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Storiavoce, un podcast d'Histoire & Civilisations
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Storiavoce, un podcast d'Histoire & Civilisations

Auteur: Storiavoce

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Storiavoce est un podcast du magazine Histoire & Civilisations. 

Storiavoce s'adresse tant aux amateurs qu'aux passionnés d'histoire, en proposant des entretiens et des récits exclusivement dédiés à cet univers. Cette plateforme trouve également son écho auprès des étudiants et des universitaires, offrant ainsi une expérience unique et enrichissante.

Les rubriques :

  • Grands entretiens
  • Cours d'histoire
  • Nos mémoires
  • Racontez-moi l'histoire
  • Pourquoi tant d'histoires


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640 Episodes
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Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Le déclin puis la fin de la route de la soie (738-840) est le résultat d'un processus complexe, marqué principalement par la disparition du pouvoir turc, la révolution abbasside et l'affaiblissement chinois. Dès lors, un processus d'islamisation se met en marche sur l'ensemble de l'Asie centrale. Comment les institutions et les pratiques transforment les sociétés ? Quelles sont les nouvelles normes religieuses et sociales ? Quel est le rôle et la place des élites régionales vis-à-vis de ce nouveau pouvoir en place ? Comment la conjonction entre géopolitique, commerce et appartenance religieuse change l'espace eurasiatique ? L'invité : Historien, Étienne de la Vaissière enseigne à l’EHESS sur la chaire « sociétés centre-asiatiques médiévales : migrations et acculturations ». Après avoir travaillé sur les réseaux caravaniers, il s’est intéressé aux relations de pouvoir et d’identité des nomades, notamment lors des grandes migrations, ainsi qu’aux processus d’intégration au monde musulman. Il a participé à de nombreuses fouilles et prospections archéologiques notamment en Ouzbékistan (1996-2008), en Afghanistan (2010-2013), et maintenant en Mongolie. Il vient de publier Asie centrale 300-850. Des routes et des royaumes, aux Belles Lettres (648 p., 33 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/En ce matin du 6 février 1934, Paris se réveille en colère. Ses habitants découvrent, placardés aux murs et dans les pages de leur journaux, des appels à manifester. « La dictature du sectarisme veut s’implanter chez vous ! » «Ton parlement est pourri», «À bas les voleurs ! » Et le soir même, sur la place de la Concorde à Paris, la manifestation tourne à l’émeute. On compte vingt morts et des centaines de blessés. Reste le souvenir de la violence. On a souvent interprété cette manifestation comme un coup d’État fasciste ou du moins, une tentative de prise de pouvoir par l’extrême droite. La veille de son exécution, l’intellectuel fasciste Robert Brasillach faisait mémoire des morts du 6 février : "Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ? Je pense à vous, ce soir, ô morts de février". L'émeute n’a-t-elle été portée que par les fascistes ? Cet épisode dramatique a-t-il véritablement constitué une menace pour la IIIe République ? Derrière les slogans, quelles sont les revendications des manifestants ? Quels sont les différents éléments déclencheurs de cette manifestation qui a marqué l’Histoire ?L'auteur : Olivier Dard est professeur d’histoire contemporaine à Sorbonne Université, spécialiste d’histoire politique. Il est l'auteur de biographies de référence consacrées à Bertrand de Jouvenel (Perrin, 2008, 527 p., 27 €) et à Charles Maurras. Le nationaliste intégral (Dunod, 2023, 432 p., 11,90 €). Il publie avec Jean-Philippet : Février 34. L'affrontement (Fayard, 752 pages, 34 €). Grâce à la mobilisation de nombreuses archives, le livre replace la manifestation du 6 février dans une plus large séquence. ***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Le réseau commercial asiatique, appelé communément