Pépite Papa PhD : Surmonter les rejets après la thèse avec Nathalie Nguyen-Quoc Ouellette
Description
Dans cette nouvelle Pépite Papa PhD, Nathalie Nguyen-Quoc Ouellette, astrophysicienne et communicatrice scientifique passionnée, nous raconte comment, après son doctorat, elle a osé sortir du parcours traditionnel pour se lancer dans la vulgarisation scientifique, surmontant de nombreux refus avant de trouver sa voie. Nathalie souligne l’importance de la résilience, de l’apprentissage face à l’adversité et du fait de suivre sa passion, même quand le chemin n’existe pas encore. Pour tous ceux qui hésitent à sortir des sentiers battus, son parcours montre que la curiosité et la persévérance ouvrent des portes insoupçonnées.
Nathalie Nguyen-Quoc Ouellette est une astrophysicienne passionnée par la communication scientifique. Après ses études doctorales, elle a reconnu que la voie académique traditionnelle n’était pas faite pour elle et a décidé de s’orienter vers des métiers de vulgarisation. Ne sachant pas précisément quels postes étaient accessibles à quelqu’un avec son parcours, elle a mené de nombreuses recherches, explorant principalement les domaines du journalisme scientifique et de l’éducation muséale. Cependant, elle s’est vite rendu compte que la plupart des offres dans les musées et centres de sciences étaient destinées à des profils moins avancés ou à des personnes issues de l’éducation. Malgré ce défi, Nathalie a persévéré pour trouver sa place et mettre ses compétences en astrophysique et en communication au service du grand public.
Points à retenir :
Persévérance face au rejet : Sortir du parcours académique traditionnel n’est pas toujours simple. Nathalie a essuyé de nombreux refus et a dû apprendre à rebondir, ce qui a enrichi son expérience et affiné son orientation professionnelle.
La valeur des compétences transversales : Sortir du parcours académique traditionnel n’est pas toujours simple. Nathalie a essuyé de nombreux refus et a dû apprendre à rebondir, ce qui a enrichi son expérience et affiné son orientation professionnelle.
L’importance des pratiques humaines dans le recrutement : Son expérience du côté candidat influence aujourd’hui son approche : elle tient à répondre personnellement à tous les stagiaires postulant dans son équipe – une belle leçon d’empathie et de respect pour les chercheurs d’emploi !
Pourquoi écouter cet épisode ? Un formidable message d’espoir et d’énergie pour tous ceux qui envisagent une carrière « au-delà de la thèse ». Que vous soyez jeune chercheur·e en quête d’inspiration ou simplement curieux·se du monde de la science… cet épisode est fait pour vous !
Envoie-nous tes commentaires : Pour entrer en contact avec nous et partager tes réflexions ou poser tes questions, laisse-nous un message vocal sur speakerpipe.com/papaphd. Nous aimons entendre nos auditeurs et tes retours sont précieux pour l’évolution du balado.
Passe à l’écoute : Ne manque pas cet épisode captivant et suis “Au-delà de la thèse avec Papa PhD” sur ton application préférée pour ne jamais rater une occasion d’apprendre davantage sur la réalité du marché du travail après le doctorat. Écoute cette pépite maintenant et laisse-toi inspirer par le parcours de Nathalie!
Liens de l'épisode
Transcription de l'épisode
David Mendes:
Bienvenue sur cette nouvelle pépite Papa PhD. Dans ce nouvel épisode, je partage avec toi une partie de ma conversation avec Nathalie Nouyenne Kwakwellette, astrophysicienne et communicatrice scientifique passionnée où elle m’a raconté comment sa curiosité pour l’univers l’a mené à dépasser le parcours académique classique et à se tourner vers la vulgarisation scientifique. De ses débuts à Queen’s University jusqu’à son rôle avec le télescope spatial James Webb, Nathalie partage son parcours, les défis rencontrés et l’importance de suivre ses passions même en dehors des sentiers battus. Un message inspirant si tu hésites à sortir du cadre traditionnel. Bonne écoute. Bienvenue sur Au-delà de la thèse avec papa PHT. Ton inspiration hebdomadaire pour le développement de carrière après le doctorat. Avec moi, David Mendes.
