Le Beau Bizarre #71 avec Belinda Mathieu, Léa Poiré et Callysta Croizer
Description
Le Beau Bizarre Critique #71 – Une exploration sensible et chorale de la critique
Le Beau Bizarre est un espace vivant et ouvert, où les voix se croisent et s’entrelacent pour réinventer les manières de voir, d’écouter et de parler des créations contemporaines. Cet épisode se veut un appel à prolonger les résonances, transformant la critique en un lieu de partage et de discussions passionnées.
Pour clore l’année 2024, Le Beau Bizarre propose une table ronde critique en présence de trois voix singulières et engagées : Belinda Mathieu, Léa Poiré et Callysta Croizer, journalistes et critiques aux trajectoires riches et affûtées. Ensemble, elles offrent un regard à la fois analytique et viscéral sur des œuvres qui bouleversent et enchantent.
À 3 min : La séquence archive critique
À partir d’archives, nous explorons les multiples visages de la critique : est-elle un exercice de subjectivité assumée ? Un art à part entière ? Ou bien un espace poreux où se rencontrent analyse, création et engagement ?
Au programme, deux œuvres marquantes de l’automne :
À 20 min : In Absentia de François Chaignaud et Geoffroy Jourdain
Une œuvre où danse et chant s’entrelacent dans une polyphonie organique, immergeant le spectateur dans un souffle collectif, à la frontière entre incarnation et absence.
À 41 min : Skinless de Théo Mercier
Un voyage radical au cœur d’un paysage composé de rebuts et de métamorphoses. Ici, les corps, la matière et le désir interrogent nos excès, nos limites, et l’humanité qui nous reste. Et à 51 min : Clin d’œil à Mathis Grosos
À travers ces deux créations, nous questionnons les tensions entre utopie et désenchantement, la fusion des formes et les ruptures intimes. Une tentative, peut-être impossible, d’épuiser les possibles de la discussion critique.
Terminer l’année en beauté : Les coups de cœur des critiques
À 1h07 : Le coup de cœur de Callysta Croizer
Avec Kill Me, Marina Otero clôt sa trilogie (Fuck Me, Love Me) dans une autofiction audacieuse et débridée. Entourée de quatre danseuses aux troubles psychiques et d’un double de Nijinsky, elle expose les fragilités et les folies de ses interprètes. Une performance radicalement libératrice, où les corps deviennent porteurs d’une vérité poignante et intime.
À 1h13 : Le coup de cœur de Belinda Mathieu
Dans Bless This Mess, la chorégraphe Katerina Andreou nous plonge dans une rave techno effrénée. Sur un rythme infernal, les gestes et les musiques évoquent les univers du gabber et de la hardtek. Les corps des quatre interprètes tiennent bon, alimentés par l’énergie des secousses, dans un vibrant éloge de la résistance face à un monde en perpétuel ébranlement.
À 1h17 : Le coup de cœur de Léa Poiré
Les sœurs Labrosse, fondatrices du magazine Censored, nous offrent un abécédaire féministe de l’autoédition. Avec une sincérité désarmante, elles partagent leurs apprentissages et leurs outils, dévoilant les arcanes d’un savoir-faire souvent inaccessible. Un guide pensé et écrit avec un soin rare, qui incarne l’essence même de l’engagement éditorial.
Une invitation à penser la critique autrement
Entre archives, discussions collectives et coups de cœur, cet épisode de Le Beau Bizarre célèbre une critique vivante, sensible et plurielle. Un espace où les œuvres se racontent, se confrontent et trouvent leur écho dans nos réflexions et nos passions.