la route de la soie, s'inscrit au cœur de nos représentations littéraires. Pourtant, la réalité de ce monde est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. Mêlant sédentarisme et nomadisme, hiérarchies et administrations, affrontements guerriers et pillages, l'univers eurasiatique offre pourtant la particularité d'une stabilité économique à travers les siècles. Quels étaient les temps de parcours entre la Chine et Byzance ? Que transportaient les fameuses caravanes ? Comment étaient-elles organisées, et pourquoi faut-il les distinguer des marchands ? Quelle était enfin la place de l'État dans ce monde économique ? L'invité : Historien, Étienne de la Vaissière enseigne à l’EHESS sur la chaire « sociétés centre-asiatiques médiévales : migrations et acculturations ». Après avoir travaillé sur les réseaux caravaniers, il s’est intéressé aux relations de pouvoir et d’identité des nomades, notamment lors des grandes migrations, ainsi qu’aux processus d’intégration au monde musulman. Il a participé à de nombreuses fouilles et prospections archéologiques, notamment en Ouzbékistan (1996-2008), en Afghanistan (2010-2013), et maintenant en Mongolie. Il vient de publier Asie centrale 300-850. Des routes et des royaumes, aux Belles Lettres (648 p., 33€).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Véritable tempête d'acier, la bataille de l'Atlantique est sans nul doute la plus longue de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. L'enjeu de cet affrontement est simple : isoler les îles Britanniques et contraindre Churchill à capituler. Du côté allemand, tandis que le chef de la Kriegsmarine, Erich Raeder, souhaite engager la flotte de haute mer, Karl Dönitz plaide, lui, pour une guerre sous-marine. La défaite du Bismarck, coulé le 27 mai 1941, donne raison à ce dernier. Dès lors s'engage une véritable "guerre de course", dont l'enjeu est d'arrêter les convois de navires marchands entre le continent américain et les territoires alliés. La nouvelle revue L'Histoire en guerre décrit ce moment dantesque que furent la guerre hauturière et la guerre sous-marine. L’invité : Membre de l’Institut universitaire de France et professeur des universités à l’École normale supérieure de Cachan, Olivier Wieviorka est un spécialiste reconnu de la Résistance et de la Seconde Guerre mondiale, auxquelles il a consacré plusieurs livres qui font autorité, dont une Histoire du Débarquement dernièrement réédité au Seuil, accompagné d'infographies. Il a publié avec Jean Lopez Les Mythes de la Seconde Guerre mondiale (Perrin) et codirigé une Histoire militaire de la France avec Hervé Drévillon (Perrin-Ministère des Armées). Il est enfin l'auteur aux éditions Perrin d'une Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale (1072 pages, 29 €).  ***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Le réseau commercial asiatique, appelé communément la route de la soie, Sur cette route mythique se croisent caravanes et conquérants, moines et artistes. Ils passent par Samarcande, Dunhuang ou Bactres, pour aller de la Chine à Byzance, ou de l’Iran et l’Inde à la steppe. Il s'agit d'un espace considérable, préfigurant une forme de globalisation des échanges. Or, cet espace immense composé en grande partie de déserts, est avant tout sujet aux aléas d'un climat que l'homme doit savoir dompter. Un monde fragile, à la fois sédentaire et nomade, qu'Étienne de la Vaissière nous présente à travers une somme magistrale et inédite dans son approche pluridisciplinaire. L'invité : Historien, Étienne de la Vaissière enseigne à l’EHESS sur la chaire « sociétés centre-asiatiques médiévales : migrations et acculturations ». Après avoir travaillé sur les réseaux caravaniers, il s’est intéressé aux relations de pouvoir et d’identité des nomades, notamment lors des grandes migrations, ainsi qu’aux processus d’intégration au monde musulman. Il a participé à de nombreuses fouilles et prospections archéologiques notamment en Ouzbékistan (1996-2008), en Afghanistan (2010-2013), et maintenant en Mongolie. Il vient de publier Asie centrale 300-850. Des routes et des royaumes, aux Belles Lettres (648 p., 33 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Oubliez tout ce que vous savez sur Charlemagne - la barbe fleurie, la couronne du Saint Empire dont on lui orne souvent la tête, et même son nom, car Charlemagne ne s’appelait pas Charlemagne. Plus surprenant encore, celui que France Gall accusait dans sa chanson Sacré Charlemagne d'avoir inventé l'école ne savait lui-même pas écrire. Cela l'aurait-il empêché d'inventer l'école ? Quelles archives nous reste-il du règne de ce monarque ? Né dans les années 740, Charlemagne est le fils de Pépin le Bref, fondateur de la dynastie des Carolingiens, et le petit-fils de Charles Martel, maire du palais. Comment est-il parvenu à devenir empereur, alors que son grand-père n'était même pas roi ? À quoi ressemblait le royaume franc, sur lequel Charlemagne régnait ? Quels étaient ses projets politiques ? L'auteur : Bruno Dumézil est professeur d'histoire médiévale à Sorbonne Université, grand spécialiste du Haut Moyen Âge. Il est l'auteur d'ouvrages de référence sur la période : Le baptême de Clovis. 24 décembre 505 ? (Gallimard, 2019, 320 p. 22 €), L'Empire mérovingien Ve – VIIIe siècles (Passés Composés, 2023, 352 p., 23 €) Charlemagne (PUF, 2024, 228 p. 15 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Si les pirates sont généralement associés à la période moderne, l’activité est en réalité millénaire. Depuis le développement du commerce maritime durant l'antiquité, des hommes se sont affranchis des règles pour mener une vie de crimes et d'aventures. Ce sont d’ailleurs les Grecs qui donnèrent leur nom aux voyous des mers : les pirates, littéralement « ceux qui osent ».  Figures historiques incontournables, les pirates et leurs alter égos institutionnels, les corsaires, ont acquis une place de choix dans les mémoires et les récits. Barbe-Noire, Mary Read ou encore Jack Rackham sont devenus les symboles d'une période d'exploration et de commerce.Depuis son archétype du XVIIIe jusqu'à son avatar informatique contemporain, le pirate ne cesse de fasciner et de se jouer de la légalité. Cet épisode est adapté d’un article d'Alain Blondy, professeur émérite, spécialiste de l’histoire du monde méditerranéen, paru dans Histoire & Civilisations de juin 2022, « Pirates et corsaires, les écumeurs des mers ».Le jingle est extrait de l’œuvre de Keys of Moon – The Epic Hero ; Licence Creative Commons.Un texte raconté par Christophe Mory.***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/À sa mort en 1380, le roi Charles V laisse place à un équilibre fragile. Charles VI, qui lui succède, gouverne aux côtés des anciens conseillers de son père, les marmousets. Mais bientôt, le souverain est atteint d’un mal étrange. Les crises de folie de Charles VI favorisent la montée en puissance des princes Louis d’Orléans et Jean sans Peur. Deux clans se forment autour d’eux, les Armagnacs et les Bourguignons. Fort de l’assassinat de Louis d’Orléans en 1407, Jean sans Peur s’allie avec les Anglais et se place sur le terrain de la réforme, aux côtés de Simon Caboche. Les intellectuels s’interrogent dès lors sur la notion de crime de lèse-majesté, jusqu’au drame ultime : l’assassinat de Jean sans Peur à Montereau en 1419. L’arrivée de Jeanne d’Arc, personnage dont le mythe naît de son vivant même, met un terme aux ambitions anglaises de conquête du royaume de France. Au traité d’Arras, en 1435, le roi Charles VII, successeur de Charles VI, a retrouvé toute sa légitimité.L’auteur : Joël Blanchard, professeur émérite à l’université du Mans, est spécialiste du Moyen Âge tardif. Il vient de publier Armagnacs et Bourguignons, la fabrique de la guerre civile (1407-1435) aux éditions Perrin (448 p., 25 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Le 22 juin 1940, l'armistice est signé entre la France et l'Allemagne. La première conséquence de la suspension des hostilités entre