Si je m’écoutais vraiment

Je ferais tomber les clés

Déserterais la ville

J’irais perdre mon temps

Au profit de l’exil

C'est par ces mots que Tim Dup nous accueille sur son quatrième album. Un disque familier mais qui incarne un nouveau départ pour l'artiste qui approche la trentaine. Quatre albums à cet âge-là, à l'ère de Tik Tok et des playlists, ça relève déjà de l'exploit. C'est dire combien le chanteur a su, avec ses aigus haut-perchés, son inséparable piano et sa douce mélancolie, se faire une place au chaud dans nos oreilles. Sur Les Immortelles, majoritairement écrit et réalisé en solo, Tim Dup parle d'amour, du deuil ou de l'état du monde, mais il se dévoile plus que jamais, tombe la chemise et nous livre son cœur. "Puisqu'on s'en fout. Je me questionne : qui a tiré sur la tendresse ?", philosophe-t-il encore. Certainement pas Tim dont le chant, souvent presque à nu, nous guide au gré de ses émotions et de ses questionnements. Qu'ils soient dépouillés ou plus denses, les arrangements de cet album sont tous gorgés de lumière, de soleil, comme cette pochette signée Diane Sagnier, qui met en scène 20 corps nus et beaux comme le jour. Aujourd'hui dans Place des Fêtes sur tsugiradio.fr : tous à poil au bord de la mer avec Tim Dup comme maître-nageur !

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