J’ai rencontré Anne-Laure grâce à Charlotte, notre amie commune qui m’a dit : il faut que tu interviewes cette fille, elle est pleine de ressources. J’en savais à peine plus.

Je découvre une femme de ma génération, souriante, élégante, charismatique.

Elle se présente après que je lui ai expliqué l’objectif de ce podcast : elle est mariée, travaille dans la finance, elle commence son récit en me disant qu’elle a 4 enfants, et qu’elle a perdu l’aîné peu de temps après sa naissance.

Elle me raconte sa première année de deuil, enfermée dans son travail, sans aucune perspective et envahie par la douleur. Son visage s’illumine lorsqu’elle me décrit ce déjeuner de décembre,
dans le sud de la France, avec son grand-père qui va changer la trajectoire de son drame. Si j’interviewe Anne-Laure c’est parce qu’elle est l’illustration parfaite d’une personne qui a réussi à rebondir alors qu’elle n’y croyait plus.

Je me rends compte que nous parlons le même langage, universel, dont seuls ceux qui ont vécu une épreuve douloureuse connaissent les mots/maux.

Nous nous sommes revues plusieurs fois, toujours avec le même enthousiasme, et je suis émue de partager avec vous son histoire.