, depuis son apparition dans la lutte pour le droit de vote des femmes au début du 20e siècle jusqu’à aujourd’hui en Europe francophone ; de quelle manière l’autodéfense permet aux femmes de se préserver des violences physiques et psychologiques. Mathilde et Gab vont aussi nous aider à défaire nos idées reçues sur les mécanismes d’apparition de ces violences. On est de retour, au 11 bis de la rue des bons-enfants, toujours avec Mathilde Blézat, toujours militante féministe et autrice de l’essai « Pour l’autodéfense féministe », aux éditions de la dernière lettre, et paru en février 2022. Avant de rejoindre Mathilde –et Gab –, pensez à vous abonner sur vos applis de podcast. Je viens d’ailleurs de voir que le podcast est disponible sur l’appli AntennaPod, appli dont j’ignorais encore l’existence il y a une heure. J’en profite pour saluer les camarades qui nous écoutent sur AntennaPod. À chaque nouvel·le abonné·e, ce sera un siège de député en moins pour les types de LREM, de l’UMP et du FN. On a voulu produire un contenu facile d’accès si vous découvrez le sujet et en même temps approfondir si vous êtes déjà sensibilisées ou vivez ces problématiques. J’espère que cela vous plaira 😊C’est parti ! La retranscription complète de l'épisode est dispo ici : https://bons-enfants.fr/2022/05/lautodefense-des-femmes-face-aux-violences-patriarcales-avec-mathilde-blezat-2-2/
Le sexisme est là, tout le temps. Ses effets s’insinuent partout. Des remarques sexistes ordinaires jusqu’à la violence. Dans notre langage, dans la culture, dans nos manières de penser, nos cuisines, nos familles et jusque dans nos orgas militantes. Dès lors, et présenté comme ça, une notion abstraite, naturalisée, sans causes, sans personne pour en bénéficier ni pour la maintenir comme un système de domination, comment lutter ? Face à qui ? Comment gagner ? Dans ce nouvel épisode, c’est à l’engagement féministe qu’on va s’intéresser. C’est un sujet que je connais mal, vu que je ne m’implique pas directement dans les luttes antisexistes. Et j’adhère à ce principe selon lequel ce sont aux personnes concernées par une discrimination de mener leur lutte comme elles l’entendent. J’en profite pour remercier les camarades de la Base, c’est un local pour les luttes écologistes et sociales, c’est là‑bas qu’on a réalisé l’enregistrement. Ah, dernier truc avant qu’on rejoigne Mathilde, pensez à vous abonner sur votre appli de podcast. Abonne-toi, le Ciel t’aidera, comme disait l’autre. Je m’appelle Sam, je suis un mec cisgenre racisé, bienvenue à toutes et tous au numéro 11 de la rue des bons-enfants. La retranscription complète de l'épisode est dispo ici : https://bons-enfants.fr/2022/04/feminisme-comment-sengager-dans-les-luttes-avec-mathilde-blezat/
Petit extrait bonus aujourd’hui ! C’est un extrait issu de l’enregistrement que j’ai fait en janvier dernier, avec Kim. Pour rappel, Kim est un militant anarchiste autonome, basé à Grenoble, que vous pouvez aussi écouter dans notre épisode 10 sorti en février. Tout ça parait déjà lointain, mais en juillet dernier, les contestations ont été nombreuses contre la politique sanitaire du gouvernement français dans le contexte de la pandémie, et en particulier contre le pass sanitaire. Le débat portait pêle-mêle autour du confinement, de la nécessité ou non de porter le masque, de la vaccination, de la vaccination obligatoire, de big pharma, de la levée des brevets, de comparaisons insensées avec la Shoah ou l’apartheid. Le débat public, si tant est qu’il existe concrètement, ne s’embarrassait pas de nuances et était pour le moins confus. De mon côté, j’ai mis du temps avant d’y voir à peu près clair. Et ces questions ont profondément divisé la société, y compris la gauche radicale. Je vous propose d’écouter Kim, qui nous raconte, avec quelques mois de recul, comment les orgas de gauche à Grenoble ont tenté de s’organiser sur le sujet. Ah, et une dernière chose avant qu’on rejoigne Kim, pensez à vous abonner à rue des bons-enfants sur vos applis de podcast. Ça renforcera vos défenses immunitaires, et même pas besoin de pass vaccinal. C’est parti ! Et la retranscription de l'épisode est dispo ici : https://bons-enfants.fr/2022/03/sorganiser-a-gauche-la-mobilisation-contre-le-pass-sanitaire-a-grenoble/
