L'IA aujourd'hui épisode du 2025-08-27
Update: 2025-08-27
Description
Bonjour et bienvenue dans le podcast de l'IA par l’IA qui vous permet de rester à la page !Aujourd’hui : alertes policières automatisées chez Citizen, Wikipédia face aux contenus générés et à la baisse d’audience, retouches vidéo non consenties sur YouTube, Graph Exchange et la mémoire des agents, nouvelles offres d’édition d’images par l’IA et investissements massifs, et un side project Python qui s’auto-pilote.D’abord, Citizen. L’application de sensibilisation à la criminalité publie désormais des alertes rédigées par IA sans révision humaine préalable. Résultat : inexactitudes factuelles, détails macabres, et données sensibles exposées, comme des plaques d’immatriculation ou des noms. Dans le même temps, l’entreprise a licencié plus d’une douzaine d’employés syndiqués, des sources liant ces coupes à l’augmentation de l’usage de l’IA et à l’externalisation de tâches. Paradoxalement, New York a renforcé son partenariat avec l’app. Un ex-employé résume : « la rapidité était le maître mot ». L’IA capturait, emballait et envoyait l’alerte initiale, puis les équipes corrigeaient a posteriori ou retiraient des éléments portant atteinte à la vie privée… après diffusion.Cap sur Wikipédia, au cœur d’un bras de fer inédit. Les IA conversationnelles s’appuient pour près de 50 % de leurs réponses sur l’encyclopédie, mais l’écosystème vacille sous l’afflux de contenus générés. Des sites intégralement produits par IA publient de faux articles pour monétiser l’audience, jusqu’à inventer des voitures ou des loisirs. Dans les Pyrénées-Orientales, « Le Journal Catalan » piège des touristes avec des villages et lacs fictifs, et de prétendues « gravures préhistoriques interdites » à Tautavel, images synthétiques à l’appui. Ces contenus trompent parfois ChatGPT, créant une boucle où l’IA se source dans l’IA. Malgré tout, Wikipédia affiche une fiabilité estimée à 95 %, avec des erreurs corrigées en moins d’1 minute 30 sur les articles très consultés. Mais la pression monte : trafic en baisse de 10 à 15 % en 2025, Google devenu moteur de réponse, et utilisateurs se tournant directement vers ChatGPT ou Gemini. Des wikipédiens rapportent que ChatGPT fournit parfois des liens inexistants « pour faire plaisir ». En interne, la communauté repère et supprime des textes écrits par IA, tolérant des brouillons automatisés seulement s’ils sont vérifiés. La patrouille est maigre — environ 300 personnes pour 2,5 millions d’articles — et les administrateurs sont passés de 160 à 140 en trois ans. Des pistes émergent, comme limiter les contributions aux comptes inscrits, au risque de s’éloigner du modèle ouvert. L’enjeu est aussi financier, l’encyclopédie vivant des dons.Côté vidéo, YouTube a modifié sans consentement des contenus via des algorithmes de retouche automatique. Des créateurs ont constaté des ajustements de contraste et de netteté, qui ont lissé des esthétiques volontairement granuleuses façon années 80. Certains y voient des « deepfakes IA » tant les images présentent des artefacts — chevelures plastifiées, objets semblant ajoutés. YouTube parle d’une expérimentation de « machine learning » pour améliorer la clarté, pas d’IA générative. Reste que les auteurs n’ont pas pu choisir, et que la confusion guette le public qui peut croire, à tort, que la vidéo a été produite par IA.Place aux graphes. Graph Exchange, organisé par Neo4j, mêle mini-conférence et « unconference » sur les agents d’IA appuyés par des graphes, les graphes de connaissances et le GraphRAG. Thème central : la mémoire de l’IA, aussi appelée ingénierie contextuelle par Andrej Karpathy. Au programme, une présentation de Deeplearning.AI sur la mémoire des graphes pour agents, et l’intervention de Vasilije Markovic, fondateur de Cognee, sur la construction d’une mémoire utile aux humains et aux agents. Cameron Pfiffer, de Letta, démontrera la connexion d’un agent Letta à Neo4j via MCP, avec création en direct de son graphe de connaissances. L’après-midi, deux cercles de discussion sur le raisonnement et la mémoire permettront aux participants de proposer et voter des sujets.Dans l’édition d’images, Alibaba dévoile Qwen Image Edit, un outil de retouche en quelques secondes grâce à l’IA. Le groupe annonce par ailleurs 53 milliards de dollars d’investissements en trois ans dans l’IA et le cloud, pour soutenir l’entraînement et le déploiement à grande échelle. OpenAI bascule l’outil d’images de ChatGPT de DALL-E vers GPT-4o, avec l’objectif d’améliorer les capacités de conception. De son côté, DeepSeek lance Janus-Pro, un générateur open source qui prétend surpasser DALL-E 3 à un coût bien inférieur. Sam Altman a salué cette avancée et évoqué l’arrivée prochaine de l’intelligence artificielle générale.Enfin, une note pratique pour les développeurs: un créateur détaille une activité secondaire en Python qui tourne « pendant qu’il dort ». L’idée: assembler APIs, automatisations et IA pour générer du contenu, trouver des clients et capter de petits revenus. Première brique: automatiser la rédaction avec OpenAI. Blogs, descriptions de produits, posts courts restent demandés, et des freelances facturent entre 20 et 100 dollars la pièce. Il a donc codé un script dédié, et promet de partager les fichiers.Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans L'IA Aujourd’hui !
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