David Mendes:
Comment est-ce que tu as fait, tu as navigué vers tes premiers postes ou tes premières missions ou projets Est-ce que tu avais comme quelque chose en toi que un message particulier que tu voulais faire passer Dans ton coeur, on disait que le poste doc, il n’y est pas, est-ce qu’il y avait d’autres choses qui étaient là qui voulaient sortir
Nathalie Ouellette:
C’était un moment étrange parce que comme tu l’as dit, mon mon coeur n’était pas pour le poste doc et j’ai décidé à QSVC de faire de la communication sans tisser, mais lorsque j’ai pris cette décision, je ne savais pas vraiment c’était quoi les genres de poste qui existaient dans ce domaine pour quelqu’un avec un profil comme le mien. Donc, j’ai j’espère beaucoup de recherches pour trouver des postes qui pourraient correspondre à ce que j’avais en tête. Et puis je dirais qu’il y avait 2 grandes catégories que j’avais considérées, il y en a d’autres, mais comme le journalisme scientifique, mais je n’avais pas vraiment une formation en journalisme. C’était vraiment dans le monde de l’éducation muséale, donc dans les centres de sciences ou dans des musées. Donc, je cherchais pour des rôles là-dedans, mais beaucoup des rôles, c’était des rôles d’animation pour quelqu’un qui était cégep ou qui faisait son bac, pas nécessairement pour quelqu’un avec un doctorat. Et puis même que je devais, je pense que ça change aussi tranquillement pas vite, mais ils cherchaient beaucoup quelqu’un avec un profil en éducation ou en études muséales. Avoir un doctorat en sciences, en astrophysique, j’arrive, je dis, j’ai un doctorat en astrophysique. Eux, leur problème a l’impression que c’est peut-être, que cette personne-là ne va pas être capable d’expliquer quelque chose à même en trente-cinq ans ou quelqu’un du grand public, ils sont tellement canés dans une niche d’un sous-domaine, d’un sous-domaine d’assaut physique, ça va être difficile.
Nathalie Ouellette:
Donc, mon profil ne correspondait pas nécessairement à ce que eux recherchaient. Donc, j’ai dit, j’ai essayé beaucoup de rejets de ce côté-là et je n’étais pas habitué. J’ai eu une lancée dans ma carrière académique assez linéaire avant ce moment-là, ou si j’appliquais pour quelque chose, je le recevais. C’était rare pour moi de recevoir un nom. Donc, après mon doctorat, j’ai commencé à recevoir plein de noms, puis j’ai quand même dû enquêter, puis apprendre à encaisser des des rejets, donc ça, c’était, c’était intéressant. Néanmoins, il y avait quand même un autre, un autre profil de poste que j’ai trouvé, qui est vraiment un profil d’être le communicateur scientifique dans un institut de recherche. Et ça, je ne sais pas. Parce que ça souvent, ils cherchent quelqu’un qui a un profil scientifique de recherche, il y a un doctorat, parce que tu vas côtoyer des chercheurs au quotidien et tu prends leurs recherches et tu le traduis en quelque chose qui est accessible pour le grand public.
Nathalie Ouellette:
Donc là, j’ai eu plus de chance, j’ai passé des entrevues, j’ai trouvé ça peut-être même très intéressant, voir c’était quoi la diversité de ce genre de rôle qui existe de plus en plus souvent. J’étais très proche de d’obtenir le même rôle que j’ai maintenant pour le télescope spatial James Webb, mais aux États-Unis. Ah oui. J’étais très triste de ne pas l’avoir à l’époque, mais je suis contente de pouvoir faire la même chose au Canada maintenant. Donc, c’est c’était bien parti en fin de compte. Mais le premier, le premier poste que j’ai eu professionnel dans ce domaine-là, c’était dans un nouvel institut d’astroparticules qui commençait à l’époque à l’université Queen. Donc, je connaissais déjà bien le contexte de l’université et puis c’était un tout nouveau institut. C’est un sport, mais particulier aussi, mais je veux dire je connaissais assez la physique pour que ça fonctionne bien.
Nathalie Ouellette:
Tout nouveau comme institut, J’ai dû complètement bâtir tous les programmes. Donc, j’ai même dû créer des expositions muséales, puis je n’avais aucune idée qu’est-ce que je faisais. Donc, je me suis dit, je me suis dit, j’ai appris sur le terrain pendant que je le faisais, c’était fantastique, c’était une année très passive où j’ai appris énormément. Mais mon but, c’était toujours de revenir éventuellement à l’astronomie pure et à Montréal, j’espère que le poste que j’ai maintenant a été affiché au début de deux-mille-dix-huit, j’ai appliqué, je l’ai eu et j’ai eu la chance de revenir et de travailler pour le téléscope, ça vient de vous aussi, mais au Canada, à la place des États-Unis.
David Mendes:
Maintenant, j’ai une question, j’ai une question pour toi. Tu parlais d’essuyer beaucoup de noms de rejet, et ça, je pense que quand on sort d’un doctorat et qu’on va dans un autre domaine, ça va se passer, juste parce que en ce moment encore, il n’y a pas encore cette connaissance du côté du marché de l’emploi, de c’est quoi quelqu’un qui vient avec un doctorat, de quoi ils sont capables. En tout cas, en plus, il y a des préjugés par rapport à ça, mais je connais même des personnes qui ne donnaient pas 9 doctorats sur leur CV lorsqu’ils accélèrent dans certains domaines.
David Mendes:
Oui, ou à cause des préjugés, mais tu vois, ça illustre ce que je venais de dire. Maintenant, en pensant à ça, en pensant à toutes ces entrevues qui n’ont pas marché, je trouve ça important ce message de dire il faut être résilient envers les noms. Les noms ils vont venir, les rejets ils vont venir, mais est-ce que en regardant maintenant vers l’arrière, parce que