les deux pays est la rupture entre la France et l'Angleterre, rupture consommée par l'attaque de la Royale Navy sur le port français de Mers el-Kébir, en Algérie. En outre, une fois l’armistice signé, un véritable programme visant à renverser la IIIe République est mis en place pour le futur. Plusieurs hommes, dont le général Weygand, jouent un rôle clé dans ce projet. Il s'agit d'empêcher les Chambres de relever la tête sur le plan politique et de convaincre le président de la République Lebrun de soutenir le projet de Laval, visant à donner les pleins pouvoirs à Pétain. Le 10 juillet 1940, l'Assemblée nationale donne tout pouvoir au gouvernement de la République sous l'autorité du maréchal Pétain pour rédiger une nouvelle Constitution.L'invité : Agrégé d’histoire, ancien élève de l’ENA et de l’ENS, Hugo Coniez est rédacteur de débats au Sénat. Auteur de nombreux ouvrages de sciences humaines et de culture générale, il est l'auteur de La Mort de la IIIe République (Perrin, 368 p., 23 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Malgré la diffusion de certains éléments culturels japonais (les mangas, les sushis, les bonsaïs) et par la même occasion la popularisation de certaines anciennes réalités (les geishas, les samouraïs), l'histoire globale de l'archipel reste méconnue. Quels sont les événements qui ont structuré l'histoire du Japon ? Comment s'est mis en place l'État japonais ? Quelle forme de gouvernement a prédominé ? Comment définir une culture proprement japonaise malgré l'influence de la Chine ? L'histoire du Japon peut-elle se lire indépendamment des événements continentaux ? Qui étaient les samuraïs et quel a été leur véritable rôle dans l'histoire du Japon ? L'auteur : Pierre-François Souyri est historien spécialiste du Japon médiéval, ancien directeur de la maison franco-japonaise de Tokyo et professeur honoraire à l’université de Genève. Ses ouvrages ont largement contribué à populariser cette histoire encore méconnue. Il vient de publier avec Laurent Nespoulous, Le Japon ancien. Des chasseurs-cueilleurs à Heian (- 36 000 à l'an mille) (Belin, coll. « Mondes anciens », 560.p, 49 €) et sa Nouvelle histoire du Japon vient d'être rééditée (Perrin, 2023, 640 p., 29 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Alors que la France de 1940 s'enfonce lentement dans un climat de défaite, une révolution de palais change la donne politique. Groupe beaucoup trop hétérogène, le gouvernement est incapable de répondre à l'urgence du moment et se replie en Touraine puis à Bordeaux. Deux tendances se dessinent : la première regroupe ceux qui sont appelés les "flanchards". Ils estiment l'armistice inéluctable. Pétain fait partie de ces derniers, en se gardant bien de le dire publiquement. La seconde tendance, dont fait partie un certaine colonel de Gaulle, souhaite continuer à se battre, même dans un "réduit breton". L'Afrique du Nord est envisagée, par les uns comme par les autres comme une solution, sans emporter l'adhésion du général en chef des armées, Weygand. Le 13 juin, Pétain abat son jeu : il dit très officiellement que l’armistice est la condition de la pérennité de la France. L'invité : Agrégé d’histoire, ancien élève de l’ENA et de l’ENS, Hugo Coniez est rédacteur de débats au Sénat. Auteur de nombreux ouvrages de sciences humaines et de culture générale, il est l'auteur de La Mort de la IIIe République (Perrin, 368 p., 23 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Le 14 juillet 1789, il souffle sur Paris un vent de révolution. Au sommet de l’une des tours de la Bastille, un homme "fort gros" - dira Chateaubriand -, "laid comme Satan" - dira son propre père -, donne un coup de pioche aux murs de l’édifice déjà tombé. Il s'agit de Mirabeau. Ancienne prison d’État, la Bastille était quasiment vide lorsqu’elle a été prise d’assaut. Mais Mirabeau, qui lui assène le coup de grâce, venge ses nombreuses années d’ancien détenu qu'il a subies ailleurs. Ce coup de pioche immortalise plus qu’aucun autre