À l’occasion de la sortie du film Yoroï, en salles ce mercredi 29 octobre, Orelsan est venu rencontrer la rédaction de Ouest-France. Dans le podcast Newsroom, le rappeur normand se confie au micro de Philippe Lemoine.

Co-écrit avec le réalisateur David Tomaszewski, Orelsan y joue son propre rôle : celui d’un artiste en plein burn-out, parti vivre au Japon avec sa femme, avant de se retrouver prisonnier d’une armure hantée par des monstres issus de la mythologie japonaise.

Le chanteur raconte la genèse du projet, son goût pour la culture nippone et son intérêt pour les Yokaï, ces esprits japonais qui symbolisent les peurs humaines. L’artiste y voit une métaphore contemporaine, celle de nos angoisses modernes : réseaux sociaux, pression de la célébrité, peur de la paternité, qu’il transforme en fiction pour mieux en rire et les exorciser.

Orelsan revient aussi sur son lien fort avec Caen, sa ville natale, où il vit toujours. Fidèle à la Normandie, il continue d’y écrire, d’y tourner et d’y lancer ses projets. Il débutera sa tournée monumentale en 2026 au Zénith de Caen avant d'enchaîner avec 10 concerts à l’Accor Arena de Paris. Un attachement qu’il revendique comme une façon de garder les pieds sur terre.