JOURNÉE BLOQUONS : ON SURVEILLE LE MOUVEMENT EN DIRECT ! | GPTV
Description
Le 10 septembre 2025 à 12h30, Nicolas Stoquer revenait sur la chute de François Bayrou et l’escalade insurrectionnelle en cours, entre blocages, radicalisation et menace de chaos, en direct sur Géopolitique Profonde.
Un pouvoir discrédité et des élites dépassées
La chute de François Bayrou n’a suscité ni empathie ni débat, mais renforcé le rejet d’un système à bout de souffle. Chaque scandale révèle l’effondrement moral et institutionnel d’élites perçues comme unies dans leur impuissance. Qu’elles soient centristes, conservatrices ou progressistes, elles apparaissent comme un bloc illégitime et usé, incapable d’enrayer la crise.
Le pays réel ne cherche plus à remplacer un clan par un autre, mais à balayer l’ensemble du dispositif. Les oppositions institutionnelles ne parviennent pas à capter cette dynamique : motions, appels à la destitution et postures électorales ne convainquent plus. Ce qui s’annonce dépasse le cadre parlementaire : une accusation globale d’un système vidé de substance et de légitimité.
Une contestation hors contrôle et sans leader
Le mouvement du 10 septembre échappe aux structures traditionnelles. Il ne reconnaît ni chefs, ni partis, ni syndicats. Il se déploie en réseau, alimenté par des colères locales, des actions spontanées, et une logique horizontale qui rend son fonctionnement insaisissable. Il ne s’agit plus de marches mais de foyers de tension éclatés : routes, villes, infrastructures stratégiques.
Les tactiques rappellent les gilets jaunes, mais en version plus radicale : ronds-points, péages ouverts, gares perturbées, aéroports visés. Des actions nouvelles apparaissent, comme l’achat massif de billets pour désorganiser les compagnies aériennes. L’objectif est clair : désorganiser, paralyser, montrer qu’un soulèvement sans leader ni structure peut mettre un pays à l’arrêt.
Un État aux abois face à la rue
Le pouvoir réagit par un déploiement massif de forces de l’ordre, dans une logique de siège. Mais cette démonstration trahit surtout une panique. L’État n’affronte pas une foule unique mais une multitude d’actions dispersées, capables de frapper loin des centres urbains, de façon imprévisible. C’est une guérilla sociale diffuse.
Ce n’est plus une simple confrontation, mais un effondrement du contrôle politique. Le pouvoir ne porte plus de projet : il tente juste de survivre. Le peuple, quant à lui, n’écoute plus. Chaque blocage devient une remise en cause du cadre institutionnel. Le 10 septembre ne sera pas une journée ordinaire : il annonce la possibilité d’un basculement total, en dehors des règles fixées par des élites désormais impuissantes.
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