Détoxication de vos finances, avec l’EFT (+2 vidéos)
Description
Au retour des beaux jours, il est naturel de penser « détoxication » : d’où le thème choisi par A la Croisée des Blogs pour ce mois d’avril.
Nettoyage de printemps dans la maison, détoxication du corps pour se remettre des fatigues de l’hiver.
Mais détoxication de ses finances ? Une drôle d’idée ?
Ce qui « intoxique » votre compte en banque, et surtout ce qui l’empêche de vous aider à réaliser vos Rêves, c’est évidemment vos croyances sur l’argent.
Pfff… moi, l’argent, ça ne m’intéresse pas.
Mais oui, bien sûr, je vous crois presque. 
Faites simplement une liste de ce que VOUS devez ou souhaitez faire, dans l’immédiat, et qui ne peut s’échanger QUE contre de l’argent (il existe quelques solutions alternatives très sympa : le troc, les SEL et autres monnaies locales, mais elles ne marchent PAS pour tout).
Vous souhaitez peut-être :
– faire des super week-ends de développement personnel : 200 ou 300 euros chacun, par exemple, et ce n’est pas cher par rapport à la moyenne.
– payer des cours de danse à l’un de vos enfants, d’équitation à l’autre, sans oublier les études et le studio de l’aîné. Bon, et les cours de piano (et le piano !) dont vous rêvez depuis si longtemps, ça sera pour quand ?
– acheter des formations, reprendre des études, pour quitter ce métier où vous étouffez, et faire enfin le métier de vos Rêves.
Ces désirs sont tout à votre honneur.
Pour certains de ces projets, avec beaucoup de compétences, beaucoup d’imagination, et un super réseau relationnel, vous pourrez peut-être troquer un petit peu, mais …
Je vous vois bien avec une brouette remplie des plus belles fleurs de votre jardin, vous allez voir votre percepteur, et vous lui proposez des roses pour payer vos impôts. Vous êtes sûr qu’il sera d’accord ? 
Tout ça pour dire que « l’argent ne m’intéresse pas », c’est juste une rationalisation, un joli couvercle pour cacher des émotions et croyances subconscientes, qui sont bien moins agréables.
Je ne fais la morale à personne en disant cela, j’ai longtemps fui les questions d’argent. Je réalise seulement depuis quelque temps ce que cela cachait.
Quelques émotions et croyances (parmi des centaines)
Quand je dis des centaines, ce n’est pas une façon de parler… depuis que je m’intéresse vraiment à la question, j’en trouve sans cesse des nouvelles.
Un exemple de croyance : Tous les riches sont des voleurs et des exploiteurs.
Avec une croyance pareille, vous ne voulez pas être riche, c’est de nouveau tout à votre honneur.
Mais, cette croyance est-elle exacte ?
– Certains « riches » n’hésitent pas à voler et à exploiter pour acquérir des richesses, c’est vrai (on pense aux sinistres conditions de travail de tant de personnes, en particulier dans les pays du Tiers-monde)
– Certains « pauvres » n’hésitent pas à voler et à exploiter d’autres gens : dans les lieux où sévit la misère, il n’est pas toujours prudent de sortir seul la nuit.
– Certains « riches » apportent beaucoup au monde ; Jack Canfield, l’un des participants au film « Le Secret » dit : « Si on a peu d’argent, on ne peut aider que très peu de personnes, si on a beaucoup d’argent on peut en aider beaucoup ».
– Certains « pauvres » sont solidaires et créatifs : pendant la guerre de 40, certaines personnes avaient mis en commun toutes leurs ressources ; elles ont toutes survécu, contrairement à d’autres qui n’avaient stocké que pour elles-mêmes.
Donc, certains riches sont des voleurs, d’autres non ; certains pauvres sont des voleurs, d’autres non.
Conclusion : l’honnêteté et la solidarité n’ont rien à voir avec la richesse ; c’est évident quand on y réfléchit quelques minutes.
Mais ce n’est pas parce que vous avez conclu ça que vous êtes débarrassés de cette croyance, qui est réellement une croyance limitante ; les croyances ne relèvent pas de la logique, elles relèvent du cerveau émotionnel.
On en parlera davantage tout à l’heure.
