Discoverpunked !!!Mais au fait, c’est quoi être punk ? What is punk by the way ?
Mais au fait, c’est quoi être punk ?     What is punk by the way ?

Mais au fait, c’est quoi être punk ? What is punk by the way ?

Update: 2018-03-23
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Demandez à 100 personnes et vous aurez 100 réponses différentes.


Ask a 100 people and you’ll get a 100 different answers. 


Est-ce la musique qui fait le punk ? Mais alors, c’est quoi la musique punk ? Des guitares saturées, une batterie énervée et rapide, un chant criard (comme l’ont si bien représenté les Irlandais hardcore de The Holemasters dans les années 90). Certes. Mais pas que. Car que faire dans ce cas des albums “Sandinista !” ou “Combat rock” de Clash  qui exploraient des genres aussi divers que le dub, le reggae ou le gospel (!) allant même jusqu’à l’introspection (voire les morceaux “The Equaliser”, “The Sound of Sinners” ou “Straight to Hell”). Il ne viendrait jamais à personne l’idée de douter de la punkitude du groupe à quelque moment de sa carrière.


Does music define what is punk ? Hell then, what’s punk music ? Saturated guitars, some fast and edgy drums, a bawling singing (as well played by Holemasters, Irish hardcore band from the 90’s). It sure is. But there’s more to that. What about “Sandinista !” or “Combat Rock” LPs where you can find dub, reggae or even gospel music (!) (The Equaliser”, “The Sound of Sinners”). Those Clash albums went so far in diversity they even reached introspection (“Straight to Hell”) And who can even doubt about The Clash being punks all over their career ?


 


 




Vidéo mise en ligne par la chaîne youtube Thomas J. Foley le 08/10/2015


 


The Clash  – “Sounds of Sinners” – Audio only



Les textes certainement. Des textes engagés comme ceux des Pistols avec “Anarchy in the UK”, des textes fortement placés à l’extrême-gauche de l’échiquier politique, des textes aux accents libertaires. Des textes revendicatifs. Et violents (le “White riot” encore de Clash  ou le “Hélène et le Sang” des Bérus par exemple)


Must be the lyrics. Militant lyrics such as Pistols’ “Anarchy in the UK” , far left lyrics, anarchist lyrics. Incisive lyrics. And violent ones too (“Clash’s “White Riot” or Bérurier Noir’s “Hélène et le Sang” for instance)


“Des marques sur ta peau, sous la gorge un couteau

Quatre salopards…

Une nuit de cauch’mar

Tu n’as plus rien à perdre

Il te reste la haine

Tu peux compter sur moi

Toi Hélène Hélène” (Bérurier Noir – “Hélène et le Sang”)


“bruises on your skin, a knife upon your throat, four assholes…a nightmare, you have nothing to lose, you just have hate, you can count on me, you Hélène Hélène” (Bérurier Noir – “Hélène et le Sang”)


 


 




Vidéo mise en ligne par la chaîne youtube Tinark le 15/11/2009


“Black people gotta lot a problems

But they don’t mind throwing a brick” (The Clash – “White Riot”


“Les noirs ont beaucoup de problèmes mais ils n’hésitent pas à lancer des pavés” (The Clash – “White Riot”)


 


 




vidéo mise en ligne par la chaîne youtube theclashVEVO le 04/09/2013


Mais alors que Johnny Rotten est ses comparses rêvaient de semer l’anarchie au Royaume-Uni,  Brian James , Rat Scabies, Captain Sensible et Dave Vanian pensaient encore à l’amour. Sorti en 1977, l’année de l’explosion de la musique punk, le “New Rose” des Damned auraient eu sa place dans l’histoire de la chansonnette d’amour si ce n’était son instrumentation (bon, ok, il s’agit là d’un amour contrarié mais quand même, a-t-on jamais imaginé un punk être amoureux ?).


While Johnny Rotten and his merrymen were dreaming about anarchying United Kingdom, Brian James, Rat Scabies, Captain Sensible and Dave Vanian were still thinking about love. Written in 1976, issued in 1977, during the punk explosion, The Damned’s “New Rose” would have fitted in good place in a love song anthology except for its music which doesnt’ quite sound like one (well, right, it is love with obstacles but hey ! who ever dreamed about a punk falling in love ?)


“I gotta feeling inside of me, it’s kinda strange, like a stormy sea” (Brian James, Rat Scabies – “New Rose”)


“Je ressens quelque chose en moi, c’est étrange, comme une mer déchaînée” (Brian James, Rat Scabies – “New Rose”)


 


 




Vidéo mise en ligne sur youtube par Rafael Lage le 01/01/216


Alors, si l’on ne peut résumer le punk à sa musique ou ses textes, ne faudrait-il pas regarder du côté du look ? Après tout, les Sex Pistols et le Bromley Contingent s’habillaient chez la future créatrice de mode Vivienne Westwood dans sa boutique “Sex” à Londres. Après tout, Johnny Rotten affichait dès le départ des épingles à nourrice et des badges sur ses fringues. Le look des punks anglais était ce qui choqua la prude Angleterre en premier lieu avec notamment les maquillages outranciers et les brassards nazis de Siouxsie Sioux pour ne citer qu’elle. Leur look permettait aux punks de choquer la bonne société, ainsi que la royauté, et leur permettait également de rompre avec les groupes installés et l’amour comme valeur universelle des hippies. Dans l’imaginaire médiatique, la crête iroquoise est née à ce moment précis et fleurissait à tous les coins de rue. Pourtant, le Bromley Contingent mis à part (dont les membres, sur lesquels nous reviendrons dans un futur article, n’étaient finalement que les femmes et hommes sandwiches de Vivienne Westwood et Malcolm McLaren, son partenaire), les punks de 1977 se démarquent par leur…banalité. Cheveux courts ou longs, maquillage ou non (en tout cas beaucoup moins que ceux des chanteurs glam-rock du début de la décennie), jeans, chemises ou t-shirts, costumes même pour certains. Le look n’est alors pas le signe de reconnaissance premier de ces pionniers du punk qui servent de référence pour ce qui est de la musique. Joe Strummer, chanteur de Clash, ne portera une crête façon Al Pacino dans Taxi Driver que quelques années plus tard.


So if music and lyrics aren’t good enough to describe punk what about its look ? Obviously, The Sex Pistols and the Bromley Contingent found their garments at Vivienne Westwood’s shop called “Sex”, she who will become a high fashion stylist. Johnny Rotten wore badges and safety pins since the very beginning. English punks ‘ look offended and shocked England good society and royalty before music. Siouxsie Sioux’s outrageous make-ups and nazi armbands, for exemple, contributed to the offense. And that kind of look allowed punks to break with bands who were into the establishment or hippies ‘ universal value (love). Medias and good people think the mohawk style started then. However, except for the Bromley Contingent (we’ll tal

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saoirse1969