Bijoux et montres érotiques #4 Le bijou montre la femme fatale ou libérée en 1900 et 1970 par Delphine Antoine fondatrice de Vissi d'Arte
Description
Bienvenue sur Il était une fois le bijou, le seul podcast thématique de la joaillerie, dans cette nouvelle saison consacrée aux bijoux et aux montres érotiques où je vous propose comme Michel Onfray, un Art de Jouir qui dépasse la lignée morale, pour réhabiliter une pensée hédoniste mais concentrée en joaillerie et horlogerie.
Parce que l’érotisme ce n’est ni le sexe, ni l’amour, ni la pornographie mais toutes les émotions qui provoquent l’ardeur et stimulent les appétits. Et, cet appel ardant est suggéré, entretenu, démultiplié par les représentations culturelles et artistiques, les plus susceptibles de réchauffer les sens. Et en ce sens les œuvres de nombreux artistes joailliers et horlogers évoquent Eros, réchauffent la flamme, suggèrent les fantasmes et même stimulent la concupiscence.
Alors je vous propose en quelques épisodes, de découvrir comment le bijou et la montre reflète à travers le temps, l’érotisme sulfureux des interdits d’autrefois comme le jouir ludique des différentes époques.
Je vous invite à décrypter les représentations sociales que le bijou érotique indique. Et pour que le plaisir soit complet, je vous entraine au milieu des gardes temps licencieux et des montres libertines.
Dans ce 4e épisode, Delphine Antoine, l’historienne de l’art et fondatrice de la galerie Vissi d’Arte , explique la notion d’érotisme liée à la considération de la femme en 1900 et 1970.
En 1970, les artistes qui sont des hommes sentent les prémices de la liberté nouvelle des femmes et le traduisent en bijoux en montrant une femme littéralement fatale c’est-à-dire dévoreuse d’hommes. A cette époque l’abondance de bijoux signe la courtisane qui ne détient son pouvoir que dans l’exploitation de l’homme par la seule arme qu’elle détient : le sexe.
L’Art Nouveau montre cette nouvelle femme en réaction aux allégories de l’époque prude de Napoléon III. Et les bijoux témoignent bien sûr de cette conception notamment la broche Libellule monumentale en devant de corsage de 30 cm faite par René Lalique pour Sarah Bernhardt (et actuellement à la fondation Gulbenkian à Lisbonnes) qui montre une femme dénudée, sensuelle et prédatrice.
En 1970, la nouvelle liberté demandée autant par les hommes que les femmes fait naitre des bijoux qui soulignent l’érotisme revendiqué d’une façon également humoristique. Les bijoux expriment crument ou symboliquement une goumandise sensuelle et un érotisme partagé entre l’homme et la femme.
Ces 2 époques était des moments d’abondance, alors dans le bijou le matériau précieux servait plus de support à la créativité que d’objet de statement. Aujourd’hui on voit apparaitre un porno quelque fois chic car la société change et l’incertitude incite plutôt à investir dans les matériaux nobles même si l’esprit est plus noir.
Pour les amateurs le bijou érotique est à chiné et à chasser partout car il n’y a pas de ventes dédiées Delphine Antoine conseille de suivre ses coup de cœur et si on peut les assortir du poids de l’or et de la certitude d’une signature c’est encore mieux.
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Je suis Anne Desmarest de Jotemps et je donne une voix aux bijoux chaque dimanche. Encouragez-moi en partageant l’épisode sur vos réseaux sociaux.
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A la semaine prochaine, en joyau et avec amour !
Création sonore et Ingénierie du son : Alice Krief – Les Belles Fréquences