BRAHMS Johannes (1833-1897) > Un requiem allemand (Ein deutsches Requiem), op. 45
Update: 2006-01-20
Description
Enregistrement public de la 23e saison, du concert d'hiver de la Formation Symphonique (FS) des Choeur et Orchestre des Grandes Ecoles, réalisé les :
Mardi 17 janvier 2006 à 20h30 au CNR de Versailles.
Jeudi 19 janvier 2006 à 20h30 à l'Église Saint-Léon (Paris 15e).
Vendredi 20 janvier 2006 à 21h à l'Église de la Sainte-Trinité (Paris 9e).
Direction musicale :
Vsevolod POLONSKY, chef d'orchestre.
Silvio SEGANTINI, chef de choeur.
Solistes :
GEISSLER Ivan, baryton.
OMURA Hiromi, soprano.
Dans une lettre du 9 octobre 1867, Johannes Brahms déclara qu'il « omettrait volontiers le [mot] allemand » du titre de son opus 45, et qu'il y « substituerait à sa place simplement le mot humain ». Un Requiem humain, certes, et à plusieurs égards : ce soi-disant Requiem - terme qui désigne à l'origine la Missa pro defunctis de la liturgie catholique - ne lance aucune supplication pour les défunts, mais se destine surtout à ceux qui vivent toujours sur terre.
Tout en reconnaissant la douleur de l'existence, ce Requiem a pour but de réconforter ceux qui souffrent en rappelant la promesse de la récompense éternelle. Il s'agit d'une oeuvre incontestablement chrétienne ; Brahms prit des citations de la Bible de Luther qui tournent autour de l'espoir, de la rassurance et de la récompense et évita à dessein tout ce qui avait trait à la vengeance et au jugement. Plus frappant encore, il avoua lui-même avoir omis toute mention à la rédemption du Christ.
Lorsque Carl Martin Reinthaler, organiste à la Cathédrale de Brême lui reprocha cette omission, le compositeur expliqua qu'il avait choisi ces textes en particulier « parce que je suis musicien, [et] parce que j'en avais besoin...». On doit néanmoins constater que c'est l'aspect allemand de ce Requiem - bien que Brahms ne s'attacha pas spécialement à ce qualificatif - qui constitue en ce qu'il laisse de côté entièrement les textes latins traditionnels, la caractéristique la plus frappante de l'oeuvre. Beethoven, Shubert et Schumann, les prédécesseurs majeurs allemands de Brahms au XIXe siècle, composèrent tous soit une Messe, soit un Requiem, avec les textes traditionnels en latin...
Retrouvez plus d'informations sur ce programme en consultant cette page :
https://www.coge.org/programme/23-fs01/un-requiem-allemand-de-johannes-brahms.html
Mardi 17 janvier 2006 à 20h30 au CNR de Versailles.
Jeudi 19 janvier 2006 à 20h30 à l'Église Saint-Léon (Paris 15e).
Vendredi 20 janvier 2006 à 21h à l'Église de la Sainte-Trinité (Paris 9e).
Direction musicale :
Vsevolod POLONSKY, chef d'orchestre.
Silvio SEGANTINI, chef de choeur.
Solistes :
GEISSLER Ivan, baryton.
OMURA Hiromi, soprano.
Dans une lettre du 9 octobre 1867, Johannes Brahms déclara qu'il « omettrait volontiers le [mot] allemand » du titre de son opus 45, et qu'il y « substituerait à sa place simplement le mot humain ». Un Requiem humain, certes, et à plusieurs égards : ce soi-disant Requiem - terme qui désigne à l'origine la Missa pro defunctis de la liturgie catholique - ne lance aucune supplication pour les défunts, mais se destine surtout à ceux qui vivent toujours sur terre.
Tout en reconnaissant la douleur de l'existence, ce Requiem a pour but de réconforter ceux qui souffrent en rappelant la promesse de la récompense éternelle. Il s'agit d'une oeuvre incontestablement chrétienne ; Brahms prit des citations de la Bible de Luther qui tournent autour de l'espoir, de la rassurance et de la récompense et évita à dessein tout ce qui avait trait à la vengeance et au jugement. Plus frappant encore, il avoua lui-même avoir omis toute mention à la rédemption du Christ.
Lorsque Carl Martin Reinthaler, organiste à la Cathédrale de Brême lui reprocha cette omission, le compositeur expliqua qu'il avait choisi ces textes en particulier « parce que je suis musicien, [et] parce que j'en avais besoin...». On doit néanmoins constater que c'est l'aspect allemand de ce Requiem - bien que Brahms ne s'attacha pas spécialement à ce qualificatif - qui constitue en ce qu'il laisse de côté entièrement les textes latins traditionnels, la caractéristique la plus frappante de l'oeuvre. Beethoven, Shubert et Schumann, les prédécesseurs majeurs allemands de Brahms au XIXe siècle, composèrent tous soit une Messe, soit un Requiem, avec les textes traditionnels en latin...
Retrouvez plus d'informations sur ce programme en consultant cette page :
https://www.coge.org/programme/23-fs01/un-requiem-allemand-de-johannes-brahms.html
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