Arts plastiques : “La collection Courtauld: le parti de l’impressionnisme”, “Les Nabis et le décor”, “Stéphane Mandelbaum”
Update: 2019-05-01
Description
durée : 00:56:31 - Arts plastiques : "La collection Courtauld: le parti de l'impressionnisme", "Les Nabis et le décor", "Stéphane Mandelbaum" - par : Arnaud LAPORTE, Lucile Commeaux - Au sommaire de cette Dispute arts plastiques : "La collection Courtauld: le parti de l'impressionnisme" à la Fondation Louis Vuitton, "Les Nabis et le décor" au musée du Luxembourg, et "Stéphane Mandelbaum" au Centre Pompidou. Enfin un coup de coeur de Corinne Rondeau. * * "La collection Courtauld: le parti de l'impressionnisme" jusqu'au 17 juin à la Fondation Louis Vuitton Commissaire général : Suzanne Pagé Commissaires d'exposition : Angéline Scherf et Dr Karen Serres Présentation officielle : L'exposition présente la collection de l'industriel et mécène anglais Samuel Courtauld, l'une des plus significatives collections de peintres impressionnistes, rassemblés pour la première fois à Paris depuis 60 ans. L'exposition témoigne de l'extrême exigence et de l'engagement artistique de Samuel Courtauld. Elle réunit quelque 110 ouvres - dont une soixantaine de peintures, mais aussi des ouvres graphiques, ayant toutes appartenu à Samuel Courtauld et majoritairement conservées à la Courtauld Gallery ou dans différentes collections publiques et privées internationales. Elle présente également un ensemble de dix aquarelles de J.M.W. Turner qui ont appartenu au frère de Samuel Courtauld, Sir Stephen Courtauld. **L'avis des critiques : ** "Les Nabis et le décor" jusqu'au 30 juin au musée du Luxembourg Commissaires d'exposition : Isabelle Cahn, conservateur en chef des peintures au musée d'Orsay et Guy Cogeval, directeur du Centre d'études des Nabis et du symbolisme à Paris Présentation officielle : Véritables pionniers du décor moderne, Bonnard, Vuillard, Maurice Denis, Sérusier, Ranson, ont défendu un art en lien direct avec la vie, permettant d'introduire le Beau dans le quotidien. Dès la formation du groupe, à la fin des années 1880, la question du décoratif s'impose comme un principe fondamental de l'unité de la création. Ils prônent alors une expression originale, joyeuse et rythmée, en réaction contre l'esthétique du pastiche qui est en vogue à l'époque. Cette exposition est la première en France consacrée à l'art décoratif et ornemental des Nabis. Il s'agit pourtant d'un domaine essentiel pour ces artistes qui voulaient abattre la frontière entre beaux-arts et arts appliqués. **L'avis des critiques : ** "Stéphane Mandelbaum" jusqu'au 20 mai au Centre Pompidou Commissariat d'exposition : Mnam/Cci, A. Montfort Présentation officielle : Dans la famille Mandelbaum, le dessin est un mode d'expression naturel : Arié, le père de Stéphane, est un peintre reconnu et la mère, Pili, une illustratrice de talent. Le jeune Stéphane recourt rapidement à cette pratique pour pallier sa dyslexie, et développe des talents artistiques précoces. Il étudie à l'Académie d'art de Watermael-Boitsfort, puis en 1979, à l'école des arts plastiques et visuels d'Uccle où il s'initie à la gravure. Son ouvre dessiné témoigne à la fois de cette formation traditionnelle et de ses rapports complexes avec l'écriture. La facture classique de ses grands portraits est corrompue par les écritures, insultes et citations qui envahissent les marges. Pour cet artiste qui se passionne pour Rimbaud, les images et les mots forment un chant choral, quant à ses petits croquis quotidiens plus abstraits et succincts, ils constituent une sorte de journal de bord. Multipliant les références artistiques et frayant avec l'art brut, le dessin de Stéphane Mandelbaum apparaît, aujourd'hui, étrangement contemporain dans sa capacité à transgresser les genres. **L'avis des critiques : ** >> LE COUP DE COUR DE CORINNE RONDEAU : l'exposition "lycanthropos II" de José Manuel Egea à la galerie Christian Berst Présentation officielle : José Manuel Egea, né en 1988 à Madrid, est fasciné depuis son enfance par la figure du lycanthrope, ou loup-garou. Non seulement est-il convaincu d'en être un lui-même, mais il paraît vouloir nous révéler, par ses ouvres, que ce double monstrueux sommeille chez beaucoup d'entre nous, pour ne pas dire chez tous. Pour ce faire, il a développé une - invités : Corinne Rondeau, Ingrid Luquet-Gad, Anaël Pigeat - Corinne Rondeau : Maître de conférences en esthétique et sciences de l'art à l'Université de Nîmes et critique d'art Ingrid Luquet-Gad : Critique à La Dispute Anaël Pigeat : Editor-at-large du mensuel The Art Newspaper édition française, critique d'art et journaliste à Paris Match - réalisé par : Alexandre Fougeron
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