D’autres exemples
– Parler de l’argent peut toucher à des souvenirs douloureux en nous : nous avons peut-être été rejetés à l’école parce que nous étions plus pauvres (ou plus riches) que les autres ; cela peut même toucher à l’inconscient familial : tel ancêtre aura fait faillite, tel autre aura été tué par des gens qui en voulaient à son argent.
Conséquences : les gens qui sont encore imprégnés de tout cela ne veulent pas entendre parler d’argent, ni apprendre à ce sujet, ni faire leurs comptes, ni rien… le résultat n’est pas brillant, vous vous en doutez. Ça peut fonctionner en tant que salarié, mais si leur métier ne les fait pas vibrer… 
– On peut se sentir incapable de gérer son argent : le problème sous-jacent est peut-être simplement lié à des mauvais souvenirs des cours de maths au collège ! Alors, compter, et tout ce qui ressemble, c’est dur…
– Ou encore, des blocages émotionnels plus généraux empêchent de poser les actes nécessaires pour assainir sa situation financière : par exemple, manque de confiance en soi, croyance qu’on doit toujours faire passer les autres avant soi, « fidélité » inconsciente à une famille loin de vivre dans l’abondance….
Jusque-là nous avons parlé essentiellement des croyances qui empêchent d’avoir l’argent dont on a besoin.
D’autres personnes n’ont pas de difficultés à ce niveau ; cela veut-il dire que leur relation à l’argent est beaucoup plus saine ?
Les riches ont- ils aussi des croyances sur l’argent ?
Il est important de distinguer de quels « riches » on parle :
– Les « humanistes riches »
– et les riches… moins humanistes.
Les « humanistes riches »
Ils ont conscience de l’interdépendance entre tous les êtres ; leur bonheur n’a de sens que s’il participe au bonheur de tous.
Les « humanistes riches » n’ont plus beaucoup de croyances toxiques sur l’argent :
– Ils considèrent l’argent comme un outil dont le seul but devrait être de faciliter des échanges justes.
– Ils voient aussi leurs finances comme un reflet précis de leur psychisme. On est bien d’accord : le corps physique joue lui-même ce rôle (voir les articles concernant notre santé).
On peut donc considérer ses finances de la même manière, comme un tableau de bord de notre psychisme, et donc comme un outil de développement personnel… waou, vu sous cet angle, ça devient vraiment intéressant !
Les riches… moins humanistes
Ils ont autant de croyances que ceux qui tirent le diable par la queue… ce ne sont pas les mêmes croyances, mais elles peuvent être très lourdes aussi ; au point que j’ai envie de dire : « oh, les pauvres ! ».
Imaginez la pression que subit un enfant né dans une telle famille ; imaginez :
– les ambitions qu’ont pour lui son entourage,
– la compétition permanente,
– le sacro-saint « Devoir » de réussite sociale, quel que soit son désir profond,
– Les valeurs du Cœur considérées comme sans importance.
Je ne veux évidemment pas généraliser, j’essaye juste d’imaginer :
– beaucoup sont imprégnés d’une vision du monde encore plus rigide que celle des classes moyennes,
– les relations sociales y manquent souvent de sincérité,
– et il doit être extrêmement difficile, dans un tel milieu, de ressentir ce qui nous fait vraiment vibrer.
J’ai parlé avec une directrice d’école, d’un quartier immigré d’une ville de province ; elle avait travaillé auparavant dans l’un des plus riches arrondissements de Paris.
Là-bas, les enfants étaient déposés à l’école par leur chauffeur, ils jouaient très peu en récréation pour ne pas abîmer leurs vêtements hors de prix, ils ne voyaient presque jamais leurs parents, toujours pris par leur travail.
Cette directrice trouvait ses élèves actuels bien plus heureux de vivre que ceux de cette école, pourtant dite de milieu « très favorisé ».
Une bonne partie de leurs croyances se résume certainement à la fameuse phrase: « Si on n’a pas une Rolex à 50 ans, on a raté sa vie. ».
Alors, comment se libérer de ces croyances ?
On a vu qu’elles ne concernent en rien la logique.
On a beau savoir :
– logiquement, que la richesse n’a rien à voir l’honnêteté,
– que les gamins qui se sont moqués de nous en maternelle à caus





