NOUS SOMMES TOUS EMPOISONNÉS ! VOICI COMMENT LIMITER LA CHARGE TOXIQUE | CORINNE LALO | GPTV
Description
Le 18 novembre 2024, Corinne Lalo était l’invitée de Nicolas Stoquer, sur Géopolitique Profonde !
Corinne Lalo, journaliste et grand reporter spécialisée dans la santé depuis trente ans, a couvert certaines des affaires les plus marquantes de notre époque : du scandale du sang contaminé au nuage de Tchernobyl, en passant par la controverse de la vaccination contre l’hépatite B et la grippe H1N1.
Elle est aussi coauteure de Le Livre noir du médicament et Se soigner sans médicaments de A à Z, œuvres incontournables pour comprendre les dangers des produits pharmaceutiques et la recherche de solutions alternatives. Son livre « Les perturbateurs endocriniens : Tout ce qu’on ne vous dit pas », offre un éclairage précieux sur cette question de santé publique souvent passée sous silence. Grâce à ses recherches, elle apporte un éclairage important sur l’impact de ces substances chimiques sur notre organisme.
Ces dangers invisibles qui envahissent nos maisons
Les perturbateurs endocriniens, omniprésents dans notre quotidien, représentent une menace invisible mais grave. Ces substances chimiques, qui perturbent nos hormones, se trouvent dans les matelas, textiles, produits d’hygiène et emballages plastiques. Elles sont liées à des problèmes tels que l’infertilité, les cancers hormonodépendants et les maladies métaboliques.
Dans la chambre, les matelas traités aux retardateurs de flamme et les meubles en panneaux de particules libèrent des substances nocives dans l’air intérieur. Dans la salle de bain, les cosmétiques regorgent de parabènes et phtalates, provoquant des troubles hormonaux et augmentant les risques de cancer. En cuisine, les ustensiles en téflon, les boîtes plastiques contenant du bisphénol A (BPA) et les pesticides contaminent nos aliments, exposant notre santé à des substances hormonotoxiques.
Vos ustensiles de cuisine pourraient vous rendre malade
Le bisphénol A (BPA), présent dans les boîtes de conserve, tickets de caisse et plastiques, imite les œstrogènes et perturbe le système endocrinien. Il est associé à l’obésité, au diabète, aux troubles cardiovasculaires et neurologiques. Chez les enfants, il peut provoquer des retards de développement et des troubles comportementaux.
Les ustensiles antiadhésifs en composés perfluorés libèrent des toxines volatiles lorsqu’ils sont chauffés ou abîmés. Les emballages plastiques, au contact d’aliments chauds ou exposés à la lumière, aggravent encore l’exposition. Ces substances s’accumulent dans notre corps et augmentent les risques de maladies chroniques.
Malgré ces dangers, les lobbies industriels retardent les interdictions pour préserver leurs profits, mettant la santé publique en péril. Cela impose une vigilance accrue et des efforts individuels pour limiter notre exposition.
Comment agir face à ces dangers invisibles ?
Pour réduire les risques, privilégiez des matériaux comme le verre ou l’inox en cuisine et remplacez les cosmétiques classiques par des produits naturels exempts de parabènes et phtalates. Dans la chambre, optez pour des matelas et meubles sans traitements chimiques et aérez régulièrement votre intérieur.
Cependant, les actions individuelles ne suffisent pas. Il est essentiel de faire pression pour des réglementations strictes et exiger des alternatives sûres. La santé des générations futures, ainsi que celle des écosystèmes déjà gravement impactés par ces substances, est en jeu.