DEBAT PANAFRICAIN : LES BRICS : UNE OPPORTUNITÉ POUR L’AFRIQUE ?
Description
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RADIO KANAL K/AVULETE ET AFROCENTRICITY THINK TANK
Journaliste : M. Sylvain AMOS (SA)
Adresse : Suisse.
Emission du Samedi 16 septembre 2023 :
Lien : www.radioavulete.com – www.kanalk.ch
Ecouter l’audio en podcast sur : www.afrocentricity.info
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Podcast : https://www.youtube.com/watch?v=7F9MhqqSsw0
LES <acronym title="Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud">BRICS</acronym> PLUS : L’EGYPTE ET L’ETHIOPIE VONT REJOINDRE L’AFRIQUE DU SUD. POURQUOI SI PEU DE PAYS AFRICAINS CHOISIS COMME NOUVEAUX MEMBRES ?
Résumé : Seuls deux pays africains, à savoir l’Egypte et l’Ethiopie ont été choisis par les cinq membres des <acronym title="Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud">BRICS</acronym> pour les rejoindre au 1er janvier 2024 dans le cadre du <acronym title="Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud">BRICS</acronym> Plus. Pourquoi si peu de pays et surtout quels sont les critères de sélection qui n’ont pas été dévoilés. Assurément, il s’agit comme d’habitude d’un savant dosage entre des décisions politiques, économiques et de non-alignements sur le G7 et l’<acronym title="Organisation du traité de l\'Atlantique Nord">OTAN</acronym>. Et le <acronym title="Le Groupe des vingt (G20) est un forum intergouvernemental composé de dix-neuf des pays aux économies les plus développées et de l\'Union européenne, ...">G20</acronym> dans tout ceci ? Comment concilier l’objectif de souveraineté panafricaine avec ce processus d’attraction dans des blocs où les intérêts des peuples africains ne sont pas nécessairement la priorité ? Alors, les <acronym title="Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud">BRICS</acronym>, une opportunité pour l’Afrique ?
16 septembre 2023.
<acronym title="Yves Ekoué Amaïzo">YEA</acronym>.
Questions et réponses :
SA. Vous avez tout récemment, en lien avec le 15e sommet des <acronym title="Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud">BRICS</acronym> tenu en Afrique du Sud en août dernier, publié un article intitulé “Entre marge décisionnelle et souveraineté : Les <acronym title="Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud">BRICS</acronym>+ avancent sans le G7 et l’<acronym title="Organisation du traité de l\'Atlantique Nord">OTAN</acronym>, une opportunité pour l’Afrique” : voir https://afrocentricity.info/2023/09/07/entre-marge-decisionnelle-autodetermination-et-souverainete-les-brics-avancent-sans-le-g7-et-lotan-une-opportunite-pour-lafrique/7654/ ; dans ledit article, tout en appelant à de nouveaux partenariats gagnant-gagnant au sein du Sud global, vous pourriez en dire quelques mots ?
<acronym title="Yves Ekoué Amaïzo">YEA</acronym>. Merci pour l’invitation et salutations à vos auditeurs. Il y a deux points dans votre question : le volant portant d’une part sur le partenariat gagnant-gagnant au sein du Sud Global, et d’autre part, sur les opportunités que les <acronym title="Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud">BRICS</acronym> offrent aux pays africains.
Rappelons d’abord les pays fondateurs du BRIC en 2009, Brésil, Russie, Inde et Chine. L’Afrique du Sud a rejoint le groupe en 2011 avec l’appellation <acronym title="Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud">BRICS</acronym>.
Les <acronym title="Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud">BRICS</acronym> sont un groupe de cinq pays qui se réunissent depuis 2011 en sommets annuels : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud. Il a fallu attendre le 15e sommet du 22 au 24 août 2023 en Afrique du sud pour un nouvel élargissement avec six (6) membres : l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran. Leur adhésion sera effective à partir du 1er janvier 2024 et ils seront au nombre de 11. Il n’y a toujours pas un pays d’Afrique subsaharienne, à part l’Afrique du sud. Précisons d’ailleurs que l’approche des <acronym title="Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud">BRICS</acronym> se présente comme une alternative à l’approche du G7 (7 pays les plus riches[1]), de l’<acronym title="Organisation du traité de l\'Atlantique Nord">OTAN</acronym> (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord créé en 1949) et du <acronym title="Le Groupe des vingt (G20) est un forum intergouvernemental composé de dix-neuf des pays aux économies les plus développées et de l\'Union européenne, ...">G20</acronym> (les 7 pays qui se sont élargis aux pays émergents) avec la participation d’institutions comme l’Union européenne, et récemment de l’Union africaine, depuis septembre 2023.
Sur le terme « gagnant-gagnant », que ce soit sur le plan économique ou autre, il s’agit de répondre mutuellement et favorablement à quatre volets principaux pour la réussite d’un tel processus. Il s’agit :
- premièrement, d’abord d’une confiance mutuelle et de l’entretien de celle-ci,
- deuxièmement d’un processus négocié, souvent contractuel, qui doit déboucher sur des résultats favorables po urchacune des parties en présence. Au plan financier ou budgétaire, chacune des parties doit pouvoir en profiter afin d’éviter d’avoir des déséquilibres qui peuvent se traduire par de l’endettement. Si les déséquilibres deviennent asymétriques et l’endettement devient structurel, il y a manifestement un problème et on aboutit à une situation de « gagnant-perdant ».
- troisièmement, le volet souvent négligé notamment dans le monde occidental, en particulier les pays du G7 et de l’<acronym title="Organisation du traité de l\'Atlantique Nord">OTAN</acronym>, que constitue la dignité et le respect de chacune des parties, notamment dans l’inclusivité dans le processus et dans la décision finale, voire même dans l’évaluation ex-post du dossier. Ainsi, un processus ou un contrat « gagnant-gagnant » suppose que chaque partenaire respecte la dignité de l’autre en s’assurant que l’intérêt de l’autre est autant pris en compte que son propre intérêt.
- Enfin, quatrièmement, dès lors que le processus devient