Discover
À l’air libre
À l’air libre
Author: Mediapart
Subscribed: 199Played: 3,032Subscribe
Share
Description
Retours sur enquêtes, reportages, débats... « À l'air libre » décrypte pour vous l'actualité en vidéo et en podcast. Une émission préparée et présentée par Mathieu Magnaudeix.
Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
57 Episodes
Reverse
Alors que s’ouvre la trentième COP au Brésil, à quoi servent de tels sommets ? La transition écologique est-elle une illusion alors que les énergies fossiles sont toujours dominantes ? La 30e Conférence des Parties sur le climat (COP 30) s’est ouverte lundi 10 novembre à Belém, grande ville du Brésil toute proche de l’Amazonie, plus grande forêt tropicale du monde dont l’écosystème est au bord du gouffre.Il y a pile une décennie, à Paris, les pays du monde s’accordaient sur l’objectif de limiter à 1,5 degré l’augmentation du réchauffement de la planète par rapport à l’ère préindustrielle.Dix ans plus tard, ce seuil est atteint et l’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée. Qu’attendre de ces grands sommets sur le climat ? Les États sont-ils en train de renoncer ? Anthropocène, transition énergétique, seuils planétaires : les mots que nous utilisons pour décrire l’urgence climatique et ses conséquences nous permettent-ils de saisir ce qui se passe ? Notre émission « À l’air libre » avec Jean-Baptiste Fressoz, Laurence Marty, Sébastien Dutreuil et Jason Temaui Man.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« À l’air libre », l’émission en accès libre de Mediapart, vient à vous dans différents endroits de France, pour échanger, confronter les points de vue, à la rencontre des tensions et des espoirs du pays. Alors qu’il y a vingt ans, les quartiers populaires se révoltaient après la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré, « À l’air libre » s’installe en Seine-Saint-Denis, département aux très grandes disparités sociales et spatiales, le plus pauvre de la France hexagonale, le plus jeune aussi.Et une puissante usine à fantasmes pour une autre partie de la France et de nombreux médias, comme d’autres villes où vivent des classes populaires racisées, marquées par la ségrégation spatiale et scolaire, un moindre accès aux services publics et un désavantage dans la course à l’égalité des chances. Violences policières, discriminations, conditions de vie : depuis vingt ans, les quartiers populaires ont-ils été oubliés ? Comment les replacer dans la discussion nationale alors qu’une partie de plus en plus notable du pays les accuse et les essentialise ?Une émission en public, en partenariat avec Le Bondy Blog, présentée par Mathieu Magnaudeix.Nos invitées : Seydi Ba, avocat ;Youssef Badr, magistrat, auteur de Pour une justice aux mille visages (éd. de l’Aube, 2025) ; Féris Barkat, cofondateur de Banlieues climat, professeur à la Sorbonne ; Héléna Berkaoui, rédactrice en chef du Bondy Blog ; Mehdi Bigaderne, cofondateur d’Aclefeu (Association collectif liberté, égalité, fraternité, ensemble, unis), maire adjoint de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ; Khir-Drin Grid, producteur, fondateur de La Nouvelle Toile ; Haya Diakité, présidente de l’association Rêv’elle toi à Grigny (Essonne) ; Samia El Khalfaoui, tante de Souheil El Khalfaoui, tué par la police à Marseille (Bouches-du-Rhône) en 2021 ; Sarah Ichou, directrice du Bondy Blog ; Éléonore Luhaka, sœur de Théo Luhaka, victime de violences policières en 2017 à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis ).Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Vive les lesbiennes ! » Au dernier Festival de Cannes, les actrices de La Petite Dernière, réalisé par Hafsia Herzi, ont scandé ce slogan à la fin d’une projection. Récompensé par la Queer Palm et par un prix d’interprétation pour la jeune actrice de 23 ans Nadia Melliti, le film sort au cinéma mercredi 22 octobre.Inspiré d’un roman de Fatima Daas paru en 2020, ce film raconte l’histoire d’une jeune lesbienne musulmane issue d’un quartier populaire qui apprend à s’aimer, à vivre son désir et sa sexualité, tout en faisant avec son éducation, sa famille, et les interdits religieux.Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix.Nos invitées : Fatima Daas, autrice de La Petite Dernière (éd. Noir sur Blanc, 2020, disponible en poche) ; Hafsia Herzi, actrice et réalisatrice ; Nadia Melliti, prix d’interprétation féminine à Cannes.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jeudi 16 octobre 2025, Sébastien Lecornu, le « moine-soldat » d’Emmanuel Macron, est toujours premier ministre. À dix-huit voix près, la motion de censure contre son gouvernement et son budget n’a pas été adoptée à l’Assemblée nationale : les député·es du Parti socialiste (PS), à une écrasante majorité, ne l’ont pas votée. Le PS, qui a obtenu une suspension de la réforme des retraites jusqu’à l’élection présidentielle de 2027, fait désormais le « pari » de changer le budget qui sera discuté dans les prochaines semaines. Entre les socialistes et le reste de la gauche, c’est un véritable schisme qui se joue sous nos yeux. À quoi ressemble ce budget ? Que peut arracher le PS ? Est-ce l’acte de décès définitif du Nouveau Front populaire, cette coalition formée au moment des législatives de 2024 ? En cas de dissolution de l’Assemblée, et en vue de la présidentielle, les gauches partiront-elles en ordre dispersé face à l’extrême droite ? Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix.Nos invité·es :Gabrielle Cathala, députée insoumise du Val-d’Oise ; Ayda Hadizadeh, députée socialiste du Val-d’Oise ; Mathieu Dejean, journaliste à Mediapart ; Mathias Thépot, journaliste à Mediapart.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Donald Trump a crié victoire mercredi 8 octobre, après qu’Israël et le Hamas ont accepté, sous l’égide de plusieurs pays parmi lesquels le Qatar, l’Égypte et la Turquie, la première étape de son plan pour la paix. Un plan en vingt points dont la première phase prévoit la libération des 47 otages israéliens détenus à Gaza depuis le 7 octobre 2023, dont certains sont morts, et celle de 2 000 prisonniers palestiniens.Une avancée aux nombreuses inconnues : ce cessez-le-feu n’est pas encore entré en vigueur, et ce plan n’aborde pas les questions liées à la colonisation, à l’occupation israélienne, à la création d’un État palestinien.La « paix » après deux ans d’atrocités et une guerre génocidaire contre les Palestinien·nes est-elle en train de se profiler ? Mais de quelle « paix » parle-t-on ? Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix.Nos invité·es : Joseph Confavreux, journaliste à Mediapart ;Amélie Ferey, responsable du laboratoire de recherche sur la défense du centre des études de sécurité de l’Institut français des relations internationales (IFRI), chroniqueuse pour Mediapart ;Stéphanie Latte Abdallah, politiste et historienne, codirectrice avec Véronique Bontemps de l’ouvrage Gaza une guerre coloniale (Actes Sud, 2025) ;Gwenaëlle Lenoir, journaliste à Mediapart ;Jadd Hilal, écrivain, coauteur de l’ouvrage collectif Sur cette terre, il y a ce qui mérite vie. 17 écrivains pour la Palestine (Seuil, 2025), dont les droits d’auteurs et d’autrices sont reversés à Médecins du monde. Il a écrit Le Caprice de vivre (Elyzad, 2023). Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après le fiasco du gouvernement Lecornu, tous les regards se portent vers le président de la République, lâché par ceux qui ont gouverné avec lui, tandis que plusieurs forces politiques réclament sa démission. Tous les états-majors ont en tête la possibilité d’une dissolution de l’Assemblée nationale, qui déclencherait de nouvelles élections législatives : elle pourrait être annoncée dès mercredi 8 octobre. Vivons-nous en direct l’effondrement du macronisme ? Comment tracer une alternative politique et sociale face à l’extrême droite qui, cette fois, voit son heure venue ? À gauche et au centre-gauche, les alliés du Nouveau Front populaire, qui étalent leurs désaccords personnels, politiques et stratégiques, peuvent-ils vraiment s’unir dans les urnes comme en 2024 ?Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix. Nos invité·es : Olivier Besancenot, militant du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), ancien candidat de la LCR à l’élection présidentielle, auteur de En finir avec les présidents (Seuil, 2025) ;Nicolas Framont, activiste, rédacteur en chef de Frustration Magazine ;Lumir Lapray, activiste, ancienne candidate de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) dans l’Ain en 2022, autrice de « Ces gens-là ». Plongée dans cette France qui pourrait tout faire basculer (Payot, 2025) ;Achraf Manar, cofondateur et président de l’association Destins liés ;Eugénie Mérieau, juriste et politiste, autrice de Constitution (Anamosa, 2025). Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C’est un des plus grands réalisateurs iraniens de notre époque. Il a passé des années en prison dans son pays, où il vit toujours, et où il continue à tourner, malgré la répression.Lauréat de la Palme d’or au dernier Festival de Cannes, il représentera cette année la France aux Oscars. Son film Un simple accident sort mercredi 1er octobre sur les écrans.Jafar Panahi est l’invité exceptionnel d’« À l’air libre », l’émission de Mediapart. Il nous parle de la répression en Iran, de ses séjours en prison, de son espoir en la fin du régime de Téhéran, du mouvement « Femmes, vie, liberté », et de la vitalité créative d’un pays qu’il n’entend pas quitter. Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix.Traduction : Florent Delany (interprète), Darya Djavahery-Farsi (sous-titrage). Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Condamné jeudi 25 septembre à cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne, Nicolas Sarkozy a dénoncé la « haine » à son égard : celle des juges et de la presse qui enquête.Depuis une semaine, particulièrement sur les radios et sur les chaînes d’info, tout se passe comme si de nombreux commentateurs, éditorialistes et journalistes s’efforçaient de lui donner raison. Et sur les plateaux, les témoignages des rares journalistes qui ont assisté au procès ont été noyés dans un flot de commentaires, d’analyses, de contrevérités et parfois de purs délires. Un monde parallèle. Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix, préparée avec David Perrotin et Yunnes Abzouz. Nos invité·es : Yunnes Abzouz, journaliste à Mediapart, chargé des médias ;Fabrice Arfi, coresponsable du pôle enquêtes de Mediapart, auteur avec Karl Laske des articles sur le financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy ;Marine Babonneau, journaliste au Canard enchaîné, présidente de l’Association de la presse judiciaire (APJ) ;Nicolas Kaciaf, chercheur au Ceraps/CNRS – Lille 2, codirecteur de la recherche de Sciences Po Lille, spécialiste des médias.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jeudi 25 septembre, l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été condamné pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.La peine est de cinq ans de prison, 100 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité, avec exécution provisoire. Le tribunal a prononcé un mandat de dépôt à effet différé contre l’ancien président de la République. Cela signifie que Nicolas Sarkozy ira en prison à une date ultérieure, mais avant tout procès en appel.C’est une nouvelle condamnation pour l’ancien président de la République. Et un jugement historique dans une affaire majeure de corruption que Mediapart a révélée il y a treize ans. Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix.Nos invité·es : Fabrice Arfi, coresponsable du pôle enquêtes de Mediapart, auteur avec Karl Laske des enquêtes sur l’affaire libyenne ; Vincent Brengarth, avocat de l’ONG Sherpa ; Danièle Klein, proche d’une des victimes de l’attentat de l’avion DC-10 d’UTA en 1999 ; Ludovic Friat, président de l’Union syndicale des magistrats (USM). Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jusqu’ici, il était quasiment inconnu en France. En quinze jours, Charlie Kirk, un influenceur d’extrême droite assassiné le 10 septembre dans l’Utah, alors qu’il débattait avec des étudiant·es, est devenu pour les extrêmes droites du monde entier un nouveau martyr. Et même le héros d’une liberté d’expression elle aussi assassinée. Qui était-il ? Comment cet assassinat a-t-il été instrumentalisé par l’extrême droite pour cibler celles et ceux qui s'opposent à Trump ? La liberté d’expression est-elle une liberté de propager la haine ? Nos invité·es : Fabien Escalona, journaliste à Mediapart, responsable du pôle international ;Sylvie Laurent, historienne et américaniste, enseignante à Sciences Po, autrice de La Contre-Révolution californienne (éd. du Seuil, 2025), de Capital et Race, histoire d’une hydre moderne (éd. du Seuil, 2024), et d’une biographie de Martin Luther King ;Cole Stangler, journaliste indépendant. Il écrit dans The Nation, The Guardian, Jacobin ou Mediapart. Il a publié Le Miroir américain. Enquête sur la radicalisation des droites et le devenir de la gauche (éd. Les Arènes, 2025).Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Une fois que les choses sont sur la table, il est mort. » L’homme qui a prononcé ces mots s’appelle Gaël Perdriau, maire de Saint-Étienne (Loire), une des plus grandes villes de France. Lundi 22 septembre 2025 s’ouvre à Lyon son procès et celui de ses anciens collaborateurs. Le procès d’une affaire révélée il y a trois ans par Mediapart : un complot politique scabreux, avec un chantage à la sextape et des menaces contre l’ex-premier adjoint de la ville. Une affaire sordide pour éliminer un opposant politique avec de l’argent public, et dont un des ressorts puissants est l’homophobie. Avec Antton Rouget, journaliste au pôle enquêtes de Mediapart qui a révélé cette affaire, retour sur un complot qui est bien plus qu’un simple fait divers.Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 septembre, de nouvelles frappes meurtrières de l’armée israélienne ont frappé la ville de Gaza : au moins 53 morts et des familles entières massacrées. « La nuit était noire, tout est devenu rouge et blanc, il y a eu comme un tremblement de terre », résume le journaliste gazaoui Rami Abou Jamous. « Gaza brûle », s’est réjoui le ministre de la défense israélien Israël Katz mardi matin, dans une phrase aux accents apocalyptiques. Gaza où le gouvernement israélien dit avoir lancé mardi une opération de « grande envergure » contre le Hamas. Gaza dont le gouvernement suprémaciste de Benyamin Nétanyahou veut surtout expulser les 2 millions d’habitant·es. Gaza est en train « d’être complètement effacée », dénonce l’Unrwa, l’agence de l’ONU pour les réfugié·es palestinien·nes ce week-end, alors que ce 22 septembre, plusieurs États occidentaux dont la France comptent reconnaître l’État de Palestine à l’ONU. Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix. Avec :Rami Abou Jamous, journaliste à Gaza, lauréat de trois prix Bayeux des correspondants de guerre en 2024, auteur de Journal de bord de Gaza (éd. Libertalia, coll. « Orient XXI », 2024) et de Gaza, Vie (éd. Stock, 2025) ; Carine Fouteau, présidente et directrice de la publication de Mediapart ; Nadav Lapid, réalisateur du film Oui, en salles ce 17 septembre ; Vincent Lemire, historien, professeur à l’université Paris-Est-Gustave Eiffel, auteur d’Histoire de Jérusalem (éd. Les Arènes, 2022). Il est le coauteur de l’Atlas historique du Moyen-Orient (éd. Les Arènes, 2025) ; Leïla Shahid, ancienne représentante de l’Organisation de libération de la Palestine en Europe, ancienne déléguée générale de Palestine en France (1994-2005), ancienne ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union européenne (2005-2015). Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Nous ne sommes pas des fascistes. Nous ne sommes pas d’extrême droite. » De Bardella à Meloni, de Trump à Milei, l’extrême droite mondiale serine le même refrain. Un récit que reprennent, en France aussi, nombre de journalistes ou d’éditorialistes, d’éditeurs, d’intellectuels et de grands patrons. En cette rentrée, plusieurs livres nous alertent sur cette atmosphère étouffante, en Europe et au-delà, que nous sommes nombreuses et nombreux à ressentir.Un fond de l’air bien rance, où l’État de droit et la démocratie sont foulés au pied, où la liberté qu’ils érigent en principe fondamental est d’abord devenue celle de piétiner les autres. Où la haine des étrangers, des minorités et de la science est devenue mainstream. Bref, une ère où le fascisme serait presque devenu cool. Sommes-nous d’ores et déjà dans un moment fasciste ? Si oui, quelles leçons en tirer ? Et comment riposter collectivement ? Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix.Nos invité·es :Mark Fortier, sociologue, journaliste et éditeur québécois, auteur de Devenir fasciste. Ma thérapie de conversion (éd. Lux) ; Nastasia Hadjadji, journaliste, coautrice avec Olivier Tesquet de Apocalypse Nerds. Comment les technofascistes ont pris le pouvoir (éd. Divergences) ; Hugues Jallon, éditeur et écrivain, auteur de Le Temps des salauds. Comment le fascisme devient réel (éd. Divergences) ;Laurent Mauduit, journaliste, cofondateur de Mediapart, auteur de Collaborations. Enquête sur l’extrême droite et les milieux d’affaires (éd. La Découverte). Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lundi 8 septembre, le premier ministre, François Bayrou, a été poussé à la démission après l’échec du vote de confiance à l’Assemblée nationale. Un vote qu’il a lui-même convoqué en espérant obtenir un soutien à ses coupes budgétaires massives.Pour Emmanuel Macron, c’est un nouvel échec. Qui pour succéder à Bayrou à Matignon ? Le PS va-t-il entrer au gouvernement ? Pour quoi faire ? À quel jeu joue l’extrême droite, en embuscade ? Ces questions vont faire l’actualité des prochains jours. Mais au-delà de l’écume médiatique, c’est bien une crise politique, institutionnelle et démocratique majeure à laquelle nous assistons, alors que s’ouvre une période de mobilisation sociale à partir du mercredi 10 septembre, « Bloquons tout ». Une mobilisation qui exprime de nombreuses colères politiques et sociales, et suscite l’inquiétude d’un pouvoir qui n’entend pas changer de politique.« À l’air libre », l’émission en accès libre de Mediapart, reprend ce mardi 9 septembre. Une émission présentée par Mathieu MagnaudeixNos invité·es : François Boulo, ancienne figure des Gilets jaunes, auteur de Reprendre le pouvoir. Manuel d’émancipation politique (éd. Les Liens qui libèrent, 2021) ;Fleur Breteau, fondatrice de Cancer colère, figure de l’opposition citoyenne à la loi Duplomb ; Élisabeth Godefroy, doctorante en science politique au Centre Émile Durkheim et à Sciences Po Bordeaux, spécialiste des Gilets jaunes. Elle a participé au livre Nouveau peuple, nouvelle gauche, coordonné par Julien Talpin (éd. Amsterdam/Institut La Boétie, 2025) ;Samuel Hayat, historien et politiste, auteur de Démocratie (éd. Anamosa, 2020) et 1848. Quand la République était révolutionnaire (éd. Seuil, 2014) ; Étienne Ollion, directeur de recherche en sociologie (CNRS), professeur à l’École polytechnique. Auteur de Les Candidats. Novices et professionnels en politique (éd. PUF, 2021) et Une étrange victoire. L’extrême droite contre la politique (éd. Seuil, 2025, avec Michaël Fœssel) ; Diangou Traoré, militante des quartiers populaires, cofondatrice et présidente de Franc-Moisin citoyenne (Seine-Saint-Denis), membre du parlement de l’Union populaire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Émission diffusée le 25 juin 2025.Il y a cinquante ans, en 1975, la France adoptait les premières lois sur le handicap. En 2005 était votée une loi « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ». Et l’an dernier, les athlètes paralympiques ont été célébré·es lors des Jeux paralympiques de Paris.Pourtant, au quotidien, à l’école, au travail, dans l’accompagnement et la prise en compte de leurs droits, les millions de personnes en situation de handicap continuent de vivre une véritable ségrégation, dans une société encore largement validiste – le validisme est « une hiérarchisation des corps et des vies, où les personnes en situation de handicap sont perçues comme “hors norme”, et où cette différence justifie leur mise à l’écart ou leur exclusion », selon Béatrice Pradillon, présidente et cofondatrice des Dévalideuses. Au contraire de ce qu’on entend souvent, ce n’est pas juste « un changement de regard » qui est nécessaire, mais une véritable révolution de notre imaginaire et des politiques publiques. Car analyser la société en partant des expériences des personnes en situation de handicap, c’est aussi la questionner profondément. Et contribuer à la faire progresser pour toutes et tous. Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix, préparée avec Marie Turcan.Nos invité·es : Ibrahima Keita, représentant du personnel d’une entreprise adaptée, syndicaliste CGT ; Mariella, mère d’un enfant autiste, membre d’un collectif de professeur·es et de parents à Brétigny-sur-Orge (Essonne) ; Charlotte Puiseux, psychologue et docteure en philosophie, autrice de De chair et de fer. Vivre et lutter dans une société validiste (éd. La Découverte, 2022), membre du collectif handi-féministe Les Dévalideuses ; Adèle Merle, sociologue, doctorante à l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (Irisso) de l’université Paris-Dauphine ; Marie Turcan, journaliste au pôle société de Mediapart.