Avoir recours à la PMA, c’est accepter l’aide de la médecine pour concevoir un enfant. Il y a plusieurs niveaux passant d’une simple stimulation ovarienne à une fécondation in-vitro. Mais dans la PMA, ce n’est pas tant la méthode qui importe, car toutes visent un seul et même objectif, mais plutôt l’impact psychologique qu’elle peut avoir sur nous.

Quand une simple stimulation est amenée à durer un an, la frustration et la peur qui s’installent chaque mois sont les mêmes que l’on rencontre durant tout autre protocole. Cette question que l’on se pose toutes « Et si ça finalement, ça ne marchait pas ? », Pauline, atteinte du SOPK, se l’est posée durant sa stimulation, au même titre que les autres.

Lorsque que Pauline a recours à la PMA, elle décide de n’en parler à personne. C’était il y a quelques années maintenant. Pauline est aujourd’hui maman de 3 garçons et cette question, elle ne la pose plus. 

En revanche, elle se demande, avec du recul, si elle a bien fait de cacher sa PMA à son entourage. Est-ce qu’il est trop tard pour en parler ? Devra-t-elle un jour raconter la vérité à ses enfants ?

Dans le contexte actuel où l’infertilité touche de plus en plus de couples, Pauline ne peut s’empêcher de se poser toutes ces questions. Aujourd’hui fondatrice de Fourmily, une entreprise visant à soutenir la parentalité, elle souhaite prendre la parole pour lever le tabou. Dans cet épisode, elle racontera pour la première fois son histoire avec la PMA et tentera de trouver des réponses qui expliqueront peut-être son silence.

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