Kim est une personne blanche, agenre, avec qui on a utilisé le pronom il. Il fait partie du mouvement squat et se revendique de l'anarchisme et de l’autonomie politique. C’est un toto, et il va nous expliquer ce que ça veut dire. On a aussi beaucoup parlé de l’histoire, de l’organisation interne, de la nécessité de créer et organiser un lieu collectif de luttes. On a pris pour cela l’exemple du centre social autogéré 38, aussi appelé Tchoukar, situé dans le quartier Saint‑Bruno à Grenoble. J’ai eu envie d’aborder ce sujet parce que je suis à un stade où justement, il me paraît très important de créer, de faire vivre, ici et maintenant, des lieux qui soient autant que possible arrachés des logiques capitalistes et des systèmes d’oppression. Parce que ces lieux nous aident à nous organiser et lutter, déjà. Et parce que ça nous fait du bien, surtout. Pour la suite, je pense que le prochain épisode, le numéro 11 ne sortira pas en mars mais plutôt en avril. Je vais pas vous mentir, il n’est pas encore enregistré… À part les interviews, je planche en ce moment sur d’autres formats, et j’ai vraiment hâte de pouvoir partager ça avec vous bientôt, il y a des trucs sur lesquels je suis vraiment hypé ! Et sinon, pensez à vous abonner aux réseaux sociaux du podcast, sur Facebook et Twitter. J'y relaie et synthétise beaucoup de rendez-vous militants à venir, parce que j’ai le sentiment que justement, nos mobilisations ont besoin de gagner en visibilité. C’est promis, je ne relaierai pas les dates des meetings de Christiane Taubira ou Fabien Roussel. Je m’appelle Sam, je suis un mec cisgenre racisé, mon pronom c’est il, bienvenue dans ce dixième épisode du podcast rue des bons-enfants. La retranscription complète de l'épisode est dispo ici : https://bons-enfants.fr/2022/02/kim-squatter-pour-sautonomiser-de-la-temporalite-capitaliste/
Remettre en cause ses choix intimes, personnels et professionnels pour se consacrer plus pleinement à un engagement militant. Avoir conscience que nos regards et nos actes sont situés et que ce n’est ni bien, ni mal. Admettre que les oppressions parcourent la société et que nos organisations n’en sont pas épargnées. S’emparer d’outils d’éducation populaire pour justement lutter contre ces oppressions. Reconnaitre que les personnes premières concernées par des oppressions sont les plus légitimes à prendre en main les combats politiques qui les concernent. Se dire que militer, c’est aussi s’engager sous les formes les plus diverses voire insoupçonnées. Voici quelques-uns des sujets que nous avons abordés avec Margot ! Margot est militante écologiste et antinucléaire. Elle est une femme blanche cisgenre, c'est-à-dire que son genre ressenti est le même que celui assigné à sa naissance. Elle s’implique notamment dans un collectif appelé RadiAction, qui lutte principalement contre l’industrie nucléaire, et n’en oublie pas les multiples rapports de domination qui traversent notre société, y compris nos espaces de luttes. Bon, présenté comme ça, cela doit vous paraitre ultra théorique et assez obscur si vous n’êtes pas familier, familière avec ces concepts, mais vous allez voir que Margot a un discours très clair, assez facile à écouter et vraiment stimulant. Bon, l’épisode dure quand même plus d’une heure, il est très dense, donc installez-vous bien. Et avant qu’on rejoigne Margot, je l’ai déjà répété cinquante fois mais j’en rajoute une couche : pensez à me suivre sur Facebook et Twitter et à partager nos épisodes s’ils vous ont plu. Internet c’est un peu la jungle de la reconnaissance et de l’instantanéité. C’est pas évident de se faire une place, surtout avec des contenus comme les miens, assez spécifiques et exigeants, pour ne pas dire chiants comme la pluie. Je compte donc sur votre soutien ! Bonjour à toutes et tous, je m’appelle Sam, je suis un mec cisgenre racisé, mon pronom c’est il. Bienvenue dans ce neuvième épisode de la rue des bons-enfants. La retranscription complète de l'épisode est dispo ici : https://bons-enfants.fr/2021/11/margot-mettre-au-coeur-de-nos-communautes-lapprentissage-et-le-soin/
