Où va le Sénégal ? Ép. 1 — (Voter ou) ne pas voter (avec Ndongo Samba Sylla et Usman Noreyni Gueye)
Description
Ce 25 février 2024, le peuple sénégalais était appelé aux urnes pour le premier tour de l’élection présidentielle. Mais la volonté d’un homme et de son clan en a décidé autrement et a plongé le pays dans une profonde incertitude. Une crise qui s’inscrit dans une longue durée de cet « impérialisme électoral » qu’analyse l’économiste Ndongo Samba Sylla dans son nouvel ouvrage, avec la journaliste Fanny Pigeaud, De la Démocratie en Françafrique. Une histoire de l’impérialisme électoral (La Découverte, 2024). Rejoint par Usman Noreyni Gueye, coordinateur de Frapp-Diaspora (Front pour une révolution anti-impérialiste, populaire et panafricaine) et militant de Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), nous tentons ensemble d’analyser la crise que traverse le Sénégal à l’aune d’une critique de l’illusion démocratique en Françafrique, du roman national sénégalais, de la violence d’État et l’eugénisme électoral sous Macky Sall, du rôle de la gauche et des perspectives de la lutte actuelle.
Une discussion facilitée par le Frapp à visionner sur YouTube.
Ressources supplémentaires : Au Sénégal, choisir qui peut se présenter... et qui peut voter (Ndongo Samba Sylla) | « La crise sénégalaise est un héritage de la Françafrique » (Ndongo Samba Sylla & Fanny Pigeaud) | « Même quand vous avez une alternance au Sénégal, le programme est défini avec le FMI » (Ndongo Samba Sylla) | Le temps des premières fois négatives sous Macky Sall (Boubacar Boris Diop) | « J’espère que Macky Sall nous laissera un pays gouvernable » (Felwine Sarr) | Nous tenir eveillés (Felwine Sarr) | Cette verité que l’on ne saurait cacher (Boubacar Boris Diop, Felwine Sarr, Mohamed Mbougar Sarr).