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Émission diffusée le 12 juin 2025. Mercredi 11 juin, Hichem Miraoui, 45 ans, tué à Puget-sur-Argens (Var), a été enterré en Tunisie – dans cette affaire, et pour la première fois, le Parquet national antiterroriste s’est saisi d’un meurtre raciste possiblement inspiré par les idées d’extrême droite. Il y a à peine plus d’un mois, Aboubakar Cissé, un Malien de 22 ans, était tué à la mosquée de La Grand-Combe (Gard) : son meurtrier avait proféré des insultes islamophobes. Chaque jour ou presque dans ce pays, il est question des musulmans et musulmanes ou des Arabes qui vivent en France : leurs tenues, leurs propos... ou leurs silences. Chaque jour ou presque, les millions de musulman·es françaises et français, musulman·es de croyance et/ou de culture, sont évoqué·es comme un tout globalisant, bien souvent érigé·es en menace. Soupçons incessants d’islamisme, d’entrisme et en même temps, ce qui est paradoxal, de séparatisme : ce flot continu finit par confondre tous les musulmans de ce pays avec l’islamisme radical.Il crée ou accentue des peurs, des clichés, des biais racistes dans des pans entiers de la société française. Peurs, clichés et biais racistes habilement captés par une série d’entrepreneurs politiques et médiatiques qui se revendiquent aussi de la gauche. Mediapart donne la parole à plusieurs personnes, premières concernées, qui nous racontent la façon dont ils et elles vivent ce soupçon permanent. Aïda Amara, journaliste, créatrice du podcast « Transmissions », qui publie le 2 septembre Avec ma tête d’Arabe (Hors d’atteinte) ; Anas Daif, journaliste, créateur du podcast « À l’intersection », auteur de Et un jour je suis devenu arabe (Tumulte) ; Rokhaya Diallo, journaliste, réalisatrice et essayiste, initiatrice du podcast « Kiffe ta race », chroniqueuse pour plusieurs médias internationaux, autrice du Dictionnaire amoureux du féminisme (Plon) ; Sylvie Eberena, championne de France d’haltérophilie en 2024 ; Haouès Seniguer, maître de conférences à Sciences Po Lyon, auteur de La République autoritaire. Islam de France et illusion républicaine (Le Bord de l’eau) ; Stéphane Tchouhan, directeur du cabinet du maire de Colombes (Hauts-de-Seine). Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Émission diffusée le 18 juin 2025.Après Gaza, la Cisjordanie, le Liban et des frappes en Syrie, Israël a déclenché une nouvelle guerre. Cette fois contre l’Iran, immense pays de 90 millions d’habitant·es, avec le but d’éliminer ses hauts dirigeants militaires et politiques.Cette guerre inquiète toute la région et bien au-delà. Elle risque d’effacer médiatiquement le génocide en cours à Gaza et toute perspective d’un cessez-le-feu.Voix dissonante dans son pays, Menachem Klein est professeur de science politique à l’université Bar-Ilan, près de Tel-Aviv. Conseiller du premier ministre travailliste Ehud Barak lors des négociations avec l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) en 2000, il a parlé très tôt de génocide à Gaza.Désemparé par le va-t-en-guerrisme des médias de son pays, persuadé que Benyamin Nétanyahou souhaite un « changement de régime » à Téhéran, il assiste chaque jour avec consternation à la guerre sans fin du gouvernement Nétanyahou, soutenu par l’extrême droite suprémaciste. Mais aussi, dit-il, par une grande partie de la société israélienne, encore hantée par les massacres du Hamas et d’autres groupes palestiniens le 7 octobre 2023, et engagée dans une logique suprémaciste du « eux » contre « nous ».Une course vers l’abîme qui ronge de l’intérieur, dit-il, « l’âme » de son pays.Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix et préparée avec Gwenaëlle Lenoir.