l’insurrection. Comment le comte Honoré Gabriel Riqueti de Mirabeau est-il devenu député du tiers état ? Pourquoi a-t-il rejoint l'insurrection ? Quelle est sa part de responsabilité dans la chute de l'Ancien Régime ? Quelle direction voulait-il donner à la Révolution française ? L’auteur : Loris Chavanette est docteur en histoire, spécialiste de la Révolution française et de l’Empire et auteur de romans (Fantasia, 2020, Albin Michel, 288 p. 19,90 €). Sa thèse, publiée sous le titre Repenser le pouvoir après la Terreur (1794-1797) a reçu le prix de l’Assemblée nationale. Après Danton et Robespierre, le choc de la Révolution (2021, Passés composés, 480 p., 25 €), il publie dans un style très enlevé Le 14 juillet de Mirabeau, la revanche du prisonnier (Tallandier, 2023, 400 p. 23.5 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Tout se joue entre une vingtaine de personnes qui se connaissent et se côtoient depuis plusieurs années : ils sont les acteurs consentants ou non de la mort de la IIIe République et ont pour nom Reynaud, Lebrun, Gamelin, Weygand, Pétain, De Gaulle, Mandel, Laval... Le vendredi 10 mai 1940, Hitler joue le tout pour le tout et surprend la France en passant par les Ardennes : la progression jusqu'à Dunkerque est foudroyante. Comment expliquer l’hécatombe à la fois française et anglaise ? Quelles sont les articulations entre le monde politique et le monde militaire sur ces quelques semaines ? Quel rôle joue l'Angleterre, notamment Churchill, dans ce drame ? Dans ce premier volet de cette nouvelle série de nos Cours d'Histoire, la défaite n'est pas encore là, mais les premières semaines de la débâcle préparent une révolution de palais, puis la fin du régime républicain.L'invité : Agrégé d’histoire, ancien élève de l’ENA et de l’ENS, Hugo Coniez est rédacteur de débats au Sénat. Auteur de nombreux ouvrages de sciences humaines et de culture générale, il est l'auteur de La Mort de la IIIe République (Perrin, 368 p., 23 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/L’homme, dit le livre de la Genèse dans la Bible, est à l’image de Dieu. Cependant, dans le judaïsme, la Torah dit « Tu ne feras pas d’image », tout comme, plus tard, l'islam verra les représentations comme une idolâtrie. Entre les deux, le christianisme se distingue par leur utilisation dans le monde domestique, cultuel ou littéraire. Paradoxalement, l'Église, dont on dit qu'elle a critiqué et rejeté le corps, le représente rapidement dans l'histoire. À l'époque médiévale, et plus particulièrement au XIIIe siècle, nous assistons même à une prolifération d'images. Que dit cet essor de la société médiévale ? Existait-il des oppositions à ce mouvement ? Pourquoi le christianisme oriental se distingue-t-il du monde occidental dans la fameuse crise de l'iconoclasme ? Enfin, comment l'image figurative évolue au profit du naturalisme à la fin du Moyen Âge ?L'invité : Jean-Claude Schmitt, directeur d'études à l'EHESS, étudie depuis de nombreuses années la place des images dans l'histoire européenne. Son dernier ouvrage, intitulé Les images médiévales. La figure et le corps (Gallimard, 364 p., 29,50€), est un recueil de ses articles et conférences sur le sujet. Il est par ailleurs l'auteur de nombreux autres ouvrages, notamment Les Rythmes au Moyen Âge (2016) et Le Cloître des ombres (2021, en collaboration avec Gisèle Besson).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/En 201 av. J.-C., une foule en liesse célèbre un homme, le visage peint en rouge, qui se tient debout sur un char. Devant lui, les magistrats, les sénateurs, toute l’élite de la République romaine. Derrière eux, les Carthaginois vaincus, humiliés, trainent leur défaite et leur honte. L'homme acclamé entre alors dans l'enceinte sacrée de Rome, le pomerium. Cet homme, est Scipion l’Africain, le chef militaire romain qui a gagné la paix après après dix-huit ans de conflit avec les armées puniques. Entre 264 et 146 av. J.-C. Rome et Carthage s'affrontent durant trois périodes de conflits ; en 201 av. J.