#12_Simon Feltz_"La création, un désir et des questions"
Description
Pour débuter cette nouvelle saison, je reçois Simon Feltz et nous allons parler de danse et plus particulièrement de chorégraphie. Après une carrière de danseur-interprète, Simon a monté sa compagnie en 2017 et nous partage aujourd’hui son travail et sa vision de la danse.
Nous évoquons bien sûr son parcours d’interprète au service de chorégraphes, du répertoire puis de créations en tant que freelance. De la compagnie d’Alonzo King à San Francisco à l’Opéra de Lyon, il conjugue maintenant son rôle d’assistant auprès de Maud Le Pladec et sa propre recherche chorégraphique.
Simon nous parle de ses projets et de ses inspirations mais aussi de sa principale préoccupation : les interactions humaines et nos moyens de communication. Vaste sujet traité par la danse. Comment les corps peuvent se saisir d’un phénomène de société à une heure où nos rapports sont à la fois distendus, polarisés, banalisés ? Le langage est donc au cœur de son processus créatif. Et nous abordons de nombreux sujets qu’implique la posture et les choix du chorégraphe, au bord du plateau et en-dehors du studio.
Enfin, je vous engage à écouter l’entretien jusqu’au bout afin de savoir si vous aurez l’occasion de retrouver Simon et ses danseurs prochainement. Dans tous les cas, son travail est présent sur le web et les réseaux. Je vous invite à y jeter un œil et à suivre son évolution.
Nous voici donc au cœur de l’histoire de la danse en construction mais je ne vous en dis pas plus et laisse place à ma conversation avec Simon Feltz …
Les références de Simon :
- « Petite mort » de Jiri Kylian
- « Sous la langue » de Nicole Brossard
- La poésie de Julien Burri et de Philippe Jacottet
- « Dysphoria Mundi » de Paul Preciado
- « Les Vagues » de Virginia Woolf
- Ses figures d’inspirations : Jiri Kylian, Trisha Brown, Maguy Marin, William Forsythe, Maud Le Pladec
Vous pouvez retrouver le travail de Simon sur le site de sa compagnie.
Vous entendez un extrait de la création sonore originale de "Echo" par Arthur Vonfelt.