Bruno est militant syndical au sein de la CNT, la Confédération nationale du travail, du côté de la Drôme. Il s’est engagé de diverses manières depuis environ quarante ans, à travers son syndicat, mais aussi en tant que parent d’élève. Ensemble, on a d’abord pas mal parlé de syndicalisme, avant de s’intéresser à d’autres sujets, tels que les façons de se mobiliser, notamment la manifestation, et aussi la lutte contre le fascisme.C’est parti ! La retranscription complète de l'épisode est dispo ici : https://bons-enfants.fr/2021/10/bruno-construire-un-monde-du-travail-et-une-societe-dans-son-entier/
C'est reparti pour les interviews. Pour ce septième épisode, je suis retourné à Montpellier échanger avec Corinne Bascove. Corinne est institutrice, militante chez ANV-COP21 et syndiquée chez SUD Éducation. Avec elle, on s’est intéressé, dans un premier temps, à son parcours personnel et militant, notamment les raisons qui l’ont amenée à s’engager. Ensuite, on a discuté du thème de l’éducation, et plus précisément du militantisme dans l’éducation : est-ce que les profs sont politisé·es, quels sont les moyens de lutte dans l’éducation nationale. On a enchainé sur le thème de l’éducation populaire, et notamment sur la nécessité, selon elle, qu’on débatte, de tous les sujets de société, petits et grands : la démocratie, l’alimentation, l’énergie, etc. On a terminé sur le thème de son militantisme et plus particulièrement de la désobéissance civile : à quoi ça sert, pour quelles raisons utiliser cette forme d’action. Voilà, j’espère que cet épisode vous plaira. Si c'est le cas, je vous aurais bien dit de contribuer financièrement sur le compte Tipeee du podcast, mais je viens de le fermer suite aux propos abracadabrantesques de ses dirigeants justifiant l'aide au financement de projets complotistes. Même antisémites, ça passe aussi. Du coup, je vais bientôt créer une nouvelle cagnotte, elle servira à financer l'envoi dans l'espace de copies du podcast en VHS, CD et gravées en morse sur une plaque, dans un esprit d'évangélisation de la galaxie. De l'argent bien dépensé, comme d'habitude. Je m’appelle Sam, bienvenue à toutes et tous dans la rue des bons-enfants ! La retranscription complète de l'épisode est dispo ici : https://bons-enfants.fr/2021/09/corinne-bascove-on-a-besoin-de-discuter-politique-dorganisation-de-la-cite-quand-est-ce-quon-le-fait/
On est de retour, au 6 bis de la rue des bons-enfants, toujours avec Jude Mas, toujours cofondateur du média indépendant La Mule du Pape, lamuledupape.com. Avant de le retrouver pour la suite et la fin de nos échanges, on va faire un petit point sur le podcast. Tout d'abord, dès la semaine prochaine, on va proposer un nouveau format, plus court, moins tourné vers la réflexion et davantage sur le "quoi faire". Ensuite, on va faire une pause, cet été, une pause en tout cas concernant la diffusion d'épisodes. J'ai encore deux enregistrements prévus dans les deux prochaines semaines, et pas mal de contacts avancés, avec des personnalités d'horizons très variés, j'espère que cela vous plaira. Mais pour le prochain épisode, le numéro 7, il faudra attendre la rentrée, en septembre. Aussi, merci de nous faire des retours sur les épisodes précédents, voire même nous partager des idées de livres, de personnes à interviewer, par exemple. On a besoin de ça pour avancer et s'améliorer. Et on a aussi besoin d’un peu d'argent, ça c'est sur tipeee.com. Pour acheter du matériel, acheter des livres, se déplacer sur les lieux de luttes, etc. C'est promis, on n'en profitera pas pour financer la prochaine campagne aux élections cantonales de Manuel Valls sous la bannière du FN. Bref, après s'être intéressé au rôle des médias dans les luttes militantes, on va se pencher justement sur quelques-unes de ces luttes, celles qui se déroulent à Montpellier et ses environs. C'est reparti ! La retranscription complète de l'épisode est dispo ici : https://bons-enfants.fr/2021/06/jude-mas-cherchons-dabord-a-comprendre-les-autres-spheres-militantes-2-2/