-C s'achève, grâce à Scipion, la deuxième guerre punique. Qui est le vainqueur de Carthage bien moins connu que l'adversaire qu'il a combattu, Hannibal Barca ? Dans le cortège, derrière Scipion, comme pour le préserver de l'orgueil démesuré qu'il pourrait tirer de sa gloire, ses légionnaires lui chantent des vers moqueurs. Un esclave porte au-dessus de la tête du héros une couronne de laurier en lui répétant à l’oreille : « Souviens toi que tu es mortel .» Scipion s’en est-il souvenu ou a-t-il, à cause de ses succès, cédé à l’hybris ?L'auteur : Laurent Gohary, enseignant au lycée et à l’université Panthéon-Sorbonne, est spécialiste d'histoire romaine. Il vient de publier l'une des premières biographies françaises de Scipion l'Africain : Scipion l'Africain,  Belles Lettres, 2023, 416 p., 25.90 €.***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/L’époque médiévale connaît une véritable mutation gustative : les épices s’invitent sur les tables de toutes les têtes couronnées de l’Occident chrétien. Venues des confins du monde connu, les épices sont les premiers produits d’une économie qui se mondialise. Dans son livre, Michel Balard dresse l’inventaire de ces marchandises précieuses, auxquelles on prête des vertus miraculeuses. À travers les inventaires des apothicaires, il met à jour l’extraordinaire diversité des épices, dont les usages sont extrêmement variés. Condiment alimentaire, remède médicinal, utile pour l’artisanat, la cosmétique ou encore la parfumerie, l’épice est présente dans tous les aspects de la vie.Michel Balard questionne les causes de cet engouement médiéval pour ce produit global et propose une réponse à la question : les épices sont-elles le moteur de l’Histoire ?L’invité : Michel Balard, ancien membre de l’École française de Rome, professeur émérite d’histoire du Moyen ge à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. Il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages parmi lesquels Les Latins en Orient (XIe-XVe siècle) (Presse Universitaires de France) et La Méditerranée médiévale. Espaces, itinéraires et comptoirs (Éditions Picard). Il vient de publier Histoire des épices au Moyen Âge (Perrin , 2023, 480 pages, 25 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Louis XVIII, Louis-Napoléon Bonaparte, Charles X, Louis XIX, Henri V... Une des particularités du XIXe siècle français est l'incroyable liste des princes et monarques en exil, parfois chassés de France, souvent prétendants au trône ou à la couronne impériale. Issus de trois dynasties différentes, ces hommes bénéficiant d'un réseau en France, mais aussi au-delà de nos frontières, voyagent dans toute l'Europe au gré de l'instabilité politique. Ils entretiennent l'espoir de leur retour tout en prenant des noms et des titres improbables. L'historiographie s'est trop souvent attardée sur la douleur de l'exil, sans considérer le fait que ces hommes et leur cour constituaient un des « rouages essentiels de l’histoire politique de leur temps ». Hélène Becquet nous explique pourquoi.  L'invitée : Ancienne élève de l'École nationale des chartes, Hélène Becquet est agrégée d’histoire et docteur en histoire de l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne. Elle enseigne comme maître de conférences à l’IEP Sciences-Po Paris et vient de diriger L'Exil des monarques. Entre abdications et désirs de conquêtes (Armand Colin, 312 p., 23 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Ouvrage posthume, Mahomet et Charlemagne d'Henri Pirenne (1868-1935) constitue un des classiques des études historiques. Certes remis en cause, cet ouvrage n'en reste pas moins indispensable pour les médiévistes et les passionnés d'histoire. On sait moins qu'Henri Pirenne fut aussi un historien des villes et du rôle déterminant des marchands. Précurseur et pionnier de l'histoire économique et sociale, l'historien belge a ainsi développé au cours des années 1920 une nouvelle vision de l'histoire de l'Europe et de la Méditerranée. Il est surtout