Michael Jackson et les années 80 (Episode 4)
Update: 2024-11-21
Description
A force de ne parler que de chiffres de ventes des albums de Michael Jackson on en a fini par oublier l’essentiel : la musique, l’interprète, et l’influence qu’il a eue sur la décennie la plus florissante de l’histoire de notre musique populaire. Et oui, si Thriller est l’incarnation du funk, la musique triomphante qui supplante le disco en mettant le groove sur le devant du mix, Bad est le précurseur de la musique des années 90. Vous avez vu la différence entre les deux pochettes ? Cinq années les séparent mais c’est un monde radicalement différent. Les couleurs chaudes et sombres font place à un blanc éclatant mais froid, et puis fini le costar, Michael arbore une mine dure dans un blouson noir anthracite, rempli de clous, boucles et fermetures éclairs. Le titre de l’album ne laisse aucune place au doute : Bad. Mauvais.
Michael Jackson serait-il un mauvais garçon ? Ou est-ce l’air du temps avec la montée de la musique métal et du rap. Évidemment que Michael sait d’où vient le vent en cette année 1987, il a d’ailleurs mis son veto à une reprise hip hop violente d’un titre des Beatles par les Beastie Boys, car c’est lui qui en gère les droits depuis deux ans. Son producteur Quincy Jones, malgré la différence d’âge, a lui aussi bien compris que la production et le son se tournent de plus en plus vers les machines, le rock dur et le hip hop. Ils avaient vu juste avec la participation de Van Halen sur Beat it, le premier titre fusion r’n’b rock furieux. Alors ici, pour Bad, l’album de tous les dangers, celui qui va devoir subir la comparaison avec Thriller, ils sont à l'œuvre sur une collaboration avec les rappeurs de Run DMC. Quincy a dû insister mais il est arrivé à les faire se rencontrer. Ils repartent avec un texte que Michael a écrit sur les ravages du crack, déjà, mais la démo de la chanson Crack Kills ne débouchera pas sur un titre fini. Dommage. Mais je vous l’ai dit, un monde les sépare, sans doute la raison pour laquelle la collaboration avec Aerosmith sera plus fructueuse … et oui, du rap et du rock, je vous dis.
C’est clair, Bad est incontestablement l’album de la fin des années 80, il leur ressemble tellement et leur montre en même temps la voix, avec ce son précis et sec, ces guitares tranchantes et rythmes syncopés. Cinq des sept singles seront N°1, un fait unique dans l’histoire, un modèle pour tous les artistes de l’époque, d’autant plus impressionnés que pour la première fois, Michael Jackson montant sur scène en solo, on assiste aux débordements du public qui rappelle les images de la beatlemania. Et oui, on n’avait plus vu ça depuis 20 ans.
Michael Jackson serait-il un mauvais garçon ? Ou est-ce l’air du temps avec la montée de la musique métal et du rap. Évidemment que Michael sait d’où vient le vent en cette année 1987, il a d’ailleurs mis son veto à une reprise hip hop violente d’un titre des Beatles par les Beastie Boys, car c’est lui qui en gère les droits depuis deux ans. Son producteur Quincy Jones, malgré la différence d’âge, a lui aussi bien compris que la production et le son se tournent de plus en plus vers les machines, le rock dur et le hip hop. Ils avaient vu juste avec la participation de Van Halen sur Beat it, le premier titre fusion r’n’b rock furieux. Alors ici, pour Bad, l’album de tous les dangers, celui qui va devoir subir la comparaison avec Thriller, ils sont à l'œuvre sur une collaboration avec les rappeurs de Run DMC. Quincy a dû insister mais il est arrivé à les faire se rencontrer. Ils repartent avec un texte que Michael a écrit sur les ravages du crack, déjà, mais la démo de la chanson Crack Kills ne débouchera pas sur un titre fini. Dommage. Mais je vous l’ai dit, un monde les sépare, sans doute la raison pour laquelle la collaboration avec Aerosmith sera plus fructueuse … et oui, du rap et du rock, je vous dis.
C’est clair, Bad est incontestablement l’album de la fin des années 80, il leur ressemble tellement et leur montre en même temps la voix, avec ce son précis et sec, ces guitares tranchantes et rythmes syncopés. Cinq des sept singles seront N°1, un fait unique dans l’histoire, un modèle pour tous les artistes de l’époque, d’autant plus impressionnés que pour la première fois, Michael Jackson montant sur scène en solo, on assiste aux débordements du public qui rappelle les images de la beatlemania. Et oui, on n’avait plus vu ça depuis 20 ans.
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