#6 - Dénicher les pépites de la Fintech en Europe avec Thomas Fuster, VC @New Alpha
Description
C’était notre premier directeur d’investissement chez Sowefund.
Aujourd’hui, il est VC chez New Alpha (+ 93M€ déployés). Voici sa grille d’analyse pour évaluer le potentiel d’une startup :
Il commence par des études d’économie puis enchaîne les stages dans la banque.
Mais très vite, il se rend compte que cet univers ne le passionne pas.
Alors, quand son stage au CIC ne se transforme pas en CDI, c’est un mal pour un bien.
Nous sommes en 2014, ce sont les débuts de la french tech et l’émergence des premières belles boîtes fintechs.
@Thomas décide de garder la casquette finance, mais il troque l’univers très hiérarchique et rigide du système bancaire pour celui des startups.
C’est comme ça qu’il atterrit chez Sowefund en 2015.
Il arrive au moment où tout est à construire.
C’était notre premier analyste. Puis notre premier directeur d’investissement.
Il supervisait toute la politique d’investissement des boîtes proposées à la communauté.
6 ans plus tard, en 2021, il évolue vers le métier du Venture Capital.
Il rejoint New Alpha, un spécialiste de la fintech, afin d’acquérir une expertise poussée sur ce secteur.
En 2015, New Alpha avait lancé le 1er fonds de VC français dédié aux fintechs. Leur thèse : investir dans les fintechs en France et en Europe sur les phases d’early stage : seed et série A (tickets entre 1 et 2M€).
New Alpha c’est +93 millions d’€ déployés à travers 2 millésimes, 25 investissements (Lydia, Garantme, SESAMm ou Obat) et 30% du portefeuille investi à l’étranger.
Aujourd’hui, alors que le marché a gagné en maturité, New Alpha adapte sa stratégie pour son troisième millésime en combinant son expertise en fintech avec les défis de la transition environnementale, sociétale et technologique.
Alors quand j’ai invité Thomas sur le podcast, je n’ai pas pu m’empêcher de lui demander :
Comment évaluer le potentiel de croissance d’une startup et sa viabilité à long terme ?
Voici sa réponse en 3 points :
1. La bonne équipe pour mener à bien le projet.
Le premier prérequis indispensable est d’avoir la bonne équipe.
”Plus l’investissement est en phase early stage, plus c’est important” m’explique Thomas.
2. L’entrepreneur doit être capable de séduire tous ses interlocuteurs.
”Un fondateur va peut-être devoir séduire un autre co-fondateur, puis les premiers employés, les premiers clients, investisseurs, partenaires… Il faut impérativement quelqu’un qui sait parler, motiver et embarquer les gens dans une aventure. Sans ça, la startup a peu de chances de durer.”
3. Potentiel de marché & viabilité : analyser la taille de marché actuelle et future, confronter le produit/la solution par rapport aux réglementations des différents pays, comprendre le marché et le positionnement prix (hypothèse d’augmentation des prix ou non).
Thomas m’a partagé ses meilleurs conseils pour chacun de ces 3 points.
Je retiens aussi une phrase répétée plusieurs fois par Thomas lors de l’épisode : “il n’y a pas de recette magique”. Seule l’expérience permet d’aiguiser ses jugements au fur et à mesure des années.
Tout en sachant que chaque dossier comporte son lot d’opportunités et son lot de risques.
Tout dépend où l’on met le curseur.
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Pour retrouver Thomas : https://www.linkedin.com/in/thomas-fuster-99329638/
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