#36 Réda Senoussaoui : « Nos parents sont la génération sacrifice et nous sommes l’investissement »
Description
Dans les silences et la lenteur de Zidkess, il y a quelque chose d’unique : une capacité à suspendre le temps, à créer un espace où tout devient plus doux, plus feutré, plus chaleureux. C’est comme entrer dans un monde qui nous oblige à ralentir, à prêter attention, à écouter profondément, intensément ; et enfin ressentir.
C’est la même sensation que je ressens avec Réda. Mon ami Réda incarne cette douceur, cette sensibilité. Être avec lui, c’est comme contempler un ciel traversé de nuages blancs. Depuis le hublot d’un avion par une journée de printemps, je savoure. Tout est apaisant, et pourtant, rien n’est lassant. Parce qu’avec Réda, même le nuage devient plaisant.
Et sur scène, il nous emporte. On regarde les nuages avec lui. Réda flotte, il donne l’impression de se mouvoir dans un équilibre qui n’appartient qu’à lui. Il ne s’agite pas, il ne cherche pas à impressionner. Aucun artifice avec lui. Au contraire, il a en lui le stand-up sincère, artisanal, il crée une connexion intime. Et moi, je l’écoute, transporté dans une poésie et une finesse qui transcendent la simplicité apparente.
Quand j’ai rencontré Réda à La Ferme – Comedy, je ne pouvais pas imaginer à quel point cette rencontre allait me faire douter. Avec lui, je doute de tout, mais pas de la manière oppressante. Je me remets en question, je réfléchis différemment, parce que Réda lui-même est un miroir. Un miroir qui s’interroge, qui doute, qui se demande presque chaque matin s’il s’appelle bien Réda. Cette introspection, si rare dans notre métier d’humoriste où l’assurance est souvent reine, vient d’une qualité exceptionnelle : l’humilité.
Et paradoxalement, cette humilité, cette capacité à douter, c’est ce qui me donne confiance. Avec Réda, j’ai foi en la simplicité, en la délicatesse. Chaque fois que je le vois, il me rappelle qu’il n’y a pas besoin d’être bruyant pour être entendu, ni excessif pour laisser sa trace. Il est une invitation à ralentir, à savourer.
Texte pensé et écrit par : Melikoun
Durant cet épisode, on a parlé de :
- Son enfance entre le Canada et l’Algérie
- Sa relation à sa mère et sa famille algérienne
- Ses difficultés pour exister comme humoriste
- Son histoire familial qu’il considère comme un vrai puzzle
Références :
- Couscous Comedy Show, de l’Oncle Fofi (Fares Mekideche) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Couscous_Comedy_Show
- Adib Alkhalidey : https://www.instagram.com/p/C194cUwrLjF/
- Mehdi Bousaidan : https://www.instagram.com/mehdibousaidan/?hl=fr
- Wary Nichen : https://www.instagram.com/wary_nichen/
- Nedjim Labess : https://www.instagram.com/labessofficiel/
- Front de libération du Québec : https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/front-de-liberation-du-quebec
- René Lévesque sur l’Algérie : https://youtu.be/RPZMMapwQMg?si=Wo-jL6HQ57j2avZJ
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