l'un des premiers à remettre en cause l'idée d'une chute de la romanité au Ve siècle. Cultivant l'art de la synthèse, Pirenne prône une méthode comparative en dehors de tout déterminisme et idéologie. Au cours de cette émission, Geneviève Warland, qui vient de diriger la réédition d'une partie de l'oeuvre de Pirenne chez Gallimard dans la collection Quarto, évoque son parcours, ses amitiés et ses idées.L'invitée : Geneviève Warland est professeure en historiographie et histoire publique à l’Université catholique de Louvain. Ses recherches s’inscrivent dans la perspective transnationale des transferts culturels sur la période allant de 1870 jusqu’à l’entre-deux-guerres. Elle vient de diriger Henri Pirenne. Histoire de l'Europe. Œuvres choisies (Gallimard, collection Quarto, 1500 p., 35 €). ***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/L'histoire de la Russie est celle de nombreux peuples et d'une multiplicité de territoires. Sur quels espaces l'État russe revendique-t-il, depuis ses origines, la légitimité de gouvernement ? Si la construction et l'affirmation de l'identité d'un pays font rarement l'économie de la guerre, peut-on affirmer que la Russie est par nature plus belliciste que ses voisins ? Combat-on de la même manière en Russie et en Europe ? L'Église orthodoxe est-elle un relai de l’expansionnisme ? Les guerres de l'Empire soviétique obéissent-elles aux mêmes logiques géopolitiques que celles des tsars ? Dans le cas de la Russie, il y a absolue nécessité de remonter aux origines pour comprendre le présent.L’invité : Pierre Gonneau est historien, spécialiste de la Russie, professeur à Sorbonne Université et directeur d’études à l’EPHE. Il est l’auteur d’ouvrages de référence sur la Russie : Des Rhôs à la Russie. Histoire de l’Europe orientale (v. 730-1689) (PUF, 2012, 696 p., 49 €), Histoire de la Russie, d’Ivan le Terrible à Nicolas II. 1547-1917 (Tallandier, 2016, 544 p., 24.90 €), Novgorod. Histoire et archéologie d’une république russe médiévale (970-1478) (CNRS éditions 2021, 248 p., 29 €), La guerre russe. Ou le prix de l'Empire. D’Ivan le Terrible à Poutine (Tallandier, 2023, 544 p., 26 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Depuis une quarantaine d’années, les historiens se penchent sur le Second Empire, devenu un objet d’étude à part entière. Louis Napoléon Bonaparte devient, en 1848, le premier chef d'État élu au suffrage masculin direct, avant de rétablir l’Empire lors de son coup d’Etat, trois ans plus tard. Sa politique le place à la fois en héritier de la Révolution et du régime autoritaire bonapartiste, mais aussi en modernisateur de l’économie, de l'administration, et même de l’urbanisme de la capitale. Le Second Empire s’étend sur presque deux décennies et hésite entre autoritarisme et libéralisme, avant sa chute brutale à l'issue de la bataille de Sedan, qui ne doit pas éclipser la complexité d’une période essentielle de l’histoire française.Cet épisode est adapté d’un article d’Éric Anceau, maître de conférences, Sorbonne université, spécialiste du Second Empire, paru dans Histoire & Civilisations de février 2023, « Napoléon III. Un regard renouvelé sur le Second Empire ».Le jingle est extrait de l’œuvre de Keys of Moon – The Epic Hero ; Licence Creative Commons.Un texte raconté par Christophe Mory.Abonnez-vous au magazine Histoire & Civilisations à partir d’1 euro par mois sur www.histoire-et-civilisations.com***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Commentaires (4)

Alice

super podcast avec des intervenants de qualité

Feb 12th
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Eric EricEric

merci pour votre réponse à des historiens obtus sur le sujet de la Vendée 1793-1794

Dec 25th
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Jean-Baptiste Gandelli

Excellent épisode, malgré. Un thème vu et revu, très bien traité

Sep 8th
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laurent Jouet

bravo

Apr 26th
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