DiscoverZid Kess#48 Amazigh Kateb : « Quand j’ai choisi de porter une forme d’abstraction, j’étais beaucoup plus à l’aise. »
#48 Amazigh Kateb : « Quand j’ai choisi de porter une forme d’abstraction, j’étais beaucoup plus à l’aise. »

#48 Amazigh Kateb : « Quand j’ai choisi de porter une forme d’abstraction, j’étais beaucoup plus à l’aise. »

Update: 2025-10-08
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C’est lors du Festival Panafricain d’Alger, en 2009, que j’ai rencontré Amazigh. Ce jour-là, c’était Amazigh sans Gnawa Diffusion, seul face à ses mots et à ceux de son père.

Il chantait des poèmes de Kateb Yacine, mis en musique dans son premier album solo « Marchez Noir ». Deux héritages qu’il porte sans concession : celui d’un père symbole de liberté et celui d’un groupe devenu la voix d’une génération algérienne orpheline de repères.

Au fil des années, j’ai découvert derrière l’artiste, l’homme entier : libre, fidèle à ses racines et à ses principes inébranlables. Le mari attentionné, le père présent malgré les routes et les tournées. Un papa qui transmet comme il compose : avec sincérité, exigence et amour. Et puis l’ami généreux, qui aime recevoir, rire et partager un repas qu’il aura lui-même préparé.

Il y a aussi l’humain en colère, fatigué, parfois en manque d’inspiration. Celui qui doute de tout, même de la musique, quand le monde devient absurde. Mais même dans ses silences, on sent la même exigence : rester vrai, vivant, debout. Ses prises de position dérangent parfois — on l’a dit provocateur, utopiste, complotiste. Mais ceux qui le connaissent savent : il ne parle jamais pour plaire, encore moins pour choquer. Il parle parce qu’il croit. Parce qu’il refuse la résignation.

Dans la vie quotidienne comme dans le tumulte du monde, il interroge, analyse, discute sans relâche. Avec lui, j’ai appris à écouter autrement. À comprendre que la création n’est pas un refuge, mais une manière de vivre debout. C’est là que réside sa force : dans cette alliance entre la pensée et l’émotion, entre la mémoire et l’avenir.

Amazigh n’appartient à aucun camp, sinon à celui de la conscience.

Texte écrit et pensé par Taghzout Ghezali

Lors de cet épisode on a parlé de  :

  • De son enfance à travers l'Algérie 

  • De son exil à Grenoble 

  • De la perte de son père et de la décennie noire 

  • De sa vision  de la musique et des traditions 

  • De son amour pour la création

Références :

Pour retrouver Amazigh Kateb : Instagram⁠⁠⁠⁠

Pour retrouver Gnawa Diffusion : ⁠⁠⁠⁠⁠Instagram⁠⁠⁠ | ⁠⁠⁠Youtube⁠

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#48 Amazigh Kateb : « Quand j’ai choisi de porter une forme d’abstraction, j’étais beaucoup plus à l’aise. »

Réda Seddiki et Amine Bench