Pépite Papa PhD 001 : La clé de l’entrepreneuriat étudiant – Bien s’entourer
Description
Bienvenue au tout nouveau format d’Au-delà de la thèse – les Pépites Papa PhD. Dans cet épisode, David Mendes s’entretient avec Manon Fantino-Lalonde, une doctorante entrepreneure qui réussit à jongler entre son projet doctoral et son entreprise naissante pour parler de “La clé de l’entrepreneuriat étudiant – Bien s’entourer”. Manon nous dévoile comment elle a démarré son projet entrepreneurial inspiré par un problème médical diagnostiqué lors de son master et parle de l’importance de créer des ponts entre la recherche et la médecine clinique. Elle partage son parcours avec le programme Innovinc de l’Université de Montréal, des programmes Thompson de l’université McGill et partage comment les enseignements tirés de l’entrepreneuriat enrichissent son travail académique. Découvrez comment tirer parti des ressources universitaires tout en menant une vie professionnelle et personnelle équilibrée !
Après avoir terminé un premier diplôme en diététique en France, Manon a poursuivi ses études à la Faculté de médecine de lUniversité de Montréal en obtenant un baccalauréat, puis une maîtrise en nutrition. Elle est nutritionniste et membre de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec (ODNQ) depuis 2019. Actuellement en deuxième année de doctorat à l’Université McGill, ses recherches visent à mieux comprendre le rôle des facteurs génétiques et environnementaux sur les comportements alimentaires et le risque de maladies cardiométaboliques. Elle a eu l’occasion de présenter une partie de ses recherches lors de la finale de “Ma thèse en 180 secondes” de McGill, où elle a remporté le premier prix dans la catégorie francophone.
Points à retenir :
Équilibrer compétences académiques et entrepreneuriales : Manon souligne l’importance d’avoir plusieurs cordes à son arc. Les compétences acquises dans le cadre d’un doctorat peuvent grandement contribuer à la réussite entrepreneuriale, et vice versa.
L’importance d’utiliser les ressources universitaires offertes : En tant que personne étudiante, il est crucial de mettre à profit les différentes ressources offertes par votre université. Que ce soit des soutiens à l’entrepreneuriat, des services de santé mentale ou des services de préparation à la carrière, on y perd souvent l’accès après l’obtention du diplôme.
Valoriser la vulgarisation scientifique : Manon parle de l’importance de la vulgarisation dans l’entrepreneuriat. Savoir expliquer clairement et efficacement son projet à différentes audiences est essentiel, que ce soit pour convaincre des investisseurs, des bailleurs de fonds ou des employeurs potentiels.
Pourquoi écouter cet épisode ? Cet épisode de “Pépites Papa PhD” est une source d’inspiration pour ceux qui envisagent l’entrepreneuriat pendant leur doctorat. Manon Fantino-Lalonde y partage son expérience personnelle de jongler entre ces deux mondes, soulignant l’importance de la vulgarisation et des compétences acquises durant son parcours académique. Découvre comment les ressources offertes par ton université peuvent contribuer à façonner pour toi une carrière postdoctorale diversifiée.
Envoie-nous tes commentaires : Pour entrer en contact avec nous et partager tes réflexions ou poser tes questions, laisse-nous un message vocal sur speakerpipe.com/papaphd. Nous aimons entendre nos auditeurs et tes retours sont précieux pour l’évolution du balado.
Passe à l’écoute : Ne manque pas cet épisode captivant et suis “Au-delà de la thèse avec Papa PhD” sur ton application préférée pour ne jamais rater une occasion d’apprendre davantage sur la réalité du marché du travail après le doctorat. Écoute cette pépite maintenant et laisse-toi inspirer par le parcours de Manon!
Liens de l’épisode
- Programme Innovinc : millenium.umontreal.ca/nos-parcours/innovinc-rbc/
- Programmes d’entrepreneuriat Dobson : mcgill.ca/dobson/fr/batir-une-entreprise
- Séminaire d’entrepreneuriat Jon D. Thompson : mcgill.ca/engineering/alumni/events/thompson-seminar
Transcription de l’épisode
Manon Fantino-Lalonde :
On n’aura jamais autant de services que, finalement, maintenant quand on est étudiant et c’est vrai – le paradoxe, un petit peu, c’est que quand on est étudiant on se sent on se sent mal à l’aise finalement d’utiliser ces ressources en se disant “maintenant je suis là pour mon doc, il faut pas que je fasse autre chose, il faut vraiment que je sois concentrée sur ça.” Mais, finalement, un doctorat, ça nous prépare à cette vie d’adulte, à cette vie je dis vie d’adulte, mais à cette vie, finalement, de travail, voilà, professionnelle. Et l’entrepreneuriat ou toutes les opportunités que l’université nous offre font partie de notre notre parcours. Et ça, c’est important de le garder en tête.
