DiscoverChoses à Savoir TECH VERTE2035 ne sera finalement pas la fin des véhicules thermiques ?
2035 ne sera finalement pas la fin des véhicules thermiques ?

2035 ne sera finalement pas la fin des véhicules thermiques ?

Update: 2025-12-08
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Il y a trois ans, l’Union européenne frappait fort : à partir de 2035, la vente de véhicules thermiques neufs devait être interdite sur l’ensemble de son territoire. Un cap historique pour le climat… mais un choc frontal pour l’industrie automobile. Depuis, cette échéance n’a cessé d’être contestée. Et ce qui se prépare aujourd’hui ressemble peut-être au plus important recul politique sur le sujet.


Cette semaine, Paris a réuni l’ensemble des acteurs de la filière automobile. Objectif : arrêter une ligne claire avant la présentation, le 10 décembre, de la révision du règlement européen sur les émissions de CO₂. Le message est sans ambiguïté : la France veut défendre ses constructeurs, et éviter toute décision qui fragiliserait leur compétitivité face aux géants chinois de la voiture électrique. Dans les coulisses de cette rencontre, une orientation se dessine : aller vers la fin du moteur thermique, oui, mais dans un cadre de « préférence européenne ». Comprendre : protéger l’industrie du continent le temps que la transition vers l’électrique se fasse réellement à armes égales. Et surtout, Paris ne ferme plus totalement la porte à la vente de véhicules thermiques neufs après 2035. Une inflexion notable, là où le calendrier était jusqu’ici présenté comme non négociable.


Mais si la position française reste volontairement floue, entre impératif climatique et protection industrielle, la ligne allemande, elle, est beaucoup plus assumée. Selon le quotidien économique Handelsblatt, le gouvernement de Allemagne entend défendre clairement l’avenir du moteur thermique après 2035 — à condition qu’il soit « hautement efficace ». Cela inclut les hybrides, les carburants de synthèse, ou encore de nouveaux moteurs à combustion aux émissions fortement réduites. Autrement dit, Berlin refuse catégoriquement une Europe condamnée au tout-électrique. Une position portée avec vigueur par certains territoires industriels. Les Länder de Bade-Wurtemberg et de Bavière ont déjà fait pression sur le gouvernement pour « garantir l’avenir du moteur à combustion ».


Cette divergence entre Paris et Berlin illustre les tensions qui traversent aujourd’hui l’Europe automobile. D’un côté, l’urgence climatique. De l’autre, la crainte d’un décrochage industriel face à l’Asie. La révision du texte sur les émissions, attendue dans quelques jours, dira si l’interdiction de 2035 reste une ligne rouge… ou devient un simple cap « indicatif ».


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