Ari Aster : l’intime à l’épreuve de l’horreur
Description
En quatre films seulement — Hérédité, Midsommar, Beau a peur et Eddington — Ari Aster s’est imposé comme l’un des cinéastes les plus singuliers du cinéma américain contemporain. Né à New York en 1986, il a très tôt choisi son territoire : la famille comme scène du tragique.
Chez Aster, l’horreur n’est jamais une fin en soi. Elle est le langage qui dit les secrets, les deuils, la culpabilité, la codépendance. Ses films convoquent le dibbouk et le golem, figures du folklore yiddish : entre possession et fabrication, entre l’esprit qui s’empare des vivants et la créature qui échappe à son créateur. Aster navigue entre ces pôles pour construire un cinéma de l’intime, éprouvé par l’horreur.
Monstre invisible, peur héritée, communauté oppressante : chez Ari Aster, le véritable sujet n’est pas le surnaturel mais ce qui nous lie — famille, couple, société — quand ces liens deviennent carcan.
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