Alors que s'ouvre la COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan, la question de la pertinence de ce choix de pays hôte soulève de nombreuses interrogations. En effet, l'Azerbaïdjan est un État connu pour ses pratiques autoritaires et son bilan désastreux en matière de droits de l'homme, avec notamment l'emprisonnement de nombreux opposants politiques.

Pourtant, le président Ilham Aliyev voit dans l'accueil de ce sommet climatique un véritable succès diplomatique. Profitant de la dépendance énergétique de l'Europe envers les hydrocarbures azerbaïdjanais, le régime semble bénéficier d'une forme d'impunité face aux sanctions et condamnations internationales.

Au-delà des enjeux politiques, cette COP29 à Bakou soulève également des questions sur la cohérence entre les objectifs de transition écologique et le rôle central du pétrole et du gaz dans l'économie azerbaïdjanaise. Alors que le sommet est censé trouver des moyens de financer cette transition dans les pays en développement, l'absence de nombreux chefs d'État et la présence du président Aliyev fragilisent d'emblée sa légitimité.

Entre jeux de pouvoir géopolitiques et défis environnementaux, cet épisode de l'Édito International vous emmène au cœur des enjeux complexes qui entourent la tenue de cette COP29 à Bakou, dans un pays loin d'être un modèle en matière de démocratie et de respect des droits humains.

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