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Émission diffusée le 19 juin 2025.Au sixième jour de la guerre israélienne contre l’Iran avec des mort·es et des blessé·es, parmi lesquel·les de nombreux civil·es dans les deux pays, les États-Unis de Donald Trump pourraient prochainement bombarder l’Iran en soutien au premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. L’escalade est déjà là. Le risque d’un embrasement y compris régional, voire au-delà, n’a jamais été aussi grand.Pendant ce temps en Iran, c’est une société entière de 90 millions d’habitant·es qui a peur, société qui vit depuis quarante-six ans sous le joug de la dictature des mollahs. Aux États Unis, en Europe, en France, une grande partie de la diaspora se bat depuis des années contre le régime et a soutenu le mouvement démocratique « Femmes, vie, liberté ».Une diaspora avec des options politiques parfois opposées, traversée en ce moment très incertain de sentiments différents et contradictoires. Nos invitées du jour incarnent ces questionnements. Une émission présentée par Mathieu MagnaudeixNos invitées : Rachida El Azzouzi, journaliste à Mediapart ; Hilda Dehghani-Schmit, membre de Norouz, association pour une nouvelle ère en Iran ; Sepideh Farsi, réalisatrice de Put Your Soul on Your Hand and Walk (sortie prévue en septembre 2025) ; Aïda Tavakoli, doctorante, fondatrice de l’association We Are Iranian Students.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C’est un des grands scandales de notre République. Chaque jour, il concerne de très nombreux habitants de notre pays. Une très longue bataille politique aussi, que les dirigeant·es de droite comme de gauche se sont empressé·es d’enterrer, face au refus et au déni de l’institution policière, face aussi à la montée d’un discours raciste qui assimile de plus en plus les jeunes noirs et arabes à la délinquance. Cette pratique policière, elle a un nom : les contrôles d’identité discriminatoires, aussi appelés contrôles au faciès ou profilage racial. Dans notre pays, les Noirs et les Arabes sont davantage contrôlés par la police. Le sur-contrôle des hommes d’origine africaine et nord-africaine par la police en France est un fait étayé, par les témoignages innombrables des premiers concernés, par des études scientifiques, par des rapports du Défenseur des droits, par des ONG comme Amnesty International. Pourtant, depuis quinze ans, malgré une mobilisation intense et de nombreuses promesses, rien ne change. Jeudi 26 juin, et pour la première fois, la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme pour un contrôle discriminatoire.Une décision porteuse d’espoir, et pourtant ambiguë pour la suite de cette très longue bataille. Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix, préparée avec Camille Polloni. Nos invité·es : Slim Ben Achour, avocat ;Issa Coulibaly, président de Pazapas Belleville ;Lanna Hollo, juriste de l’association (RE) claim.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce jeudi 26 juin sur Radio France, c’est la musique qui domine les antennes. Raison : une grève illimitée pour protester contre la réforme de l’audiovisuel voulue par la ministre de la culture Rachida Dati. À France Télévisions, les syndicats appellent à une grève à partir de lundi prochain, le 30 juin : le jour où cette proposition de loi déjà adoptée au Sénat doit être débattue par les député·es. Que prévoit cette réforme ? Pourquoi et comment menace-t-elle l’audiovisuel public, alors qu’il est par ailleurs la cible récurrente de celles et ceux qui, surtout à droite et à l’extrême droite, le trouvent hostile à leurs idées et aimeraient le privatiser ? Et quel est le sens du service public de l’audiovisuel alors que des milliardaires propriétaires de médias veulent nous imposer leur vision du monde ? Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix et Yunnes Abzouz, préparée avec Valentine Oberti, Lénaïg Bredoux, Yunnes Abzouz et Youmni Kezzouf. Nos invité·es : - Antoine Chuzeville, journaliste à France Télévisions, cosecrétaire général du Syndicat national des journalistes (SNJ) ; - Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, autrice de Pour une télé libre. Contre Bolloré (Seuil 2022) ; - Sonia Kronlund, documentariste, productrice de l’émission « Les Pieds sur terre » sur France Culture ; - Soraya Morvan-Smith, journaliste à France 24, secrétaire générale adjointe du SNJ-CGT. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.









