Bonjour,

Lourmarin, Gordes, Bonnieux, Cucuron, Lacoste, St Saturnin les Apt, Ménerbes, Saignon, Sault…

Ces noms de villages vous disent sûrement qqch, si vous avez eu la chance de parcourir les routes du Luberon, de sentir par la fenêtre les effluves de lavande sur le plateau de Sault, de flâner dans les ruelles So Chic de Lourmarin.

Dans La Gloire de Mon Père il y a cette scène où le jeune marcel et petit paul se disputent le droit d’ouvrir les volets le matin pour découvrir le panorama sublime que leur offre la Provence, son soleil éclatant et le concert des cigales.

J’ai pensé à cette scène ce matin en ouvrant les volets de ma chambre au  Château La Sable où nous avons séjourné à Cucuron. Des arbres centenaires, des oiseaux innombrables dont on joue à tenter de les reconnaître par leur chant, une terrasse majestueuse qui pour le coup ferait plutôt penser au Château de ma Mère, Pagnol encore.

Convoquer Pagnol quand on est en Provence, c’est un peu cliché, j’en conviens, mais on ne commande pas ses souvenirs et les sensations qu’ils procurent. Le Vin est fait aussi de cela, de ces madeleines de Proust qui se révèlent à la dégustation de telle ou telle cuvée qui vous rappelle un autre vin, un autre moment, d’autres sensations proches ou lointaines, et votre armoire à souvenirs continue de se remplir.

La beauté sublime de ces villages accrochés aux flancs de colline, la sérénité des paysages que l’on traverse ici, la diversité des essences et des parfums, le Luberon met tous vos sens en éveil, et les vins qui naissent ici sont porteurs de ce bagage sensoriel unique.

Ce 94ème épisode s’intitule: Le Luberon Au Rythme Des Couleurs

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