David Mendes :
Bienvenue sur au-delà de la thèse avec papa PhD, ton inspiration hebdomadaire pour ta préparation à ta carrière de rêve après le doctorat. Toi, de ton côté en ce moment, tu as aussi une activité d’entrepreneuriat. Et ça, ça a vraiment piqué ma curiosité quand tu m’en avais parlé parce que on le sait quand on est au doctorat on est très occupé, notre temps il faut très bien le gérer et je suis toujours admiratif de quelqu’un qui, en plus de son projet doctoral, est capable d’à côté développer ou commencer à développer un projet entrepreneurial. Est-ce que tu peux nous en parler un petit peu plus ?
Manon Fantino-Lalonde :
Oui oui, alors ce projet-là il est né, finalement, d’un point que j’avais soulevé en maîtrise. Lors de mon projet de maîtrise, je me suis rendue compte qu’il y avait certaines maladies qui étaient vraiment mal diagnostiquées par les médecins, et je me suis vraiment intéressée au pourquoi et comment je pourrais aider, comment on pourrait aider un petit peu plus les médecins dans cette phase de diagnostic là. Et ce qui était intéressant à voir, c’était que la recherche était très développée, donc les chercheurs avaient déjà publié énormément d’articles sur un petit peu les algorithmes qui pourraient aider au diagnostic de ces maladies-là. Mais, finalement, il y a très peu de médecins généralistes qui vont prendre le temps de lire la recherche, lire ces articles-là. Et c’est là où j’ai senti qu’il y avait vraiment un gros gap entre la recherche et la clinique et je me suis demandée comment je pourrais donner, finalement, toutes ces connaissances, faire ces connaissances beaucoup plus accessibles facilement aux médecins pour qu’ils puissent l’utiliser réellement dans les diagnostics. Et c’est pour ça que j’ai eu l’idée de développer une application donc d’aide de diagnostic, mais vraiment spécialisée pour ce type de de maladie. On appelle ça, donc c’est des dyslipidémies. C’est dans ce domaine-là que j’ai fait ma maîtrise. Et elles sont vraiment beaucoup plus fréquentes ici au Québec, donc c’est vrai qu’il y avait un besoin encore plus important ici. Et, finalement, quand j’ai commencé mon doctorat à McGill j’ai vu qu’il y avait énormément de support pour développer ce type de technologie, développer justement ce côté entrepreneuriat et ça, ça m’a quand même intriguée, parce que finalement, en recherche, on n’a pas cette idée – on pense à la recherche académique, c’est un petit peu l’objectif de de beaucoup de personnes, finalement, en doctorat. Et cette voie entrepreneuriale, on n’y pense pas forcément. Et je me suis dit “ça serait peut-être une bonne idée…” donc j’ai commencé avec les programmes de de McGill et ça m’a vraiment montré que oui il y avait plein de choses à faire, que, réellement, il y avait des opportunités à saisir. Donc c’est à ce moment-là où je me suis dit “je vais créer mon entreprise puis essayer de développer réellement ce produit-là.” Et là, donc, je suis dans ce cheminement-là actuellement. Je fais partie du programme Innovinc avec l’université de Montréal. Voilà. Encore une fois, pour revenir encore à la vulgarisation, finalement la vulgarisation est extrêmement importante dans l’entrepreneuriat, parce qu’on a besoin d’expliquer qu’est-ce qu’on fait et c’est quoi les retombées de notre projet, finalement, à diverses personnes. Et ces personnes-là vont soit investir dans notre compagnie, soit vont devenir des mentors pour nous, donc la plupart du temps la vulgarisation a été extrêmement importante pour moi et je l’ai bien vu dans mes programmes d’entrepreneuriat. À chaque fois, les compétitions c’était des pitchs il fallait pitcher notre application ou notre projet en moins de 3-5 minutes et voilà. Donc ça m’a fait sourire, parce que les compétences que j’avais acquises pendant ce programme pour ma thèse en 180 secondes m’ont beaucoup aidée dans mon programme d’entrepreneuriat et les compétences que j’ai acquises dans l’entrepreneuriat m’ont également beaucoup aidé dans certains points de mon projet de doctorat. Et c’est pour ça que quand je disais c’est bien de d’avoir plusieurs cordes à à son arc, au final toutes ces compétences m’aident à améliorer l’ensemble de mon doctorat, l’ensemble de mes projets autant personnels que professionnels. Et ça, je trouve que c’est… voilà, ça apporte encore une fois beaucoup de choses. Par contre il faut essayer de trouver un équilibre en effet entre vie personnelle et vie professionnelle, parce qu’au doctorat on nous demande un petit peu desavoir tout faire, donc écrire des articles, faire des conférences, avancer sur nos projets de doctorat, avancer sur des cours. Donc c’est vrai qu’on on se retrouve facilement, finalement, sous l’eau et oui – cette cette gestion d’emploi du temps est quand même difficile. Mais il faut essayer de trouver au maximum, voilà, cet équilibre entre faire des choses différentes, des tâches différentes tout e











