« Il y a des gens qui payent pour faire le Paris-Dakar. Moi je leur dis, “prenez un fauteuil roulant et traversez Paris en transport. C’est un challenge de tous les jours !” » Ces mots sont de Jean-Luc Simon, 66 ans, militant de la cause du handicap, vice-président du Conseil national consultatif des personnes handicapées. Comme lui, en France, en 2021, 6,8 millions de personnes de 15 ans ou plus déclaraient vivre avec un handicap physique, sensoriel ou cognitif, selon les chiffres de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques. Sans pouvoir emprunter des escaliers, lire des panneaux de signalisation ou supporter la foule, comment se déplacer, particulièrement dans une grande agglomération comme Paris ? C’est l’objet de ce quatrième épisode de la saison 2 du podcast « Un quart d’heure en ville » sur les mobilités. Le Monde a notamment suivi Jean-Luc Simon dans un trajet du quotidien sur le RER B pour découvrir les transports à hauteur de fauteuil roulant.


Pour les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) 2024, l’accessibilité des transports était l’un des piliers de la candidature de Paris, alors que près de 350 000 spectateurs en situation de handicap sont attendus dans la capitale. Cet effort pour l’accessibilité ne date pas d’hier. Depuis 2005, une politique de transformation du réseau est menée en partenariat avec les associations, les opérateurs – à l’image de la RATP et de la SNCF –, les collectivités territoriales et la région Ile-de-France. Dans Paris intra-muros, la totalité des tramways et un peu plus de 80 % des arrêts de bus sont ainsi aujourd’hui accessibles aux personnes à mobilité réduite. Mais, pour le RER et le métro, le défi demeure difficile à relever.

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« Un quart d’heure en ville » est un podcast du « Monde », réalisé avec le soutien de Toyota. Reportage et montage : Joséfa Lopez. Mixage : Jules Benveniste. Suivi éditorial : Emmanuel Davidenkoff, Joséfa Lopez. Edition : Guillemette Echalier. Identité graphique du podcast : Marianne Pasquier, Thomas Steffen, Léa Girardot. Iconographie : Sandra Grangeray. Partenariat : Sonia Jouneau, Morgane Pannetier.