La nécessité de création de médias indépendants dans un contexte d’uniformisation et de concentration du paysage médiatique, le positionnement du, de la journaliste, neutre, engagé, engagé sous des apparences de neutralité, La militarisation du maintien de l’ordre en France, les preuves qui s’accumulent à un point tel qu’il devient impossible de nier que les violences policières ne sont pas des bavures mais bien une concrétisation de l’autoritarisme croissant de l’État. Voici les sujets que l’on va traiter avec Jude Mas dans l’épisode d’aujourd’hui. Jude est cofondateur du média La Mule du pape, média créé en 2019 pour combler un étrange vide, celui d’une couverture tronquée du mouvement des Gilets jaunes. Ça, c’est pour aujourd’hui. Et dans le deuxième épisode toujours avec Jude, on s’intéressera plus spécifiquement à quelques-unes des mobilisations qui animent Montpellier et ses environs. Je rappelle aux plus étourdi·e·s d’entre vous que vous pouvez soutenir ce podcast, en en parlant autour de vous, en nous soutenant financièrement sur tipeee.com. Avec tout ce pognon, on pourra se financer une campagne publicitaire du plus bel effet sur CNews et BFM. De l’argent bien dépensé, à n’en pas douter. Bonjour à toutes et tous, bienvenue au numéro 6 de la rue des bons-enfants ! La retranscription complète de l'épisode est dispo ici : https://bons-enfants.fr/2021/06/jude-mas-avec-les-medias-independants-on-prend-le-contrepied-du-journalisme-de-masse-1-2/
Cinquième épisode aujourd'hui !On est avec Jacques Ion. Jacques est sociologue, directeur de recherche honoraire au CNRS, le centre national de la recherche scientifique. Son laboratoire, c'est le CRESAL, Centre de Recherche et d'Études Sociologiques Appliquées de La Loire, basé à Saint-Étienne. Il est l'auteur de plusieurs bouquins, parmi lesquels : "Militer aujourd'hui", avec Spyros Franguiadakis et Pascal Viot (Autrement) publié en 2005. "S'engager dans une société d’individus" (Armand Colin) publié en 2012. "En finir avec l'intérêt général : l'expression démocratique au temps des égo" (Éditions du Croquant) paru en 2017. L'une des principales questions à laquelle il a essayé de répondre par ses travaux de recherche c’est : comment s'engage-t-on dans la vie publique aujourd’hui ? Et aussi, comment les formes d’engagement ont-elles évolué avec le temps ?Je n'en dis pas plus, c'est parti ! La retranscription complète de l'épisode est dispo ici : https://bons-enfants.fr/2021/06/jacques-ion-plus-on-est-individue-plus-on-sengage/
On se retrouve avec Ana aujourd’hui ! Ana est anarchiste et militant antifasciste. Il a passé beaucoup de temps à étudier la théorie politique anarchiste et quelques-uns de ses auteurs comme Errico Malatesta ou Murray Bookchin. Et aujourd’hui, il va nous parler du Rojava, la région rebelle autonome du nord de la Syrie, du Chiapas et ses municipalités autonomes dans le sud du Mexique. On va parler de mise en œuvre de l’anarchisme, de création d’une contre-société dès maintenant, de guerre contre l’État. On va aussi demander à Noam Chomsky et Jean Birnbaum de nous éclairer sur ce que les militants et militantes doivent faire aujourd’hui et sur la révolution. Malheureusement, on n’a pas pris le temps de parler d’antifascisme et j’en suis un peu déçu, mais l’épisode est déjà assez conséquent. Aujourd’hui, on est avec Ana. Et la semaine prochaine, on retrouvera, une fois n’est pas coutume, un chercheur en sociologie, dont les travaux ont porté sur les différentes façons de s’engager dans la vie publique. Ça apporte un éclairage original et c’est passionnant. Vous écoutez l’épisode 4 du podcast rue des bons-enfants, c’est parti ! La retranscription complète de l'épisode est dispo ici : https://bons-enfants.fr/2021/06/ana-nous-emanciper-de-letat-et-du-capital-dans-tous-les-champs-de-la-vie-sociale
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