🎙️« Nous espérons qu’un jour ce musée sera vide » : plongée dans le musée virtuel des œuvres volées lancé par l’UNESCO
Description
Le vol récent spectaculaire des bijoux du Louvre, nous rappelle combien notre patrimoine est fragile. Des trésors inestimables disparaissent dans l’ombre des marchés illicites, et derrière chaque objet volé se cache l’histoire et l’identité d’une communauté.« Le trafic illicite de biens culturels est un phénomène mondial. Il porte atteinte aux droits culturels, à l’identité et à la mémoire des communautés d’origine », alerte Krista Pikkat, directrice de la culture et des situations d’urgence à l’UNESCO, dans cet entretien accordé à ONU Info à l’occasion de la Journée internationale contre le trafic illicite des biens culturels.
Ce phénomène n’est pas seulement culturel : il s’agit aussi d’une question de sécurité, reconnue à l’agenda du Conseil de sécurité de l’ONU, car le trafic est souvent lié au crime organisé – y compris le trafic de drogue, d’armes et la traite des êtres humains –particulièrement des zones de conflit et de crise.
Face à ce fléau, l’UNESCO innove. Son nouveau musée virtuel des œuvres volées, conçu comme par l’achitecte burkinabè Kéré comme un baobab – arbre africain symbole de racines et de rassemblement – permet de rendre visibles ces objets disparus et d’en raconter les histoires.
« Nous espérons qu’un jour ce musée sera vide », ajoute Pikkat, imaginant le retour de chaque œuvre à sa communauté d’origine.
Entrez dans cet espace virtuel avec Krista Pikkat et découvrez comment la lutte contre le vol culturel est autant une question de justice que de mémoire, là où chaque objet retrouvé est une page d’histoire rendue à ceux qui l’ont créée.(Entretien : Krista Pikkat, directrice de la culture et des situations d’urgence à l’UNESCO ; propos recueillis par Cristina Silveiro)













