L’Histoire retiendra ce 19 décembre : jour du verdict dans le procès des viols de Mazan. Les 51 accusés ont tous été condamnés à des peines comprises entre 4 et 20 ans pour tentatives de viol ou viols aggravés, peine la plus lourde pour le mari de Gisèle Pélicot, qui a durant une décennie, soumis chimiquement sa femme. Gisèle Pélicot a dit « respecter » la décision de justice avant d’avoir une pensée pour toutes les victimes restées dans l’ombre ainsi que pour sa famille. Son refus du huis-clos en a fait une porte-parole des violences faites aux femmes… La honte et la peur ont changé de camp. Mais comment faire pour que cette leçon nous serve durablement ? On en discute avec le correspondant France-Europe pour Blick, Richard Werly, la sénatrice écologiste Mélanie Vogel et Céline Piques, porte-parole de l’association « Osez le Féminisme ! ».

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