Avec lui on a monté le Volume, et puis on a pris le Concorde pour aller à New York. On a même regardé France 2, quand il a fait partie en septembre 2021 du télécrochet The Artist. Avec lui et ses camarades Zed Yun Pavarotti ou Terrenoire on a tourné notre regard vers Saint-Étienne ravi, comme Bernard Lavilliers, de voir cette nouvelle génération prendre le relais en revendiquant fièrement la ville du département de La Loire. Après cette mise en jambes quelque peu étirée dans le temps, l'heure de l'album est enfin venue pour Fils Cara. D'origine sicilienne, passé par le rap, le travail à la chaîne à l'usine, les études de cinéma, la poésie de Patti Smith ou celle écorchée de Kurt Cobain, Fils Cara explore sur Amaretto les dissonances du sentiment amoureux. Des arrangements de cordes romantiques qui ne sont pas sans rappeler le meilleur de la pop italienne, une musica leggera en français où pointe au détour d'une rime l'inquiétude d'une génération qui voit les nuages s'amonceler à l'horizon. Tiens, et si pour une fois c'était mieux avant ? Certainement pas ! Car avant, Amaretto n'existait pas. Fils Cara, invité de Place des Fêtes, en direct sur tsugiradio.fr

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